On lit souvent la fin du livre pour savoir si l’histoire finie bien . J’aurais voulu commencer comme ça pour la mienne, mais ne sachant quand je mourrais , je ne peux vous en dire d’avantage. Alors, je vais me contenter de vous conter ma vie depuis le début de celle-ci.


Chapitre 1 : Le commencement de la vie


Je suis née un beau matin du mois de Juillet. Pour tout vous dire, j’ai pointé le bout de mon nez vers 8h00 ce beau jour qui était le 21. Un joyeux évènement pour ces parents qui avaient attendu durant 9 mois leur premier enfant. Moi. La surprise était encore plus grande quand ils avaient sût que j’étais une belle petite fille. Ils avaient gardé soin de le cacher et de ne le découvrir qu’à ma naissance. Mais ce n’était qu’une évidence pour eux, il fallait que je m’appelle Eleonore de mon premier prénom et Ellyxir de mon deuxième. Deux prénoms plutôt français n’est-ce pas? Et bien oui, des pseudonymes qui avaient tant fait rêver mes deux parents. Pour ce qui est de mon nom, j’hérita de Wellington, un nom bien américain, venant de deux personnes américaines qui étaient mariés depuis 2 ans maintenant. La vie de mes parents étaient déjà bien remplit. Effectivement en ayant un papa Musicien et une maman infirmière , ajouter un enfant n’était qu’une charge en plus.. Et un bonheur en plus évidement . Je fus chouchoutée dès mon arrivée, que ce soit par les amis, la famille ou des infirmières. J’étais la petite fille du célèbre musicien voyons.


Ce chapitre est plutôt court, oui, mais en même temps essayez de vous rappeler de votre naissance /ZBAFF/ Laissons place maintenant au chapitre 2 qui est bien plus remplit.. Allez les amis, c’est parti.

Chapitre 2 : Enfance, Enfance quand tu nous tiens.

8 ans déjà et pourtant rien ne changeait. J’étais seule, ou plutôt, seule avec ma nourrice. Mes parents n’étaient jamais présents.. Beaucoup trop occupés par leur métier. Entre mon père qui enchaînait les petits concerts et ma mère qui était toujours appelée pour un patient. Ma vie se résumait à la passer chez la voisine. Une très bonne amie cela dit. Elle m’écoutait, me consolait et jouait avec moi. Enfin tout ce qu’il y a de plus normal me direz vous. Pourtant ce vide parental était bien présent en moi. Je ne savais même plus quand remontait la dernière petite sortie avec Monsieur et Madame Wellington qui étaient mes parents. Malgré mon jeune âge, je savais pertinemment déjà bien ce qui se passait. Grandir seule, cela aide à passer ce cap de l’adolescence. Oui oui, à 8 ans … Mais avais-je le choix? Moi qui me réveillais sans mes parents.. Mangeais sans mes parents… Jouais sans mes parents et allais dormir sans mes parents. Oui Inès, ma nounou était présente, mais elle ne pouvait donner ce que des parents pouvaient donner… Et ils l’avaient bien comprit. Si bien qu’un jour , ils étaient rentrés tous les deux le sourire aux lèvres, me prenant chacun à leur tour dans les bras. Je leur avais bien demandé ce qui se passait de si bien pour qu’ils soient aussi joyeux. Et ma mère m’avait répondu que bientôt nous serions réunis et que nous serions 4. Un petit frère allait arriver dans quelques mois. Je n’allais donc plus être seule comme à mon habitude. J’allais enfin savoir ce qu’était d’avoir une famille. Rien qu’un petit frère déjà et j’étais comblée.Je ne serais plus seule, je pourrais avoir de l’affection et en donner en retour à une personne du même sang que moi. Mon frère était pour moi le bonheur absolu .

Les mois passèrent si lentement que j’en déprimais presque. J’avais tellement hâte que ce petit être apparaisse. Puis ce fut un soir, on avait dû prendre la voiture à une vitesse impressionnante. Ma mère poussait des gémissements comme jamais je n’en avais entendu.

Il était enfin là et pour la deuxième fois depuis bien longtemps, j’avais mes parents pour quelques temps. La famille réunie, c’était tellement magnifique que j’en gardais mon sourire durant la journée. La joie était revenue en moi, j’avais près de moi mes parents et un petit frère dont je pouvais m’occuper et dont je donnais tout l’amour possible. Jamais, je ne le laisserais seul, il n’avait pas à vivre ce que moi j’avais vécu sans mes parents.


