Nom complet ▲ Rachel Alexie Zimmermman Lieu de naissance ▲ Paris âge ▲ 30 ans nationalité ▲ Frenchie diplômes, études ▲ Langues Etrangères Appliquées, a obtenu un Master métier ▲ Propriétaire de son sex-shop et créatrice de lingerie coquine statut matrimonial ▲ Célibataire orientation sexuelle ▲ Bi-curious situation financière ▲ Aisée idole(s) de vie ▲ Robin mon frère nombre d'amis facebook ▲ 1238 moyen de déplacement ▲ Moto ou voiture, chameau de temps en temps groupe ▲ Un autre monde avatar ▲ Zooey Deschanel crédits ▲ Saku's (moi) et Tumblr

DE 8H00 à 12H00▲ Alors là, c'est super simple, à ces heures là je dors, et on ne peut rien obtenir de moi à part des grognements ou un magnifique "va te faire foutre". Je suis un oiseau de nuit qui aime dormir le jour, c'est comme ça depuis longtemps, déjà à l'adolescence j'adorais me planquer sous ma couette avec une lampe de poche et dévorer un livre, ou simplement passer une nuit blanche à discuter avec Robin. J'aime me coucher à 4h du matin, et me réveiller à 12h, et n'avoir aucune justification à donner pour ce que je mangerais. Oui parce que petit déjeuner céréales, fruits, et thé, trop peu pour moi, je n'ai qu'une vie et j'en profite.



DE 12H00 à 14H00▲ Là c'est l'heure du lever normalement, étirements, baillements, enfilage de lunettes, attachage de cheveux, et direction la cuisine afin de manger tout ce que j'aime, purée jambon, omelette, pommes de terre rôti, livraison de chinois avec dragage en prime, j'aime le salé, je suis capable de m'enfiler un paquet de chips entier pendant que ça cuit en regardant Malcom ou les simpsons ou Dead Drop Diva, avant de mettre la musique à fond une fois le repas fini, pour chanter à tue-tête en faisant un strip tease pour moi même en riant et en dansant avant d'entrer dans ma douche sans pour autant arrêter mes conneries. Les films cuculs de m6, très peu pour moi. Je me sèche dans la salle de bain et parcourt l'appartement entièrement nue en dansant et chantant encore. "Love me love, say that you love me, fool me fool me, go on and fool me." Attrapant des vêtements assez chic et coloré, principalement des robes, je croque la vie à pleines dents tout en me préparant pour le boulot.


DE 14H00 à 17H00▲ Le moment où j'arrive au travail et où je vérifie que tout va aboslument bien, c'est primordial. J'ai trois employés, un qui avant été SDF et qui travaille principalement la nuit avec moi à partir de 17h, et deux étudiantes qui sont passées au delà des tabous stupides, et du blablatage débile pour se trouver un job assez bien payé et avec une patronne arrangeante pour les horaires à la fac. Et puis au bout d'une demie heure quand je vois que tout va bien, je pars dans l'arrière boutique où j'ai mon atelier de couture, et où je crée de la lingerie coquine et sexy, elle est assez chère j'avoue, mais chaque modèle est unique et je fais même des créations spéciales pour les mariages, les lunes de noces, les anniversaires, et sur des thèmes précis. La couture était une passion de toujours, mais j'ai voulu assurer mes arrières avec un master sûr, m'ouvrant plusieurs portes. Enfin bref, à ce moment là, je couds.



DE 17H00 à 20H00▲ Je prends tout de même une heure pour faire la paperasse même si j'emploie un comptable pour faire tout ce qui est chiffre que je recontrôle par derrière, et puis je reprends le comptoir et le magasin pendant que l'autre en profite pour manger, moi je grignotte toute la journée en général donc le soir je n'ai pas besoin de pause repas. J'en profite aussi pour mettre les nouvelles créations en rayon, et faire un peu de ménage quand la boutique est calme, ce qui est ma foi plutôt rare.


DE 20H00 à 24H00▲ Je suis au magasin, sauf le samedi et le dimanche, je veux un vrai week-end, alors là je pars à 17h même si c'est ouvert jusque 23h comme tout les autres jours, et j'en profite. Je vois mon frère, je vais en boite, au resto, je rencontre un homme et je le fais saliver jusqu'à ce qu'il ne se déshydrate comme un vieux pruneau. Lorsque je travaille, je termine toujours la soirée dans un bar branché ou une boite de nuit assez côtée, je suis une fétarde obsédée et je l'assume.


