Sujet: family reunion (the hamilton's ♥) Mar 7 Aoû - 20:54
17h30. Je finis mon travail à l'agence. J'ai réussi à me trouver un petit boulot à mi-temps dans une agence immobilière parisienne. Il fallait bien que je me fasse un peu d'argent pour nous soutenir Erin et moi. C'est vrai qu'on ne pouvait pas vivre indéfiniment de ma carte de crédit anglaise. En vérité, c'était surtout que je ne voulais pas que mes parents trouvent une quelconque trace de moi. M'éloigner le plus possible d'eux, ne plus jamais les revoir, ne plus jamais devoir les affronter, eux et leur traditions à la con. Depuis que j'étais à Paris, j'avais l'impression de naître à nouveau. J'avais recommencé ma vie à zéro avec la seule fille qui comptait encore pour moi. Au moins, à Paris, personne ne pouvait nous juger, personne pour nous dire que nous ne devions pas être ensemble. C'était parfait, parfait dans une ville parfaite. Il n'y avait pas d'autre mots pour décrire cette nouvelle vie. Parfois, je me demandais si je n'étais pas entrain de rêver et que j'allais me réveiller dans mon lit en Angleterre et que tout ce dont je m'imaginais ici, n'était pas vrai et n'allait jamais arriver. Seulement, ce n'était pas un rêve. J'étais bien et bel à Paris, terminant mon travail pour la journée et allant au Starbucks chercher un café. Faut croire que j'ai commencé à perdre mes habitudes d'anglais et que je m'y fais au café. Je suis toujours autant sur le thé, il ne faut pas croire que j'ai laissé tomber cela. C'est juste que le café c'est bon aussi. Bref, je marche dans les rues de Paris. Il fait beau aujourd'hui. Le soleil est encore dans le soleil à briller et illuminer la ville. J'aime bien ce genre de soir. C'était comment dire presque inexistant en Angleterre le soleil. Bon, il ne faut pas croire que c'est un pays où il n'y a pas de soleil et qu'il fait gris et moche tout le temps. Mais disons, qu'il n'y pas la même ambiance là-bas et ici. A Paris, tout me semblait magique. A York, tout était pareil. Je voyais la même chose depuis des années et des années. C'était redondant, ennuyeux, chiant. Enfin, bref. J'étais sous le charme de Paris. J'entre dans le Starbucks et fait la file. Je vois une jeune blonde à la caisse. Une blonde que je reconnaîtrai parmi des milliers pour l'avoir vu presque tout les jours depuis vingt-deux ans maintenant. Maxence, ma soeur. Qu'est-ce qu'elle foutait ici? Est-ce que Maman et Papa étaient ici aussi? Enfin quoi que j'en doute fortement, ils auraient plutôt envoyé un des employer partir avec Maxence pour me ramener à la maison. C'est juste pas possible. Je ne pouvais doc vraiment pas vivre en paix sans que cette foutu famille vienne me faire chier. Cependant, je réfléchis un moment. Maxence est comme moi. Elle a horreur de cette famille, de ce nom, de cette aristocratie. A-t-elle fugué aussi? Peut-être? Surement? Un tas de question défile dans ma tête. Des questions qui veulent des réponses. Je m'approche d'elle, et lui prend le bras doucement, histoire de pas la faire peur. « Maxence? » Peut-être que ce n'est pas elle et que je me fais juste des idées parce qu'elle me manque quand même un peu. J'espère tout de même que c'est elle, histoire de pas me faire prendre pour un boulet.
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Sujet: Re: family reunion (the hamilton's ♥) Dim 12 Aoû - 18:17
harry & maxence
Paris is the place to be. Je me demandais comment j’avais pu passer tout se temps en Angleterre, sans me rendre compte que ce n’était pas l’endroit où je devais être. J’étais arrivée à Paris depuis maintenant quelques jours, peut-être même quelques semaines. La vérité était que je ne savais plus quand j’étais arrivée. Depuis que j’étais là, c’était comme un tourbillon autour de moi. J’avais un petit appartement, certes (je me foutais d’avoir un grand appartement luxueux, je n’étais pas là pour ça), mais de toute façon, je n’y étais jamais. Je passais mon temps dehors. Paris avait toujours quelque chose de nouveau à me montrer. Mon appartement n’était là que le temps de trouver autre chose, j’avais pris le premier que j’avais trouvé, ne supportant pas l’idée d’habiter à l’hôtel. Je passais mes nuits dans des soirées et mes journées à ne rien faire, si ce n’était attendre la nuit. Ma chance était qu’il était plus facile de se lier avec les gens quand on parle leur langue, et je parlais relativement bien français. L’accent anglais plaisait toujours, il parait. Je me réveillais vers quatorze heures. J’avais passé une sale nuit. Hier soir, ma mère m’avait téléphoné, elle m’avait ordonné de rentré. Voyant qu’elle n’avait aucun effet sur moi, elle avait tenté de m’amadouer « J’ai déjà perdu Harry, je ne veux pas te perdre toi. » Bullshit, t’en a rien à foutre. J’avais raccroché aussi sec. J’étais sortie, j’avais déversé la haine que j’avais contre ma mère, contre le clan Hamilton dans une soirée, dans un appartement chez quelqu’un dont je n’avais pas la moindre idée du nom. Peu m’importait. J’avais juste besoin de litres d’alcool