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 (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE

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MessageSujet: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 13:20

Valac Derp Miczariel


Nom complet ▲ paraît que c’est valac derp miczariel, du moins, c’est ce qu’ils m’ont refilé sur mon passeport, allez savoir. Lieu de naissance ▲ ils ont aussi marqué que c’était dans la fabuleuse ville de lyon, en province, ouais. âge ▲ il est dit que je naquis un beau matin d’hiver de mille neuf cent quatre-vingt dix, d’après mes calculs, ça m’fait vingt-deux piges. nationalité ▲ j’ai l’air d’être français, après rien n’est bien sûr, vous savez. diplômes, études ▲ baccalauréat série scientifique, mention très bien. métier ▲ hacker professionnel, j’suis payé pour trouver toutes vos failles en ligne, haha. statut matrimonial ▲ parfois j’trompe ma main droite avec la gauche. ah c’était pas ça la question ? orientation sexuelle ▲ pansexuel, j’touche à tout et inversement. situation financière ▲ parfois j’ai l’impression qu’même mon banquier est jaloux. idoles de vie ▲ steve wozniak, julien assange, charles baudelaire nombre d'amis facebook ▲ trois cent trente trois moyen de déplacement ▲ ses deux jambes, transport en commun, il n’a pas assez confiance en lui-même pour conduire quoi qu’ce soit. groupe ▲ un autre monde avatar ▲ boyd holbrook crédits ▲ c’très cher tumblr

quinze points sur ton personnage

premier point ▲ tu oublies, amnésie. t’as beau essayé d’te rappeler. sans succès. ils ont effacés les données. que c’est-il passé ? mémoire sélective, tout est aléatoire. une vraie passoire. t’as abandonné tout espoir. deuxième point ▲ ils sont là, t’regardent, t’surveillent, complotent dans ton dos. masqués par leur blouse blanche. planqués dans les salles d’hôpital. ils attendent ton moindre faux pas, l’moindre virus maladie. mais ils ne t’auront pas. tu n’iras pas. tu vois clair dans leur jeu. troisième point ▲ haut le cœur. paysage qui défile. trop vite. trop rapide. ton cœur bat trop fort. t’arrives plus à bouger. yeux écarquillés. doigts aggripés. corps crispé. plus jamais. quatrième point ▲ les portes qui se ferment. te laissant seul et confiné dans cette obscurité. la panique monte par vagues, se déchaine en toi. tempête dans ton esprit. ouragan dans tes yeux. tu suffoques. tu veux sortir. tu cries à l’aide mais personne n’vient. quel horrible cauchemar. sixième point ▲ tout est propre et rangé, rien n’dépasse. pas un seul grain d’poussière n’traine sur les meubles. aseptisé. le chaos n’a nullement sa place parmi cet ordre implacable. tu es là pour y veiller. septième point ▲ paranoïa avancée. ombres menaçantes. rasant les murs. méfiance extrême. les complots sont tout autour, t’es l’seul à les voir. à n’pas croire tout c’que ces satanés amerloques vous racontent. ils n’ont jamais marchés sur la lune mais serait en train d’développer des robots trop perfectionnés, un virus pour tous nous zombifier. huitième point ▲ on croise ton regard, on t’souris, on t’salue, on t’évite, on t’jette quelques regards noirs. tu hausse seulement un sourcil interloqué. tu n’les connais pas, n’arrive point à les reconnaître. leur visages n’répondent pas. rien n’vient. tu t’contentes d’continuer ton chemin. neuvième point ▲ c’est un visage parmi d’autre, un regard insolite. c’est l’illumination sublime dans ta tête. souvenirs enchevêtrés, destin croisés. mais tu n’lis que leur incompréhension, te heurtes à un mur brut d’mépris. mais tu continues à t’échiner dessus, inlassablement. dixième point ▲ brusque sensation d’manque. ton corps tremble. pupilles dilatées. doigts fébriles. ligne de vie, ligne de coke. il t’faut ta poudre pour survivre. c’est si pathétique. onzième point ▲ poussé à bout dans tes retranchements. recroquevillé au sol. tout est diffome, informe, transformé. la vie n’a pas d’sens. seulement des questions, sans réponse. t’as l’vide à tes pieds, à portée d’mains. tu voudrais l’toucher, l’effleurer du vout des doigts. tu vas t’y jeter, tête la première. chute mémorable. mort indéniable. douzième point ▲ douleur aiguë. comme un million d’aiguilles plantée une à une dans ton crâne. membres disloqués. tordus par l’inconfort. les paupières qui s’ouvrent difficilement. ton regard face à l’inconnu. tu n’sais où tu es et encore moins comment t’es arrivé là. treizième point ▲ sommeil agité. bruissement d’paupière. faible gémissement. l’rêve a viré au cauchemar. hoquet d’surprise. t’ouvres brusquement les yeux. tu cherches un point d’repère. tes bras s’y cramponnent. ta tête se niche dans son cou. rassuré. ses cheveux bruns mêlés aux fils d’or. quatorzième point ▲ murmure rassurant. mots d’tendresse et d’amour. tu n’les comprends pas. électron libre. tu ne t'attaches pas. purement involontaire. incapable d’relations durables. handicapé des sentiments. quinzième point ▲ mauvais discernement. c’est l’monde à l’envers. tu accordes ta confiance aux mauvaises personnes et ta méfiance aux bonnes. tu bois leurs paroles, l’extase dans les yeux. tu les laisses t’utiliser, t’manipuler à leur guise. joli pantin entre leurs mains.