Chapitre 3 : Apprentissage.

Je suis passée bien vite à 8 ans alors qu’un moment important de ma vie était survenant bien avant. Vous avez du déjà ressentir cet envie de toujours faire la même chose… Savourer d’avoir un passe temps, un loisir… une passion. Et bien moi ce n’est qu’à l’âge de 4 ans que je pu goûter à cette merveille. Cette sensation qui ne nous quitte plus. Mes parents m’avaient acheté un piano et ce fut pour moi une révélation du haut de mes quelques mètres. Une main sur cet engin et je savais que je voulais ne pu le quitter. Je savais que plus tard je serais une adepte de cet instrument. Les notes sonnaient tellement bien. Une harmonie à mes oreilles. Et ce n’est qu’en quelques mois, aidée de mon père que je fus très douée. J’étais née pour être pianiste, c’était une obligation. Et c’est d’ailleurs avec ceci que je pu remporter de nombreux concours même âgée seulement de 4 ans. J’étais si fière de moi et malgré l’absence prononcée de mes parents, je le voyais à travers les yeux de ceux-ci qu’ils étaient aussi fière. Surtout mon père qui avait été le plus grand professeur à mes yeux..

Puis la danse vint très vite après … 9 ans et la passion de bouger vint s’ajouter au piano… Magnifique harmonie que d’adapter ses musiques à ses danses.


Chapitre 4 : Séparation..

Revenons à après mes 8 ans si vous le voulez bien. Jusqu’à mes 11 ans tout allait bien… Puis ce drame arriva. Des disputes, des gifles et.. Une séparation. Celle de mes parents. Mon père était parti tout en claquant la porte prenant avec les deux grosses valises. Et j’avais pu malgré ma petite force, le retenir. J’étais pourtant sa fille alors pourquoi était-il parti? S’occupait-il trop de moi à cause du piano? J’avais l’impression que tout s’écroulait. Que tout était de ma faute. Pourquoi la vie était si injuste. Je voyais ma mère remonter la pente pendant que moi je luttais pour ne pas devenir une peste. Ce qui pourtant ne tarda pas. Je m’étais vite renfermée sur moi-même, devenant tout ce qu’il y a de plus rebelle. Je ne voulais plus que l’on me dise ce que je devais faire. Refusant tout contact et tout conciliation avec mon père qui m’avait abandonné. Oui c’était le mot, il m’avait abandonné. Le piano? Je n’y pensais plus, je n’y touchait plus. Je ne voulais plus jamais entendre une seule note de cet instrument. J’en voulais à mon père de m’avoir laissé et de m’avoir laissé seule pour en faire. Tout avait été terminé le jour où il avait quitté cette maison. J’avais même prit mon courage à deux mains et avait poussé ce gros instrument dans les escaliers afin de le casser… Ma mère et mon frère s’étaient demandé ce qui se passait… Vite la grande brune avait comprit. Elle avait ramassé les débris et ce qui restait du piano afin de le redonné à ce qui avait été un jour mon père. Ca avait été plus qu’une séparation… Celle de mon père et ma mère ainsi que moi et le piano. De grandes histoires avaient donc connues des séparations..

Chapitre 5 : Vacances maudites.

Oui je ne parlais plus à mon père mais je devais pourtant le voir.. Je devais même partir deux mois dans sa maison en bord de mer pour laisser ma mère seule avec son nouveau mec. Presque 8 ans étaient passés depuis la séparation de mes parents. J’avais maintenant 19 ans et rien n’avait été pardonné. J’en voulais toujours autant à mon père et à la seule idée d’aller chez lui, j’en avais des frissons. Mon frère quant à lui était tout content, il en sautillait partout. C’était bien le seul que j’avais toujours autant aimé. C’était aussi le seul auquel je parlais qui n’avait pas de piercings ou de tatouages. Et c’était aussi le seul avoir mon respect. Sinon j’étais une vraie rebelle qui ne laissait jamais passer une émotion.
Bref, j’étais arrivée chez mon père et rien qu’à le voir avec son sourire niais, j’en levais les yeux au ciel. Je ne lui adressa pas un sourire ni une parole. Je parti en faisant la bise à ma mère puis je me dirigea directement vers la fête foraine non loin de la…

J’étais revenue le soir doucement quand la nuit avait pris tout son sens. Mon père était au piano, ça faisait des années que je n’avais pas entendu ce doux son. Mais rien ne fit, je ne voulais pas qu’il m’attendrisse avec ses petits airs. Je ne voulais pas recommencer à jouer. Alors pour lui faire comprendre, j’étais rentrée en claquant la porte en le suppliant de ne pas jouer. Puis j’étais partie me coucher sans lui adresser une autre parole.

