Sujet: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Mer 11 Juil - 21:35
Hadès & Naïs
« Naïs ? Tu dors avec nous ce soir ? » Perdue dans mes pensées, j’hoche lentement la tête à cette question. Je ne sais pas où je dors ce soir mais sûrement pas avec elles, je n’en ai pas envie et surtout pour quoi faire ? A écouter leur programme, ça ne donne pas envie. On verra, si le dépit m’y pousse. De toute façon, il est à peine vingt-et-une heure, j’ai encore facile jusqu’à minuit pour me décider à débarquer chez quelqu’un. Je suis sortie toute la journée, les soldes entre amies c’est vraiment l’délire – surtout quand t’as pas de thunes et que tu ne fais que regardé tes idiotes de copines se balader dans les vêtements que tu aurais choisi pour toi mais tant pis pour elles, à la prochaine soirée chez elles, je leur pique – la journée passe, dure et au final, c’est juste un jour de plus de vécu sans que je ne m’en rende compte. Je traîne avec mes amies, de plus en plus maintenant que le bac est fini, et je réalise à quel point elles sont chiantes et sans grande maturité. Depuis quand j’en ai pris conscience ? Je ne sais pas ; mais c’est pour cette raison que j’hoche la tête. Je ne veux pas qu’elles sachent où je dors ce soir, je ne veux qu’elle revienne me chercher demain matin comme aujourd’hui et j’ajouterais que je ne veux même plus les avoir autour de moi. C’est pourquoi j’hoche la tête avant de prendre congé. « Nan, désolée les filles, on m’attend déjà. Je file. » Et sans grandes effusions je quitte le McDo où nous étions arrêtées. Désolée, je ne le suis pas vraiment mais mieux vaut faire genre, on ne sait jamais des fois qu’elles soient ma dernière options pour la nuit.
Depuis que Louise m’a foutu à la rue, j’ai pris la fichu manie de passer mes soirées à me balader en ville sans grandes destinations. Je ne fais que marcher avant d’être bien souvent accostée. C’est fou le monde que j’ai rencontré depuis un mois de séparation ; mais personne n’arrive à la cheville de ma belle lionne. Elle a l’esprit et la présence qui font qu’elle est bien souvent au dessus de tout le monde et c’est vraiment un putain d’ironie de merde que maintenant elle ait décidé de me fermer sa porte à jamais. Pourquoi ? A cause de cette foutu jalousie. Après, elle n’est pas la seule sirène vers qui je veux me diriger. Beaucoup trop instable sentimentalement parlant, elle n’arrive cependant pas à obsédé mes pensées en continu. Je marche dans la rue et je songe cinq minutes à rentre chez moi, chez maman tout simplement mais c’est le manque qui parle plus qu’autres choses, je sais que ma chambre est utilisée pour ses nouveaux enfants, ceux de l’autre. Putain ; c’est gentil bonhomme de se rendre compte qu’on a vraiment plus rien et que si je le souhaitais, je pourrais me jeter dans la Seine incognito.
Mes pieds finissent par me conduire dans un endroit que je fréquente bien souvent – et à vrai dire, c’est bien là que je rencontre toutes personnes susceptible de me prêter un canapé pour la nuit – alors j’entre. Je balaye la pièce d’un regard et à vingt-deux heure, je remarque qu’il y’a déjà pas mal de monde, à croire qu’on s’est tous passé le mot pour se faire chier dans un rad pourri de la capitale ce soir. Je suis bien connue là , en fait tout le monde se connait comme si on était tous une bande alors que dans la vraie vie, on en a rien à foutre les uns des autres. Du moins, pas de tous, pas pour moi vu que plus loin j’aperçois Hadès. Je le regarde un moment avec une nana avant de me décider à intervenir , je fais mes pas vers lui sans quitter sa table du regard. C’est drôle, je vois qu’il est deux doigts d’y arriver avec elle, je lui laisse cinq minutes et le voilà assuré d’être avec cette nana pour la nuit. Sauf que voilà, j’ai pas envie. Je ne veux pas voir ça, je serais même fustigée de le voir repartir avec une autre. Pourquoi ? Parce que. « Excuse moi ; c’est sympa d’avoir rechauffé ma place mais maintenant tu peux dégager » dis je en arrivant ; je m’adresse directement à la nana, sans même avoir pris le temps de m’adresser ou même de regarder mon ami. De toute façon, il fera la gueule mais je m’en fou. « Pardon ? » me répond-elle d’un air de fille qui pense que ma présence n’est pas désirée, elle se lève pour m’intimider – chose qui ne marche absolument pas – et me regarde droit dans les yeux. « Tu es pardonnée. » est ma seule réponse avant que je ne prenne son siège. « Tu peux partir maintenant. » J’ajoute avant qu’elle ne se mette à me regarder une nouvelle fois. « C’est bon, t’étais qu’un trou pour la soirée mais je suis là maintenant, tu peux dégager. Hadès dis lui s’te plait » Enfin, je m’adresse à lui, c’est qu’elle veut pas m’écouter l’idiote. D’un côté, je ne suis vraiment qu’une garce.
