Nom complet ▲ Mathis Joseph Prideaux. Lieu de naissance ▲ Paris. âge ▲ Vingt cinq ans. nationalité ▲ Français. diplômes, études ▲ bac littéraire, cursus d'histoire simple à commencer par une licence en histoire générale, option humanités, master d'histoire antique et maintenant, doctorant à la sorbonne, histoire antique. métier ▲ animateur radio, émission visant une tranche d'âge adolescente ; en parallèle, doctorant à la sorbonne, histoire antique. statut matrimonial ▲ en couple depuis un an maintenant. orientation sexuelle ▲ homosexuel. situation financière ▲ il se porte bien. idole(s) de vie ▲ Churchill. nombre d'amis facebook ▲ il n'a pas fb. moyen de déplacement ▲ une mini cooper. groupe ▲ gagnants perdants. avatar ▲ Ed Westwick. crédits ▲ ciscokid.

premier point ▲ Ses relations avec sa famille ont toujours été des meilleures. Premier enfant d'un couple soudé, elle professeur philosophie à la Sorbonne, lui ancien entraîneur sportif pour le stade français, Mathis a été élevé dans une bulle tout ce qu'il y a de plus saine. Aucun secret ou presque, puisqu'il n'a jamais osé avouer son homosexualité à son père. Oh non, Mr Prideaux est loin d'être un grand méchant homophobe, seulement quand on vous donne des claques dans le dos depuis petit, qu'on vous force à faire des joggings en vous abreuvant de « alors, t'es pas une tapette mon fils » pour vous pousser à réussir, les aveux restent coincés dans la trachée. deuxième point ▲ Mathis a toujours été un homme de passion. Mais de passions brusques, allant du futile à l'important. Un beau matin, il va se prendre de passion pour le piano, va emmerder l'immeuble en s'achetant un Seiler qui réveillera Josianne la voisine quand les déménageurs gueuleront à s'en écorcher les cordes vocales que non, il ne passe pas par l'escalier ni l'ascenseur. Qui fera soupirer son copain, lui fera lever les yeux au ciel d'exaspération. Qui fera passer le temps à Mathis pendant un mois ou deux, et qu'il finira par tout bonnement délaisser sans aucune raison, du jour au lendemain. troisième point ▲ Geek devant l'éternel, Mathis est un grand fan de cinéma, de séries télé, jeux vidéos. Dès qu'il peut glisser quelques répliques de films dans des conversations, il ne se gêne pas. Il est mort, Jim. Certes, c'est un gros lourd quand il commence dans ces sortes de monologues à la Star Trek. Laissez le continuer jusqu'à ses hypothèses concernant Matrix, sorte d'allégorie de la Caverne, théorie platonicienne, Néo inversant le mythe d'œdipe, s'inspirant de la philosophie de Spinoza... De quoi vous en rendre malade. quatrième point ▲ Le jeune homme doit porter des lunettes quand il regarde la télévision, conduit, lit, sous peine de se provoquer des migraines oculaires. Peu importe, les lunettes de vue ray ban sont à la mode de nos jours, et en rajoute quant à son côté geek. Geek rive gauche. sixième point ▲ Mathis est un très gros fumeur, et sa thunes passe dans les deux paquets de clopes qu'il se grille par jour. Marlboro light uniquement. Il s'est persuadé il y a quelques années que le light signifiait plus sain, ou du moins, un gage de cancer en moins. Que dalle. Résultat, il s'époumone en grimpant les escaliers menant jusqu'à son appartement, chaque foutu jour. septième point ▲ Il a le don pour balancer les sujets qui fâchent comme un cheveux sur la soupe pour emmerder tout le monde -à commencer par lui même-. Politique, religion, économie, peu importe le thème, arrivé à un certain moment de la soirée, repas, etc, le grand débat finira par éclater. huitième point ▲ Narcissique, pour Mathis, il n'y a personne de plus intelligent, beau, brillant, que sa petite personne. Nombriliste au possible, il déteste qu'on lui fasse remarquer qu'il a tord, et mettra tout le temps en avant le fait qu'il est meilleur que vous. Ce trait de caractère lui bouffe littéralement la vie : en bon gros Bobby qu'il est, si on lui lance un défit, si quelqu'un s'avère bel et bien meilleur que lui en quelque chose, il va suer sang et eau pour le surpasser. Il a donc appris le russe au lycée, car un connard se vantait de parler plus de langues que lui. En bref, Mathis se sent en compétition. Exception faite de ses amis qu'il laisse tranquille avec son caractère de chef de meute totalement bidon. neuvième point ▲ La question de l'écologie ? Il s'en branle. Et il crache à la gueule des écolos. Allez savoir pourquoi, c'est sa forme de boycott. dixième point ▲ Chaque matin, café crème et la pâtisserie du jour en terrasse du Café de Flore. Petit plaisir rituel à quatorze euros.

