► OOH LA LA PARIS.
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 Ϟ and then everything falls appart. (vegas)

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MessageSujet: Ϟ and then everything falls appart. (vegas)   Ϟ and then everything falls appart. (vegas) EmptyVen 15 Juin - 0:59




I'M SUCH A FAILURE


Je pense que je n'aurai jamais imaginé les revoir un jour et encore moins dans ces conditions. Ils étaient morte pour moi. Depuis ce jour où j'avais appris qu'ils ne voulaient plus jamais me revoir, que j'étais la déception de la famille Enguerrand, qu'ils m'avaient complètement rejettes. Et là, ils étaient ici, à Paris, sur le même trottoir que moi. Je les fixais. Eux me fixais. J'étais incapable de dire quoi que ce soit. Cela faisait quatre ans que je ne leur avais pas adressé la parole. Ils étaient des étrangers pour moi. Rien de plus que 2 autres êtres vivants sur cette Terre. 2 être parmi les 7 millions d'autres humains. Et il avait fallu que je les croise, dans Paris avec 2 234 105 habitants. Ils n'habitaient même pas la Capitale et je n'avais même pas été au courant qu'il s'étaient en ville. Si je l'avais su, je crois que j'aurais tout fait pour pas me retrouver dans cette situation, pour pas me retrouver nez à nez avec eux. Je n'avais plus aucun contact avec ma famille. Ma grossesse m'avait fait coupé tout pont avec mes grand-parents et Jon était parti je ne sais où. Je recevais de temps en temps des appels de sa part mais ma famille s'arrêtait à lui et lui seul. J'avalai ma salive. J'étais immobile au milieu du trottoir à fixer ses gens qui étaient censés être mes parents. Je n'arrivais pas à faire un pas vers eux. De toute façon, qu'est-ce que j'allais bien leur dire? « Salut Maman! Salut Papa! Oui oui, je suis enceinte et fiancée et j'ai arrêté le lycées! » Ah non je crois pas que ça allait le faire! Je savais très bien que c'était cela qu'il me fixait. Ce n'était pas moi. S'il n'y avait pas eu ce ventre arrondis, ils n'auraient même pas pris la peine de s'arrête pour me fixer d'une telle façon. S'il m'avait juste vu de façon normale dans la rue, ils auraient continué leur chemin mais là leur fille d'à peine dix-huit ans était enceinte et pas qu'un peu. Je voulais à tout prix faire demi-tour, me retourner et m'éloigner d'eux. Cependant, je devais aller à l'hôpital pour une échographie et le seul moyen d'y aller sans faire trop de détour, c'était de passer à côté d'eux. Bon je vais faire comme si je ne les avais pas vu. j'avance, passe à côté d'eux ne déniant même pas leur adresser un regard. Ils ont qu'à m'arrêter si ils veulent me parler. Moi c'est depuis longtemps fini. je passe à leur côté. Rien. Savent-ils au moins qu'au fond j'espère qu'ils m'arrêtent, qu'ils me parlent? Non surement pas. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire qu'il le sache? Ils en ont jamais rien eu à faire demi, c'est pas maintenant que ça va changer. J'entend un murmure. Un prénom. le mien. Fien. Enfin non Mélisende devrai-je dire. Il ne savait donc pas que j'avais changé mon nom, que j'utilisais plutôt mon deuxième prénom que cette chose horrible dont j'avais été nommé à la naissance. Je ne fais pas attention. Ils peuvent parler de moi si ils veulent. Je ne vais pas pour autant m'arrêter. Puis le moment. Je ne m'y attendais absolument pas. « Mélisende, est-ce que c'est toi? » Je me retourne, agrippant fermement mon sac à main. Je commençais à stresser. Mon regard croise le leur. « Mère. Père. » Je n'ai rien d'autre à dire. Ils sont étrangers. Je les connais à peine. Je les reconnais à peine. Je vois leur regard qui se pose sur ma main, celle avec la bague de Vegas. je déglutie. Je doute qu'ils avaient envie de retrouver leur fille enceinte et fiancée d'un homme qui n'était même pas le père de ses enfants. Mais qu'est-ce qu'ils pouvaient bien dire? C'est de leur faute que je sus devenue ce que je suis. Ils ne sont jamais intéressé pour moi, alors j'ai fais ma vie, indépendamment d'eux. « Tu n'as rien d'autre à nous dire? Nous sommes tes parents après tout. » Ma mère, toujours cette fausse joie, cette hypocrisie. c'est toi qui m'a abandonné dès le début. Ne fais pas genre que tu t'inquiètes pour moi. J'ai presque envie de lui rire à la figure, mais je crois que là c'est pas une bonne idée. « Que veux-tu que je vous dise? Ce n'est pas comme si vous m'aviez abandonné et rejeté. Maintenant, vous m'excuserez mais j'ai un rendez-vous. retordrai-je de manière froide. » Je ne voulais plus rien avec eux. c'était fini. Je fis demi-tour et retourna dans la direction de l'hôpital. « J'espère que tu ne décidera pas de garder tes enfants et que tu as mieux à faire