DE 24H00 à 8H00▲ Je fornique avec un voire deux hommes en même temps, ou un homme et une femme, ou juste une femme, je m'en fiche complétement en faite. Je veux simplement m'amuser et profiter de la vie bien entendu, je ne mettrai jamais ma santé en danger, j'utilise énormament de préservatifs, et ce pour le bien de tous, bah quoi, vous pouvez pas savoir à l'avance si je ne vous cache pas le fait que j'ai une MST ou non, rien n'est jamais sûr et il vaut mieux prévenir que guérir, d'ailleurs, les boites de capotes sont des achats hebdomadaires. Il en faut de toutes les tailles, de tous les goûts, et avec mon appétit sexuel, ça s'envole bien vite.

11 Décembre 2004,

"Hey Rachel, je devais aller au théâtre avec ma fiancée se soir, mais euh.... elle vient de rompre alors..." "Oh merde, Jules je suis désolée pour toi, m'enfin tu sais, c'est qu'une pétasse et tu seras mieux sans elle." A voir ses yeux embués de larmes, je n'aurais peut-être pas dû dire si franchement ce que je pensais tout haut depuis presque deux ans. Mais je n'y pouvais franchement rien. "Désolée..." "Non ça va t'en fait pas... quoi qu'il en soit, le théâtre ça coûte cher et euh... tiens, vas-y avec qui tu veux ok ?" Je pris les billets qu'il me tendait en haussant un sourcil. Certes j'aimais l'art, mais très honnêtement, je n'avais encore jamais foutu les pieds dans un théâtre. "Euh.... tu es sûr ?" "Parfaitement sûr, faut qu'ils soient utilisés..." Il m'offrit un faible sourire avant de s'en aller dans son appartement. Depuis un an, je ne vivais plus en citée universitaire grâce à un job de réceptionniste que j'avais trouvé dans un des hôtels de notre belle capitale, à vrai dire, le fait que je parlais anglais, italien et japonais avec une base solide en langage des signes avait fortement pesé en ma faveur, m'offrant un super travail bien rémunéré me permettant d'avoir ma propre indépendance ce qui était vraiment magnifique vu que jusqu'à maintenant mon paternel me payait malgré tout mon trou à rat de 9m² me servant de chambre, bureau, et coin de baise. Alors que maintenant, j'avais le droit à un studio de 26m² et croyez-moi, c'était un grand luxe de pouvoir se payer ça à 22 ans sans papa/maman au cul (bien qu'il soit garant) et surtout à Paris. Bref, je regardais Jules refermer sa porte avec une petite moue. J'adorais mon voisin même si je me disais qu'il était totalement stupide à se voiler la face. Pénélope *vomit en prononçant se prénom horrible* avait bien fait de le quitter. Il était gay, c'était gros comme une maison, un homme qui adore porter des pantalons aussi serrés, et qui pleure en écoutant la chanson de titanic ne pouvait pas être hétéro. J'espèrais vraiment qu'il s'en rende compte avant de ruiner sa vie et celle d'une possible femme et pire, d'enfants qui auraient sûrement du mal à comprendre pourquoi d'un coup leur père était devenu un amoureux des hommes et des fellations. Je regardais les billets d'un air dépité, encore un truc niais.... Robin ne voudra sûrement jamais venir avec moi, Andréa non plus... Je soupirais en appelant Lola. "J'ai deux billets pour avec voir "La clé du bonheur" ça te tente ?" En entendant le hurlement qui se faisait dans mon oreille, je compris que oui ça la tentait. "Comment t'as pu avoir les billets, ils sont