Sujet: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 14:21
Anaïs&Chris
Il arrive parfois qu'on se retrouve coincés dans une situation à laquelle nous n'étions pas prêt. Ce matin même, je m'étais levé persuadé que je devrai faire face à quelques difficultés. Est-ce mon instinct qui m'a guidé ? Je n'en sais rien. Une chose est sure, je m'attendais à tout sauf à sauver la vie d'une femme devenue soudainement amnésique. Comme tous les jours je m'étais baladés dans les rues de Paris jusqu'à ce que mon bip me rappelle à l'ordre. Je le mis alors à courir jusque ma voiture et démarra en trombe pour me rendre à la caserne des pompiers. Mon métier j'en avais souvent rêvé. Je savais très bien que je prenais des risques considérables pour sauver des vies, mais c'est cette adrénaline qui lorsque je rentrais dans une maison en feu , me faisait vivre. Une fois arrivé sur les lieux, j'enfila ma veste et mon casque puis couru vers le camion sur lequel je monta , déjà en marche. On se rendit à six hommes sur les lieux de l'incendie. Un immeuble assez vieillot duquel on pouvait entendre au loin les crépitements des flammes du troisième étage. Pendant que trois hommes tentaient de maitriser les flammes, je me glissa à l'intérieur de l'immeuble, accompagné de deux collègues afin de vérifier qu'il n'y avait plus personne. malheureusement, Une fillette de 7 ans était encore dans sa chambre, enroulée dans sa couverture en larmes. Je la pris rapidement dans mes bras et fis le chemin inverse en même temps que mon collègue qui avait retrouvé une vieille dame qui semblait inconsciente sans doute après avoir été intoxiquée. Le troisième homme nous assura qu'il n'y avait plus personne. On pu enfin sortir du brasier et donner les premiers soins à nos deux survivants. la fillette semblait apeurée mais retrouva le sourire lorsque sa mère, en larmes la rejoignit. La dame qui devait se rendre au boulot, avait laissé sa fille accompagnée de sa nounou, actuellement entre la vie et la mort. Les causes de l'incendie furent rapidement trouvées, le disjoncteur avait tout simplement explosé et étant donné l'immeuble vétuste, il n'était pas difficile de comprendre que l'installation électrique laissait elle aussi à désirer. Une fois la vieille dame stabilisée, les ambulances prirent le relais tandis que mes équipiers et moi rentraient à la caserne.
Après avoir pris une douche, je me reposa le reste de l'après midi, encore loin de mes actes héroïques du soir. Une fois que ma garde fut terminée, je décida de me rendre dans mon restaurant habituel, n'ayant pas le cœur à cuisiner aujourd'hui. Je partis donc dans le restaurant situé en plein centre ville. Je commanda comme toujours mon plat préféré que je dégusta avec plaisir sans faire attention à la serveuse qui depuis quelques jours me faisait du rentre dedans. Elle était jolie bien entendu. Mais depuis ma séparation avec Céliane les choses étaient différentes en ce qui concerne les femmes. De plus elle ne correspondait pas du tout à la femme que je recherchais. Je passa ma soirée à discuter avec toutes les têtes que je connaissais jusqu'à la fermeture du restaurant. Je sortis et partis dans un night club pour fêter l'anniversaire d'un ami auquel je n'avais pas vraiment envie de participer mais étant son ami, je faisais un effort surhumain pour me rendre dans ce fameux club de striptease. Je passa ma soirée au bar , mal à l'aise face à toutes ces inconnues à moitié nues. Je n'étais pas comme mes amis, eux étaient des dragueurs invétérés qui donneraient tout pour passer une nuit avec une de ces femmes et ne plus jamais la revoir. Ces coups d'un soir ne me disaient rien. Je n'attendais rien de personne, en réalité j'avais perdu foi en l'amour lorsque Céliane m'avait quitté à deux mois semaines de notre mariage. Ce n'était pas tant l'annulation du mariage qui m'avait blessé. Mais plutôt de la voir partir avec mon meilleur ami , avec qui elle avait une relation depuis 6 mois. Sirotant mon second verre de tequila, je décida raisonnablement de m'arrêter là et de boire du soda. Lorsque la soirée se termina vers trois heures du matin, je sortis enfin et regagna mon véhicule lorsque j'entendis des cris d'une femme. Lorsque je couru vers l'endroit des cris, je vis un homme partir en courant à son tour. Je m'agenouilla aussitôt près de la jeune femme inconsciente et pris son pouls. Elle était vivante mais dans un sale état. Et le pire, elle avait été violée. Je la couvris de ma veste afin que les ambulanciers un peu jeunes et innocents ne profitent pas de son état pour jeter un coup d'œil indiscret à son anatomie. L'ambulance arriva rapidement et embarqua la jeune femme à l'hôpital. De mon coté, je fus le premier suspect. Mais je fus très vite libérer. Je me rendis aussitôt au chevet de la jeune femme, attendant patiemment son réveil. Pendant ce temps, je pris connaissance de son identité et tenta de joindre un proche, en vain. Je me retourna lorsque j'entendis un bruit émanant de la jeune femme. Je m'assis à son chevet et la regarda le plus compatissant possible. «Bonsoir, Ne tentez pas de bouger vous ne craignez rien. Nous sommes à l'hôpital. Vous avez été agressée.» Je décida volontairement de taire le viol. Une agression n'était pas facile à accepter , un viol encore moins. Je laissa à la psychologue le soin de lui expliquer. J'attendis une réponse de la jeune inconnue.
Dernière édition par Chris A. Adams le Ven 24 Aoû - 16:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 16:43
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Si j'avais su ce qui m'attendait ce soir-là après le boulot, je ne serai certainement pas sorti de chez moi. Mais bon, je ne suis pas voyante et on ne peut pas non plus vivre sans cesse dans la crainte qu'il puisse nous arriver quoique ce soit. C'est donc sans me préoccuper de ce qui pourrait m'arriver ou non dans la journée, que je m'étais préparée tranquillement afin d'être prête à l'heure d'ouverture de mon nightclub. Bon en même temps j'avais le temps, il n'était que quinze heures et je n'ouvrais le nightclub qu'à vingt-deux heures. Qu'allais-je faire de mon temps libre ? Composer une nouvelle chanson ? Pourquoi pas. Après tout, cela faisait un moment que je n'avais rien écrit et même si je n'avais pas l'intention de reprendre les tournées, cela ne m'empêchait pas d'écrire de nouvelles chansons quand même. Qui sait, peut-être qu'un jour je déciderai de repartir en tournée à travers le monde, allez savoir. Ou peut-être pas. Mais bon, pour le moment la question ne se pose pas. J'ai mon travail au Diamond Club et mes amis, alors je ne vois pas pourquoi je reprendrai la route puisque ici j'ai tous pour être heureuse.
