I want your bad romance.

Il hante tes pensées. C'est un mauvais rêve qui ne cesse de se répété. Il ne semble pas vouloir quitter tes pensées. Comme si même là, il arrivait à te faire chier, à te pousser à bout. T'essayes d'oublier ses quelques minutes de tendresse, ses quelques minutes loin de tout. Après tout, maintenant, c'est terminé. Tu ne devrais pas t'attacher à des éléments du passé, pourtant c'est ce que tu veux. Tu ne cherches même pas à t'en sortir. Tu as ta fiancée. Cette pâle consolation. La date de votre alliance approche à grands pas, tu le vois dans ses yeux. Quelque chose a changé. Ses prunelles étincellent, scintillent. Comment sont les tiennes? Habituelles. Rien ne se passe. Tu n'as aucune crainte, tu es serein. Tu ne sais juste pas comment t'en sortir. Tu veux pas sauter le pas, tu veux surtout pas. Tu veux pas te mentir pour l'éternité, tu mérites mieux que ça. Tant pis si ton amour propre doit en prendre un coup, tant pis si tu dois te révélé. Tes parents sont loin, ils s'en foutent. Dire qu'ils pensent que tu es heureux... Ils te connaissent si peu. Tu n'es qu'une parfaite copie de ce qu'ils ont toujours été. Tu fais tout pour leur ressemblés, c'est une fierté il parait. Tu dois être aussi parfait qu'eux. Sans péchés, sans rien. Tu te retiens, le plus souvent possible, pourtant tu craques, le soir. Tu bois et tu changes d’objectivité. Tu retrouves cet ado stupide prêt à tout pour profiter de la vie. C'est comme si t'avais deux personnalités. Celle que tu utilises pour montrer ton bon côté, celle que tu cherches à mettre en avant pour que la société t'accepte sans problèmes et puis l'autre, celle d'un mec complètement idiot, irresponsable qui boit pour faire disparaître toute trace d'emmerde. Tu serais peut-être heureux si tu faisais un mix des deux. Si tu arrivais à être un peu des deux sans tomber dans les extrémités. Impossible. Tu sais pas être ses deux mecs en même temps. C'est trop. Tu préfères être invisible plutôt que trop mis en avant. Est-ce positif ou négatif? C'est là tout le soucis de la chose. T'en sais rien. Tes cours se terminent. Pour une fois tu finis tôt, environ 16h. L'idée de rentrer chez toi ne t'enchantes pas. La solitude après une journée de cours, t'as beau apprécié, les murs de ta villa t’étouffent. Ta besace sur l'épaule, tu commences à t'avancer dans les ruelles de Paris. Tu as toujours aimé cette ville, elle est tellement magnifique, magique. T'as pas les mots pour la décrire, pour dire ce qu'elle te renvois. C'est comme si t'oubliais la pollution et tout l'reste. Le patrimoine est plus important que le reste. A croire que c'est tout ce qu'il t’intéresse. Voir ce qui t'entoures. Tu te rends au pont des arts, comme souvent quand t'as rien de mieux à faire. Il n'a rien de particulier ce pont, mais l'ambiance qu'il dégage te plait. Tu vas te poser dans un coin, assis contre les barrières recouvertes de cadenas en tout genre. Des Je t'aime, des noms. Tu souris en t'amusant à lire chaque inscription. Qui sait, le jour où tu rencontreras ton âme soeur, tu graveras son nom sur un de ses cadenas, histoire de laisser votre marque.

la meilleure façon d'aimer ? haïr.