ain't no love in the heart of the city ▲

Merde, c'est trop calme, et lui, lui est beaucoup trop nerveux. Ses yeux scrutent les divers coins de la grande pièce. Encore un foutu complexe à bobos, au dernier étage d'un immeuble en plein septième arrondissement. On aurait pu en faire une tonne choses, de l'atelier d'art en passant par le rendez vous pour soirées illégales. Quatre cent mètres carrés de vide, un parquet, un canapé posé en plein milieu, quelques coussins, des rideaux blancs cassé cachant l'intérieur à l'extérieur mais laissant passer quelques rayons de soleil et la stéréo, les enceintes crachant un air de blues. Myriam fait bouger ses hanches au rythme de la voix de Bobby Blue Bland, lèvres entre ouvertes, ses deux mains chassant le vent, en spirales, au dessus de son visage pointé vers le bas. Ses cheveux blonds, épars, encadrent son visage virginal, sans aucune trace de maquillage. Silhouette vulnérable et désirable, recouverte d'une robe légère, ses pieds dansent parmi les débris de vinyles, les coussins. On se croirait plongé en plein 60's. Et pourtant non, la scène est actuelle, la scène se tient là, maintenant, et Mathis fixe d'un air absent les mouvements de Myriam, jouant avec une clope non allumée. « C'est nous, les albatros au fond de la mine. » Sa voix n'interrompt pas son amie. Ne sort pas Vincent de sa sorte de coma. De la légitime défense, on en passe à la légitime défonce. Bande d'allumés. Lucie glisse du canapé, traîne ses genoux sur le parquet et s'arrête face à Mathis, approchant son visage, front contre front, comme pour lui susurrer une vérité secrète. « On va se noyer, tu vas voir. Tout va s'écrouler sur nous, l'eau prendra de partout, inondés, la vase jusqu'au nez. » Mathis laisse entendre un rire presque étouffé, pose sa main sur la nuque de Lucie qui pouffe à son tour. « On fera des bulles. » Fils de gentil bonhomme , ce n'est qu'un jeu comme un autre. Un entracte futile, quand, pendant un bref instant, on échappe à son temps.