Onze heures plus tard, après avoir passé l'après-midi à composer, jouer de la guitare et chanter, j'avais quitté mon appartement pour me rendre au Diamond Club, afin de vérifier que tout était en place et enfin ouvrir l'établissement. Durant mon travail, tout s'était plutôt bien passé, c'est après que ça s'est gâté. Alors même que ma meilleure amie, barmaid dans le nightclub, avait quitté les lieux un peu plus tôt ce soir-là, j'étais contrainte de fermer mon nightclub et rentrer toute seule en pleine nuit. Après m'être assurée que toutes les lumières étaient bien éteintes et la salle bien nettoyée, j'étais sorti du nightclub et avait fermé toutes les portes à clés. M'avançant ensuite dans la rue, j'avais l'impression d'être suivi, mais bon qu'est-ce que l'on ne va pas s'imaginer quand on est seule dans la rue, en pleine nuit et à pied qui plus est. Ainsi, plutôt que de me fier à mon instinct, j'avais préféré faire comme si de rien était et au détour d'une ruelle, alors même qu'au plus profond de moi je savais que je ne devais pas prendre cette ruelle, j'avais ignoré mon sixième sens et avait foncé tête baissé dans la gueule du loup.
Quelques heures plus tard, une odeur inconnue et un bruit agaçant se faisait entendre autour de moi. J'avais un mal de tête atroce et je n'avais pas mal qu'à la tête d'ailleurs. Revenant peu à peu à moi-même, j'avais enfin ouvert les yeux après plusieurs dizaine de minutes. C'était quoi ce bip incessant ? Tournant la tête en direction de celui-ci, je ne comprenais rien. Qu'est-ce que je faisais ici ? Et ici où d'ailleurs ? Alors même que je commençais à m'agiter, un jeune homme que je ne connaissais pas s'adressa à moi en m'informant que j'avais été agressée. « Agressée ? Mais... Non, non ce n'est pas possible. » Aïe ma tête ! Je ne me souvenais plus de rien, ni de ce que j'avais fait durant la journée et encore moins de cette soi-disant agression dont j'avais été apparemment été victime. Et... Et cet homme qui était-il ? « Vous vous trompez, je n'ai pas pu me faire agresser, j'ai passé toute ma soirée chez moi, avec ma meilleure amie. Et... Et puis d'abord qui êtes-vous ? » Non, en réalité c'était la veille que j'avais passé la soirée chez moi avec ma meilleure amie, mais concernant la journée et la soirée d'aujourd'hui, je n'en ai plus aucun souvenir.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 17:14
Anaïs&Chris
La jeune femme semblait affolée. Je me sentais moi aussi perdu , je ne savais pas comment la calmer après ce qu'elle avait vécu. Si j'avais été à sa place, dans un lit d'hopital amoché et à coté d'un inconnu sortit de nulle part, j'aurais été moi aussi assez apeuré. Je m'approcha alors de la jeune femme en douceur. Je m'assis à côté de son lit & la regarda. La pauvre demoiselle avait eu quelques sutures sur le front tant sa blessure était longue et profonde. Elle était couverte de bleus et d'ici d'une minute à l'autre, une infirmière viendrait faire des prélèvements pour le kit de viol. Elle apprendrait alors qu'elle a été violée, cette nouvelle serait encore bien pire que son agression. Je devais le lui apprendre moi même mais avant tout , je me devais de me présenter afin qu'elle ai moins peur. «Calmez vous, vous allez vous faire mal. Si la douleur est trop forte, on peut vous administrer un antidouleurs mais restez calme. Je vais vous expliquer. Vous avez été agressée très tôt ce matin. Je me suis permis de regarder dans votre sac pour avoir votre identité et appeler un de vos proches mais aucun ne répond. Vous n'avez aucun argent dans votre porte monnaie & votre carte de crédit a disparu, j'en conclus que votre agresseur vous a volé vos biens. Est- ce que vous vous rappelez de quelque chose ? Vous savez qui vous êtes ? » demandais-je en la regardant attentivement dans les yeux. Je voyais malgré moi toute la peur qu'elle ressentait. J'ajouta doucement «Je suis Chris Adams. Je suis pompiers C'est moi qui ai appelé les secours , je vous ai retrouvé mais je n'ai pas pu attraper le gentil bonhomme qui vous a fait ça. Rassurez vous, on va vous retrouver. Mais il y a quelque chose que vous devez savoir..» Je pris une longue inspiration. «Je suis désolé de vous apprendre cela. Mais vous avez été violée. Une infirmière va arriver d'une minute à l'autre pour vous faire un kit de viol afin d'aider la police à coincer votre agresseur. Je sortirai pour vous laisser tranquille, surtout ne paniquez pas. Tout va bien se passer, je vous le promets. » Je la regarda le plus sincèrement possible, j'avais de la compassion pour cette jeune femme qui semblait se souvenir de rien et être totalement perdue. Je n'osais pas lui prendre la main après ce qu'elle avait vécu, cela risquerait de la bloquer et de l'effrayer plus que de la calmer. Je me demandais ce qui allait se passer désormais. Si aucun parents n'avait répondu , la jeune femme serait désespérément seule et j'avais un peu peur de ce qu'elle pourrait faire après cette journée sombre. Il ne fallait pas qu'elle reste seule. Après une discussion avec le médecin, ce dernier m'avait appris qu'étant donné la commotion qu'elle avait au crane, le coup reçu devait être très violent et étant mal placé, il était fort probable pour qu'elle souffre d'amnésie. Le tout combiné , Une jeune femme agressée et amnésique ne devait absolument pas rester seule et elle n'avait personne pour qui l'aider. Personne, hormi moi. Je ne savais pas si je serai capable de subvenir à ses besoin longtemps mais peu m'importait je voulais uniquement l'aider si toute fois elle acceptait mon aide. J'avais donc pris la décision de l'aider et de prendre soin d'elle le temps qu'elle recouvre la mémoire, du moins si aucuns parents ne sortait de l'ombre.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 18:00