sold-out depuis deux mois !" "Hmm... je suis géniale c'est tout, on se rejoint devant à 19h30 ?" "Okay à ce soir, et soit bien habillée on doit être chic dans un théâtre." Je raccrochais en soupirant. Chic ? Je n'allais tout de même pas m'habiller comme la Reine d'Angleterre ! Je pris une robe blanche assez simple avec des collants opaques noires, des petites chaussures blanches, et une demie-veste noire par dessus le tout avec un chapeau en feutre noir. Elle avait dit classe non ? C'était le classe à ma manière. J'arrivais à l'heure au rendez vous alors qu'elle attendait déjà dans la file, la rejoignant, elle hurla presque de joie en voyant qu'on était au 5ème rang. "Arrêtes de percer mes tympans s'il te plaît Lola, ça suffit !" Elle essaya de contenir sa joie en me voyant si sérieuse. "Okay pardon... pardon.... mais tu comprends pas.... Y'a Aurélien Wiik dans cette pièce." "Aurélien qui ?" "Lui !!!" Elle sortit son téléphone pour me montrer une photo. "Euh...." "Me dis pas que tu le connais pas..." "C'est la première fois que je vais au théâtre Lola, tu crois vraiment que j'y connais quelque chose ?" "Tu me désespères..." Elle ne chercha même pas à me parler plus de lui vu le peur d'intérêt que j'avais pour ça. Je voulais simplement assister à la représentation pour dire qu'une fois dans ma vie j'étais allée au théâtre. On fut emmenée à nos places une fois les portes ouvertes, elle trépignait d'impatience, je baillais alors qu'elle me frappait. "Mais aîe !!" "Arrêtes de me faire honte !" Lola et moi on se connaissait depuis 10 ans, c'était bien pour ça que je la supportais avec autant de gentillesse. Ca démarra, ma foi, le début était assez long et chiant, j'avais bien failli m'endormir plus d'une fois, et puis vint le moment trop heureux. "Amanda, que ce passe-t-il ?" "Je.... je suis.... enceinte Jean...." D'abord choqué, il s'avança avant de l'embrasser fiévreusement. "Je vais arrêter mes études pour toi... pour nous trois et on arrivera à...." Je n'écoutais déjà plus tant ça me donnait la nausée, ils étaient sérieux ? Ils croyaient vraiment que la vie c'était aussi idyllique ? "C'est de la merde..." "Rachel arrêtes !" "Non c'est de la MERDE DE LA GROSSE MERDE !" Je l'avais bien gueulé pour que tout le monde puisse entendre, la représentation se stoppa. "Vous avez pas d'autres conneries à raconter ça devrait être interdit de donner de faux espoirs aux gens !" Lola avait totalement honte et se cachait en disant qu'elle ne me connaissait pas, deux agents de la sécurité vinrent vers nous. "Ne vous donnez pas cette peine je pars de moi-même, oh et une dernière fois ! C'EST DE LA MERDE !" Je fus presque fichue dehors, j'étais totalement exaspérée. "Bandes de...." "Pauvres cons ?" Sursautant, je me tournais et vis un jeune homme plutôt bien fait, il ressemblait assez étrangement à l'acteur principal, ce qui me surpris assez. "Vous êtes..." "Aurélien Wiik ? Non !" Il eut un petit rire. "Je suis son joker si il est malade, Maxime Luce." Il me tendit la main, je la pris et la serra dans la mienne, il s'approcha de moi. "Je vous ai trouvé épatante à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, moi comprit." "Non mais sérieusement c'était abusé, et totalement nul et..." "Ca vous direz d'aller boire un verre, je vous invite."

