T'es vraiment sur de vouloir rentrer dans ma vie ?
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Sujet: T'es vraiment sur de vouloir rentrer dans ma vie ? Sam 15 Sep - 20:36
Kayden Ҩ Lola
« T'es sur que tu veux rentrer dans ma vie ? »
J'ai envie de sortir ce soir. Je me tâte encore.. Je suis sur mon canapé, je check mes e-mails, et comme je n'ai rien de prévu ce soir, j'ai bien envie de bouger seule. Je ne regarde pratiquement jamais la télévision, j'ai toujours mieux à faire ou simplement pas le temps, donc hors de question que je me fasse une soirée télé ce soir. Dans un effort surhumain je me lève de mon sofa, et me dirige vers ma salle de bain, prendre une douche. Aux alentours de 20h15, je suis en dilemme avec ma penderie. Mais comme j'ai horreur de passer 3/4 d'heure devant elle, je me presse et finis par enfiler une robe Carven dos nu. Je suis enfin prête, et seulement à ce moment là, je peux rassembler mes effets, et sortir de chez moi.
J'avais entendu parler de ce bar par des amis dans le 2e. Je voulais donc y passer ma soirée, et qui sait, peut-être même y rencontrer des gens. Alors que je sortais du métro, je marcha pas 5 minutes avant de me retrouver devant l'entrée du bar. Des gens y fumaient et je rentra sans attendre. A l'intérieur, une ambiance chaleureuse et conviviale règne, et je ne tarde pas à trouver place, au bar.
Je demande au barman un Gin tonique, mais juste à coté de moi, je remarque qu'un gars plutôt mignon me regarde avec insistance. En fait, je dirais qu'il est vraiment mon type, mais il m'agace déjà avec ce regard, et ses yeux ou son sourire de tombeur n'y feront rien s'il continue sur cette lancée. Je le regarde un moment pour lui faire comprendre d’arrêter, mais rien n'y fait. Je décide donc de me reconcentrer sur ma boisson, peut-être passera t-il a une autre nana plus facile de ce bar, mais toujours pas. Je décide donc de ma barrer dehors, juste devant le bar pour rejoindre le coin des fumeurs. Il fait un peu froid, et je n'avais pas prévu ça, mais tant pis, je me réchaufferai avec une cigarette. J'en sors une de mon paquet, la porte à mes lèvres et l'allume avec mon briquet avant d'expirer dans l'air cette douce fumée nocive ..
Sujet: Re: T'es vraiment sur de vouloir rentrer dans ma vie ? Lun 17 Sep - 19:04
Je viens tout juste de finir le boulot. Mon patron m'a laissé sortir plus tôt ce soir. Je crois qu'il a remarqué, que j'étais pas au top de ma forme aujourd'hui. En même temps, vu la tête que je tirais, je crois que je me serais inquiété aussi à sa place. J'ai les yeux d'un hibou et les cheveux hirsute depuis ce matin. Faut dire que j'ai pas passé la nuit chez moi ! Bref, mon boss m'a dit de rentrer chez moi pour me reposer parce que, je cite : "tu as une sale mine". Et c'est peu dire.. Je sors du bâtiment et m'allume une cigarette. La nicotine m'aide à me remettre les idées en place. De l'autre main je tâtonne dans ma poche à la recherche des clefs de ma moto. Trouvées ! Je parcours du regard le parking avant de me souvenir que, merde, ce matin je suis venu en métro parce que hier soir, trop bourré, je n'ai pas pu reprendre la route. Traduction : j'ai laissé ma Yamaha quelque part dans les rues de Paris, je n'sais où... J'ai le don de me mettre dans des galères comme celles-ci au moins deux ou trois fois par semaine; comme si j'y étais abonné.
Bien, ma première mission avant de rentrer chez moi et de retrouver ma moto. J'empoigne mon téléphone et compose le numéro de la fille chez qui j'ai dormi. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. _ Salut Kay ! Tu.. _ Enfin tu réponds ! Et j't'arrête tout d'suite, je t'appelle pas pour un plan cul. Alors calme tes ardeurs. _ C'est pas c'que tu disais hier soir..! Mais vas-y j't'écoute. _ Eléonore, c'est bon fais pas ta chieuse, on se voit d'main soir. Va à la fenêtre et dis moi c'que tu vois. _ Tu t'fous de moi, tu m'appelles pour que j'admire la vue de ma fenêtre ? Je vois ma rue. Avec des bagnoles. _ Y'a pas ma moto ? _ Ah, tu veux parler de ton vieux tas de ferraille ? Oui elle est là, elle à l'air d'un chien perdu. _ Super merci, compte sur moi pour te remercier la prochaine fois qu'on se voit !
Eléonore ? C'est, euh.. Ma partenaire sexuelle ? Oui bon okay, on appelle ça communément un plan cul. J'essayais juste d'être un peu plus classe. Bref. Quand une soirée est terminée et que j'ai pas envie de rentrer chez moi, je sais que je peux toujours sonner chez elle. Cette fille ne dors jamais on dirait ! la plupart du temps, on passe des nuits torrides -je dois dire qu'elle a don pour le sexe- sauf quand je suis trop saoul et que je m'endors en deux deux sur son lit.. J'écrase ma cigarette sur le trottoir et me dirige vers le métro où déjà une foule de gens s'amasse et se bouscule. J'arrive à me faufiler entre une poussette et une grand-mère et passe les barrières sans payer. Pas de temps à perdre. Après plusieurs longues minutes passé dans ce boyaux de fer, je sors à l'air libre, au 1er arrondissement. Eleonore habite à deux pas du métro, je vais retrouver ma perle dans peu de temps. Oui, je ne peux pas m’empêcher d'être complètement abruti avec ma moto. Perle c'est quand elle est "gentille" entre guillemets, sinon, quand j'arrive pas à enlever l'antivol en U ou qu'elle ne veut pas démarrer son p'tit nom c'est sal*pe. Ça y est, je la vois. Je la démarre et lève la tête pour voir si Eleonore est à sa fenêtre mais elle a fermé les stores. J'appuis sur l'accélérateur et emprunte la route que je connais pas coeur pour rentrer chez moi.