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Qu'est-ce que je faisais dans cette chambre d'hôpital ? Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Comment alors que j'étais entrain de passer la soirée avec ma meilleure amie chez moi, j'avais fais pour atterrir là ? Je ne me souvenais plus de rien et cela m'agaçait au plus haut point. Agressée ? Pourquoi cet homme que je ne connaissais même pas m'avait-il dit cela ? Alors même que je me posais mille question, ce dernier reprit la parole, l'air inquiet. D'après lui, la personne qui m'avait agressé avait prit mon argent et ma carte bleue. Est-ce que je me souvenais de quelque chose ? Comment je m'appelais ? Posant alors ma main sur ma tête, esquissant une légère grimace sous la douleur, je répondis « Je... Je ne me souviens de rien... Mon prénom... Oh mon Dieu, je ne me souviens même plus de comment je m'appelle. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Dites-moi que je suis juste entrain de cauchemarder, ce n'est pas possible. Comment on peut oublier sa propre identité ? » Soutenant ensuite le regard du jeune homme, j'essayais de comprendre ce qui était entrain de se passer, quand j'entendis les nouvelles paroles de ce dernier. Quelque chose que je devais savoir ? Mais, mais quoi ? Je n'avais même pas eu le temps de poser la question, que ce dernier avait reprit la parole, m'annonçant alors que j'avais été violée lors de mon agression. A ce moment là, la terre s'effondrait sous mon corps, sous le choc, je n'arrivais plus ni à parler, ni à respirer. J'avais l'impression d'être entrain de mourir à petit feu. Suite à cette nouvelle, mon cœur s'était emballé et la machine à laquelle j'étais branchée, s'était mise à sonner. Ne pas paniquer ? C'était impossible ! Non seulement je me réveillais à l'hôpital sans aucun souvenirs mais en plus de cela j'apprenais qu'on m'avait violer. Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter cela ? Je ne contrôlais plus rien et je détestais ça, mais plus que tout je détestais le fait de ne pas me souvenir de quoique ce soit. Alors même que je voulais demander au jeune homme qui m'avait emmené ici, s'il avait trouvé quelque chose me concernant dans mon sac ou éventuellement de la famille, aucun sons ne sortaient de ma bouche. J'étais en pleine crise, mais en crise de quoi ? D'angoisse ? Certainement. La seule chose que j'avais réussi à faire, comme je ne pouvais pas parler, c'était de poser la main sur ma gorge, alors même que j'étais entrain de suffoquer méchamment.
Dernière édition par Anaïs H. Silver le Ven 24 Aoû - 17:23, édité 1 fois
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Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 18:28
Anaïs&Chris
Je me doutais bien qu'avouer à cette jeune femme qu'elle avait été violée l'aurait fortement secouée mais je n'imaginais pas qu'elle serait si affolée. Bien entendu c'était tout à fait légitime, mais je m'en voulais inconsciemment de l'avoir mise dans un tel état, elle qui était déjà mal en point. Je ne savais pas comment aborder le sujet pour l'aider à se calmer, je n'avais jamais perdu la mémoire. Il était donc difficile pour moi de me mettre à sa place malgré la compassion que je ressentais pour cette femme. C'était étrange, je n'avais jamais eu si mal au coeur pour quelqu'un malgré les centaines de personnes que j'ai pu voir dans la misère. Je ne savais pas ce que j'avais avec cette fille mais je ressentais le besoin de la protéger, de l'aider. Sans doute parce qu'elle était désespérément seule et qu'ayant vécu une période relativement difficile, seul moi aussi, je savais que rester seule n'arrangerait rien. Je rapprocha mon siège d'elle pour discuter tout en gardant mes distances pour ne pas l'effrayer plus. « Calmez vous, je vous assure que vous retrouverez très rapidement la mémoire. Vous avez juste une commotion, les médecins vont vous garder en observation jusque demain. Ensuite on trouvera un moyen pour vous loger si vous n'avez pas retrouvé la mémoire. Surtout n'y pensez pas. Ca va aller , croyez moi. Votre mémoire vous reviendra dans les jours qui suivent. Bientôt , vous rentrerez chez vous avec toute votre tête !» Dis-je en tentant de la calmer et en lui souriant amicalement, comme pour lui dire que j'étais là pour elle. J'en avais dis de trop en lui avouant trop rapidement qu'elle avait été violée, la pauvre recevait un nouveau coup sur la tête par ma faute. Je m'en voulu aussitôt , d'autant plus qu'elle commenca à trembler . Je l'observa sans comprendre jusqu'à ce qu'elle ne pose une main sur sa gorge comme pour m'indiquer quelque chose. J'aurais du me douter de ce qui se passait. Lorsque j'aperçu ses lèvres devenir bleues, je compris et me leva d'un bond. Je sortis chercher un sac plastique pour elle respirer et la releva pour dégager ses voies respiratoires. Je l'assis derrière elle et posa le sac sur sa bouche. Je me rendis rapidement compte que j'avais fais un premier pas vers elle dans le but de l'aider. Je tenta de la calmer et commença involontairement à la tutoyer. «Eh, calme toi respire profondément, pleure si tu dois pleurer. Tu as même le droit de serrer ma main & de me casser les doigt. Ferme les yeux et fais le vide dans ta tête. Respire. Je ne t'ai pas sauvée pour que tu me files entre les doigts maintenant , ca va ?!» Je tenta un humour qui tomba à plat pour la calmer. Je la regarda en attendant un mouvement de sa part afin de voir si je devais appeler un médecin ou non.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 19:36