La soirée prenait une tournure totalement inattendue, la doublure d'un jeune comédien français m'invitait à boire un verre alors que je venais de tuer la pièce dans laquelle il jouait.... Intéressant ! "Volontiers !" Il m'emmena dans un de ses bars chics ou le moindre petit verre de coca ne s'affiche pas en dessous de 3€50. The Callings passait en musique de fond, faisant bouger mon pied au rythme de la chanson, je la trouvais tellement parfaite celle-là même si mon Robin se moquait toujours d'Alex, le chanteur. "Alors... Je peux savoir votre nom, ou je devrais vous appeler la Belle inconnue aux yeux bleus à tomber mais totalement hystérique ?" Il me fit éclater de rire, c'était impressionnant. "C'est... un titre vraiment alléchant j'avoue mais un peu long pour une discussion, alors Rachel sera parfait !" "Quand j'avais 5 ans, j'étais fou amoureux d'une Rachel." "Mais bien sûr." "Non vraiment je suis sérieux, vous n'avez pas eu d'amoureux de maternelle peut-être ?" "En réalité, je ne jurais que par mon Robin alors je ne voyais pas les autres." "J'ai Robin des bois en adversaire ?" Il m'arracha un autre fou-rire. "Elle est pas mal celle là." "Mais quoi..." "Robin est mon jumeau." "Alors j'ai encore toutes mes chances." "Chances de quoi ?" "De te faire la cours." Je rougissais en souriant, c'était tellement agréable de se faire draguer, je ne pouvais pas le nier. "Parles moi de toi Rachel, tu disais que c'était de la merde au théâtre, tu sembles tellement convaincu que l'amour et le bonheur sont impossible que je veux savoir pourquoi." "Oh non c'est trop long à raconter..." "On a toute la nuit devant nous, et toute la vie aussi...." Il prit ma main dans la sienne, c'était peut être ça qu'on appelait le coup de foudre en faite... "Je n'aime pas passer pour un caliméro, mais j'ai juste eu une enfance difficile, et une adolescence difficile aussi en réalité. Ma mère était le genre de fille que tout le monde trouvait inintéressante, alors que mon père était l'alpha mâle que toutes les filles voulaient, elle lui a résisté, elle a fait sa garce, il est tombé fou amoureux, et puis elle est tombée enceinte, et ils se sont mariés, et en bon chieur, on avait décidé de venir le jour du mariage. C'est mon père qui l'a accouché en réalité." "C'est sympa comme début d'histoire ça !" "Maman en parlait toujours comme d'une plaie parce qu'à cause de ça, ils n'avaient pas pu profiter de la fête, ni d'aller en voyage de noce, m'enfin, tu sais de 0 mois à 5 ans en général, on ne se souvient de rien, moi je ne vis cette période qu'à travers ce que mes parents en raconte. Je sais que Robin et moi étions totalement inséparable, on faisait tout en même temps, bébé on se tétait le nez ou les doigts." Je riais et lui aussi. "On était des petits diables à la maison, en faite, on était fusionnel et indissociable, mais en même temps, on adorait se faire chier... Je lui jetais son doudou hors du lit ou du parc, et il me décapitait mes poupées. Plus j'y pense, et plus je me dis que j'aimerai avoir de réels souvenirs de ça." "Donc tu te souviens de ta vie vers 5 ans ?" "Environ oui, mais surtout les 6 ans... je crois que c'était l'apogée de notre connerie, mais aussi la période que je regrette le plus. On avait un petit frère de 2 ans, Rob et moi on était très... très vivant, il se mettait à faire des solo de air guitare en chantant n'importe quoi alors que moi je dansais comme une folle en tenant les mains de Rafaël, ou encore quand on avait décidé de s'inicier à la peinture, on s'était mis presque tout nu, juste en slip, et en se peignait mutuellement avant de se coller contre nos murs blancs. C'était tellement bien. Même si nos parents étaient exaspérés et fatigués quand ils nous regardaient on sentait bien qu'on était aimé." "Je vois ce que tu veux dire, enfin, je suis fils unique, et ce sont mes grands-parents qui m'ont élevé... mais le regard rempli d'amour, ça je connais." Il nous commanda à manger et à boire, l'histoire allait être longue, alors on prenait des virtuailles. "Racontes moi encore." "Hmm... Petits, avec Robin on se disait que j'allais être une grande danseuse, et lui un musicien super connu qui aurait Bono, tu sais le chanteur de U2 en parrain." "Pourquoi ce n'est pas le cas ? Tu ne danses plus ?" Je souriais tristement en tripotant mon verre. "Je danse toujours mais pour le plaisir. Robin a eut une période assez difficile dans sa vie, et ça m'a totalement transformé mon frère." "A voir la tristesse dans tes yeux, ce n'est pas une bonne chose n'est ce pas ?"

