Nom complet ▲ alee-allana archdeacon. Lieu de naissance ▲ lahore, penjab, pakistan. âge ▲ vingt-et-un ans. nationalité ▲ anglo-pakistanaise. diplômes, études ▲ équivalant anglais d'une licence pro. métier ▲ dessinateur industriel. statut matrimonial ▲ célibataire. orientation sexuelle ▲ bisexuel. situation financière ▲ très aisée. idole(s) de vie ▲ derek, cudy et henry c. beck. nombre d'amis facebook ▲ pas de facebook. moyen de déplacement ▲ bmx, bus, voiture sometimes. groupe ▲ gagnants-perdants. avatar ▲ zayn malik. crédits ▲ tumblr.

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up. sa réaction? ▲

Au début, il flippera, il restera sûrement pétrifié à regarder cet homme puis il décidera de se planquer quelque part, histoire que ce mec ne le voit pas. Même s’il est devenu un peu con, Alee n’essayera pas de filer en douce en sachant que d’autres personnes sont présentes dans le supermarché. Après, je ne sais pas s’il aura assez de couilles pour défier l’homme armé. En tout cas, il n’hésiterait sûrement pas à appeler la police en douce ou à envoyer un message à un ami de confiance pour qu’il le fasse. Alee ne combat que verbalement.

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne. alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra. sa réaction? ▲

Qu’il connaisse tout le monde ou qu’il ne connaisse qu’une personne, ça ne l’empêche pas de se foutre une race bien comme il faut. Il est mort le petit Alee qui faisait attention, le nouvel Alee est tombé dans la débauche et la fête. Donc, ce qu’il fera c’est qu’il profiterait à fond de cet Open House en buvant, buvant, buvant, dansant. Déhanchant son beau postérieur sur la piste, en laissant les filles frotter leur culs sur son entre-jambes, en leur plotant les seins, en continuant de boire.

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui. sa réaction? sa décision? ▲

En couple ? Mmh, tout dépend de la personne mais je pense qu’Alee sautera sur l’occasion. La fidélité, il en a un peu rien à péter en fait. L’seul mot qu’il a en tête maintenant c’est profiter. C’est devenu son quasi-seul objectif. Alors à poil , Alee va sortir l’artillerie lourde et faire découvrir à ce gens l’amour à l’anglo-pakistanaise. -> bref, donc oui, il n’hésitera pas à trouver son/sa partenaire. En fait maintenant, il essaye d’oublier ses mauvais souvenirs en baisant à droite et à gauche. Il sait, c’est pitoyable.

île déserte. pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine. sa réaction? se plaindre, se débrouiller? ▲

Profiter. Pas de contraintes, pas d’éléments nocifs, pas de stress. Retrouver mère nature rien de mieux pour se ressourcer, réfléchir, trouver des solutions. Je pense même que ça lui serait bénéfique de se retrouver complètement seul, sans aucun moyen de communication avec le monde extérieur. Ça aide toujours un peu le calme, ça fait du bien. Il marchait, pieds nus, sur la plage, il respirerait l’air marin, s’en emplirait les poumons histoire de se sentir revivre. C’est une bonne situation, je pense que chacun devrait avoir le droit à une semaine comme ça dans sa vie.

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean). sa réaction? ▲

Oh non, pas cette situation. Même si Alee a l’air dur avec les gens, il ne l’est pas pour autant avec les animaux surtout un petit chaton aussi mignon. Il toquerait aux portes alentours, cherchant s’il ne s’est pas échappé d’une maison et si les réponses seraient négatives, il ramènerait immédiatement ce petit être chez lui, histoire de pas le laisser à la rue. Par contre, si le pote œuf du chat potté se ramène chez lui, il lui explose la coquille en deux-deux. Ce personnage est vraiment horrible.

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue. pas de job, pas d'appartement et pas d'argent.. et le tout du jour au lendemain. sa réaction? ▲

Vu que Derek et Cudy sont friqués, ça m’étonnerait que ça lui arrive mais pourquoi pas imaginer cette situation vous me direz, tout peut arriver. Je pense qu’il le prendre un peu mal, que ça lui ferait bizarre, qu’il ne serait pas quoi faire. Je pense qu’Alee avertirait les personnes qu’il aime le plus au monde et qu’elles n’hésiteraient pas à l’aider. Ensuite, il se démerderait à trouver un job rapidement. En tout cas, il ferait tout pour se sortir de cette situation, quitte à finir dealer ou prostitué.

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule. deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

Mmh, c’est assez cruel comme situation mais bon, Alee aiderait la vieille dame sans hésiter. Il détesterait avoir sa mort sur la conscience, même si vieille comme elle est, elle risque de mourir dans les années suivantes. -> En tout cas, une fois sorti d’affaire, parce que oui, il les aurait sorti d’affaire, l’espoir fait vivre, il lui interdirait de porter des jupes quand il y a de l’eau à proximité. En tout cas, elle aura intérêt à avoir le cœur bien accroché cette sexy parce que sortir d’un navire qui coule, ça ne doit pas être de tout repos.