l'heureux propriétaire

Prénom ▲ lydie Pseudo ▲ AMIANTE âge ▲ seize ans et (presque) toutes mes dents. pays ▲ votre futur envahisseur, trolol j'ai connu ollp grâce à ... ▲ gosh, bouche à oreille il m’semble. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ j’suis un presque ancien, ouais l'type de lien que je préfère ▲ l’trucs complexe, bizarres, tordus, qu’il faut relire plusieurs fois pour comprendre, qui font d’merveilleux rps. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262 ma chanson du moment ▲ VELVET UNDERGROUND — i’m waiting for the man ma fréquence de connexion ▲ tous les jours, j’suis un bon geek, m’voyez et mon super mot d'la fin... ▲ héhé (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262 recenser son avatar ▲
Code:
<span class="pris">boyd holbrook</span> ◈ v. derp miczariel



Dernière édition par V. Derp Miczariel le Mer 31 Oct - 3:44, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 13:20

Accident

(KURT COBAIN) ▽ « Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu »


Chaque année, on dénombre environ un million trois cent mille décès parmi les accidents de la route ainsi que quarante fois plus de blessés, soit approximativement cinquante-deux millions, c’est-à-dire zéro virgule soixante-seize pourcent de la population mondiale de sept milliards d’humains. Imaginez un peu, tous les ans, l’équivalent d’la population de l’Espagne et d’la Suisse, respectivement quarante-six millions et sept millions, s’retrouvent dans un accident routier. Ce qui nous donne environ cent quarante quatre mille neuf cent soixante sept personnes par jour, six mille quarante par heure et donc une centaine par minute. Certes, quatre-vingts dix pourcent des décès occurrent dans des pays à revenus faibles ou moyens. Cependant, en France, on compte tout d’même trois mille neuf cent soixante-dix morts en deux mille onze ainsi que quatre-vingts mille neuf cent quarante cinq blessés dont vingt-huit mille cinq cent quarante six hospitalisations. Ce qui nous amène donc à zéro virgule zéro treize pourcent d’la population française, qui s’élève à soixante-cinq millions d’habitants, qui s’retrouvent chaque année blessés ou tués sur la route. Pour certains, tous ces nombres paraissent bien élevés. Pour d’autres, plus pragmatiques, cela paraitra relativement peu à l’échelle mondiale ou même nationale, comparé par exemple au taux d’mortalité causé par les maladies infectieuses tel le sida, le paludisme ou encore la rougeole qui ravagent chaque année dix-sept millions de personne, soit un tiers de la mortalité ou même le tabagisme qui emporte à lui seul cinq millions de personnes. Mais tous ces gens là, qu’ils soient en train d’décrypter l’article d’journal qu’en parle, à écouter votre voisin d’une oreille distraite, ou payés pour recenser et apporter ces chiffres au grand public n’en savent rien, personne n’pourra jamais comprendre la réelle signification d’tous ces nombres tournoyant dans les statistiques, tant qu’ils n’seront pas eux même recensés parmi les victimes. C’est aussi simple que cela.

Mort

(CHARLES BAUDELAIRE) ▽ « Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. »