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Avais-je par le passé déjà fais des crises comme celle que j'étais entrain de faire ou alors était-ce la première fois ? J'avais beau essayé de me calmer comme me le demandait Chris, je n'y arrivais pas. Comment pourrai-je me calmer alors même que j'étais entrain de vivre un véritable cauchemar ? Alors même que j'étais entrain de m'étouffer, ce dernier vint se mettre derrière moi et tout en mettant le sac face à ma bouche, m'incita à respirer, me demandant à nouveau de me calmer, ajoutant même qu'il ne m'avait pas sauvé la vie pour rien. Il plaisantait non ? Certes il m'avait sauvé la vie, mais quand même. Après plusieurs minutes, serrant fortement sa main, je parvins à reprendre mon souffle petit à petit et alors même que j'allais prendre la parole pour le remercier, une infirmière fit son entrée dans la chambre, afin de prélever l’ADN de mon violeur. Mordant alors doucement ma lèvre inférieure, étonnamment alors même que j'aurai envoyé balader n'importe qui en temps normal, à cet instant-là, j'avais serré un peu plus fort la main du jeune homme, qui était restée dans la mienne depuis ma crise d'angoisse. Mon regard, posé sur lui, je repris alors la parole « Reste... Je... Je ne veux pas être toute seule. » Je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment-là j'avais besoin de lui auprès de moi. Je ne voulais pas me retrouver toute seule avec cette femme que je ne connaissais pas. Quelques minutes plus tard, après que l'infirmière eut fini d'effectuer ses prélèvements, cette dernière quitta la chambre, nous laissant une fois de plus seuls, Chris et moi. Alors même que j'essayais de me remettre de mes émotions doucement, je ne pu m'empêcher de poser une question à Chris, une question qui me trottait dans la tête depuis déjà plusieurs minutes « Ça fait partie de ton job de rester avec les patients que tu emmènes aux urgences ? » Cette question pouvait paraître stupide, mais j'avais vraiment envie de savoir s'il accordait le même traitement à ses patients ou bien alors si c'était exceptionnel. Pourquoi avais-je besoin de savoir cela ? Je ne sais pas.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 20:18
Anaïs&Chris
Habituellement, je n'accompagnais pas les personnes que je sauvais des brasiers de leur maison jusqu'à l'hôpital, sauf bien sur les enfants ou les personnes gravement brulées pour les rassurer. Autrement , je ne restais que le temps de leur parler. Mais dans le cas de mon inconnue, savamment prénommée Anaïs, j'avais passé la nuit entière à son chevet comme si inconsciemment je voulais la protéger sans même la connaitre. Et j'avais l'impression que je ne devais pas partir. Sans doute une idée folle mais visiblement ma présence apaisait la jeune femme. Elle parvint à écouter mes conseils et serra fortement ma main en maitrisant ses émotions. Je garda sa main dans la mienne puisque cela semblait l'apaiser. Lorsque l'infirmière entra , armée de son kit de viol, je sentis la main d'Anais se resserrer sur la mienne. Prêt à partir pour la laisser se faire examiner, je fus retenus par les yeux implorants de mon interlocutrice. Encore apeurée, elle me supplia prèsque de rester à ses cotés. Même si cela me rendait mal à l'aise, j'avais un coeur et dans le fond je n'avais pas envie de la laisser tomber. « D'accord. Je reste avec toi. » Je tourna néanmoins la tête mal à l'aise mais restant malgré tout assis derrière Anaïs en la soutenant contre moi. Lorsque l'infirmière eu terminé et qu'elle eu quitté la pièce, Je recoucha Anais avec délicatesse pour ne pas la blesser. Je regarda par la baie vitrée, debout les bras croisés sur mon torse. Je me retourna lorsque Anais reprit la parole après avoir laissé un long blanc, je la regarda en l'écoutant. En vérité elle avait raison dans ses propos. «Eh bien, situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. En général lorsque la victime est un enfant ou une personne gravement brulée, je la suis pour la rassurer mais je ne reste que quelques heures. Je suis resté ici parce que le médecin m'avait prévenu que tu serais surement temporairement amnésique. Je ne voulais pas que tu te retrouves seule. Mais si tu veux rester seule, je peux rentrer, il n'y a pas de soucis. Maintenant que tu vas bien, je suis rassuré.» Je lui souris légèrement mal à l'aise. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle pose ce genre de question. Elle était la première pour laquelle j'avais passé la nuit à l'hopital sans être parvenu à fermer l'oeil. Je ne savais pas ce qui m'avait retenu, peut-être voulais-je simplement l'aider, je ne savais pas réellement. Cela me perturbait d'ailleurs. Pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre. Mon bip me ramena à la réalité. Je le sortis de ma poche et lus le message qui illuminait le petit écran de l'appareil. « Je suis désolé, je dois y aller.. Je passerai demain voir comment vous aller. Si jamais vous n'avez pas retrouvé la mémoire d'ici demain, je peux vous loger le temps que vous vous remettiez et que vous recouvriez la mémoire. Je vous laisse réfléchir à la proposition. Si vous êtes contre, nous trouverons un moyen. reposez vous, Anaïs. Je vais laisser mon numéro de portable à l'infirmière. Si vous avez quoi que ce soit, vous pouvez lui demander mon numéro et m'appeller. Bonne fin de journée.» Dis-je en lui souriant avant de partir en courant dans les couloirs. Je laissa rapidement mon numéro à l'infirmière et quitta l'hopital pour rejoindre la caserne de pompiers. On partit sur un feu de grange bien difficile à maitriser. On y passa la soirée à se relayer avec une équipe de 20 hommes. On passa la nuit dans les brasiers , certains hommes tentaient de trouver un toit pour les victimes tandis que les autres s'activaient à tenir les lances à eaux. On parvint à éteindre le feu à dix heures du matin. Couvert de suie mais épuisé, je n'eu pas le courage de prendre une douche de peur de tomber de fatigue. Je pensais plutot aller voir Anais. Afin d'ête sur de ne pas avoir un accident, je partis à pieds. Je sentais le feu mais je ne comptais pas trainer trop longtemps. Je voulais uniquement avoir une réponse à ma proposition, savoir si elle avait retrouvé la mémoire et savoir si elle allait bien car bizarrement, je ne parvenais pas à penser à autre chose qu'à sa santé & son bien etre. Je me rendis alors dans l'hopital et entra dans la chambre après avoir frappé. J'étais rapidement passé lui chercher une boite de chocolat pour lui remonter le moral et la forcer à manger autre chose que cette nourriture immonde qu'on ne mange que dans un hopital. un bouquet de fleur à la main, je rentra dans la chambre et trouva Anais profondément endormie. Je posa les fleurs dans un vase et m'assis dans le petit fauteuil en baillant silencieusement. Il ne me fallu que quelques minutes pour sombrer à mon tour dans un sommeil.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 22:42