Je ne suis pas douer pour l'amour, j'ai toujours été meilleur pour la haine ! Je ne me rappelle pas avoir un jour laissé mon coeur prendre le pas sur ma raison, faut-il croire que je n'ai jamais rencontré quelqu'un de suffisamment important pour me faire oublier jusqu'à mes propres valeurs... En fait, si, une seule fois. Je me souviens avoir aimer à en perdre la raison, aimer à en sentir mon corps tout entier trembler sous le regard réconfortant d'un seul et unique bonhomme. A l'époque, j'avais des sentiments controversés pour trois hommes en même temps, les trois étaient complètement différents. A bien m'en souvenir, il y avait en chacun d'eux quelque chose qui faisait toute la différence. Mais il était le seul pour qui j'aurais donné ma vie. Aujourd'hui, je suis seul, seul face à un comble d'incertitudes si profonds que je n'arrive même plus à entendre mes propres pensées. Qu'importe, je suis un lâche, un lâche et un égoïste. Qu'on me dépeigne comme un gentil bonhomme sans coeur, finalement, c'était être encore loin de la réalité. Je n'aime plus, je n'aimerais plus ! C'est une promesse ! Et pourtant. Je ne fuyais pas les sentiments, je les évitais tout simplement. Sur ma route, il n'y avait plus que l'alcool, le sexe et le rock'n'roll ! Kaspar, recycle toi, tu commences à t'faire vieux ! Mais je suis bien, bien comme ça. Pas la peine de chercher plus loin, t'emm*rdes pas à trouver en moi quelqu'un qui n'existe plus. Je suis sans-coeur et tellement fier d'en être arrivé là. Ma vie est d'une routine presque ennivrante. Tous les jours je bosse, comme tout un chacun, tous les soirs je sors... j'erre dans les rues de Paris comme si j'avais perdu mon but, comme si j'avais fermé les yeux sur un quelconque objectif. Je vis comme un zombie, chaque soir, je bois, je fume, je baise ! Et tous les matins, tu retournes travailler. La rentrée des classes passées, je suis à présent bien embourber dans mon rôle de professeur vaillant et respectable, même si je fais la foire tous les soirs. En moi, deux personnalités aux antipodes l'une de l'autre, mais j'aime ça. Dr Jekyll, Mr Hyde... Dr Julian, Mr Kaspar ! Un gentil bonhomme , un professeur. Te cantonner dans le rôle du mec serviable, intelligent et responsable ? NON MERCI, plutôt crever. J'écoute toujours la voie de la raison. Mon coeur étouffe sous le reste mais je ne le sauverais pas, je le sauverais plus. Alors doucement, je me laisse tomber dans un gouffre sans fin, quitte à dériver, encore et encore. La Seine, le pont des Arts, Paris, je marche sans me soucier de la direction que je prends. Bohème, tel un artiste, je jette mon dévolu sur les gens et m'amuse à les détruire parce qu'au fond, il n'y a plus que ça qui m'excite. La destruction, l'ange de la mort... c'est moi ! Alors je marche, j'écoute le goudron ronronner sous la caresse incessante de mes pas et me laisse emporter. Le pont des arts à ce je-ne-sais-quoi de romantique, d'affreusement romantique et dégoutant. Je jouis à l'idée de tant de coeurs épris qui, un jour, seront brisés. Il suffirait que je m'en mêle pour qu'un couple se déchire... La sensation de gouverner sur le monde, voilà ce qui me porte. Et lorsque je reconnais la silhouette de Maxxie, je n'arrive pas à empêcher ce sourire mielleux de se dessiner sur mon visage. Il a déjà craqué pour moi, je le tiens dans la paume de ma main droite. Même en gardant les yeux clos, je pourrais le faire s'agenouiller devant mon égocentrisme. Narquois, je m'approche de lui et le bouscule. « J'espère que tu n'as pas fait de fautes d'orthographe en épelant le nom de ta copine... Comment c'est déjà ? » je fais mine de réfléchir trentes secondes avant de poursuivre. « Ah oui, j'aime-me-faire-prendre-par-un-homosexuel-refoulé-qui-s'imagine-baisant-un-mec-en-me-faisant-l'amour. » et je ricane... c'est donc tout ce qu'il reste de moi ?

I want your bad romance.