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

Tu peux te les foutre au cul tes 20 000 dolls babe. Alee ne trahirait jamais son meilleur pote. L’amitié, ça doit être le seul truc de vrai qu’il lui reste alors pour rien au monde et surtout pas cette modique somme, il la mettra en danger. L’amitié n’a pas de prix les gars, faut le savoir ça. En tout cas, les gens qui préfèreront prendre les 20 000 € et dénoncer leur meilleur pote, même si le crime c’est mal, n’auront aucun respect de la part de ce putain de pakistanais qu’est Alee. Aucun respect je vous dis. ->

au commencement était l'émotion.
Je saute au rythme de la musique. Depuis quelques années maintenant, je fais une demi-heure de corde à sauter matin et soir. Je suis tellement rodé maintenant que je n’ai même plus besoin d’être concentré. La preuve, je fixe le téléviseur alors qu’il n’est même pas allumé, je suis ailleurs. À Londres peut-être, la ville où j’ai grandi : ma ville adoptive. Je pense aussi à mes parents, enfin à ceux qui m’ont élevés. Parce que mes parents biologiques, je ne les ai jamais connu et c’est tant mieux. Ces lâches m’ont abandonnés, ça me met en rogne. Comme par hasard, à ce moment-là, la musique s’accélère alors je saute de plus en plus vite. « Quel couple de connards ! ». Je ne comprenais vraiment pas pourquoi ils m’avaient abandonnés, même s’ils n’avaient dans les moyens de m’élever, on n’abandonne pas un enfant, merde ! Surtout dans la rue, dans un panier miteux, devant une mosquée miteuse. Ça me bouffe la vie de pas connaitre le motif de leur abandon mais d’un côté, je n’ai pas envie de le connaitre. C’est ce que je me répète tous les jours, quand je me perds dans ma corde à sauter. Je secoue la tête, comme pour chasser ces mauvaises pensées, du coup je rate mon saut et la corde vient fouetter mes orteils. C’est une douleur que je n’arrive pas à décrire, ça pique beaucoup en tout cas. Je frotte mes orteils, Cudy, la femme qui m’a élevé, m’a toujours dit que ça faisait partir la douleur. Je ne l’ai jamais appelée maman, et Derek, son mari, jamais papa. Ils forment un couple parfait ces deux-là, et j’ai eu beaucoup de chance d’atterrir chez eux. Ils ont tous les deux de très bonnes situations professionnelles et ils s’aiment comme on ne peut aimer. Je les remercie de m’avoir tout de suite dit la vérité sur mes origines, et même maintenant je les remercie de ne jamais m’avoir abandonné comme les autres. Ils m’ont toujours apportés l’amour qu’un enfant a besoin et une bonne éducation qui fait de moi quelqu’un de bien et d’heureux, enfin à peu près.

Je suis allongé au sol, la chaine hifi dégueule une musique beaucoup plus douce qui me fait partir beaucoup plus loin. Je fixe le plafond, le plafond de cet appartement que je connais comme ma poche. À vrai dire j'y venais une fois par an depuis que je sais marcher. Situé en plein cœur de Paris, il m'apporte tout le confort dont j'ai besoin. Cudy et Derek me l'ont offert pour mes dix-huit ans, parce que je savais déjà que ma vie se ferait en France et plus particulièrement dans la capitale. Et puis, rien de mieux pour percer dans le mannequinat. Je souris, dès que je prononce ou que j'attends ce mot, j'ai le sourire aux lèvres. C'est vrai que je souris pour un rien mais parce que je me sens bien, enfin en partie. De toute façon, c'est pas bien de voir quelqu'un sourire ? Je me souviens d'où est né ce rêve d'objectifs et de podiums : des toilettes. Et bien oui ! Cudy travaillait sur un article de mode et donc la maison se remplissait peu à peu de magasine .. de mode. Surtout le pipiroom. Cloué sur le trône pour avoir manger trop de figues sèches, j'en bave encore, je bouquinais les VOGUE, ou tous magasines équivalents se trouvant dans la corbeille juste à côté. Voyant la classe, le respect et le charisme que dégageaient les mannequins hommes, j'en eu l'eau à la bouche et je n'ai jamais démordu à l'idée d'être moi aussi, un jour, à leur place. Regardez, je souris encore, perdu dans mes grandes ambitions.