C’est fini. Y’a plus qu’ton corps sans vie. T’es plus qu’une enveloppe immobile. La mort t’attend par là. Elle t’accueille dans ses bras. Rythme berçant. Rassurant. Tranquillisant. Elle dépose un baiser sur ton front. Papa, maman, j’vous aime plus. Mes frères, c’était sympa d’vous connaître, mais maintenant j’ai mieux. Gouffre lumineux. Blanc. Blanc éclatant. Éblouissant. Ni mort, ni vivant. T’es l’nouveau minou à Schrödinger. Tu flottes dans l’entre-deux. Un peu plus et tu verrais ta vie t’défiler devant les yeux. À la place, t'as plus qu'une succession d'visions plus cauchemardesques qu'les autres. Plus d'paupières. Plus d'moyens d'éviter cette galère. Tu n'sais à quoi rime c'carnage. C'lent massacre de tout c'qui existe. T'es attaché. Forcé d'y assister. Spectateur impuissant et torturé. C'est toute la souffrances que t'as pu infligé. Ces millions d'grains d'sel qui s'glissent dans tes plaies. Et tu t’mets à trembler. La peur t’prend aux tripes, t’retourne les boyaux. La mort devient d'plus en plus imminente. T'es au bord du précipice. Tu débloques. Tu suffoques. Papa, maman, j'suis désolé. Venez m'sauver. J'ferais tout c'que vous voudrez. J'veux juste tout oublier. Mais tes cris sont étouffés. T'as plus qu'à t'recroqueviller. Et attendre que ce soit passé. Quelle décadence. Quelle déchéance. T’avais l’monde à tes pieds. Tout t’était destiné. Tout ce qu’on a jamais désiré. La cour du prince et son argent. T’étais privilégié. Né avec une cuillère en or entre les lèvres. T’en as profité. T’en as usé et abusé. Le lycée avait été ton royaume. Là où tu régnais en maitre incontesté. Saluant la populace lors de tes passages. T’aurais pu avoir n’importe qui d’un claquement d’doigts. Tout avait pris l’goût de cette facilité gerbante et la couleur de l’ennui. Monstre délicat. Griffes acérés. Chair déchirée. Univers désenchanté. Sans intérêt. Tu gardais pourtant la tête haute, le port royal comme il se doit. Tu écoutais tes sujets d’une oreille hypocrite. Il ne fallait entrevoir aucune faille. Aucune limite. Le pouvoir est si éphémère. Si vite remplacé. Cruel monde où l'apparence est roi. T’en venais à regretter l’avant. Enfermé entre quatre murs, derrière un écran. Dans c’virtuel tout puissant. C’monde en changement perpétuel qu’il fallait sans cesse s’adapter aux nouveautés pour n’pas devenir obsolète. T’y étais doué. Très doué. Acclamé. Surdoué. Tu t’infiltrais partout, aussi facilement qu’un couteau dans du beurre. T’y étais quelqu’un et non plus noyé dans la masse. C’est peut-être par là qu’tout à commencer. Cette formidable ascension jusqu’au trône avant d’commencer cette lente descente aux enfers. Usé, brisé par la vie, par la folie. Cette irrésistible envie d’y entrainer quelqu’un avec toi. Tu n'sais pas pourquoi tu l'as choisi. Pourquoi ce fut lui. Peut-être était ce quelque chose dans son sourire. Trop beau. Trop faux. Trop hypocrite. Cette façon qu'il avait d'te regarder. Ou simplement parce qu'il était là. Mauvais endroit au mauvais moment. Azaïs. L'destin en a fait sa victime et la tienne. L’regarder tomber. Chute mémorable. Abysses inexorables. Spirale infernale. Phase terminale. C'était son corps contre l'tien, abîmé, déchiré, déglingué. En état d'pourriture avancé. La coke vous irriguant l'système. Charognes vivantes. Les souffles qui s'entremêlent, s'mélangent. Les lèvres qui se heurtent, s'entrechoquent. Les corps se cherchent, se provoquent, s'imbriquent. Annihilation d'toute cohérence. Y'a plus qu'lui. Deux corps en perdition. Enbourbés dans leurs vices. Là où tout n’est plus que stupre, luxe et volupté. Plus qu'ce désir inextinguible. De l'anéantir. Spectacle éblouissant d'son implosion. Jouissance brutale. Maîtrise totale. Tout son être sous ton emprise. Sentiment d'puissance. Y’a rien d’plus beau qu’la destruction. La démolition sans raison. D’regarder l’monde s’déchirer, brûler dans les affres de l’enfer. Vision apocalyptique. Extatique. T’aurais pu crever sur l'coup qu’tu n’aurais rien regretté. T’es parti trop loin. Trop vite. Trop haut. Pulvérisé à travers l’athmosphère. Tu erres. Quelque part, dans c’vide qu’constitue l’univers. Tu lèves ton verre à cette innocence perdue. Débauche distordue. Rire continu. Il s’voilait la face. Tu lui a ouvert les yeux. Rien qu’lui et toi dans cette bulle décadente. Jusqu’à ce qu’elle explose. Qu’la comète percute l’sol. Qu’tout vole en éclat. Qu’tout s’éparpille. Un million d’petites lames tranchantes. L’sang qui éclabousse les murs. Tache les vêtements. Il prenait trop d’place. Beaucoup plus qu’il n’devrait. Ce n'était qu'ton jouet, ta jolie poupée. Une distraction, un amusement. L'enfait grandit et s'lasse, c'bien connu. T’es seulement parti. Du jour au lendemain, sans prévenir. Tu devais explorer les joies d’la capitale. Un autre monde. Une autre dimension. C’était sans compter l’camion qui grille un feu. La fin du jeu. Impact violent. Comme un ralentissement d’la vie. Tes dernières secondes de vie. La mort te sourit. Mais toi, tu oublies. Plus rien d’cela n’a d’importance. C’est maintenant ta seconde chance. Cadeau empoisonné qu’une mémoire défaillante. Cerveau en bouillie. Chairs retournées. Squelette inanimé. Traumatisme qui t’poursuit. Au plus profond des ténèbres. Un énième mauvais rêve. L’pire de tes cauchemars. T’as franchi la limite. La ligne du non-retour. Plus possible d’faire marche-arrière. T’es l’seul survivant. Adieu, papa maman.