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Alors même que je venais de subir un énième examen, je ne sais pas pourquoi, mais la seule chose que j'avais trouvé à dire à Chris ou plutôt à lui demander c'était s'il tenait compagnie autant de temps, à toutes les personnes à qui il portait secours. Pourquoi poser une telle question ? Je ne le savais pas, mais au fond de moi, peut-être qu'une partie de moi voulait savoir pourquoi il tenait tant à rester auprès de moi au lieu de vaquer à ses occupations comme il l'aurait sûrement fait en temps normal. Ce dernier me répondant alors qu'ayant apprit par le médecin qui s'occupait de moi que je serai sûrement amnésique, il n'avait pas envie de me laisser seule, ajoutant par la suite que si je voulais rester seule, il pouvait partir, je ne pu m'empêcher de secouer négativement la tête et dire « Non... Non tu peux rester. Je n'ai aucune envie de rester toute seule. Surtout pas après ce que j'ai encaissé ce soir. » Silencieuse à nouveau, j'essayais une nouvelle fois de me souvenir de ce qui s'était passé exactement ce soir-là, quand tout à coup un bip se fit entendre. Posant alors mon regard sur la machine qui contrôlait les battements de mon cœur, j'allais demander à Chris ce qu'il se passait, quand ce dernier me devança en m'informant que son travail l'appelait et que malheureusement il devait partir. Néanmoins, sa proposition avait eu le don d'attirer mon attention et de m'arracher un léger sourire « Vous... Tu me vouvoies maintenant ? Enfin bref, je vais réfléchir à ta proposition, je te promets que tu auras une réponse demain de toutes façons. » Le regardant ensuite quitter la chambre, je ne mis pas longtemps avant de m'endormir. La journée qui s'était ensuite écoulée avait été partagée entre des soins, de nombreuses siestes et la visite des enquêteurs. J'aurai préféré ne pas être seule lorsque ces derniers m'ont posé toutes leurs questions, mais je ne pouvais tout de même pas me permettre d'appeler Chris pour qu'il vienne. Après tout, il avait sa vie. Les enquêteurs partis, je m'étais endormi de nouveau, avant de finalement me réveiller le lendemain matin. Et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'à mon réveil je n'étais plus seule, mais que mon sauveur était là lui aussi, endormi dans le fauteuil qui se trouvait non loin de mon lit, esquissant alors un sourire, je m'étais redressée doucement dans mon lit, avant de le réveiller « Hey... Je ne savais pas que tu étais là, tu es arrivé il y a longtemps ? »
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Jeu 23 Aoû - 23:16
Anaïs&Chris
Je n'avais pas pour habitude de m'endormir n'importe ou, mais ce aujourd'hui c'était exceptionnel. Beaucoup de choses exceptionnelles faisaient leur apparition dans ma vie depuis que j'avais rencontré Anaïs. J'avais l'impression de laisser mes sentiments prendre le dessus. En temps normal, je ne passe pas la journée au chevet d'une personne. Je ne savais pas du tout ce qui se passait entre moi & Anaïs mais c'était terriblement déstabilisant. Je sentis alors qu'on me dirait du sommeil. J'aurais plutôt tout donné pour rester endormi quelques minutes de plus mais j'ouvris les yeux en entendant la voix de mon inconnue qui n'en était pas tant une. Je regarda alors Anaïs, les yeux cernés de fatigue. Je m'étendis difficilement et passa une main dans mes cheveux. Je bailla doucement en me cachant et souris légèrement à Anaïs. «Bonjour. Je suis arrivé il y a .. Heu j'en sais rien en fait. Je suis tellement épuisé que je n'ai pas fais attention à l'heure. J'ai passé la nuit à maitriser un incendie de grange. Je n'ai pas eu le temps de rentrer, j'ai voulu voir comment tu allais. Je t'ai apporté des chocolat. Je sais à quel point la nourriture de l'hôpital est immonde. J'espère que tu aimes les pralines ! » Dis-je en souriant légèrement en tendant la boite vers elle. «Je suis désolé, je suis couvert de suie et je sens le feu. Je n'ai pas voulu prendre une douche de suite j'avais peur de tomber de fatigue. Enfin bref, comment tu te sens ? Tu te souviens de quelque chose ? » Je la regarda en attendant qu'elle me donne une réponse à la fois sur son état de santé et sur ma proposition. A mon plus grand plaisir, je remarqua qu'elle avait reprit des couleurs et qu'elle surmontait les difficultés qu'elle avait vécu quelques jours auparavant. Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qui serait arrivé si je n'étais pas venu à son secours. Non pas que je me prenais pour un héro mais je me demandais plutôt se qu'il serait advenu d'elle. Cette femme m'attirait pas forcément physiquement même si elle était drôlement belle mais plutôt par son caractère. Elle avait vécu les pires choses et gardait tout de même la tête haute très humblement. Elle ne montrait pas ses sentiments contrairement à moi. Elle devenait en quelque sorte quelqu'un que j'admirais. «Cette après midi tu pourras sortir de l'hôpital. Si tu souhaites partir de ton coté il n'y a aucun soucis. Je peux te donner mon numéro au cas ou tu aurais besoin d'aide. Si tu acceptes ma proposition, je peux te loger autant de temps que tu le souhaites. Ma maison est trop grande pour moi seule et bien trop vide. Je ne n'utilise pas toutes les pièces. Certaines doivent prendre la poussière. Ce serait un plaisir de t'acceuillir.» Dis-je en souriant légèrement. Je m'appuya sur mes avants bras et la regarda avec attention. Dans le fond, elle était réellement très belle.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Ven 24 Aoû - 0:33