Le lendemain fut un peu mieux, j’avais rencontré une fille super gentille qui était un peu du même genre que moi. Puis je tomba nez à nez avec un mec qui renversa son milk-shake sur moi. Je l’avais insulté de tout ce que j’avais en stock suivi par mon amie. Mais quelque chose m’avait interpellé . Il n’avait pas l’air comme les autres. Je le sentais. Il était différent. Mais pourquoi? Je ne savais pas. Alors je priais de tout mon cœur de le retrouver le soir au festival qui était organisé. Et comme si Dieu m’avait entendu, je le revis le soir. Il était venu vers moi tout tendrement. Et avant de rentrer, il m’avait rattraper par le bras afin de me retourner pour m’embrasser. Pour la première fois depuis bien longtemps, je me laissais attendrir .. Je n’avais pas ressenti ça depuis longtemps refusant de montrer mes sentiments. Pourtant, lui avait réussi .

Et comme par miracle c’est à ce moment que je prenais plus de temps à écouter mon père jouer. Mais en prenant bien soin de ne jamais lui montrer…

Tout changea brusquement.. Un soir alors qu’on rigolait bien. Mon père tomba net devant moi. Je me demandais bien ce qui pouvait se passer et c’est une fois à l’hôpital que je compris. Il était malade et ne m’en avait jamais rien dit. Je m’en voulais à présent d’avoir été cette rebelle, cette fille sans cœur à en vouloir à mon père. Et ce fut dans cet endroit que je déteste le plus qu’il m’apprit que jamais ça n’avait été de ma faute si mes parents s’étaient séparé. Ce soir là fut vraiment une révélation. Je ne voulais pas perdre mon père, le voir mourir me faisait peur et pourtant il fallait que je reste près de lui. Tous les médecins m’avaient prévenu qu’avant la fin septembre mon père ne serait plus de ce monde.

Mon frère restait avec mon petit ami pendant mes séjours à l’hôpital. Puis mon père décida de rentrer chez lui malgré la date fatidique. Il avait pu alors passer les derniers instants avec mon petit frère qui lui allait rentrer bientôt chez ma mère. Quant à moi, je refusais de rentrer, je voulais rester avec mon père pour ses derniers instants. Et pourrais comme ça profiter de mon amoureux que j’aimais bien plus que je ne le pensais.

Mon frère rentra avec ma mère… Et moi durant 2 semaines je rigolais et parlais avec mon père comme si jamais je ne l’avais quitté. Je l’aimais tellement. Et un soir alors que l’on buvait un coup comme ça par plaisir, je me mis devant le piano. Ce piano que j’avais balancé dans les escaliers rafistolé par ce brun qu’était mon père. Je m’étais remise à jouer alors depuis ce fameux soir. Et la sensation fut tellement agréable que j’avais eu l’impression de ne jamais avoir arrêté de jouer.

Soirée crêpes et on rigolait avec mon père. J’étais retournée dans la cuisine et je n’entendais plus mon père, ce n’est que quand je lui apporta la crêpe que je le vis inerte sur son fauteuil. La fraîcheur du vent sur mon visage sur la terrasse et je m’écroula près de lui. Il était mort. Je l’avais perdu…


Dernier chapitre : Et tout recommença.

Je quitta alors l’homme que j’aimais afin de remettre de l’ordre dans ma vie sans mon père. Ca avait été dure… oh oui.. Mais il l’avait fallu, je ne voulais pas aimer un autre homme de peur de le perdre. J’avais déjà trop perdu.. Mais j’espérais secrètement qu’un jour il reviendrait…

Puis pour oublier ma vie d’avant et faire honneur à mon père, il fallait que je trouve cette ville qui allait m’accueillir pour que j’accorde piano et danse. Et cette ville fut Paris. Mais pour cela il fallait aussi que je prenne une option. Celle de faire de la littérature si jamais je me ratais.. Enfin c’était surtout pour ma mère, cela pourrait la rassurer..

Quant à mon frère, il resta avec ma mère. Mais je l’aimais toujours autant. Ma vie recommençait juste, je voulais tout reprendre à zéro et devenir une prodige du piano et la meilleure danseuse.

Alors cet homme que j’avais tant aimé reviendra-t-il? (scénario à venir)



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