Oublier

(ALFRED DE MUSSET) ▽ « Qu'est-ce donc qu'oublier si ce n'est pas mourir ? »


Rien. Tu n’te souviens plus d’rien. Y’a rien d’plus qu’ce vide intersidéral qui t'emplit. Qui t’bouffe de l'intérieur comme un vulgaire rat. Ça t’laisse un arrière goût amer, au fond d’la gorge. T'es comme un disque dur que l'on aurait reformaté pour en supprimer toutes les données. T'as beau creuser, il n'y a plus rien à explorer. Tu n’sais plus rien d’ton identité à ta localisation, des derniers évènements, à c’qui t’a conduit ici, entre ces quatre murs résolument blanc. Trop blanc, trop pur qu’ça t’donne envie d’gerber. Bordel, t’veux t’tirer. Tu t’sens faible à en crever. À peine la force d’respirer. Replié, recroquevillé. Ta main tremble. T’as beau serrer l’poing, d’te retenir, mais rien n’va plus. T’as perdu l’contrôle d’ton propre corps. Colère sourde. La rage t’envahit, en vagues successives. Un espèce d’grognement s’échappe d’tes lèvres. D’rage, ton poing va s’figer dans la couette. Tu réalises qu’tu n’sais pas même à quoi tu ressembles. Conneries. Es-tu blond, brun, roux peut-être ? Ni âge, ni visage. T’es rien qu’un inconnu. Tes mains s’posent sur ta figure, cherchant à en deviner les formes. Sculpteur aveugle. Il t’faudrait un miroir, bordel. Les yeux plissés à sruter. Parois éclatantes d’blancheur, lumière trop ébouissante, tu t’y brûle la rétine. Mais voilà les deux portes d’ta délivrance. Le bout d’ta souffrance. La fin d’ton ignorance. L’espoir s’empare d’ton corps. T’es redevenu un nouveau-né qui sait à peine marcher. Tu glisses un pied à terre avec toute la précaution du monde. L’sol est froid. Tu restes cramponné. Futur noyé à sa boue. Lenteur exaspérante. Instabilité énervante. Tu tiens à près debour, tu tentes d’marcher. Tu chancelles. Tu titubes. Tu vacilles. Tu frôles la chute à chaque pas. Mais tu tiens bon. Tu parviens enfin jusqu’à la porte la plus proche. Les doigts sur la poignée. L’espoir fou dans les yeux. Une pression. Rien. Elle est verrouillée. Merde. Tu t’vois obligé de t’trainer jusqu’à l’autre. Tu reprends de l’assurance. T’as plus l’air d’un clochard imbibé d’alcool. Elle s’ouvre cette fois, à ton plus grand émerveillement. Tu t’retrouves nez à nez avec ton reflet. Confrontation perturbée. Interrompue trop tôt. Un intrus. Un homme. La quarantaine. Les cheveux grisonnants. Blouse blanche et stéthoscope autour du cou. Un médecin, sans aucun doute. Tu te braques. Tu recules. Biche effarouchée. Il t’veut du mal tu l’sens. Méfiant. « Ah, tu es réveillé, Derp ! » Derp ? C’est ton prénom ? Tu le regardes avec un air d’incompréhension « Derp... ? » Ta voix est un murmure plaintif. Coincé au fond d’ta gorge, sans parvenir à en sortir. « Tu n’te rappelles de rien, mon garçon ? » Négation. Ta tête s’secoue d’droite à gauche. « Ça doit être dû au choc cérébral que tu as reçu lors de l’accident. Tu n’en conserves aucun souvenir ? » Tu fermes les yeux, tentant d’trouver l’souvenir d’un quelconque accident. D’voitures qui s’entrechoquent. Mais rien n’vient, encore une fois. « Ça risque d’être problématique ça... » Tu n’lui feras plus l’honneur d’ta parole. Voix trop craintive, chétive. Tu t’contentes d’arquer un sourcil intrigué. « Vois-tu, mon garçon, nous n’avons absolument rien trouver sur les deux autres personnes qui t’accompagnaient dans cette voiture, ce jour-là. Mis à part que ce soit un homme et une femme et probablement tes parents. Je suis désolé. Par contre, on a pu retrouver tes papiers et même ton adresse. » Il s’rapproche, voulant poser ta main sur ton épaule. Geste rassurant. Tu l’évites d’justesse. Lui et sa pitié dégueulasse qui t’fait gerber. T’as pas besoin d’ça, t’veux juste t’barrer. Pourquoi n’le comprend-t-il pas. Tu voudrais l’blesser, l’faire payer. Avec l’premier objet qu’tu trouveras. Mais t’en as pas la force. Foutaises. Regard noir. Tu l’ignorer superbement. Roi sans terre, prince sans couronne. Les paupières clauses, tu l’laisses dégager. Il est inutile.