Je soupirais faiblement. "Mon club de danse donnait une représentation, j'étais la danseuse principale dans un beau costume, j'avais onze ans, des rêves pleins la tête, un amoureux dans la salle, j'étais nerveuse, stressée, mais tellement heureuse. Ca faisait une demie heure qu'on était sûr scène, j'étais au moment d'un passage très important. Des pas compliqués qui m'avaient pourris la vie durant les deux mois de répétition. Deux policiers sont entrés dans la salle et on demandait où se trouvait Mr et Mme Zimmermman, on les conduisit à mes parents, ma mère hurla, me glaçant sur place, j'étais au bord de la scène à la regarder pleurer sans comprendre jusqu'à ce que mon père ne vienne me chercher sans rien me dire. Il me tenait la main de force, et dans un moment de rage, je m'étais mise à hurler pour qu'on me dise enfin ce qui se passait..." "Et alors ?" "Rafaël venait d'être renversé par une voiture, Robin avait été rattrapé par un passant avant de se faire faucher aussi... notre petit frère était mort sur le coup..." "Je suis désolé Rachel, tu as dû énormément en souffrir." "Oui, mais pas autant que Maman et Robin." "Il se sentait coupable ?" "Il était rongé par la culpabilité, et maman lui faisait bien sentir... elle nous le faisait bien sentir. Ce jour là marqua la fin de notre petite famille." "Tes parents ont divorcé ?" "Oui mais beaucoup plus tard... Non c'est juste que c'était comme si l'âme des Zimmermman était morte avec Rafaël. Maman était déprimée constamment, Papa se tuait au boulot pour passer le moins de temps à la maison, et Robin.... Robin n'était plus que l'ombre de lui même." "Tu étais la seule à tenir la route alors ?" Je souriais encore tristement. "Pas vraiment, je tenais debout, je vivais, je protégeais Momo... euh Rob, en le défendant contre les brutes au collège, j'essayais de faire sourire notre mère, et j'essayais d'être complice avec notre paternel, mais.... c'était comme de me voiler la face au fond. Je ne voulais pas voir que tout le monde allait trop mal pour remonter la pente, j'essayais de le faire à leur place..." "Tu étais malheureuse intérieurement et souriante extérieurement, tu avais la pire place au fond." Durant quelques secondes j'eus un bug en le regardant... Je souriais sans savoir quoi dire ou quoi faire, c'était bien une des première fois ou l'on me fermait le bec. "Je n'ai jamais...." "Parlé de ça avant à quelqu'un ?" J'hochais la tête en le regardant, c'était étrange de voir à quel point c'était facile avec lui et.... presque agréable. "Faut une première fois à tout... mais ça te dit pas de poursuivre la discussion chez toi ou chez moi ? Juste pour discuter tranquillement ?" J’acquiesçais et l'emmena chez moi. Normalement, j'aurais pris plaisir à coucher avec lui toute la nuit, mais à la place on discuta... on discuta longuement de mon enfance....