Après avoir garé ma Yamaha Virago au garage et être rentré enfin chez moi, je me dirige dans la salle de bain. Une seconde douche dans la journée ne me fera pas de mal et me permettra au moins de ne plus ressembler à un zombie. Surtout que ce soir je remets ça. Je sors. Demain c'est samedi. Et qui dit samedi dit pas de cours, et pas de boulot ! Puis j'ai besoin de voir du monde, j'aurais d'autres jours pour dormir ! J'enfile des fringues décontractés mais classes, j'avale un café, me grille une cigarette et je suis de nouveau dans les rues de Paris. Ce soir je sais exactement où je vais. Ça fait déjà quelques soirs que j'y traîne et Harry's New York Bar ne m'a encore jamais déçu !
Le métro, me dépose presque devant le Harry's NY. Il suffit de marcher quelques minutes pour y être. Je m'assois au bar et commande un martini. Je commence doucement, il n'est même pas 20h. Je rencontre quelques amis qui passent en coup de vent et savent qu'ils vont me trouver ici. Des gens vont, viennent. Quelques filles plutôt jolies commandent des verres, je les regarde passer jusqu'à ce que "quelqu'un" me bloque la vue. Mais ce quelqu'un s'avère être en réalité magnifique créature. Je la regarde avec insistance. Elle, n'a pas l'air très encline à me renvoyer ce même regard, ce qui me fait sourire. J'aime les femmes qui résistent. Les filles faciles n'ont pas beaucoup d’intérêt. Elle sirote sont Gin Tonic feignant de m'ignorer. Moi je ne peux pas m'empêcher de la regarder; d'une parce qu'elle m'ignore, de deux parce qu'elle est plutôt belle je dois l'avouer. Entre temps j'ai commandé une vodka. Je la bois comme si c'était du petit lait, l'habitude surement. Mon inconnue s'est éclipsée dehors. Je finis mon verre, prends ma veste et lui emboîte le pas.
Je l’aperçois, elle vient juste d'allumer une cigarette. Un vent frais souffle ce qui fait que je dois m'y reprendre à deux fois pour allumer ma cigarette. Je la rejoins et me plante devant elle. Je la regarde dans sa robe légère et lui tends ma veste-blazer, en gentleman que je suis. Ou pas en fait. Toujours est-il que cette fille m'a tapé dans l'oeil. _ Kay. Dis-je simplement en lui lançant un regard charmeur.
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Sujet: Re: T'es vraiment sur de vouloir rentrer dans ma vie ? Lun 17 Sep - 21:11
Kayden Ҩ Lola
« T'es sur que tu veux rentrer dans ma vie ? »
Je n’ai pas le temps d’inhaler une seconde bouffée de nicotine que le dragueur de service vient se poster juste en face de moi. Eh bien, en voilà une façon directe d’aborder une fille ! Il a du me suivre lorsque j’ai justement voulu l’éviter. Il n’a pas du comprendre que j’étais méchante, que je n’étais pas quelqu’un de fréquentable... S’il savait … J’allais lui demander d’une voix polie ce qu’il foutait là, planté devant moi, et surtout s’il pouvait dégager de ma vue, mais il me coupa dans mon élan en me proposant sa veste. Il m’a coupé l’herbe sous le pied… c’est tellement attentionné. Je le regarde déstabilisée. Ca m’énerve, parce que maintenant je ne pourrai plus être méchante avec lui. Alors qu’il me tend gentiment sa veste, j’essaye de ne pas montrer que j’ai froid, et je le regarde sans rien dire quelques secondes. Pas vraiment méchamment, mais pas non plus avec douceur et délicatesse. Je fronce légèrement les sourcils, et fini par prendre sa veste.
« Merci.. » marmonnais-je en le regardant droit dans les yeux. J’enfile sa veste un peu trop grande pour moi, et constate rapidement que je m’y sens vraiment bien. La délicieuse odeur masculine de cet inconnu est encore présente, et je fini par me réjouir de ne plus avoir à supporter ce froid presque hivernal. Je porte une nouvelle fois la cigarette à mes lèvres afin d’en tirer un peu de nicotine. Lui me reluque de la tête au pied, j’ai limite envie de lui sortir un truc du genre ‘eh, ça se passe par ici, mon gars !’ Mais je ne dis rien, je me contente de le regarder pour savoir ce qu’il attend exactement de moi.
« Kay. » me lance-il du même regard irrésistible. Pourtant, j’essaye encore, je résiste, tout simplement parce qu’en venant me parler, il fait peut-être une grosse erreur. Mais le problème c’est qu’il a l’air vraiment gentil, et adorable, et doux aussi … ou pas. Enfin bref, je ne sais pas de toute manière si je résisterai longtemps à son charme, en revanche, s’il croit que je finirai sans ma robe d’ici une heure du mat’, il se fourre le doigt dans l’œil, jusqu’au coude ! Alors que je le regardais fixement, tentée de lui répondre ‘et après ?’, je décidai de baisser pour une fois la garde et de montrer un peu plus de sympathie envers un homme attentionné. Il n’avait pas l’air de tous ces lourdauds, des vrais beaufs, des cons finis qui venaient t’aborder de la manière la plus absurde. Non, en plus d’avoir la beauté, il avait la classe.
« Lola » finis-je par sortir d’un air tout de même blasé avant de reprendre « Tu veux quoi ? »