Dernière édition par A. Naïs St-James le Ven 17 Aoû - 22:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Sam 14 Juil - 18:53
Tu te voiles la face. Constamment. A croire que t'es doué que pour ça. Que pour te foutre le doigt dans l'oeil. T'es pas heureux, mais c'est pas grave. Tu fais ce que t'as toujours fais, tu te montres comme ton putain d'père, comme un battard sans coeur. C'est ce que t'es au fond, un battard sans coeur. T'as toujours eu des sentiments pour cette fille, cette putain de belle fille que t'as foutu plus d'une fois dans ton pieu. C'était surement pas partagé. Tant pis. Tu fais comme si de rien n'était, tu continues ta vie. Au pire, t'as pas besoin d'elle, oh non. T'as besoin de personne. Sauf peut-être de ta soeur. T'as été proche d'elle comme jamais, tu lui as fais un gosse, elle a avorté et... Elle est partie en psychiatrie. T'as l'impression d'être le seul qui tiens à peu près, t'es celui qui feinte encore mieux qu'un joueur de poker, pourtant au fond, t'as un trou gros comme une montagne dans le coeur. Tu n'en laisses rien paraître, t'as pas le droit de laisser tes émotions prendre le dessus. Alors tu bois, tu fumes, tu baises. Tu accentues toutes tes conneries, tu continues tous les jours un peu plus, la solitude qui te prends aux tripes t'y forces. Tu ne feras rien de plus que ce que tu fais d'habitude. Tu ne dois juste pas penser que tu es le pire frère du monde. Ouais, au fond, si elle est loin de toi ta soeur, c'est parce que tu n'es pas un bon frère. T'es pas foutu de la rendre heureuse. T'es allongé sur le lit d'une inconnue. Elle s'est barrée bosser, elle t'a laissé seul dans l'appart. T'as ses clés, y a d'la bouffe dans le frigo. Tu devrais rester ici. T'aurais pas à te prendre la tête pour savoir ce que tu vas pouvoir bouffer, t'auras pas à chercher des potes qui pourraient t'accueillir chez eux. Tes parents t'ont foutu dehors, fin le mec qui baise ta mère. Elle, elle n'a fait qu’acquiescer. Si son avis diffère du sien, tu sais que ça sera pas beau. T'acceptes bêtement. T'as 18 ans, tu devrais apprendre à te démerder seul un peu. Pourtant, t'en es incapable. T'es une merde, et t'as besoin qu'on t'entretienne. T'as besoin que quelqu'un te paye la bouffe et tout l'reste. Tu pourrais y arriver seul, si t'en avais la motivation, l'envie, et puis surtout les capacités. T'es un incapable. Tu sers à rien. Une larme qui roule le long de ta joue. Tu frappes le lit d'un poing et tu te redresses, t'essuies cte larme qui te coule sur la joue. T'as pas le droit de chialer. Tu soupires. Et puis merde. T'as pas besoin de cette meuf. Tu te rhabilles, tu piques une bouteille de vodka qui traine et tu te tailles. Tu laisses la porte grande ouverte, sait-on jamais, quelqu'un aurait peut-être besoin d'un appart. C'est assez tard, la nuit est tombée sur Paris et tu marches seul sur le trottoir. Tu chantes, t'as d'l'alcool dans le sang déjà. Tu croises des couples, tu leur fais des doigts d'honneur. Quelle merde l'amour. Ca ne sert à rien. Pourtant tu l'aimes. Putain, oublies la. Une gorgée de plus. Au final, tu finis dans le 18eme. Tu rentres dans le premier truc qui te passes sous la main, tu prends encore à boire et tu t'approches de cette blondasse que t'as vu en étant dehors. Elle a l'air plutôt ouverte, elle est pas moche, elle parle beaucoup mais a l'air d'en vouloir pour plusieurs nuits alors tu fonces. Tu t'assois et tu te mets à causer avec elle. La conversation te pètes les couilles, mais tant pis. Tu veux l'avoir dans ton pieu. Le reste, peu importe. Elle est prête à craquer, à t'amener chez elle, mais une autre arrive. Tu la reconnais rien qu'à sa voix. Naïs. « Excuse moi ; c’est sympa d’avoir rechauffé ma place mais maintenant tu peux dégager » Quelle conne. « Pardon ? » Tu comprends pas tellement ce qu'elle vient foutre là. T'aimerais juste tirer ton coup, qu'elle vienne pas te faire chier. T'ouvres la bouche pour te plaindre, Naïs devrait pas être là. « Tu es pardonnée. » Elle prend la place de ton ange de la nuit. Tu te redresses, tu la fixes. Qu'elle dégage bon Dieu! Tu t'en fous d'elle, c'est pas elle qui te feras prendre ton pied. « Tu peux partir maintenant. » Tu lèves les yeux au ciel. « C’est bon, t’étais qu’un trou pour la soirée mais je suis là maintenant, tu peux dégager. Hadès dis lui s’te plait » C'est trop. Tu te lèves, tu t'approches de la blonde et lui glisse ton numéro de téléphone dans la poche arrière de son jeans, profitant bien pour tâter la marchandise. Elle te sourit, et s'éloigne. Tu te rassois en face de Naïs à qui t'infliges un léger coup dans le tibias. « Putain mais t'es conne ou quoi? Merci. J'devais me la faire ce soir. » T'attrapes ton paquet de clopes et t'en sors une. « Avec qui j'vais tirer mon coup maintenant? Qu'elle bouffonne putain ! » T'as besoin de ta partie de jambes en l'air. Juste pour te changer les idées. Juste ça. Pour t'aider à tenir ta coque de sans coeur.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Sam 14 Juil - 19:27