Elle restait la seule femme de ton entourage. La seule personne sur qui tu pouvais réellement compter. Elle était plus une sorte de soeur qu'une amante. L'idée de lui faire l'amour ne t'as même jamais effleurer l'esprit. Tu sais que c'est un des devoirs conjugaux principaux pourtant, mais tu ne voudrais pas perdre cette étincelle entre vous. Il n'y a rien d'amoureux qui s'échappe de toi. Tu n'es pas amoureux. Tu ne l'as jamais été. Peut-être au début, un peu. Un amour d'adolescent innocent, un peu tête en l'air qui se laisse facilement charmé. Tu n'as pas hésiter une seconde au début, t'as foncé. Tu t'es heurté à la limite de tes sentiments, bien trop faibles pour continuer réellement. Tu t'es lassé, tu t'es laissé aller. T'es devenu l'ombre de toi même juste dans l'espoir de conserver cette relation, pour ne pas mettre en colère vos parents, pour ne décevoir personne. Or, tu sais que si tu continues d'avoir le rôle de la brebis qui s'éloigne du troupeau, qui se perd en chemin, tu risques de décevoir plus de personnes que jamais. Tu sais pourtant que si tu te détournes du droit chemin tu rencontreras Satan ainsi que ses différents appas pour te faire atterrir en Enfer. T'es fichu. Tu es faible face à cette mascarade. Tu te laisses appâter comme un poisson à un bout de ligne d'un pêcheur. Tu te laisses lentement attiré vers les limbes. Tu te demandes si faire voeux de chasteté à nouveau serait une bonne chose. Elle comprendrait, et ça te donnerais une bonne raison de ne pas passer dans son lit hormis pour dormir près d'elle. Tu la vois trop comme une soeur pour avoir des pensées malsaines. C'est surement le problème de votre relation. Il faudrait que tu en es. Il faudrait que tu la désires, que tu souhaites au plus profond de toi même pouvoir enfin arriver à la lune de miel pour lui ôter la virginité qu'elle t'a promise. Tu ne t'es jamais dis qu'elle te la jouait à l'envers, qu'elle ne l'était déjà plus. Tu as beaucoup trop confiance en elle pour douter d'une telle promesse. Le regard perdu dans la contemplation des gravures, tu ne fais pas attention aux gens qui passent devant toi. « J'espère que tu n'as pas fait de fautes d'orthographe en épelant le nom de ta copine... Comment c'est déjà ? » Le sang bouillonne dans tes veines et tes poings se serrent. Kasper, encore lui. Il te suit, te poursuit, n'importe où, n'importe quand. Ce type va te rendre dingue. Tu le regardes, de haut en bas, tu le dévisages comme le dernier des pestiférés. Qu'est ce qu'il se mêle de tes affaires? Ca l'regardes? Surement pas. Tu te redresses, serrant ta besace contre toi. « Ah oui, j'aime-me-faire-prendre-par-un-homosexuel-refoulé-qui-s'imagine-baisant-un-mec-en-me-faisant-l'amour. » Son rire exaspérant se fait attendre. Tu te lèves et te plantes devant lui. Tu crèves de lui en foutre une. Qu'est ce qu'il cherche avec toi? A se prouver sa supériorité? A se prouver à lui même qu'il est encore capable de faire souffrir une personne alors qu'on vient de lui briser le coeur? « Tais toi Kasper. Tu me casses les couilles. » Quelle vulgarité. Tu te retiens pas. Tu retiens surtout pas tes mots. Qu'ils dépassent ta pensée... C'est une bonne chose. Tu veux lui prouver que tu n'es pas un simple agneau blanc qui suit avec précaution le reste du troupeau sans pour autant aller brouter l'herbe loin des autres. C'est un putain de doigt d'honneur que tu lui fais. « T'es toujours pas mort dit moi? Quel dommage. J'aurais pissé sur ta tombe avec grand plaisir. » Dieu me pardonne... Tu lui souris de toutes tes dents. Qu'il continue de faire le fier, le viril. Il ne gagnera pas cette bataille.

