Naïs ; Mais il y a un vide à l'intérieur de moi, qui bat et coupe le souffle.
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Sujet: Naïs ; Mais il y a un vide à l'intérieur de moi, qui bat et coupe le souffle. Jeu 12 Juil - 19:53
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Lors de notre première rencontre, c'est ça que je me suis rappellée. J'ai contemplé le ciel et je me suis dit : "Je vais aimer cette personne, parce que même le ciel semble différent."
« Allez Maëlys, debout ! Il est déjà midi ! » Maëlys était couchée dans son lit. La jeune femme n'avait pas cours aujourd'hui, non, nous étions samedi. Elle avait passé la soirée avec sa soeur, Manon ainsi que des amis à elle. « Manon, laisses moi dormir. » Maëlys se retourna dans son lit et monta la couette jusqu'à son visage tandis que sa petite soeur ouvrait les volets. Maëlys poussa un grognement. « Manon putain ! » Maëlys ouvrit les yeux et se rua sur sa soeur. Et voilà que les chamailleries commençaient. La jolie blonde avait invité sa soeur à passer le week-end chez elle. Sa petite soeur de dix-huit ans aimait découvrir Paris sous un autre angle que chez les bourges et Maëlys aimait lui faire découvrir.
Leur journée allait être chargée et il fallait un minimum se dépêcher. Après avoir émergée quelques minutes, enfin une bonne heure, Maëlys se leva enfin. Elle prit une douche et se prépara. Ce jour là, il faisait assez chaud, alors la jeune femme mit une petite robe blanche, assez courte, ainsi que des chaussures de la même couleur. Manon avait préparé le petit déjeuné et Maëlys le prit en vitesse tout en fumant sa première cigarette du jour. Ayant fini, Manon et Maëlys quittèrent l'appartement et partirent faire le tour de la ville. La journée se passait bien, comme chaque jour en faite. Puis le soir vint.
Maëlys avait prévu de faire une sortie avec ses amis ainsi que sa soeur; comme tout les week-end en faite. En rentrant à l'appartement, les deux soeurs s'habillèrent en conséquence. Maëlys alla reprendre un douche et enfila une robe noire, avec un décolté dans le dos et elle chaussa aussi une paire de talons aiguilles. Maëlys était déjà grande à la base, mais elle aimait se grandir un peu plus. Elle était magnifiquement bien maquillée, fond de teint, blush, mascara et tout ce qui va avec. Ce soir, Maëlys ferait des ravages. Les deux jeunes femmes prêtes, Maëlys appela un taxi. Il était hors de question qu'elle prenne sa voiture alors qu'elle savait qu'elle allait boire. Leur destination, le baron. Une petite boite de nuit bien sympathique où Maëlys avait l'habitude d'aller. D'ailleurs, c'était dans cette petite boite de nuit que Maëlys avait rencontré Naïs; son ex petite-amie.
La soirée battait son plein, l'alcool coulait à flot et Maëlys était heureuse. Partie sur la piste de danse, elle s'éclatait. Une sensation de bonheur l'envahissait. La drogue faisait son effet. « Je te paye une coupe? » Maëlys se retourna et vit un homme devant elle. Au début dégoutée, elle fit une légère grimace puis elle se prêta un jeu. Maëlys acquiesça un sourire et suivit l'homme vers le bar.
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Sujet: Re: Naïs ; Mais il y a un vide à l'intérieur de moi, qui bat et coupe le souffle. Sam 14 Juil - 3:47
Louise & Naïs
Je reste là à cette stupide soirée à regarder les autres autour de moi ; trop de personnes, trop d’amis, trop de peuple. Je n’ai même pas envie de faire un pas vers eux tellement je les connais, ils sont prévisible, aucun mystère à un point que mes propres amis sont devenu une véritable source d’ennui. Je sais que je n’aurais jamais du venir ; je gâche l’ambiance à ne pas m’amuser et le pire, c’est que je n’en ai pas envie, le mieux c’est de reste là dans mon coin à ruminer ma mauvaise humeur, à ruminer mes souvenirs. C’est la première fois que je viens ici depuis notre rupture et ça m’arrache quelques souvenirs douloureux. Comme moi, me tenant à cette endroit exacte quelques années plus tôt et elle qui s’avance vers moi. Si seulement ce soir pouvait prendre la même issue heureuse que cette rencontre d’il y’a trois ans ; c’est impossible, un mois sans nouvelle, je me fais une raison et puis la passé est là, présent et inoubliable pour le meilleur et le pire.