Hadès & Naïs
Je suis là et je fais comme d’habitude ; sans gêne et culottée, je m’incruste auprès des personnes qui me connaissent suffisamment bien pour ne pas me faire trop chier avec plein de reproches ou alors avec ceux qui savent très bien que je les emmerde et que si ça plaît pas c’est pareil. Puis bon, je suis comme une gamine trop gâtée qui dès qu’elle s’ennuit est obligée de faire chier le monde pour montrer qu’elle existe, c’est égoïste mais ça reste honnête de me l’avouer à moi-même. Après, ça, y’a pas grand monde qui le comprends, Louise le faisait, elle comprenait tout ce qu’il y’avait à comprendre sans effort et sans me casser les pieds, c’est peut être pour ça ce manque : le manque d’une personne qui cherche à savoir. Bref ; je finis par arriver dans cet endroit où je reconnais Hadès avec une nana, ça me fait chier de le voir occupé avec une idiote qui écartera les jambes pour le peu qu’il y glisse les doigts bien comme il faut, ça me fait chié parce que je suis mieux qu’elle et que ça, il s’en fout totalement, puis ça me fait chier parce que si je le laissais faire alors je resterais encore plus seule toute la soirée et sérieux, j’ai pas envie. J’arrive donc, j’interromps la scène de drague qui se déroule sous mes yeux et dégage la nana en moins de temps qu’il ne faut pour le dire pour m’installer à sa place. Pour preuve qu’elle est moins bien que moi, elle renonce rapidement et n’essaie même pas de me tenir tête ; elle a des réactions encore plus ennuyeuse que tout ce qu’elle aurait à raconter de toute façon mais ça, faut bien être un mec à cran de baiser pour le voir, puis il fait lui là à aller la voir pour lui peloter le cul ; il fait chier à pas voir que je suis venue le voir lui et que j’ai pas cherché à brancher quelqu’un d’autre, il fait chier à penser qu’avec ce qu’il a entre les jambes merde.
Aïe ! je serre les dents pour ne pas crié lorsqu’il me balance son pied dans le tibias, mais ce connard c’est qu’il m’a vraiment fait mal. Je prends une inspiration et ne montre pas ma douleur, ça lui ferait trop plaisir et là, j’ai beaucoup trop la rage pour justement lui faire ce plaisir. « Putain mais t'es conne ou quoi? Merci. J'devais me la faire ce soir. » bah’ voilà déjà le reproche ; pauv’ mec. Tu t’en sortiras jamais dans la vie si tu pense qu’à baiser tout le monde comme le monde te baise. « Je t’emmerde ; tu te l’a fera un autre soir, les nanas comme c’est que parti remise. Et estime toi heureux ; si j’avais été d’humeur, j’aurais pu la te la piquer sous tes yeux, rien que pour t’emmerder ! » Est-ce que je l’aurais vraiment fait ? Nan ; elle est trop moche pour moi et j’ai beaucoup plus de respect pour moi qu’Hadès en a pour lui-même. « Puis merde ! si t’es pas content t’as qu’à lui courir après la queue entre les jambes ; paraît que les nanas adore ça’ Puis vu la honte qu’j’viens d’lui foutre, elle risque d’te faire des trucs de fou rien que pour s’dire qu’elle vaut mieux que moi. » J’ai envie de lui dire de foncer ; mais si il le fait, je serais bien capable de lui casser la gueule, ou pire, de me venger un autre jour où il s’y attendra le moins. Mieux vaut la fermer, j’ai assez d’emmerde comme ça’ « Avec qui j'vais tirer mon coup maintenant? Qu'elle bouffonne putain ! » J’ouvre grand les yeux, c’est de moi qu’il parle. Mais connard va ! « Attend ! c’est moi que tu traite de bouffone là ? Mais va niquer ta grosse alors ! Je m’en voudrais de continuer à te pourrir la vie’ » & pourquoi j’suis venue moi ? Ma présence n’est clairement pas désirée et en plus c’bâtard a du me coller un bleu à la jambe. J’aurais du rester avec les autres connasses tiens’ C’était d’la connerie de penser qu’il pouvait valoir mieux qu’elles. Comment avoir les boules en cinq minutes, je finis par la fermer ma gueule, par lui piquer une clope parce que de toute façon on est plus à ça près, et puis par me lever parce que je peux pas fumer là sans qu’on vienne me casser les pieds. « Vas-y ; j’vais au fumoir, t’as qu’à lui courir après. Queutard ! » Je conclus avant de lever de ma chaise ; merde mais j’ai les boules & il l'a foutu son briquet à la con ' j'ai l'air trop conne à le chercher sur cette foutu table' … ><
Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Dim 15 Juil - 13:02
Elle se fou franchement de ta gueule. Elle vient s'incruster entre toi et ton ange pour ce soir pour finalement rien. Elle t'exaspère. Mais ça a toujours été comme ça. Elle a toujours réussi à te faire chier, même juste en levant le petit orteil. Ta tatoueuse personnelle, ton coup d'un soir du moment. Après tout si la blondasse ne passe pas dans ton pieu, tu te contenteras de Naïs. Elle est pas si horrible, elle, elle a juste une cervelle qui lui permet de te contrer. Ouais, toutes les meufs ne remarquent pas que tu es ce connard qu'elle connait si bien. Elle, c'est pas pareil. Tu l'as dragué, tu t'es pris un mur, t'as pas trop chercher plus loin. T'aimes la facilité. T'as juste envie de baiser, pas de taper la discut ou autre, t'es pas comme ça. La seule personne à qui tu peux parler sans perdre patience c'est ta soeur. Ou Meri. Ton coeur se serre. T'as jamais été amoureux, heureusement pour toi, pourtant là, t'es tombé sous l'charme de c'te fille qui en absolument rien à cirer de ta gueule. T'essayes de l'oublier, tu passes de lit en lit pourtant, son visage est toujours là. T'arrives pas à t'en défaire. Putain de sentiments. La toute première fois que tu les ressens et voilà que tu pars en courant, la queue entre les jambes. T'es qu'un trouillard. T'as pas envie d'être heureux, t'as pas envie qu'on t'brise le coeur. T'as déjà assez prit cher comme ça non. Non. Ca suffira jamais. Tu soupires longuement. T'as balancé ton pieds dans son tibias par habitude. Ca fait un moment que tu t'es pas fais défoncé par un battard. Ca fait longtemps que tu t'es pas pris un poing dans la gueule. Ca t'manques peut-être au fond. Au moins, tu pouvais te défouler dans ses moments là. T'as plus qu'à attendre qu'une occasion s'présente. Bientôt surement. Tu portes le culot d'la bouteille de vodka que t'as et t'avales une longue gorgée. T'as envie d'être demain. T'as envie que c'te putain de journée se termine. T'en as marre, tout simplement. T'as pas envie de l'écouter s'la ramenée. T'as mieux à foutre. Pourtant, t'aimes bien sa compagnie. Ouais, au fond, t'as pas envie de te barrer. T'as pas envie d'être complètement seul. « Je t’emmerde ; tu te l’a fera un autre soir, les nanas comme c’est que parti remise. Et estime toi heureux ; si j’avais été d’humeur, j’aurais pu la te la piquer sous tes yeux, rien que pour t’emmerder ! » Tu ris. Ca aurait pus être marrant, plus excitant. T'aurais voulu choper les deux après. C'est fou, d'la façon dont elle te cause, on dirait qu'elle t'a fait une fleur. Qu'elle t'a débarrasser d'un poids, qu'elle a été adorablement gentille avec toi. Foutaises. Elle t'a juste empêcher de baiser. « Puis merde ! si t’es pas content t’as qu’à lui courir après la queue entre les jambes ; paraît que les nanas adore ça’ Puis vu la honte qu’j’viens d’lui foutre, elle risque d’te faire des trucs de fou rien que pour s’dire qu’elle vaut mieux que moi. » Tu la fixes. Sérieux, elle te prend pour qui? Pour un de ses abrutis qui courent après une meuf? C'est ça. Le jour où tu serras comme ça est loin d'être arrivé. T'as pas envie de courir. Tu préfères qu'elles courent. Ce soir, ça sera pas vraiment ça. « Plutôt crever. Qu'elle se barre. J'me trouverais bien quelqu'un d'autre. » Ouais, elle. Tu lui souris en coin. Tu vas l'amener dans ton lit ouais. Ou pas. « Attend ! c’est moi que tu traite de bouffone là ? Mais va niquer ta grosse alors ! Je m’en voudrais de continuer à te pourrir la vie’ » Tu lui attrapes le bras. Tu la retiens. Putain, me laisse pas seul. Tu la regardes droit dans les yeux. « Reste là. » Tu sais très bien qu'elle restera pas. Tu la supplieras pas, même si t'aimerais pas qu'elle se barre alors que t'es seul et que t'as besoin d'quelqu'un au près de toi. Ca serait baisser ta garde que de l'avouer alors tu vas te taire. Tu te rassois dans ton siège et tu la fixes. Reste. « Vas-y ; j’vais au fumoir, t’as qu’à lui courir après. Queutard ! » Elle se lève et elle cherche ton briquet. T'esquisses un sourire et tu te lèves et ton tour, arborant ton briquet devant son visage. « Au lieu d'm'insulter... Viens. On y va tous les deux. J'ai envie d'cloper moi aussi. » Tu t'avances le premier, t'attends pas qu'elle te suive. Si elle se barre, tant pis. Ou tant mieux, à voir.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Ven 20 Juil - 1:44
Hadès & Naïs