Une autre musique fait son entrée, je la reconnais tout de suite. Forever Young. Alphaville. 1984. Je suis amoureux. Toujours le sourire aux lèvres, je roule au sol pour me retrouver debout. Je sautille partout. « Let's dance in style. Let's dance for a while ! ». C'est mon secret. Non pas le fait que j'aime beaucoup cette chanson mais le chant. Je pratique depuis cinq ou six ans maintenant mais je l'ai jamais dit à personne, parce que je suis persuadé de chanter comme une casserole. J'aimerais beaucoup avoir l'avis de quelqu'un mais bon, je ne sens pas prêt à ce qu'on se foute de moi alors que j'ai beaucoup travaillé. Tout de suite, ça me calme, j’éteins la chaine hifi, terminé les conneries : j'ai une nouvelle vie à commencer. Ce n'est pas que je regrette la précédente mais c'est toujours mieux sans les parents. Mes yeux deviennent tout ronds : j'ai enfin dit "parents" en parlant de Cudy et Derek. Je les reconnais enfin, c'est une fois sans eux que je me réveille. Je leur dois tellement et j'ai jamais réussit à dire "papa" ou "maman", j'ai honte tout à coup. J'irai leur rendre visite dès que possible pour m'expliquer, pour leur dire merci. J'inspire profondément mais l'odeur qui parvient à mes orifices nasaux ne me plait pas du tout. J'ai seulement ouvert la fenêtre de la cuisine et voilà que celle-ci est déjà enivrée d'une odeur de gratin de chou-fleur. S'il y a bien une chose que je déteste c'est bien le chou-fleur ! Quelle horreur. Mais où est passé la bonne bouffe seigneur ? Non pas la cuisine anglaise, je ne l'aime pas vraiment. « Anguilles en gelée ! » dis-je, la bouche pincée avec un accent très british. J'en ris tout seul, c'est réellement écœurant. Rien ne vaut un bon hamburger maison ! Dieu merci, la cuisine française est délicieuse.

La suite est beaucoup moins ... drôle. Elyon est rentrée dans ma vie amoureuse. Notre histoire était belle jusqu'à ce qu'on merde tous les deux. Elle me trompe, et je tombe amoureux d'Aaron. Puis il y avait Jade, mon premier coloc. J'me suis aperçu trop tard que j'étais rinde dingue de lui et on en a tous les deux souffert. Je lui en ai tellement voulu de sortir avec ce Célestin Avery, qui n'était rien d'autre que le frère Elyon. Ce que le monde est petit quand on y pense. En tout cas, ma vie amoureuse a détruit ma vie tout court. Tout se bousculait dans ma tête, je pétais les plombs, je faisais des crises d'hypertension. C'était trop le bordel et, j'me suis foutu en l'air. Non, je ne parle pas de suicide, mais d'accident de voiture, de coma, et puis d'amnésie.

rien n'est permanent,
sauf le changement.

Le présent, après l'accident. J’me ronge les ongles, le psychiatre m’observe, je sais pas quoi dire, je soupire. Il répète encore une fois son horrible question. « Alee ? Te rappelles-tu de quoi que ce soit te concernant et s’étant dérouler avant l’accident ? ». Je ne sais pas quoi lui répondre parce que je ne me souviens de rien. Ça me fout à cran putain, j’sais même plus qui je suis. En fait j’ai peur, c’est plutôt ça j’pense. J’sais pas où me mettre, j’me sens pas à ma place, nulle part. Et encore moins dans ce cabinet que je connais maintenant par cœur. Ça doit être ma cinquième ou sixième séance depuis que je suis sorti du coma. J’aurai peut-être dû y rester, qui sait. Ça aurait été plus facile pour tout le monde. J’ai tellement honte, j’ne reconnais même pas mes propres parents. Enfin, mes parents biologiques. Non, c'pas que je m'en rappelle, Derek et Cudy me l'ont dit lors de notre grande discussion, peu de temps après mon réveil. Cette séance n'aura servi à rien.

Je reprenais tranquillement le cours de ma vie mais c'était dur, surtout moralement, je pétais des câbles. Je voyais dans les yeux des quelques gens qui m'entouraient que j'étais différent. Sûrement par rapport à celui que j'étais avant l'accident. J'étais devenu colérique, impulsif, je commençais à beaucoup faire la fête. J'me suis rapproché d'un certain Jade, il était présent lors de mon réveil à l'hôpital mais j'ignorais qui il était vraiment. Vous comprenez, il était toujours là pour moi, aux petits soins puis j'étais inconsciemment attiré vers lui. Bon, c'était un homme mais bon, tant pis. J'ignorais ma bisexualité jusqu'à ce qu'on s'embrasse pour la première fois ... depuis mon réveil. Notre relation a duré quelques mois jusqu'à ce qu'il me dise mes quatre vérités. Mon comportement, mon "nouveau" caractère, il en avait marre, ça le faisait souffrir et je souffrais aussi un peu par la même occasion. Ensuite, il m'a parlé de ce voyage avec sa troupe de danse et je ne l'ai pas retenu. Notre relation s'est envolé avec. Paris, ça ne me rappelait que des mauvais souvenirs alors, je suis rentré à Londres et là, les bonnes nouvelles sont arrivées. J'ai eu mon diplôme de dessinateur industriel et une place au près d'un grand dans ce domaine. Il était assez maniaque, pointilleux mais je m'en sortais bien. Ensuite, il m'a proposé d'partir gérer son deuxième cabinet. J'étais content jusqu'à ce qu'il me dise qu'il se situait dans la ville que je fuyais. J'ai failli refusé mais il m'a dit que c'était ça ou un licenciement alors j'ai pas joué l'mec ingrat et j'suis parti pour la capitale française, la boule au ventre.