26 Mai 2005

"Robin, tu peux venir chez moi tout de suite ? Oui immédiatement, c'est important, j'ai besoin de toi." Je ne lui avais jamais fait une telle demande, avec un ton si paniqué, c'était étrange en un sens il n'y avait rien de vraiment grave, mais j'avais désespéremment besoin de mon frère chez moi. J'avais emménagé dans l'appartement de Maxime alors que mon master approchait à grand pas, c'était une idylle presque parfaite en réalité, tout allait pour le mieux entre nous, j'avais tellement l'impression d'avoir trouvé mon âme soeur. On se disait tout, on se confiait tout. Ce que je n'avais pas prévu, c'était sa jalousie maladive qui m'avait plus ou moins coupé de presque tout le monde, même Robin je le voyais de moins en moins. Max se sentait trop... à l'étroit dans entre mon jumeau et moi, et j'essayais de le rassurer en voyant moins Rob mais c'était comme de m'amputer d'un bras, je me sentais tellement incomplète. Maxime était chez ses grands-parents pour deux jours, j'avais notre chez nous pour moi seule, attendant impatiemment que Rob n'arrive, ce qui ne tarda pas à se produire en réalité. Malgré la circulation parisienne, il arriva en moins de temps qu'il n'en fallait pour déprimer. Lorsque j'ouvris la porte, je pus voir son air choqué. "Pourquoi tu portes une robe de Mariée ?" Je souriais en rougissant. "Hmm.... Je me marie demain...." Je passais mes mains sur ma longue robe blanche en coupe sirène, vous savez, bustier et serrée à la taille et aux hanches, s'évasant à mi-cuisses. Je me trouvais belle ainsi. "Tu es complétement folle ? Ou folle ?" "Robin..." "Attends, tu le connais depuis 6 mois, tu peux pas l'épouser Rachel, tu peux pas faire cette connerie." "Je t'ai appelé pour que tu sois mon témoin, pas pour que tu m'enfonces !" Avec les larmes aux yeux, je pris le chemin de la salle de bain pour m'y enfermer. Momo n'avait jamais aimé Maxime, je ne pouvais pas lui en vouloir, mais j'espèrais qu'il comprenne en réalité. "Rachel... sors de là.... Allez je suis désolé." J'ouvris la porte en faisant une moue. Il me prit dans ses bras, posant sa tête sur la mienne. "Je l'aime Rob.... je suis dingue de lui." "Je sais...." Je reniflais un coup en le regardant. "Il a fait sa demande la semaine dernière... deux jours après je choisissais ma robe, on a pas envie d'attendre. On sera pas beaucoup, Papa ne vient pas il trouve que c'est juste une folie passagère, j'ai pas invité Maman, sa famille à lui sera là nos amis, j'ai besoin de toi." Je voyais bien qu'il hésitait, à sa place j'aurais eu la même réaction, mais son sourire me rassurer. "D'accord Rachel, je serais là." Je lui sautais au cou bien trop heureuse. "Je trouve qu'il t'a assagit... bien trop assagit... avant c'était moi qui avait besoin d'un coup de pied au cul, alors écoutes bien ce que je vais te dire, tu peux l'aimer à en crever, d'accord, mais n'oublie pas qui tu es... je t'en pris petite soeur." Je le regardais surprise. "Je suis toujours la même. Je suis toujours la Rachel qui s'est battue pour que tu la suives à des soirées pour que tu sortes de ton cauchemar, et que tu deviennes enfin toi, je suis tout ça !" "Vraiment ?" Il laissa un doute planer en moi, je baissais les yeux sans dire grand chose. Et puis, il me proposa de faire une tournée des bars et de finir dans un club de strip tease en guise d'enterrement de vie de jeune fille. J'étais partant bien évidemment. Enfilant une robe noire (ben oui fallait bien que je fasse le deuil de mon célibat), on s'en alla tout les deux pour une nuit entière de folie. C'était tellement bon de rire. D'être à nouveau entière...