Je suis vil, je suis menaçant, je l'ai toujours été. J'ai toujours eu cet air carrément diabolique sur le visage, cette attitude malsaine. Je me souviens de mes jours d'école, j'avais un monde qui m'était propre, à l'image du chapelier fou. Cheshire, déjà à l'époque, était le seul à savoir me comprendre et à faire de moi son jouet... si jamais je ne l'avais réalisé, je le sais enfin aujourd'hui. T'as bien profité c*nnard ! Tu m'as poussé le plus loin que tu pouvais, tu m'as baisé et t'es parti. Abandonné, comme une vieille m*rde sur la chaussée, je ne suis rien. A l'époque du lycée déjà, je n'avais rien d'normal, rien d'typique. Je n'aimais pas les filles suffisamment pour les faire jouir et je n'aimais pas les hommes, pas suffisamment pour construire quoi que ce soit. J'étais seul, je le resterais toute ma vie. Cheshire avait été le seul homme que jamais je m'étais autorisé à aimer, lui... et puis il y avait eu Jéricho, Aaron ! J'avais foiré, tout foiré. Si longtemps je m'étais senti responsable de son départ, je réalise avec du recul aujourd'hui que je n'ai jamais cherché à le fuir comme il le fait à présent. L'Angleterre n'est qu'à quelques heures à peine de train, un tunnel sous la Manche et je pourrais déjà le rejoindre. Il suffirait de si peu de chose, mais j'en suis incapable. Je ne franchirais pas ce dernier obstacle car il ne le mérite pas, il ne me mérite plus... Dans ma tête, je comprends enfin que j'ai mérité tout ce qu'il m'arrive. Alors je continue à avancer, comme un zombie, parce que j'aime cette situation, j'aime vivre dans une laconie constante. Je ne cherche pas l'absolution, ni le pardon. Je cherche le mal, la souffrance, le rejet des autres. J'ai besoin qu'on me déteste parce que je n'veux pas qu'on m'aime. Maxxie l'a compris, bien malgré lui. J'étais prêt à me laisser dompter la dernière fois que nous nous sommes retrouvés tous les deux, en plein coeur de Paris. J'étais prêt à faire tomber les armes mais au dernier moment, j'ai réussi à prendre le dessus sur ce coeur qui ne bat plus depuis trop longtemps. Je ne veux pas être humain, je ne veux pas aimer, je ne veux pas ressentir, je veux juste jouir du malheur des uns et des autres. Alors je provoque, je provoque parce que je me protège. Au fond, j'essaie juste de garder les ruines de mon coeur intactes. Il m'a blessé, profondément, il m'a achevé... c'est terminé ! Je toise Maxxie des yeux, ses propos sont secs et vulgaires, comme je l'espérais. Il se montre froid, je l'ai amplement mérité. La situation ne se débloque pas, je l'écoute déblatérer ses inepties sans arrêter de sourire. Lorsqu'enfin il se tait, je n'hésite pas à l'attraper par le col de son t-shirt, l'attirant contre moi. D'un geste violent, je le coince entre la barrière du pont et mon propre corps. Les yeux rivés dans les siens, je le toise, toujours. Je sors de mes gonds, je ne retiens plus toute la colère que j'accumule depuis longtemps. Je le tiens par le col, je le soulève du sol, je suis à deux doigts de le jeter dans la Seine. « ça t'excite de jouer les hommes forts, p'tit gars ? » Je le regarde, je ne bronche plus. Je suis énervé, ça se sent, ça se voit. « J'pourrais t'enc*ler à même le pont si j'en avais envie Maxxie, tu fais pas l'poids. » La provocation est gratuite, les gens s'arrêtent, les gens s'inquiètent. Je continue, le soulevant toujours un peu plus. « J'pourrais t'balancer dans la Seine sans aucun remord. Je n'éprouve rien Maxxie, je suis un monstre. » Mon visage s'approche du sien, dangeureusement. « On ne provoque pas le diable en personne, tu devrais te méfier de moi comme on se méfie de la peste... » Mes lèvres s'approchent de son oreille, lui murmurant doucement, tandis que je lui mors le lobe. « Tu n'devrais même pas céder à la tentation, tu es faible... »