que tes gamineries. » Ma mère, cette bonne femme. je crois que celle qui faisait de plus de gamineries c'était elle et pas moi. J'avais fait mes choix dans ma vie et je les avais fait disparaître de ma vie. J'ignorais totalement ma mère et mes parents allant à l'hôpital pour mon rendez-vous. J'avais espérer que le médecin me dise que je puisse me lever nouveau et reprendre mes activités normalement. Seulement, au contraire, j'avais l'impression que tout s'effondrait là. Plus de repos. Plus de calme si je voulais m'en sortir vivante et il me fallait absolument rester allongé. Génial. On va remercier mes parents et l'agitation d'hier avec Gray. Je sors de l'hôpital et là, ma mère qui m'attrape le bras. Je crois que j'hallucine. Alors là, déjà elle ose me faire une remarque et puis ça. je crois qu'elle pas compris que je les voulais plus dans ma vie. c'est eux qui m'avaient rejeté il y a quatre ans. Ce n'était pas le moment de revenir sur leur décision. « Tu vas m'écouter jeune fille! » « Non mais lâche-moi! Vous pouviez pas rester en Belgique et faire comme si je n'existais pas! » Mon dieu, mais n'importe quoi. « Fien écoute ce que ta mère a à te dire! » Mon père. Je n'en reviens pas. Je suis pas censée m'énerver, sauf que là ils font tout le contraire. Si j'y passe aujourd'hui, on les remerciera. Je m'arrête. ok, une explication. C'est tout rien de plus. « Si tu crois qu'élever un enfant, c'est simple tu peux tout de suite te mettre les doigts dans le nez. En suite, cette bague à ton doigt, elle va vite disparaître ainsi que les enfants une fois que t'auras accouché. Puis tu retournera à la maison. On va devoir te rééduquer jeune fille! » Ah je crois qu'elle s'est prise une tripe toute seule là ma mère. Elle peut toujours rêver. La bague elle reste. Je tiens trop à Vegas pour l'abandonner. je l'aime, et ça me fait mal d'être loin de lui à chaque fois. Je ne pourrais pas. Sans lui, je ne serais même plus vivante alors la bague et les enfants ils restent, et eux ils peuvent aller se faire mettre. « Mais allez vous faire foutre! crachais-je à la figure de mes parents. Vous vous êtes pas occupés de moi pendant quatre ans, vous dites aux grand-parents que vous ne voulez plus me voir et maintenant ça! Vous êtres dans le mauvais film, je crois. » Sur ce, je me retournai, me tirant de l'emprise de ma mère. c'état fini. Pour de bon. Mes parents, ils étaient mort pour moi. Je me dépêchais de rentrer chez moi, quitte à payer le taxi. je voulais m'éloigner le plus d'eux. Ne plus jamais les revoir. Ils venaient de tout détruire, une nouvelle fois. Ils ne pouvait pas juste me laisser en paix. Je débarquais chez moi en pleure. j'avais pas pu m'empêcher de les laisser couler une nouvelle fois. Je m'étais jurée que plus jamais, je me laisserai affecter par eux, et en fait, je n'avais même pas pu respecter ça. Je me laissais tomber dans mon lit, pleurant et sanglotant. J'avais tellement mal. Ils ne pouvaient donc pas être heureux pour moi. Ce n'était pas ça le but des parents? Être heureux pour ces enfants. J'en avais tellement marre. Ce n'était plus possible. j'ai pleuré toute l'après-midi. Je n'avais même pas remarqué que mon chien Alaska était venue se poser à côté de moi sur le lit. Un bruit. Une sonnerie. Mon téléphone. Je grogne. Je regarde qui venait de m'envoyer un message. Aaron. Qu'est-ce qu'il veut? J'étais pas d'humeur. Je veux même pas répondre, mais au fond si ça m'inquiète. A chaque fois que ça parlais de Gray, j'avais l'impression d'être un échec. Un échec en plus. J'avais été incapable de l'aider lui et j'étais incapable de me faire aimer par mes parents. Echec après échec. C'est mieux si j'en finisse avec moi. Je me lève et me dirige vers l'armoire. Je dois pas le faire. Je suis entrain de faire une connerie. C'est pas bien pour eux. Mais à quoi bon? Ca ne sert à plus rien maintenant! J'ouvre la bouteille, je déglutis. Au pire, si j'y passe, que ça change? Rien. J'avale un égorgée. Ca fait tellement longtemps que j'ai plus gouté à ça. Je laisse la liqueur remplir mon estomac. Elle me réchauffe, me monte à la tête. je commence déjà à suffoquer, à m'enivrer. Ca fait tellement longtemps que je n'ai plus eu cette sensation. C'est mal ce que je fais là. Je le sais. Je commence à avoir le tourin. Je vais dans le salon. Je me couche, je finis la bouteille la laissant tomber par terre. Je ferme les yeux. Ma tête va exploser. Je me laisse aller. Je perds le contrôle de mon corps, de ma conscience. C'est mieux ainsi. je suis entrain de me perdre. C'est bien comme ça. Je me laisse sombrer. Il y a comme un gouffre qui me prend avec. Une noirceur qui m'entraine quelque part sans retour.