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Il était là quand j'avais ouvert les yeux, il m'avait dit qu'il reviendrait et il l'avait réellement fait. Est-ce que j'étais surprise ? Oui un peu. Après tout, on ne se connaissait pas tous les deux, il aurait très bien pu ne pas revenir dans l'immédiat et attendre plusieurs jours avant de prendre de mes nouvelles. Mais le fait qu'il soit là à mon réveil, m'avait prouvé finalement que je pouvais lui faire confiance. C'était étrange. C'était la première fois que j'arrivais à faire confiance à quelqu'un que je connaissais à peine, voir même pas du tout. Après l'avoir réveillé doucement, ce dernier m'avait raconté le travail qu'il avait effectué la journée précédente ainsi que la nuit qui venait de passer, avant de me dire, en me tendant une boite, qu'il m'avait apporté des chocolats, ajoutant qu'il savait combien la nourriture de l'hôpital était immonde. La boite dans les mains, je l'avais alors remercié par un sourire. Sourire qui s'était quelque peu effacé quand Chris m'avait demandé comment je me sentais et si je me rappelais de quelque chose. Passant alors une main dans mes cheveux, je lui avais répondu « Non, malheureusement rien ne me revient. J'ai beau essayé de me souvenir... impossible... » Même si cela me tracassait toujours autant de ne me souvenir de rien, je prenais sur moi pour ne pas craquer à nouveau. A force il finirait par me prendre pour une hystérique. « J'ai eu la visite des enquêteurs ce matin... je n'ai pas osé t'appeler... mais j'ai eu du mal avec eux. Ils n'ont pas arrêté de me poser des questions auxquelles je n'arrivais pas à répondre vu que je ne me rappelle de rien. Je n'ai pas vu la personne qui m'a... Comment aurais-je pu leur dire à quoi cette ordure ressemblait alors même que je ne l'ai pas vu et que je ne me rappelle même pas d'où je viens. » M'asseyant ensuite dans le lit, j'avais ouvert la boite de chocolat que m'avais offert Chris et lui avait tendu celle-ci avant de reprendre la parole « Justement j'ai bien réfléchi à ta proposition et... et je crois que je vais accepter. Après tout, tu m'as prouvé que je pouvais te faire confiance et puis de toutes manières, je n'ai nul part d'autre où aller, alors je ne vais pas faire ma difficile. Mais tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Et que cela ne dérangera personne dans ton entourage ? »
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Ven 24 Aoû - 1:03
Anaïs&Chris
Je ne savais pas exactement ce qui me liait à cette femme. Je ne l'avais jamais rencontrée de ma vie. Si ca avait été le cas, je m'en serai rappelé. Je n'avais jamais entendu parler d'une quelconque Anaïs de ma vie. Je ne connaissais personne de ce nom ni dans mon entourage ni dans l'entourage de mes proches. Je ne comprenais pas pourquoi je ressentais tant ce besoin d'être sur qu'elle allait bien. Le coup du destin ? Peut-être. Seul le temps nous le dira. Quoi qu'il en soit j'avais bizarrement hâte d'avoir la réponse de mon inconnue au sujet de la proposition. Dans le fond, j'étais heureux d'avoir une colocataire , ne serait-ce que pour quelques jours. Anaïs me rendait étrangement mal à l'aise. Je me sentais honteux de ne pas avoir pris une douche et m'être coiffé et parfumé. Je sentais le feu et étais couvert de suie, malgré tout, Anaïs gardait ce sourire qui lui donnait tout son charme. Ce dernier s'était d'ailleurs affiché sur son visage au moment même où je lui avais tendu la boite de chocolat. Mais à mon grand regret, il était rapidement disparu. Je la regarda les sourcils froncés en me demandant ce qui se passait, mais je compris rapidement ce qui la tracassait. « Laisse toi le temps Anaïs. Tu es encore sous le choc c'est normal. Ca va te revenir avec le temps tu verras. On ira visiter Paris pour que ca te revienne un peu plus si tu le souhaites. Ne te brusques pas. N'essaye pas de te forcer à te souvenir , tu ne feras que repousser ta mémoire. Tu es déjà courageuse avec ce que j'ai vu de toi. Quelques jours de plus, c'est du gâteau ! » Lui dis-je en souriant tendrement. Je la regarda attentivement. J'avais l'impression qu'elle n'était vraiment pas bien. Je m'en voulais de ne rien pouvoir faire de plus pour l'aider. «J'insiste Anaïs, si tu as besoin de quoi que ce soit tu peux m'appeler. J'ai pas mal d'hommes qui accepteraient de me remplacer le temps que je te rejoigne et que je reste un peu avec toi. Tu aurais du m'appeler, à l'avenir n'hésite vraiment plus. Je peux même te donner le numéro de mon bipeur au cas ou je n'aurais pas mon portable. On ne sait jamais que tu te perdrais en ville ou que tu aurais un soucis autre part. Il me semble que t'interroger si vite est un peu précipité, tu es encore sous le choc mais cela les autorités ont du mal à le comprendre. Je me suis fais remplacé ce soir. Je peux rester à tes cotés si tu le souhaites. D'ailleurs, si tu veux parler de quoi que ce soit, je serai là, de jour comme de nuit. C'est mon boulot de venir en aide aux gens. Et c'est un plaisir de se sentir utile quelque part. » Anais me proposa alors un chocolat que je refusa amicalement en la gratifiant d'un sourire. Ces chocolats étaient pour elle et non pour moi. Je ne voulais pas y mettre le nez de peur de vider littéralement la boite en un temps record. Suite à ses paroles, je me remis dans le fond de mon fauteuil et regarda dans le vague. Elle avait sans le savoir touché un point sensible. «Ca me fait plaisir de t'héberger. Je me sens bien seul dans cette grande maison et puis ne t'en fais pas. Tu t'ennuieras personne, je n'ai aucune famille. Alors il n'y aura personne qui pourra te juger. Je suis comme on peut dire, seul au monde. » Je me remémora les bons souvenirs passés avec Céliane. Mais ceux ci furent vite balayés par la dernière vision que j'avais d'elle, main dans la main avec mon meilleur ami. J'avais bien mal vécu la fin de cette histoire. Il ne restait aucun souvenir d'elle dans la maison si ce n'est le choix de la décoration, cosy & romantique. J'avais eu beaucoup de mal à me remettre de ma dépression. Je m'étais donné à fond pour mon boulot et pour le basket, ma passion.