Peut être à trop penser à elle, je l’ai appelé sans m’en rendre compte et elle a décidé de répondre à mon appel. Louise entre dans la boîte comme si elle était la reine des lieux ; elle exerce sur moi cette même fascination que lorsque j’étais qu’une simple adolescente, les même désirs reviennent à la surface, j’en oublierais presque que j’ai déjà goûté sa peau pour avoir le plaisir de m’imaginer le faisant. Un sourire apparaît sur mon visage durant quelques secondes ; j’ignore si je peux la laisser me voir heureuse, en tout cas je ne veux pas qu’elle pense que ce soit sa venue qui me mette dans cet état. Nan, plutôt mourir que de lui donner cette satisfaction. Mon regard ne la quitte pas cependant, je tourne juste des yeux ou fait semblant de rire quand je sais qu’elle va me regarder, elle m’a vu c’est ce qui compte, elle sait que je suis là et tout ce que je veux, ce lui montrer que la vie peut être cent fois mieux sans elle. Sa sœur arrive par derrière ; merde. Je ne l’ai jamais aimé celle-la ; trop proche mais surtout nous n’avons jamais accroché et je n’ai jamais accepté partager Louise avec n’importe qui ; pas même sa propre sœur.
Je reste néanmoins en retrait le temps d’analyser la situation et surtout, ce que je veux. Dès que j’sais ce que je veux je peux tout mettre en place pour l’avoir, en attendant je me démerde. J’observe, j’analyse. Le tout discrètement et à vrai dire, pour qu’elle ne s’en rend pas totalement compte je prends part au festivité. Une heure s’écoule depuis l’arrivée de Louise, une heure durant laquelle je commence à boire, une heure durant laquelle j’accepte de jouer à « je n’ai jamais », une heure qui me donne le temps de me rapprocher de la première personne venue se coller dans mes pates au moins pour faire genre que je ne pense pas qu’à elle ; certes c’est faux mais à moins d’être dans ma tête, je reste incognito. Puis d’un coup ; il y’a ce type qui s’approche d’elle. Ce type pas trop mal foutu qui attire mon attention parce qu’il s’approche de mon ex. Je m’attends à ce qu’elle le refoule mais nan, elle le suit visiblement pas très repoussée par l’idée de boire un coup avec lui. Je m’arrête dans mon coin sur le cul avant qu’une amie – à moi & Louise – ne me dise. « Tu savais pas ? Elle essaie les hommes depuis quelques temps. » A ses mots, je me transforme en monstre de jalousie, celui qui m’habite depuis toujours. Ce type d’un coup, j’ai presque envie de le tuer et je ne réponds même pas à mon amie que déjà je m’avance vers le bar.
Je les regarde là tout les deux, assis à faire connaissance pendant que je m’approche. Je regarde le barman qui dépose un verre devant Louise, le verre que cet enfoiré de fils de pute lui a offert. Personne n’offre de verre à ma copine, pas sous mes yeux, c’est comme ça et c’est tout. Alors je m’avance, sans gêne je me glisse entre les deux et attrape le verre devant Louise avant qu’elle ne le saisisse. Je le bois cul sec, devant eux sans même avoir broncher un mot. Je les coupe dans leur conversation et ça a un côté vraiment jouissif que de le faire chier ce mec. Je repose le verre et sans même avoir adresser un regard à Louise, je balance au type. « Ecoute mon gars ; tu ferais de ne pas gaspiller tes sous à payer des coups à des nanas avec qui tu ne pourras même pas en tirer un. Parce que là, c’est perdu d’avance. Elle est belle hein ? Sexy ? Tu pense lui plaire et t’as envie de te la faire mais ça marchera pas parce que ce qu’elle préfèrera toujours, c’est que j’lui bouffe la chatte. » Du tac au tac ; un peu vulgaire ? Sous mes airs de gentille fille, je sais être une garce. « Merci pour le verre. » Je conclu avant de repartir sur la piste de danse avec cette jalousie qui me démange toujours autant, mais c’est simple, si je ne peux pas l’avoir, personne ne l’aura.