Un chien aboi. La jeune fille couchée sur le canapé n'entend rien. Cela fait bien longtemps qu'elle ne réagit. Elle est partie dans un autre monde. Un monde meilleur, un où rien ne lui nuira. Le chien continue à aboyer. Il se trouve à côté de la jeune fille. Seulement elle ne répond plus. Les voisins commencent à s'énerver. Ils frappent à la porte mais personne ne répond. La porte est ouverte. Quelqu'un rentre. A première vu, l'appartement est vide. Le chien continue à aboyer. Il ne s'arrête pas, et il ne s'arrêtera pas tant que personne n'aura trouvé la jeune fille, son maître. La personne entre dans le salon. Il aperçoit la jeune file inerte. Il appelle les secours expliquant la situation. Les secours arriveront trop tard. La jeune fille n'est presque plus là. Elle sombre de plus en plus. Plus rien ne la retient à la vie. C'est terminé pour elle. Les secours arrivent, essaient de la réanimer, mais sans succès. Elle est toujours là, la respiration faible, inerte. Ils observent la bouteille de vodka et décident de l'embarquer à l'hôpital. Il faut lui faire un lavage d'estomac le plus rapidement possible. Ils ont peur que l'alcool atteigne les foetus. C'est trop dangereux. La situation est critiquée. Ils ne peuvent pas dire ce qu'il va se passer. Ils ne peuvent qu'attendre et tout faire pour la faire revivre. La jeune fille est plongée dans un coma que seule elle pourra se faire sortir. Les secours ont fait de leur mieux. Maintenant, ils ne peuvent plus qu'attendre.







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MessageSujet: Re: Ϟ and then everything falls appart. (vegas)   Ϟ and then everything falls appart. (vegas) EmptyMer 4 Juil - 12:56

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