wouldn't it be nice ▲

Portable, rapide sms de rendez vous envoyé à Hugo, Mathis replace son blackberry dans la poche de son jean, balaye rapidement des yeux la salle du personnel. Personne, l'horaire est des plus merdique. Entre midi et deux heures, quel quinquagénaire voudrait écouter pendant sa pause déjeuner, les conneries que lui, Mathis, a à déblatérer ? Quel ado se trouve pendu à son poste de radio en pleines plages lycéennes ? Une nouvelle fois, Math' maudit intérieurement le programmateur. Et si encore, il n'avait pas eu ce type d'émission, qu'on lui avait refilé un truc culturel en plein milieu d'aprem, animateur de débats politiques, relater l'ascenseur virtuel de la bourse de Tokyo. N'importe quoi, même la rubrique des chiens écrasés, mais pas ça. Pas ce truc à la con censé toucher tous les jeunes de sa génération. Il ne faisait même plus parti de cette foutue génération, il ne traînait pas devant son bahut, face aux fenêtres de la vie scolaire, à fumer sa clope d'un air supérieur en bon lycéen un peu foufou, il ne foulait pas non plus les bancs de la fac pour la première fois. Doctorant bordel, il était doctorant, aussi conscient des choses qu'un foutu journaliste des plages quatorze heures, vingt heures. Peu importe, il devait penser au bénéfice financier que lui apportait ce job, et au plus que comporterait son CV : a travaillé deux années à France Inter. Sans préciser que c'était lui, le présentateur de kikoo les jeunes ou je ne sais quoi. Machine expresso mise en marche, Mathis manque de lâcher sa tasse quand il entend la voix grasse et grave de Georges Delacroix dans son dos, quand il sent la main du septuagénaire s'écraser sur son épaule pour la serrer, la secouer quelques secondes. « alors brother, des news du justin bieber ? » A prononcer bi-beurre. Mathis recule d'un pas, pince les lèvres avant de les étirer en un sourire forcé. « Georges ! Bien écoute, bien. » Tout ça, c'est à lui qu'il le devait, l'aspect positif comme négatif. A ce grand con, au front dégarni, au sourire patibulaire et ton trop enjoué pour être sincère. Grand manitou des ondes radio, et accessoirement nouvel amant de sexy Emilie Prideaux. Merde, sexy sexy devrait se contenter d'aller jouer au scrabble avec la voisine du dessus. « bien, tu fais du bon travail mon garçon. Puis ça te plait. » La phrase reste en suspens, amenant sans la déclarer clairement, l'interrogation. Mathis trempe ses lèvres dans son café pour en boire une gorgée, opinant deux fois du chef dans un signe positif. Oui, vraiment vraiment sombre connard. « je m'en doutais, les gens … comme toi, adorent ce genre d'émission n'est ce pas ? » Georges croise ses deux bras sur son torse, détaillant Mathis. Merci pour cette profonde intolérance matinale. « oui … les gens comme moi. » « tu sais, ça ne me dérange pas, j'ai un meilleur ami qui est … tu sais. Il nous faut de la diversité ici. » Sa main vient de nouveau trouver son épaule pour la comprimer d'une étreinte brusque, qui se veut purement masculine sans aucun doute. Mathis hoche de nouveau la tête, laisse entendre un rire timide marquant la fin de l'entrevue en salle de pause. Georges tourne les talons, dégage de l'endroit. Les gens dans son genre. Mathis grince des dents, sort de nouveau son portable. Nouveau message, sorte de liste de plaintes envoyées à Hugo. Fait chier.

we will stand tall ▲

Les rayons d'un soleil à peine levée filtrent à travers les épais pans d'un rideaux à moitié ouvert sur le boulevard saint germain. Le bruit des voiture semble faire office de bande son, étouffé par les hauteurs, par les voix de passants en chemin vers leurs boulots, les mères tenant par la mains des gamins trainant des pieds. Liturgie mondaine. Mathis laisse entendre un soupir, passe le revers d'une de ses mains sur ses paupières encore closes, las d'une nuit trop courte. Saisie de l'autre son paquet de clopes, en glisse une entre ses lèvres. Flamme du zippo, la bout s'embrase, la fumée glisse jusqu'à ses poumons, prêt pour son overdose quotidienne. Une nouvelle bouffée et il dépose la marlboro dans le cendrier, tourne sur sa gauche pour rencontrer le dos nu d'Hugo. Ses lèvres déposent un rapide baiser sur sa nuque, lui arrache un léger grognement de mécontentement. Je sais que tu n'es pas encore prêt à te lever sombre connard. Le visage de Mathis vient se nicher dans la courbe du cou de son amant, son bras glisse sur son torse.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
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pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana et Elie.