27 Mai 2005

"Rachel tu es bientôt prête ?" "Oui oui, encore 5 minutes..." J'attendais Robin avec impatience, il devait me conduire devant l'hôtel, et être mon témoin, il devait être là à mes côtés, tout le monde n'attendait plus que nous, et il ne venait toujours pas. Je n'arrêtais pas de me regarder dans le miroir en vérifiant que mon chignon était parfait et que tout allait bien. Je me mordais la lèvre avant de pester contre moi-même, manquait plus que j'abîme mon maquillage maintenant. La porte s'ouvrir enfin sur un Robin plus beau que beau en costume, j'en avais presque les larmes aux yeux, il était si chic, classe mais avec sa touche de fantaisie à lui. Mon visage s'illumina. "Wow..." Je souriais. "Wow ?" "Ouais... Wow tu es superbe...." Je me précipitais dans ses bras afin de soupirer d'aise en fermant mes yeux. "J'ai tellement la trouille Robin, j'ai tellement besoin de toi..." Il me serra contre lui, faisant attention de ne pas froisser ma robe ou de déplacer la moindre petite chose. "T'es sûre que tu es prête Rachel ?" "Oui, je l'aime..." Inspirant un grand coup, je lui souriais avant de prendre sa main. Il sortit avec moi, ma demoiselle d'honneur me tendit mon bouquet, j'avais une telle boule de stress au ventre, j'allais devenir Madame Rachel Alexie Luce ! Ca sonnait étrange, mais ce qui me faisait encore plus bizarre, c'était le fait de ne plus porter le même nom que mon Robin, comme si aujourd'hui, nous allions avoir deux identités différentes. C'était si... étrange. Je serrais fortement sa main, trop fortement peut-être, Rob ne put s'empêcher de grimacer. "Pardon..." Je relâchais la pression. La musique me donnait presque la nausée, c'était d'un cucul, mais il voulait absolument se marier à l'église, il voulait absolument tout ces trucs ringards pour sa famille qui était assez croyante. Je n'allais rien dire. Robin me lâcha enfin même si j'avais énormément de mal d'avancer sans lui, il me poussa un peu pour me donner du courage. Je pris ma place aux côtés de mon futur époux, toute souriante. Il débita son discours sans accroche, honnêtement je n'avais qu'une envie c'était de m'endormir. C'était tellement chiant. Il en vint au fatidique moment du : si quelqu'un s'oppose à la cérémonie, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais. Je riais, c'était dingue comme ça pouvait me rendre nerveuse et à la fois me faire tripper, je regardais Robin d'un air ahuri genre : mais bien sûr, comme si quelqu'un pouvait parler à se moment là. Alors que le prêtre allait r'ouvrir sa grande bouche, Maxime se recula. "Attendez..." Tout le monde fut surpris, moi la première. "Quoi ? T'es pas sérieux Max..." "Je suis désolée Rachel, mais... regardes nous, t'as 23 ans j'en ai 26 et on va vraiment se marier ? Se dire oui et rester fidèle l'un à l'autre ? Tu penses vraiment qu'on peut y arriver ?" "J'en sais rien moi Maxime, c'est nouveau pour moi aussi, mais si tu veux savoir, oui je pense que je peux t'être fidèle, j'ai toujours été fidèle, j'ai été cocue, ou lâchée, et j'ai fréquenté un homme marié sans le savoir. Mais on s'aime, c'est l'important non ?" "Je sais pas Rachel.... non je crois pas...." "Comment ça tu crois pas ? Tu me fais quoi Max ?" "Je suis désolé... Je peux pas." Il se recula encore et s'en alla précipitamment. Mon bouquet tomba au sol, j'avais l'impression de tout vivre au ralentit, de le voir partir en courant, de me sentir tellement mal que mes jambes ne me tenaient plus debout. Je sentis les bras de Robin m'entourer et me porter alors que je m'accrochais son cou pour ne pas finir à terre avec un torrent de larmes dévastant mon visage. Je venais de vivre le jour le plus atroce de ma vie. Robin ne me laissa pas le choix, il m'emporta chez eux, et grognait sur chaque personne qui essayait de m'approcher. Nicholas prit aussi son rôle d'ami à coeur en essayant d'être là pour moi. Un mois après, j'avais pu passer mes examens, avoir mon master, et être engagée dans l'hôtel ou je travaillais depuis un moment. Ce n'était pas l'avenir auquel j'avais rêvé, mais je refusais qu'un homme ne me mette réellement à terre. Après ça, je pris le temps de laisser mes pulsions parler. J'avais toujours eu se petit penchant pour les femmes, pourtant je n'avais jamais rien tenté. Elle s'appelait Emma ma première fois. J'étais entrée dans un bar gay, lesbien, sans vraiment savoir quoi faire. Elle était blonde, belle et et sensuelle, un amour de femme. On fit l'amour durant une semaine sans se lâcher elle et moi. Comme si nous étions des antidépresseurs. Elle venait de se faire licencier, je venais de me faire plaquer le jour de mon mariage. Et depuis, elle est devenue ma meilleure amie. On a arrêté de coucher ensemble pour préserver cette belle amitié sans que le sexe ne vienne rien gâcher. Grâce à elle, et à Robin, la dépression avait été évité.