Valac Derp Miczariel. Rien qu’des mots sur des papiers. Des lettres qui n’ont pas d’sens. Tu l’tournes dans les sens. Tu l’prononces d’milles façons. On t’dit que c’est ton nom. Mais qu’en savent-ils vraiment ? On t’dit que t’es français. Mais t’as rien pour l’vérifier. Rien qu’un bout d’papier et une photo. Une carte d’identité. Refilé par les hommes en blanc. Aucune fiabilité. Ils auraient tout aussi bien pu t’appeler Médor et t’faire naturaliser égyptien que t’aurais dû faire avec. Angoisse passagère. Tu vas devoir t’y faire. Vivre dans cette perpétuelle ignorance d’ta véritable identité. Tu t’questionnes sur leurs intérêts. S’ils t’ont échangé avec un autre. Toutes les conneries possibles et imaginables t’traversent l’esprit. Tous les jours, tu supporte leur optimisme dégueulasse. Leurs inepties rassurantes. Que c’est qu’temporaire. Qu’la mémoire t’reviendra. Tu n’aimes pas t’faire prendre pour un idiot. Ils font d’toi une oie qu’ils tentent d’gaver, d’sorte qu’elle soit plus grasse lorsqu’ils voudront t’bouffer. Paranoïa généralisée. T’évites d’leur parler et même d’les regarder. Tu penses qu’ta bouffe est empoisonné. Tu réduit ta consommation au minimum, dégueule l’reste aux toilettes. Peau sur les os, squelette ambulant. La faim t’crève l’estomac. L’cerveau crie à la famine. On t’dit que t’es dans une clinique privée, tes géniteurs étaient friqués. Ils ont pas eu l’temps d’dépenser. T’voilà pleins aux as. Ô joie ! Ô allégresse passé ! Tu dois les laisser t’guérir, t’stimuler. Tu n’peux même pas refuser. D’un œil morne, tu regardes ces films et images qui défilent à l’écran. Souvenirs soigneusement concoctés par leurs soins. Hypocrisie du début jusqu’à la fin. Alors, tu t’évades dans ton monde. Rêves éveillés. Couleurs chatoyantes. Ivresse de liberté. Mais parfois, y’a c’quelque chose qui t’enserre l’cœur. Un déclic dans ta tête. Un geste qu’tu saisis à la volée pour s’échapper aussitôt. Tu t’prêtes à leurs jeux, cobaye consentant. Faut bien leur faire plaisir, d’temps en temps. Ou pas. T’espères seulement partir au plus vite. T’es pas atteint. T’es pas fou. T’veux juste ta liberté. Pas d’ce putain d’institut. Tu inventes. Tu tisses toute une toile de mensonges. Une nouvelle vie. Toute droite sortie d’ton imagination. T’y réfléchis les yeux fermés. Mimant l’sommeil dans ton lit. Tu sais qu’ils t’surveillent, même la nuit. Les caméras sont partout. Les murs ont des oreilles. Tu dois être crédible. Pas d’suite décousue d’balivernes. Quelque chose de construit. D’logiquement structuré, qui se suit. Manquerait plus qu’ils s’aperçoivent de ta mythomanie. L’manège a l’air d’marcher. Les blouses blanches n’y voient qu’du feu. Leur chef t’félicitent même d’tes progrès remarquables. Qu’ils envisageaient d’te relâcher dans la nature. Tu retiens l’rictus narquois. C’était plus facile qu’prévu. Ils ne t’donnent pas vraiment d’fil à retordre. Qu’ils sont dupes.