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Ven 24 Aoû - 12:01
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Alors même que j'étais encore une fois entrain de m'inquiéter parce que mes souvenirs ne me revenaient pas en tête, Chris tenta de nouveau de me rassurer en me disant de laisser faire le temps et que ceux-ci finiront bien par revenir tôt ou tard. Je savais au fond de moi qu'il avait raison, mais c'était tellement frustrant de ne se souvenir de rien que pour le coup ma patience légendaire avait prit la fuite. Le jeune homme me disant qu'on irait visiter Paris pour essayer de provoquer le retour de mes souvenirs, j'avais acquiescé d'un signe de tête en entendant ses paroles, avant de lui dire « Tu crois que le fait de visiter la ville ça va me rappeler qui je suis et ce que je faisais dans la vie de tous les jours ? » Faisant ensuite part à Chris de la visite des enquêteurs le matin même et du fait que je n'avais pas osé le déranger pour qu'il vienne m'aider pendant cet interrogatoire, ce dernier avait alors insisté pour que je n'hésite pas à l'appeler si j'avais un quelconque problème. Il était d'ailleurs prêt à me donner le numéro de son bippeur si j'en avais besoin. Puis lorsqu'il avait ajouté qu'il avait sa soirée rien que pour lui ce soir-là et qu'il était prêt à la passer rien qu'avec moi et à m'écouter parler si j'en avais envie, j'avais alors repris la parole à son encontre « Dis, pourquoi tu fais tout cela pour moi ? Après tout, on ne se connait même pas, à moins que l'on ne se soit déjà rencontré avant mon agression et qu'à cause de mon amnésie je ne m'en souvienne pas... » La boite de chocolat dans les mains, j'en avais proposé à celui qui m'avait sauvé la vie, mais ce dernier avait refusé poliment de se servir. Tant pis, cela me ferait plus de chocolat pour moi. Après cela j'avais alors mangé un ou deux chocolats, avant de ranger la boite et demander à Chris s'il était certain que ça ne le dérangeais pas, lui ou quelqu'un de son entourage, que je vienne vivre chez lui quelques temps. J'avais vu ce dernier s'enfoncer dans son siège, apparemment j'avais dis quelque chose qu'il ne fallait pas. Ce n'est que lorsque Chris me fit part du fait qu'il vivait seul et qu'il n'avait pas de famille, que j'avais compris pourquoi il s'était soudain sentit mal à l'aise face à mes questions. Mon regard se posant alors sur la fenêtre de la chambre, je m'étais alors mit à réfléchir à un moyen de changer subtilement de conversation, avant de reprendre enfin la parole « Il ressemblait à quoi le mec qui m'a... Enfin tu vois ce que je veux dire. Tu as eu le temps de le voir ? Et tu m'as retrouvé où ? Peut-être que si on retournait là où tu m'as trouvé, je me souviendrai de quelque chose concernant cette nuit-là et de ma vie d'avant non ? » Posant ensuite une main sur ma tête, j'avais ajouté « Et le médecins, ils t'ont dit quoi exactement ? A part dire que je pouvais rentrer chez moi aujourd'hui. »
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Ven 24 Aoû - 12:58
Anaïs&Chris
Cette fois tout était clair. Il y avait bien quelque chose entre moi et Anais , quelque chose d'indescriptible. Je ne savais pas ce qu'était ce sentiment mais j'allais bientôt le découvrir. Etait ce des sentiments amoureux ? Si rapidement ?Non, je ne pouvais pas me permettre de tomber sous le charme d'une victime d'une ordure. De plus elle était amnésique et peut-être était elle mariée. Il n'y avait aucune place pour des sentiments. Ni maintenant , ni jamais .. Peut être ressentais-je simplement le besoin de la soutenir dans cette épreuve tout simplement. Je préférais croire que je ne ressentais pour elle que de l'amitié ou simplement une attirance physique. « La partie de ton cerveau qui a été touchée peut se réactiver grâce à un déclic. Si tu vois un lieu qui ne t'est pas inconnu, ce sera peut-être le déclic qui te rendra la mémoire. On peut toujours essayer. » Je savais pertinemment qu'en restant à son chevet, elle pourrait se poser des questions sur mes intentions. Tout ce que je voulais c'était qu'elle ne s'en fasse pas et surtout pas qu'elle pense que j'étais moi même son agresseur. De toute façon j'avais été disculpé , j'espérais simplement qu'elle m'accorde sa confiance. Je m'attendais à ces questions. C'est vrai, moi même je me les posais. Il était temps d'y répondre aussi bien pour elle que pour moi. «Je ne connais aucune Anais dans mon entourage. Nous ne nous sommes jamais rencontrés. Mais je ne pouvais pas me permettre de juste appeler les secours et m'enfuir comme un voleur avec ce poids sur la conscience. Je voulais être sur que tout allait bien & que vous seriez bientôt sur pieds. Et puis j'avais un peu peur de votre réaction suite au viol.. Certaines femmes se sentent si mal qu'elle tentent de se suicider. Alors je préférais vous surveiller pour votre bien et pour le bien de ma propre conscience. » Je la regarda vaguement, espérant que ma réponse soit suffisante à sa question. Je me releva ensuite et marcha dans la chambre en me remémorant les souvenirs les plus douloureux de ma vie. Autrefois, je n'étais pas le seul enfant des Adams. Il y avait aussi eu Joy, de six ans sa cadette. Ma petite soeur que j' aimais profondément mais à qui je n'ai jamais pu dire en face ce que je ressentais. Entre nous comme dans toutes les fratries, il y avait bien plus de disputes que d'éclats de rire. La dernière fois que je lui avais parlé, je lui avais dis sans retenue qu'elle était douée pour me mettre les nerfs en pelotte. Ce furent mes dernières paroles à son égard. Ce soir là, Joy voulait absolument aller en boite pour fêter les 18 ans d'une de ses amies. Elle s'était donc rendue au Cube, une célèbre boite de nuit qu'elle fréquentait de temps à autres. Ce soir là, nos parents lui avaient donné la permission de 3heures du matin. Mais elle n'est jamais rentrée. J'attendais son appel comme prévu pour aller la rechercher. Mais les heures fillaient de plus en plus vite si bien qu'on avait appelé la police très rapidement. On rechercha ma soeur durant près d'une semaine jusqu'à ce que la police ne frappe à notre porte avec une terrible nouvelle au bord des lèvres. Mes parents s'étaient effondrés, quand à moi j'étais partis en voiture pour m'isoler et crier mon désespoir. Il fallait cependant quelqu'un pour confirmer que la jeune femme était bien Joy. Je m'y étais rendu moi même pour ne pas que mes parents soient encore plus déchirés. Le coeur lourd, j'attendais que le médecin légiste soulève le drap. Mais je m'éffondra en reconnaissant ma soeur. C'était bien elle, c'était bien fini.. Les jours qui suivirent, je collectionna les coupures de presses pour garder un souvenir de ma soeur et pour retrouver un jour l'ordure