Je le vois réagir au moment où je sous entends que j’aurais très bien lui prendre sa copine. J’observe ce rictus qui m’énerve. Peut-être qu’il ne m’en croit pas capable, ou alors peut-être qu’il se fait des films. Ouais, c’est sûrement ça, un mec à cran comme il est, ça se ferait facilement des films avec deux nanas. Tsss … comme si deux femmes voudraient d’un homme dans leur pattes pendant qu’elles s’amusent. Ça restera un fantasme. Toujours. Du moins, me concernant car je suis bien trop égoïste pour laisser quelqu’un qui m’appartient être avec quelqu’un d’autre sous mes yeux. Oui, je suis beaucoup trop possessive, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai chassé sa blonde. Pour la raison débile que je voulais être là où je suis actuellement, le cul vissé sur cette chaise et sans la vision d’Hadès avec une autre. Il n’a toujours pas l’air content ; à croire que je l’ai vraiment coupé au moment où il y mettait les doigts quoi’ Bah’ qu’il le dise si il veut que je dégage, qu’il me le dise si il préfère la présence de l’autre cruche & merde, qu’il foute le camp, ce que je lui propose bien évidemment. « Plutôt crever. Qu'elle se barre. J'me trouverais bien quelqu'un d'autre. » Sa réponse. Dois-je comprendre qu’il n’est pas assez énervé contre moi pour me planter là ? Nan, je m’accorderais trop d’honneur en le pensant, seul sa petite fierté de mâle le préoccupe. C’est nul un homme, ça se range derrière une fierté dont parfois il faut bien savoir se défaire. C’est comme ça qu’on passe à côté de beaucoup de chose. Enfin, mieux vaut que je la ferme sur ce coup. De toute façon, mes commentaires ne sont pas la bienvenue, j’ai bien compris. Et je peux même poussé la réflexion, JE ne suis pas la bienvenue ; rien qu’à bouger une jambe je sens encore les effets de son satané coups de pieds. Mais après ? Je fais quoi ? Je viens là, je m’incruste et je me casse. Putain, je suis inutile moi des fois dans ma vie, je veux pas passer la soirée seule pourtant j’ai l’air de tout faire pour qu’il me laisse tomber, et m’en rendre compte n’interromps pas mes gestes. Je me lève alors que je n’ai pas plus envie de partir que je n’ai envie de retrouver les filles chez elles, mais ma fierté, cette foutu fierté que je critiquais y’a pas même deux secondes, elle s’était emparée de moi à partir du moment où il m’a traité de bouffone. Je n’aime pas être insultée. Je ne laisserais personne le faire, même lui , même Louise. Alors je me lève mes son bras me rattrape pour réfréner mes ardeurs. « Reste là. » Je me bloque cinq secondes et observe ce regard qui m’implore de ne pas le quitter, comme si le connard d’il y’a cinq minutes venait de devenir un garçon seul et en demande d’attention. J’hésite et il me relâche sans rien dire. Je repose mon sac. Je vais rester, mais pas ici. J’ai besoin de fumer. « Au lieu d'm'insulter... Viens. On y va tous les deux. J'ai envie d'cloper moi aussi. » Je regarde sa saleté de briquet qu’il agite devant moi ; celui que je cherche. Il me nargue, le con.
Je finis donc par le suivre jusqu’au fumoir. D’abord, il trace un chemin entre les gens qui gênent mais je finis par le perdre de vue. Cet endroit est toujours noirs de monde passé une certaine heure. Je presse le pas en essayant de ne pas le perdre des yeux. Merde ! Voilà que je cours après Hadès ; nan mais sérieux ? Je pousse un soupir, après tout, si je m’arrête à ça. Je le rattrape arrivé à la porte du fumoir. Une fois à l’intérieur, je me demande en fait pourquoi je l’ai suivi , j’aurais pu y aller de mon côté, surtout que dans cet endroit, t’as même pas besoin de sortir une clope pour te remplir les poumons. Je suppose que je l’ai suivi parce que j’en avais envie, c’est tout. Là encore, je le suis jusque dans un coin où il me tend son briquet. Je reprend la parole une fois la cigarette allumée et demande – visiblement calmée - : « A part ça, tu avais des projets ce soir ? » J’ajoute sans tarder. « D’autres projets que de vider ta nouille avec la nana de tout à l’heure ? » Simple curiosité ou envie de faire la conversation. Je n’ai jamais été très bavarde de toute façon. Devrais-je m’excuser de mon comportement ? Nan, il m’a insulté et frappé. « Comment t’es arrivé là ? » Je demande. Question à double sens. Comment est-il arrivé dans ce club ce soir ? Comment en est il arrivé à être comme ça ? Comment on en est arrivé à être là ? Seul et sans grand intérêt pour les autres. Sans gêne, je relève la manche de son tee-shirt pour regarder son bras, je regarde le tatouage qui y est dessiné. « T’as jamais pensé à le faire améliorer ce dessin ? Il est pas terrible. » Je commente avant de finalement rebaisser sa manche et me taire. Après tout, fumer en silence, c’est pas si mal.
Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Lun 23 Juil - 10:56
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T'es faible. Ouais, complètement. Au fond t'aimerais qu'elle reste, qu'elle ne s'éloigne pas de toi parce que c'est la seule susceptible de pouvoir te supporter. Les autres ils en sont pas capables. Ils t'ont tous abandonnés. T'as que ce que tu mérites d'un côté. Tu mérites d'être seul. T'es pas un bon mec, t'as l'âme noire au fond. Tu souffres mais putain, c'est ce qui te rends encore plus con que tu ne l'es déjà. Tu ne peux pas être sympa une seule fois dans ta vie, ça serait montré que tu es faible au fond, qu'on peut te maîtriser, qu'on peut jouer de toi. Et ça tu refuses, catégoriquement. C'est hors de questions qu'on joue avec toi. Toi tu te le permets avec les gens, comme ça ils s'attachent pas à toi, comme ça tu te retrouves seul depuis le début et t'as pas de crainte à avoir en ce qui concerne ce sentiment d'abandon. Aucune attache, aucune souffrance. C'est beau parce que t'y crois à ses conneries. Tu te persuades que comme ça, t'auras pas ce trou béant dans l'coeur qui s’agrandit pourtant tu te goures. Un peu plus tous les jours il se creuse. Limite si il t'avalerait bientôt. Il te détruirait. Tu ne seras plus que l'ombre de toi même. En attendant, tu continues de creuser. En plus avec le sourire aux lèvres. Tu creuses ta tombe, un rictus joyeux sur le visage. Tu veux en finir. Tu veux finir entièrement seul. Alors elle aussi tu vas la repoussée, même si tu l'apprécies au fond. Fumer. T'en as besoin, elle aussi. Vous y allez. Tu te glisses entre les gens, tu fais pas gaffe aux meufs contre qui tu te colles, elles ne sont pas assez bien pour toi, ne sont pas assez canons. Naïs est là ce soir, les autres tu t'en fous pas mal. C'est toujours comme ça quand t'es avec une meuf, les autres n'existent pas. Tu ne les vois pas. Tu les vois uniquement quand ta conquête détourne le regard, s'éloigne de toi. Tu rentres rapidement dans le fumoir mais t'es seul. Tu l'as perdu du regard. Et puis merde. Elle a du se barrer. Tu te cales dans un coin. T'as jamais trop aimer l'odeur de la clope concentrée pourtant t'as pas l'choix, tu peux pas fumer ailleurs. Tu t'appuis contre le mur et tu fixes la porte alors que tu coinces une clope entre tes lèvres et que tu l'allumes. La porte s'ouvre. Elle est pas partie. Ca t'fais légèrement sourire, mais t'essayes de le cacher. Lorsqu'elle s'approche de toi, tu lui tends ton briquet, elle allume sa clope à son tour. Tu tires longuement sur la tienne. « A part ça, tu avais des projets ce soir ? » Tu secoues la tête. « D’autres projets que de vider ta nouille avec la nana de tout à l’heure ? » Tu ris légèrement. T'as toujours ce même projet tous les soirs. Baiser une inconnue puis squatter chez elle la nuit, te barrer et recommencer le lendemain. T'as pas trop l'choix, t'as pas de toit. Ca te déplais pas tellement. Ca te fais rencontrer des meufs qui auront toujours leur porte ouverte, mais c'est pas une raison. T'aimes aller à droite à gauche, pourtant tu te fais chier dans cette routine. « Non, aucun. » A quoi bon mentir? Elle aurait su la vérité dans tous les cas. Tu vas pas lui cacher que t'as rien à foutre de ta vie, surtout une fois les cours finit. Même si les cours... Tu les snobes plus qu'autre chose. C'est juste un passe temps, t'as jamais pris ça comme quelque chose d'important. Tu réussiras. Même si t'as pas l'bac ou une connerie du genre. « Comment t’es arrivé là ? » Tu sais pas trop quoi répondre. Tu sais pas quelle genre de question elle te pose. Comment t'es arrivé ici? Ou dans c'te situation? Bonne question. « J'ai marché sur l'trottoir et j'suis arrivé ici. Belle histoire hein? » Tu parles pas de ta situation, t'en parles jamais. La seule personne à qui t'étais capable d'en parler est partie dans un hôpital. Pourquoi t'en parlerais à quelqu'un si ce n'est pas à elle? Si elle croit que vu que tu es légèrement gentil avec elle tu vas déballer ton sac, elle te connait mal. Elle relève soudainement ton t-shirt et exhibe ton tatouage au grand jour. Tu t'en fous, mais bon, voilà quoi. Elle le regarde puis rebaisse ton t-shirt. Tu tires une fois de plus sur ta clope avant de souffler doucement. « T’as jamais pensé à le faire améliorer ce dessin ? Il est pas terrible. » Tu pouffes. Non, jamais. Tu l'aimes comme il est. C'est toi qui l'a choisit, pas l'pape. C'est pas lui qui le porte, encore moins Naïs. « Et si il me plait à moi? Si il signifie quelque chose pour moi? Occupe toi de ton cul va. » T'es vraiment lunatique des fois. Tu la traites gentiment, tu veux pas qu'elle parte, pourtant tu la repousses à la moindre remarque. Tu te braques. T'es beaucoup trop proche d'elle, c'est pas bon. Autant pour elle, que pour toi.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Mer 25 Juil - 4:12
Hadès & Naïs
J’arrive dans le fumoir après m’être perdue dans la foule. Je remarque automatiquement ce petit sourire qu’Hadès tente de cacher derrière un montagne d’égo mal placé. P’tain ; les mecs et leur fierté, ça reste hyper relou mais faites leur remarquer et ils vous prendront la tête. J’arrive donc vers lui et ne bronche pas un mot tant qu’il ne me file pas son briquet. C’est silencieux cet endroit quand on enlève le « boum-boum » de la musique électronique au-delà des vitres anti-son ; et Hadès ne dis rien, alors moi je parle parce que le silence j’aime pas ça. Le silence, ça me fait réfléchir à tout, à tout ce qui va bien ou mal, sauf quand ce moment tout va plutôt mal et donc du coup je n’ai pas envie de réfléchir, si c’est pour remuer mes soucis je préfère de loin dire de la merde. J’aurais l’air d’une conne certes mais au moins je n’aurais pas pourri mon mental. Raisonnement con, et alors ? Je parle donc, je pose des questions sur sa soirée. Je le vois rire. Et bien au moins, je sais maintenant que je suis drôle, je lève les yeux au ciel. C’était pas supposé être drôle. « Non, aucun. » Super ! Au moins, je sais maintenant que si j’trouve rien de mieux à faire, j’pourrais toujours rester avec lui, même si en fait, je risque d’avoir envie d’bouger d’ici peu. Reste plus qu’à le faire bouger dans Paname lui aussi ; et vu sa grande motivation, ça sera pas dur d’le traîner autre part qu’ici.