31 Décembre 2008

C'était le fin de l'année, le moment des fêtes, le moment des grands plaisirs. Aucun de nous ne travaillait pour l'occasion, et on avait prévu une super soirée dans la maison familiale des parents d'Emma. C'était comme un petit manoir en pleine campagne à une centaine de kilomètre de Paris même. Un paradis, Robin et Nicholas étaient de la partie bien évidemment. Ainsi qu'une quarantaine d'amis en tout genre, les miens, les siens, les leurs. De quoi faire un beau bouillon de culture. Nous étions habillés tous comme à l'époque de la renaissance, c'était le seule condition pour entrer dans le manoir ce soir là en faite. J'avais une magnifique robe bleue turquoise avec une couronne d'époque, empruntée aux bijoux familiaux d'Emma qui étaient des Comtes et Comtesse depuis plusieurs génération, même nos robes étaient d'époque, autant dire que j'avais vraiment, vraiment peur de la salir. Le plus tordant, c'était sûrement les garçons qui avaient l'air d'un cucul sans pareil. Robin m'en avait voulu au début, mais après plusieurs verres, un bon repas et des danses sulfureuses entre une brune et une rousse, il avait tout oublié. Moi je m'étais bien amusée mais honnêtement, depuis mon mariage raté avec Maxime, plus rien n'avait le même goût, je ne voulais pas m'attacher aux mecs pour souffrir encore, bien que malgré tout, j'avais se fantasme de me dire que Nicholas et moi aurions été parfait ensemble. On se tournait autour au lycée, et puis il s'était sans doute lassé de ce flirt, me laissant sur ma faim. Il était 3h du matin, et nous nous étions à peine croisé avec Nicho, en faite, j'avais à peine vu les gens, et en sachant qu'il y avait 8 chambres ici, tout le monde était n'importe où. J'étais monté jusqu'au grenier afin de me mettre sur le plus haut balcon et regarder les étoiles et le paysage c'était si agréable, et tranquille jusqu'à ce que Nicholas ne vienne me rejoindre, et sans trop comprendre, il m'enlaçait contre lui avant de m'embrasser. Je n'avais pas envie que ça s'arrête, je n'avais pas envie de savoir pourquoi. Je prolongeais le baiser avec une certaines ardeur. On s'installa sur des vieilles couettes, des vieux draps. Le grenier était immense, et on était caché dans un coin sombre, derrière de grosses malles, personne ne pouvait nous voir. Ce fut une nuit de sexe épique, une des meilleures de ma vie. Je savais qu'avec lui, ça ne pouvait qu'être génial. Seulement lorsque Morphée me laissa me réveiller, Nicholas n'était plus là, tout les autres étaient partis, il jouait simplement à la console avec Robin comme si je n'avais jamais existé comme si cette nuit n'était jamais arrivé. J'étais tellement en colère. Bien sûr je ne pus rien cacher à Emma, mais je ne pus rien dire à Robin, comment croire qu'il allait comprendre que ce n'était rien ? Ils nous laissèrent seuls, Emma quémanda auprès de Rob pour avoir sa super force et l'aider à porter des bûches pour la cheminée. Une fois seule, je le foudroyais du regard. Il eut un petit rire. "J't'en pris Rachel, c'était juste un moment de sexe... rien de plus. Tu t'es pas remis de ton mariage foireux, moi j'ai pas envie de me caser, on était un peu bourré, on en a profité, faut juste voir ça, rien de plus..." C'était comme de recevoir un coup de couteau en plein dans le coeur. Je le détestais si fort à ce moment là, mais pour Robin, je ne laissais rien transparaître. Je n'ai plus jamais été la même après cette nuit là. N'utilisant les hommes uniquement pour avoir un orgasme et rien de plus, et j'étais devenue ainsi avec les femmes... Les déceptions amoureuses pouvaient changer n'importe qui, j'avais eu mon lot de chagrin d'amour, et j'en voulais encore trop à certaines personnes pour me calmer, et me poser à nouveau avec quelqu'un.

3 Mars 2010

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah aaaaaaaaaaaaaaaaah aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah" "Rachel arrête tu vas me tuer les tympans !!!" "J'y peux rien Emma, tu te rends compte, dans une heure on ouvre officiellement pour notre première journée de travail après 6 mois de dure labeur !" "Oui je sais, je sais mais respire je t'en pris !" "Je suis tellement excitée !" "Pour une propriétaire de sexe shop c'est plutôt bien non ?" On eut un fourire en ce regardant, il n'y en avait littéralement pas une pour rattraper l'autre ! Mais c'était ce qu'on aimait chez nous. Je regardais ma boutique, c'était assez clair, des meubles noirs, des murs blancs, et une décoration turquoise, du velours par endroit, et en enseigne : S.O.F.T (Sexual Object for Funny Time) avec un soutien-gorge turquoise et noir dessiné par mes soins juste à coté. C'était un magasin de sex-shop avec un coté lingerie sexy, érotique et fine, unique, car tout était fait par mes soins, rien n'était en double, ça m'avait prit il y avait un an, à dessiner encore et encore des modèles, Emma m'avait convaincu alors de tenter une folle aventure. Au début, j'étais un peu réticente pensant que ça ne marcherait pas, mais finalement après avoir minaudé auprès d'une banque pour avoir un prêt et avoir acheté un local assez pourrit qu'on avait refait tous ensemble, elle était là ma boutique. On ouvrit enfin, et on donna à chaque client une coupe de champagne. On eut un bon succès, et honnêtement, au début, la boutique tournait surtout grâce à la lingerie, mais j'en étais assez fière. Et puis là, ça fait deux ans, qu'elle était en route, que j'étais une propriétaire heureuse avec un appartement sublime, un métier qui roxxait, des commandes de création pour des mariages, des anniversaires, des occasions spéciales, la clientèle était diverse et variée. Et j'aimais toujours autant la vie, j'en profitais, je la croquais à pleine dent, je m'amusais, je couchais, je travaillais, je mangeais, je dansais, je chantais, et le meilleur était les moments passer avec mon Robin !