qui l'avait assassiné et violée. Selon les enquêteurs, Joy était sortie seule vers 1heure et demi du matin. Elle souhaitait rentrer parce qu'elle ne se sentait pas bien. ils avaient retrouvé son portable ouvert, mon numéro composé mais la touche d'appel n'avait jamais été enfoncée. J'étais la dernière personne à qui elle avait pensé ce soir là. Elle avait ensuite été enlevée par un homme qui durant plusieurs jours l'avait violée avant de l'étrangler et de jeter son corps dans le lac. Dans le fond c'était peut etre en hommage à ma soeur que je me battais pour Anais. Mon inconnue me tira de mes souvenirs douloureux « Je n'ai pas vu ton agresseur, il s'est enfuit quand il m'a vu arriver. J'ai juste vu qu'il avait les cheveux mi longs foncés et une veste de cuir. Je t'ai retrouvé dans une ruelle juste à coté du Diamond Club, un bar assez connu et fréquenté. Je veux bien t'y emmener. Mais es tu sure d'avoir assez de force pour retourner là bas ? Autrement, les médecins ne m'ont rien dit. Ils m'ont dit qu'ils étaient tenus au secret professionnel et n'étant pas un proche, je n'avais le droit de ne rien savoir de plus. je suis désolé»
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Ven 24 Aoû - 15:17
Chris & Anaïs
« Always and Forever »
Mon agresseur n'avait pas fait dans la demi-mesure de toutes évidences et heureusement que Chris était intervenu parce que qui sait ce qui aurait pu m'arriver s'il n'avait pas pris mon agresseur en flagrant délit. Des souvenirs ? Qui sait, peut-être qu'ils m'en reviendraient en tête en revenant sur les lieux où m'avait trouvé le jeune homme. Lui ayant ensuite demandé pourquoi il faisait tout cela pour moi, pourquoi il passait tout son temps libre auprès de moi alors même que l'on ne se connaissait même pas tous les deux, ce dernier me répondit que s'il était aussi présent pour moi, c'était afin de s'assurer que j'allais bien et que je ne ferai pas de conneries. C'est toujours surprenant d'entendre qu'un inconnu s'inquiète pour vous, mais ça faisait du bien aussi. Esquissant alors un léger sourire, j'avais répondu « Merci de m'avoir sauvé la vie et surtout... Merci d'être-là. » avant de le voir faire les pas dans la chambre « Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu as l'air soucieux. J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? » Attendant alors de savoir si c'était à cause de moi qu'il était si nerveux d'un coup, j'avais une fois de plus pioché dans mes chocolats et lorsque j'allais reposer ma boite, ce dernier reprit la parole pour me dire les seules choses qu'il avait vu de mon agresseur, m'informant ensuite que les médecins n'avaient rien voulu lui dire puisqu'il n'était pas de ma famille et n'était pas quelqu'un de proche de moi. Comprenant que les médecins voulaient se protéger, j'avais alors décidé de les appeler pour leur demander ce que j'avais exactement et surtout, leur demander si je pouvais sortir. Je n'en pouvais plus d'être enfermée dans cette chambre, tout ce que je voulais c'était sortir et respirer l'air frais (et pollué) de la ville, plutôt que l'odeur des locaux de l'hôpital. Puis en attendant que les médecins ne viennent enfin me libérer, je m'étais levé doucement de mon lit et m'étais approchée doucement de Chris. Arrivée à sa hauteur, j'avais alors posé ma main sur son bras et de nouveau prit la parole « Hey, il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu as vraiment l'air ailleurs depuis tout à l'heure... » Il m'aidait tellement depuis que je m'étais réveillée et que j'avais appris les mauvaises nouvelles qui m'étaient tombées dessus, que je me sentais redevable vis-à-vis de lui. Si moi je pouvais lui parler et me confier à lui, je voulais qu'il sache qu'il pouvait faire pareil. C'est d'ailleurs pourquoi j'avais ajouté, en plongeant mon regard dans le sien [color=indianred]« Tu m'as dis tout à l'heure que si j'avais besoin, tu étais là. Et bien il faut que tu saches que si jamais tu as besoin de parler, je suis là moi aussi. »
Sujet: Re: «I'll be your soldier» ∆ Anaïs&Chris Ven 24 Aoû - 16:30
Anaïs&Chris
Pour une fois je me sentais utile. Le viol d'Anais avait ravivé de douloureux souvenirs que j'essayais tant bien que mal de refouler mais cette image de ma soeur morte me hantait depuis si longtemps que ne pouvais m'en défaire. Malgré tout, la présence d'Anais dans ma vie comblait un certain vide, était-ce celui que Joy avait laissé ou bien celui de Céliane ? Je n'en avais aucune idée mais une chose était claire dans mon esprit, il y avait quelque chose de fort qui me liait à cette inconnue. Comme si j'avais besoin d'elle dans ma vie. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais j'ai bien envie de le découvrir. J'avais vraiment envie de découvrir en même tant qu'elle qui était véritablement Anais Silver. Partager ce bout de chemin l'aider à se relever dans les moment difficile. Qui sait , peut-être était-ce le début d'une histoire, d'amour ou d'amitié. « Ne me remercie surtout pas c'était tout à fait normal de te venir en aide. Si ce n'était pas moi ça aurait été un autre. Et puis c'est mon métier de jouer les super héros. » Je ne savais pas cacher mes sentiments aussi bien qu'elle. J'étais tout sauf un bon acteur. Je me retourna alors vers elle prêt à répondre à sa question. «Tout va bien ne t'en fais pas, je suis juste un peu fatigué. Tu n'as absolument rien dit de contraire, rassure toi.» je lui décrocha un sourire en coin charmeur pour la rassurer afin de ne pas avoir à expliquer ce qui me torturait. J'attrapa un sac pour aider Anais à y ranger ses affaires. J'évita un peu son regard qui mine de rien me brouillait les idées. Je tenta alors de parler en rangeant. «On ira faire les boutiques pour te refaire une garde robe le temps que tu resteras chez moi si tu veux. J'ai un match de basket ce vendredi. Donc si jamais tu veux m'y accompagner tu es la bienvenue. » lui dis-je en toute sincérité. A vrai dire j'appréciais sa présence. Comme si elle avait compris mon malaise, elle posa une main délicate sur mon bras, sans doute pour m'arrêter. Je releva le visage et plongea mes yeux bleus dans les siens. Elle avait des yeux bruns, couleur courante mais dans ses yeux, il y avait quelque chose d'indescriptible qu'il n'y avait pas dans les yeux des autres femmes. Je resta plongé dans ses yeux en l'écoutant. « Oui, je vais parfaitement bien. Ne t'en fais pas pour moi d'accord, il m'arrive d'être ailleurs bien souvent. Je suis juste pensif. Rien de grave. Si ca ne va pas, je te le dirai, promis. » Répondis-je en lui faisant un clin d'oeil amusé. Je lui souris chaleureusement et pris son sac. Je posa une main dans son dos pour sortir de la chambre et signer les papiers qui lui permettaient de sortir de l'hopital.