« J'ai marché sur l'trottoir et j'suis arrivé ici. Belle histoire hein? » Je soupire ; putain, ça y’est. Il va commencer à me faire chier, avec sa petite ironie là et cette manie de se foutre de ma gueule. « Ah Ah ! Mais tu sais qu’t’es drôle toi ? Franchement ; fais carrière dans le rire ! » Je rétorque avant mon air abusé. « Nan, mais je voulais savoir pourquoi t’es venu là ? Et ce que tu fou ici, ça se voit comme les yeux au beau milieu de la tronche que tu t’emmerde. » Que je l’emmerde aussi. Ouais ; mais ça c’est bien vrai xD Je l’emmerde et bien comme il faut sûrement ; je sais pas pourquoi, surtout que je l’aime bien dans le fond, mais ça me ferait bien mal au cul de lui avouer ou de lui laisser le penser. Un silence s’installe à nouveau, nous fumons nos cigarettes respectivement et pour continuer à ne pas réfléchir à toute la merde qui m’entoure, je laisse mon regard se balader sur lui, sur son bras, mon regard qui remonte jusqu’à la source de son tatouage que je découvre. Le dessin est moche, mal fait et franchement j’aurais trop honte de l’arborer si j’étais lui ; après c’est une pas forcément partagée. Je lui révèle ma pensée, clairement et honnêtement, je lui dis que c’est moche et qu’il devrait le faire refaire. « Et si il me plait à moi? S’ il signifie quelque chose pour moi? Occupe toi de ton cul va. » « Nan mais t’as vu comment tu me parle ? » Je réplique sans même avoir réfléchis. « Putain mais tu m’emmerde Hadès sérieusement ; si je te fais chier t’aurais pu me le dire clairement de partir au lieu de me demander de rester » Oui, parce que je ne suis restée que parce qu’il le voulait, mais après c’est peut être ça qu’il veut, que je reste comme ça il pourra passer la soirée à m’envoyer chier et à m’insulter , c’est sûr la ça lui fait de beau projet. « Franchement, je sais même pas comment m’y prendre avec toi ; c’est comme si à chaque fois que tu faisais un pas tu te démerdais pour reculer de trois à chaque fois que tu le remarque. Et c’est chiaaant ; parce que du coup on ne fait que jouer avec tes humeurs et moi, ça me soule parce que tu peux pas être sympa puis être con la minute d’après, du moins pas avec moi, je te l’interdis. Alors merde ! Change ! » Je lui dis en m’énervant, j’attire tout les regards dans le fumoir. C’est pas grave. « Nan parce que si tu l’as pas remarquer t’es pas un casse-tête impossible, un jour quelqu’un te percera à jour, et ça fera mal. » Je conclu avant de tirer longuement sur ma clope. Putain, qu’elle se termine que je me casse.