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Tu n'es qu'un objet entre ses mains. Tu n'as aucune chance de t'en sortir si ce n'est en partant en courant, le plus loin possible de cet être qui ne te tirera que vers le bas. Tu es sa chose, à ses pieds, prêt à tout pour lui plaire, pour le changé et lui ouvrir les yeux sur une réalité toute autre que la sienne. Tu n'y parviendras pas, c'est ça le plus gros du problème. Tu cherches à t'en défaire mais son emprise sur toi est déjà bien trop importante. Il te tient, te retiens. Il t'empêche de bouger. Il te coince violemment contre le pont et lui. Ton coeur s'emballe, bat la chamade. T'es dans la merde. Tu le sens, contre toi. Ce contact est à la fois agréable et à la fois horriblement frustrant. Tu ne peux pas penser à toutes ses choses, surtout depuis qu'il a retourné sa veste. C'est un abrutit, tu vaux mieux. Il s'énerve, pète litteralement un cable. A croire que ce mec a vraiment un problème, au fond. Tu es juste l'étincelle qui d'éclanche la flamme avant qu'elle ne se consumme violemment. Tu cherches dans son regard froid une manière de le mettre plus bas que terre avant qu'il ne te balance par le pont. Tu cherches à te redresser mais c'est impossible. Sa poigne est trop importante. Malgré ta force, tu ne parviens pas à le repousser. Tu le laisses faire, sans rien dire. Le visage dépourvu de sentiments tu restes là, à attendre. Tes pieds ne touchent plus terre et ton coeur se met à battre plus fort que jamais. Tu trembles, légèrement. Pour le coup, t'as peur. Putain ouais, complètement. « ça t'excite de jouer les hommes forts, p'tit gars ? » Tes yeux se baissent. Tu ne peux pas faire autre chose que de baisser le regard. Tu es faible, tu le sais et pourtant tu te donnes des airs de grand. Tu sais répondre, t'as pas peur. Mais tu n'es pas comme Kasper. T'es pas un con. « Et toi? Ca t'amuses de me briser les couilles? » Tu sais pas pourquoi tu t'amuses à le provoquer. Tu devrais faire attention, il t'a soulevé, tu vas finir dans la Seine, tu vas rien comprendre. Ou peut-être que tu trouveras le moyen de l'atteindre, pour qu'il te repose et soit enfin réellement lui même avec toi. « J'pourrais t'enc*ler à même le pont si j'en avais envie Maxxie, tu fais pas l'poids. » Tu ravales ta salive et tu détournes le regard. Tu cherches à ne pas montrer cette certaine crainte qui s'échappe de ton être. Tu sais qu'il le ressent, il va se sentir bien trop puissant face à ça. C'est le pire. « J'pourrais t'balancer dans la Seine sans aucun remord. Je n'éprouve rien Maxxie, je suis un monstre. » Son visage s'approche du tiens et tu te retrouves avec son souffle qui te caresse le visage. Ce même souffle qui t'avais fais craqué la première fois. Aurait-il raison? Serait-il réellement un monstre? Non... Tu penses pas. Il a un bon fond, t'en es sur. « On ne provoque pas le diable en personne, tu devrais te méfier de moi comme on se méfie de la peste... » Putain, et t'as oublié ton chapelé. Quel blasphémateur ! Tu grognes légèrement pour qu'il te lâche alors que sa bouche viens mordiller ton lobe. Ton coeur s'emballe. « Arrêtes de blasphémer de la sorte! t'es loin d'être le Diable Kasper, t'es juste un homme brisé qui se donne des airs d'enfoirés pour ne pas qu'on lui brise le coeur. Tu préfères brisé les gens plutôt qu'ils ne le fassent. Je suis pas comme eux.... » La dernière phrase t'échappe et voilà que tu rougis.... . « Tu n'devrais même pas céder à la tentation, tu es faible... » Tu ne peux pas t'empêcher de sourire. Ouais, t'es faible, t'en as conscience. Tu sais que tu es incapable de surmonter ce genre de choses. Tu te laisses beaucoup trop tenter par ce bel homme. . « Lâches moi Kasper putain... Fous moi la paix... » Ta voix se radoucit, lentement. Tu te calmes. A quoi bon lutter? Si tu continues de te braquer, tu finiras au fond de la Seine. Tu prends pas le risque, absolument pas.