Peur

(PIERRE DE BEAUMARCHAIS) ▽ « Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur »


La nouvelle est enfin tombée. Dans quelques heures tu retrouves ta liberté. Sans jamais plus regarder en arrière. Pour l’jour d’ton anniversaire. Une année passe vite. Les jours, les semaines, les mois se succèdent à une vitesse affolante. Au final, ça n’veut rien dire. Dix-huit ou dix-neuf années qu’ta pauvre mère t’a expulsé d’son ventre. Dix neuf tours de soleil. C’est subjectif. Tout est factice. D’ta vie à c’centre qu’tu n’reverras plus. Mais pour l’moment, tu t’contentes d’sourire consciencieusement au crétin qui t’donne quelques derniers conseils pour survivre dans le monde extérieur. Ils veulent peut-être t’faire croire qu’ils se sont attachés à toi. T’montrer leur inquiétude inutile quand à ta réinsertion. Ils n’ont pas l’luxe d’la sécurité en t’plaçant dans une gentille famille d’accueil sous leur joug. Pas d’nouveaux parents pour toi. Tu devrais t’contenter d’ta misérable solitude. Ses lèvres bougent, débitent les mots à une vitesse fulgurante. Phrases qu’tu n’daignes écouter. Trop heureux à l’idée que c’est l’dernière fois qu’tu devras t’coltiner sa présence. Quelques maigres possessions dans un sac et t’voilà embarqué dans la voiture. Tu regardes l’centre s’éloigner avec une certaine satisfaction. Celle de l’abandonner. Conscience tranquille. Plus d’blouses blanches à craindre, au détour d’un couloir, qui hantent ton sommeil. T’veux plus jamais en revoir un. Plutôt crever d’la pneumonie. T’as bien eu ta dose à vie. Ils t’ont assez massacré l’cerveau comme ça. Tu fais tes adieux aux étoiles. Tu redescends dans l’réel. L’sbire essaie d’engager la discussion. Tu t’débrouilles pour lui en faire passer l’envie. Discours monosyllabique. Ton froid, peu avenant. Il est temps d’cesser l’illusion. D’briser la vitre. Tu n’leur dois plus tien. Il n’a qu’à mieux s’concentrer sur la route, s’il s’fait chier. Un accident ça t’suffit. T’as déjà assez d’mal à digérer l’fait qu’ils savent où t’habites. Qu’ils pourraient débarquer quand bon leur semble. Dans ta tête, tu t’fais déjà des listes, l’serrurier qu’tu vas dégoter, la caméra qu’tu vas acheter. La prudence n’a pas d’limites. Tu sais qu’ils sont déjà venus. Qu’ils se sont fait un double. Entrer et sortir à leur guise. Lorsqu’le véhicule s’arrête. T’as déjà déguerpi. Sans prendre la peine d’faire l’poli. Pas d’au revoir, ni merci. T’avais tes affaires à porté d’mains, tout au long du voyage. T’arrives à l’étage indiqué, en montant les escaliers. L’ascenseur était peut-être truqué. Tintement d’clé. Déclic d’la serrure. Porte qui s’ouvre. L’intérieur s’dévoile à ton regard fasciné. C’était grand, spacieux et luxueux. Supposé être à toi. Jamais rien n’revenait. Tu t’rappelais qu’les blouses blanches sont venues. Ils ont dû toucher, replacer, saccager. Détruit et reconstruit. Rien qu’à voir l’frigidaire vide. Bonnes intentions reniées, relégués à l’arrière plan. Ils n’voulaient pas qu’ton bien-être, en t’débarassant des pourritures dégueulasse. Tu visites et t’explores, gamin émerveillé. Deux chambres. Deux grands lits doubles. Même marque. Même matelas. Même murs. Même tapisserie. Vierge d’tout poster ou image. Impersonnel. On n’saurait même pas s’tu vivais seul ou avec tes vieux. Seul un ordinateur trône sur une des tables. T’y repasseras plus tard. Tu redescends dans la rue. L’Paris gris devant tes yeux. La pollution dans tes poumons. L’euphorie grisante d’la liberté. Des nouveaux horizons qui t’demeurent incconus. Billets dans les poches. Carte bancaire bien rangée. Tu parcours l’supermarché. L’long des rayons abondants. En évitant les chariots remplis. Tu t’reçois la société d’consommation en pleine gueule. Tu t’rend compte qu’tu n’sais même pas c’que tu aimes. Tu prends un peu d’tout. Curiosité obligée. Tu t’trouves même une bonne âme pour t’changer la serrure. Devoirs accomplis, t’peux enfin rentrer chez toi. Que c’est bon d’pouvoir manger sans devoir recracher. Rien qu’des choses saines. Ça t’manquait. Pas d’téléviseur. Pas d’abrutissement. Pas d’neurones qui grillent comme à la clinique. Tu t’tournes quand même vers l’deuxième écran. L’appréhension au creux de l’estomac. Tu l’laisses la bécane démarrer. Là t’as la révélation. Des réflexes, des gestes qui t’reviennent. Pour la première fois, depuis longtemps, tu sais exactement c’que tu fais. D’longues retrouvailles mouvementées. T’es presque pas surpris d’le trouver quasiment vide. Ni jeu, ni applications, ni historiques. Tout effacé. Violé dans ton intimité. Un goût amer au creux d’la langue. D’rage, tu voulais tout abandonner. Tout envoyer balader. À la place, tu l’reformatais totalement. T’es à l’aube d’une nouvelle vie et lui aussi. Qu’les virus et chevaux d’Troie rejoignent ta vie passer. Tu connaissais qu’trop bien l’existence d’programmes qui permettent une surveillance directe d’la personne. D’tout ce qu’il peut taper sur son clavier ou visiter sur internet. L’processus qui s’lance sous tes yeux avertis. Sonnerie stridente. Tu sursautes sur ton siège. Manquant d’peu la perte d’équilibre. Tu t’lèves quand même mi-méfiant, mi-intrigué. T’entrouves la porte. Juste assez pour pouvoir la refermer vite fait, en cas d’attaque d’hommes en blanc. Échange d’regards. Jeune homme brun d’plus ou moins d’ton âge. L’bellâtre t’parle. Il t’connaît. Il t’attendait. Tu restes interloqué. Sourcil arqué. L’regardant sans comprendre. Il semble réalisé qu’tu n’le reconnais pas. Il s’présente. Azaïs. L’prénom résonne dans ta tête. Rebondit contre les parois. Mais rien n’vient comme d’habitude. Ton regard s’perd dans ses traits, à la recherche d’une familiarité, un détail connu. Oublié l’souvenir d’ses lèvres contre les tiennes. D’vos corps entremêlés. De l’extase qu’vous partagiez. Y’a rien qu’le néant d’ta solitude. T’as pas l’temps d’décider, d’peser l’pour et l’contre, qu’il est déjà rentré. Faufilé dans ton appart’. Très bien éduqué. T’étais un peu désœuvré. Tu penses à toutes les perspectives qui s’ouvrent. À tous vos souvenirs qu’tu retrouves. Tu n’sais pourquoi tu lui as fait confiance. C’était peut-être quelque chose dans son sourire. Sa façon d’te regarder. Cette lueur dans son regard. Grossière erreur. Si seulement t’avais su dans c’que tu t’embarquais. Il n’serait pas dans ton canapé. C’est l’démon de ton passé.