pour oublier à quel point ma famille était castratrice et à quel point j’avais bien fait de mettre les voiles loin d’eux. Je plaignais mes autres frères et sœur d’être restés. Je les avais en quelque sorte abandonné, mais après tout, eux aussi n’avait qu’à faire leur valise et partir. J’étais déçue de laisser derrière moi mes meilleurs amis. Mais d’un autre coté, c’était moche à dire, mais j’avais besoin de renouveau dans ma vie. Les mêmes têtes pendant vingt-deux ans… j’avais ma dose. Je naviguais dans cet appartement, je n’avais pas encore l’impression d’être chez moi… Je pris une douche, enfilais des vêtements à la va-vite et décidais d’aller jusqu’au Starbucks. Je perchais mes lunettes de soleil sur mon nez et descendis dans les rues. Arrivée devant le Starbucks je regardais l’heure. Il était déjà si tard ? Je n’avais encore rien fait de ma journée. J’avais besoin d’un café bien fort, bien serré pour noyer ma gueule de bois. « Un café. » « C’est à quel nom ? » « Maxence? » A bien y réfléchir, ce n’était pas ma voix qui avait prononcé mon propre prénom. Sans s’inquiéter de savoir si j’étais vraiment cette Maxence ou pas, le serveur tapotait mon prénom sur son écran de commande. De mon coté je me retournais, surprise. Pour découvrir Harry. Hey bro’. Je levais mes lunettes de soleil sur ma tête. « Tiens, t’es en vie ? » Un peu de sarcasme n’avait jamais fait de mal à personne. Je dessinais enfin un sourire sur mes lèvres et le serrais dans mes bras, il m’avait manqué, même si je n’étais pas prête à le dire. « Comment ça va dans la vie de Harry le fugueur ? » Le serveur m’appela et j’attrapais mon café, avant de m’asseoir à une table, en compagnie de mon frère. Wahou, j’étais à Paris, en train de boire un café avec mon frère, tous deux libérés des Hamilton.
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Sujet: Re: family reunion (the hamilton's ♥) Dim 26 Aoû - 21:57
C'était donc bien elle. Ma petite soeur, Maxence. Qu'est-ce qu'elle faisait ici? Maman était-elle avec elle? Et Papa? Qui d'autres étaient-là? Il y avait tant de questions qui parcouraient mon esprit en cet instant-même. Si elle était venue me chercher et espérer que je rentre , elle pouvait retourner chez maman et papa avec une seule phrase de ma part "Allez vous faire foutre!" J'avais ma vie ici maintenant avec la femme que j'aime et c'est tout ce qui comptait pour l'instant. Je savais très bien pourquoi j'avais mis un trait sur ma famille, et c'était pour ces mêmes raisons que je ne retournerai pas là-bas. Vous savez, on nous dit souvent de faire des sacrifices et tout cela. Mais lorsque que cela fait dix ans que vous en faites pour votre famille, il y a un moment, où il fallait dire stop et prendre votre vie en main. C'était exactement ce que j'avais fait. « Tiens, t’es en vie ? » Elle est sérieuse là? C'est quoi ce ton? Bah oui, je suis mort. Je suis un fantôme que tu vois balader dans les rues de Paris. Bien sûre que je suis en vie, elle croyait quoi? Que je me suis jetée d'un pont ou fait rouler dessus par un camion? Les petites soeurs, parfois, elles avaient l'imagination bien trop débordante. « Qu'est-ce que tu fous ici, Maxence? Maman est avec toi? » Si elle me répondit oui, je crois que je m'enivrais sans même lui adresser un quelconque regard. Je viens m'assoir avec elle à une table après avoir rapidement passé ma commande. C'était bizarre de la voir ici avec moi après tout ces mois loin de ma famille. De mes soeurs et frères, c'était Maxence qui me manquait le plus. Nous étions le plus proche, le plus à haïr notre famille. Au fond, nous nous ressemblions le plus, et je n'avais peut-être même pas besoin de croire qu'elle avait emmené la famille avec elle. Je crois plutôt qu'elle aussi avait décidé d'y mettre un terme, et d'en finir une fois pour toute avec les Hamilton's. C'était peut-être cela qui l'avait mener à Paris. Je ne sais pas. Surement. Je lui demanderais plus tard. Je ne savais pas trop quoi lui répondre lorsqu'elle me demanda comment ça allait dans ma vie. Je hochais des épaules regardant la table. J'avais enfin la vie que je voulais. J'étais heureux avec la femme de ma vie. Je vivais loin des soucis, j'avais un petit travail que je m'étais dégoté sans l'aide mes parents. J'avais beau avoir un titre, ici, rien de tout cela comptait. Je relevais mon regard sur ma petite soeur et lui adressa un petit sourire. « Pas grand chose. J'ai tout ce que je veux ici, un job, Erin, la liberté et surtout pas de parents. je n'ai pas pu espérer de plus. Et toi? Tu dois bien avoir des choses à me raconter, non depuis le temps. » Le serveur appela mon nom et j'allais chercher mon café revenant directement à la table où ma soeur se trouvait. Cela faisait vraiment du bien de la revoir. Je ne pensais pas que revoir quelqu'un de ma famille un jour me ferait du bien. Peut-être qu'un jour, quand j'aurais pardonné à ma mère, tout ce qu'elle m'a fait subir, je retournais la voir et m'excuser. Cependant, ce jour n'était pas du tout pour maintenant.