Folie

(MARCEL PROUST) ▽ « Nous sommes tous obligés pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques peites folies »


« Allez, viens, on sort... » Sa voix t’parviens. Tentation doucereuse. Délicieux poison. Tu résistes à l’appel. L’regard fidèle à l’écran égaré parmi les lignes d’codes. Tu t’sens proche d’la finition. Tu tiens la piste du bout du clavier. La faille s’découvre. La brèche s’ouvre. Tu forces l’passages, un vrai travail d’brut. « Derp ! » Ton nom résonne partout. Ses bras autour d’ton cou. Ses cheveux bruns chatouillent ta peau. Soupir extirpé d’tes lèvres. « J’travaille. » Vague gromellement. Tu parles dans l’vide. Il sait que c’est qu’une partie d’plaisir. Que t’en as pas vraiment besoin. Qu’en l’état d’ta fortune, t’pourrais faire rentier jusqu’à la fin d’ta pauvre vie. Que c’est pas demain la veille qu’tu risques d’te retrouver à la rue. Tu bosses à ton comptes. Tes horaires. Tes prix. Contrepartie d’longues heures devant l’ordi. T’es un des meilleurs du milieu. « On s’en fiche. Ramène-toi maintenant. » Tu t’demande parfois c’qui t’lie encore à lui. Pourquoi tu lui reviens toujours et inversement. Aura mystérieuse. Azaïs t’fascine. Azaïs t’échappe. Tu sais qu’il n’abandonnera pas. Qu’tu devras sortir d’ton antre. Nouveau soupire. Fenêtre irréelle qui s’ferment. T’finiras plus tard, demain, un jour peut-être. L’air brave, t’affrontes son sourire vainqueur. T’enfiles vite fait quelque chose d’portable dehors. Il t’attend, la poudre magique dans les mains. Trou noir où s’vide toutes tes économies. T’es rien d’plus qu’un putain d’camé. Un rejet d’la bonne société. T’arrives plus à t’en passer. La coke dans l’nez c’est devenu aussi indispensable qu’le sang dans les veines. C’est d’sa faute. C’lui qui t’a entrainé dedans. C’tourbillon infernal d’la drogue. Aspiré vers l’bas. Destruction de l’intérieur. L’implosion au bout du couloir. Mais plus rien n’a d’importance. T’es importé par l’courant. C’maelström d’couleurs, d’sons qui t’assaillissent. Ces corps qui s’déhanchent en rythme. Tu n’sais plus c’que tu fais. Tu t’en fiche. L’extase dans les yeux. L’apothéose du cerveau. Les neurones qui crèvent. Plénitude momentanée. Jusqu’à c’que tu l’vois. L’fouteur d’troubles. La blouse blanche. Vent d’panique. La peur qui t’gangrène. Tu l’cherches des yeux. Ton ange, ton démon. Mais il n’est plus là. Disparu dans la foule. T’es d’nouveau seul. Empreint d’ta lâcheté. Tu t’éloignes. Tu l’fuis. Mais il t’suit, t’poursuit. Il t’veut du mal. Tu l’sais, t’en es persuadé. Ils en ont tous après toi. T’fais parti d’leur complot, bon gré mal gré. Tu n’sais pas où tu vas. Elle est là elle aussi. En temps normal, tu lui aurais tourné autour. Insecte attiré par la lumière. Persuadé d’la connaître d’quelque part. Seulement, elle t’déteste. Elle n’coopères pas. Intentions tout à fait louables. Plus elle refuse, plus tu persévères. Un brin d’masochisme. Sans doute pour ça qu’tu t’retrouves sur l’toit. Merde. T’es coincé. T’as dû t’fâcher avec la logique, ces derniers jours. Trop défoncé pour être sensé. T’es d’nouveau au bord. L’vide à tes pieds. Gouffre sans fin. Abysses sans merci. Les ténèbres s’avancent. Gagne du terrain. Tu vas bientôt sombrer. Englouti. Tu finis dans son estomac. Tu rouvres les yeux, accrochés à lui. Comme si tu t’étais endormi dans ses bras. C’presque un cliché d’comédie romantique. Cocon d’chaleur rassurante. Parfum envoutant. Tant et si bien qu’tu n’tardes pas à retrouver Morphée. Ça t’change d’lorsque tu t’trouves dans les endroits les plus improbables de Paname. C’qui arrive plus souvent qu’il ne le faudrait. Mais l’froid t’réveille. Il est parti. Laissant à peine l’souvenir d’son odeur, une trace dans les draps. T’es d’nouveau seul dans c’lit trop grand. Ce silence trop oppressant. Abandonné. Laissé à toi-même.



Dernière édition par V. Derp Miczariel le Sam 3 Nov - 13:49, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 13:20

Bienvenue sur le forum (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 713858961
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 13:22

rerebienvenue (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
bon finalement, elle est pas si mal cette réouverture, si ? Arrow
tu connais la maison (seconde édition de la journée) (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 3846838978
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 13:35

ReBienvenue à Paris Razz
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 15:07

merci à vous trois (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 15:52

Bienvenu sur le forum (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 713858961
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 18:29

derp (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262 bienv'nue à la maison
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 27 Oct - 22:47

    rebienvenue à la maison. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 3681609067
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyDim 28 Oct - 8:17

le meilleur des danseurs, ouais ça va te coller à vie comme image. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2892185779
rebienvenue. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyDim 28 Oct - 10:15

merci bien, mes jolies (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
sephora ; pff, c'que la jalousie qui parle, va :roll: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 277638789
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyDim 28 Oct - 13:33

bienvenue parmi nous. :heartt:
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyDim 28 Oct - 21:23

(derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 713858961 Bienvenue et bon courage pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyLun 29 Oct - 0:27

allez. j'suis trop sympa. puis je t'aime trop.
alors re-bienvenue. bonne chance pour la fiche.
j'sais que c'est comme si tu partais en croisade.
alors reviens en bonne santé.

bref. c'était mon bla-bla. Arrow
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Tay Januário
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Tay Januário
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyLun 29 Oct - 3:03

notre derp international. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 3846838978

rebienvenue parmi nous. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 3846838978
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyLun 29 Oct - 6:32

merci bien (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 239769179
naïs ; à ce rythme là, ta gentillesse te perdra un jour, ma belle (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
en croisade ouais c'est un peu ça (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 277638789 mais azy j'suis motivé (enfin presque)
tay ; en personne ouais (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyLun 29 Oct - 9:49

Bienvenu et bonne chance pour la suite de ta fiche (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2486224328
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyMar 30 Oct - 2:11

c'est ce que j'dis, j'suis trop bonne.
mais bon faut bien s'perdre un jour nan. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptyVen 2 Nov - 18:17

Bienvenue sur ollp ♥
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 3 Nov - 13:50

merci (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262
ayé c'terminé (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 1001256540
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Camel Al-kâtib
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE EmptySam 3 Nov - 14:07

BIENVENUE SUR OLLP



T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
De plus on te conseille fortement de te rendre régulière sur il parait que pour suivre les potins et en poster à ton tour.
pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2732560352 ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 2684926262

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana et Elie. (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE 3681609067
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MessageSujet: Re: (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE   (derp) ▽ SICK AND DIRTY, MORE DEAD THAN ALIVE Empty

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