Désolée ; l est pas top celui là, j'ai des soucis de concentration.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Jeu 26 Juil - 14:47
T'es qu'un gamin. Un gamin qui pète plus haut que son cul, qui se croit meilleur que tout l'monde et qui au fond, se sous-estime. Tu fais partit de ses cons qui pensent que le monde est à leurs pieds alors que pas du tout. Il en est même loin. Tu ne cherches qu'à attirer l'attention sur toi. Tu veux que les gens t'aiment au fond, bien que plus t'avance, plus ils ont du mal à te supporter. Toi et ton caractère de gosse colérique. Tu sais très bien que tu ne vaux absolument rien mais tu te laisses pas abattre. Enfin... Si. Tu te laisses abattre et tu laisses ce visage qui n'est pas réellement le tiens prendre place. Tu passes pour le connard, c'est surement mieux pour tout le monde. Tes parents ont toujours eu du fil à retordre avec toi, ça changera pas du jour au lendemain tu le sais parfaitement et eux, ils espèrent que devienne ce petit ange qu'ils ont toujours espérer. Tu leur feras pas ce plaisir. Tu veux être celui que tu veux. Pas celui qu'on attend de voir. Tu es toi même. Pas une pâle personne façonnée par la société d'aujourd'hui. Naïs, c'est l'une des rares meufs que t'arrive à supporter. T'arrives à supporter sa conversation, même si la plupart du temps vous vous engueulez. La faute à qui? A toi, bien évidemment. Tu peux pas te faire à l'idée que tu l'aimes bien, c'est plus fort que toi. Tu peux pas apprécier des gens comme ça, alors qu'ils ne sont que de passage dans ta triste existence. Tu devrais l'envoyé chier encore plus, qu'elle ne revienne pas. Pourtant, t'en as pas envie, t'as envie qu'elle reste près de toi, qu'elle soit cette épaule dont t'as tant besoin mais dont tu ne veux pas l'aide. Ca a toujours comme ça, t'as ce dont t'as besoin pourtant t'en veux pas. Tu veux te démerder tout seul. Tu veux plongé au fond du trou pour pouvoir gueuler haut et fort que tu t'en es sortit sans l'aide d'personne. « Ah Ah ! Mais tu sais qu’t’es drôle toi ? Franchement ; fais carrière dans le rire ! » Tu relèves pas, tu te contentes de tirer longuement sur ta clope, en silence. « Nan, mais je voulais savoir pourquoi t’es venu là ? Et ce que tu fou ici, ça se voit comme les yeux au beau milieu de la tronche que tu t’emmerde. » Tu te faisais chier comme un rat mort, pas faux. T'avais plutôt envie de bouger, de voir des gens, plutôt que de picoler dans c't'endroit nase. Le hic? T'as aucun pote. T'as personne, t'es seul. Autant boire jusqu'à en avoir envie de gerber plutôt qu'autre chose. Tu soupires longuement avant de te tourner vers elle. Pourquoi pas ne pas lui dire? Après tout, tu baisses légèrement les armes, ca t'feras pas d'mal pour une fois. « J'ai absolument rien de mieux à foutre que de venir là tu vois... » Tu passes une main dans tes cheveux alors que tu détournes le regard. T'as une vie de merde après tout, c'est une preuve de plus. T'aimerais être ailleurs, mais tu peux pas. T'as rien ailleurs, t'as rien nulle part. T'as pas d'place dans cette putain de ville. Elle commence à te dire que ton tatouage est laid,et comme t'es comme t'es, tu t'emballes. « Nan mais t’as vu comment tu me parle ? » Tu calmes. D'un coup/. Ton coeur loupe un battement alors que tu te raidis. « Putain mais tu m’emmerde Hadès sérieusement ; si je te fais chier t’aurais pu me le dire clairement de partir au lieu de me demander de rester » Tu ne dis rien. Tu tentes de garder cette mine neutre. Aucun sentiments ne traverse ton visage. Manquerait plus qu'elle te foute une claque et la discussion serait parfaitement close. « Franchement, je sais même pas comment m’y prendre avec toi ; c’est comme si à chaque fois que tu faisais un pas tu te démerdais pour reculer de trois à chaque fois que tu le remarque. Et c’est chiaaant ; parce que du coup on ne fait que jouer avec tes humeurs et moi, ça me soule parce que tu peux pas être sympa puis être con la minute d’après, du moins pas avec moi, je te l’interdis. Alors merde ! Change ! » Tout les regards se braquent sur vous et tu te fous tout bêtement à rougir. la situation est légèrement embarrassante. Elle t'engueule au milieu du fumoir et toi... T'as rien à rétorquer parce que tu sais très bien qu'elle a raison. Mais c'est justement ce que tu veux, qu'elle te haïsse, qu'elle se barre pour que tu te refermes sur toi même et que tu te trouves une meuf à baiser pendant plusieurs minutes dans un endroit crade et minuscule pour te faire oublier à quel point t'es con. « Nan parce que si tu l’as pas remarquer t’es pas un casse-tête impossible, un jour quelqu’un te percera à jour, et ça fera mal. » Oh mais ça tu le sais. C'est surement ce qui te fais le plus flipper. « C'est bon t'as finis de m'en foutre plein la gueule? » Ta voix est calme, posée. Tu fais tout pour que rien ne trahisse ce manque de confiance en toi que tu ressens si violemment à présent. « T'as qu'à te barrer si tu me supportes tellement mal. » Tu détournes le regard et tel un gosse, tu lui tournes le dos. Tu sais pas ce que tu veux. Tu sais juste que la solitude et toi, c'est pas la meilleure des solutions.
mais non, c'était très bien :3 je m'excuse pour la nullité de ma réponse moi par contre ->
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Ven 27 Juil - 6:09
Hadès & Naïs
Je pète un léger câble. Léger ? Disons que ça n’est rien comparé à ce que j’aurais pu faire, comparé à toutes mes disputes avec Louise, comparé à toutes ces fois où elle et moi nous sommes tellement gueulés dessus que ça en devenait plus excitant qu’énervant. Ouais, qu’Hadès s’estime heureux que je ne lui gueule pas dessus comme je le faisais avec elle. Avec elle, j’étais une sacré chienne incapable de prononcer un truc de gentil ; je faisais mal et je faisais exprès, je faisais mal parce que je le voulais, mais là bordel ! je veux juste le secouer qu’il arrête de réagir comme s’il avait tout vécu. « C'est bon t'as finis de m'en foutre plein la gueule? » Rien de que de voir qu’il est calme, ça me fout encore plus les boules. Ca veut dire que ça marche pas et qu’il en a rien à taper de ce que je lui raconte et ça m’énerve encore plus : qu’on en ait rien à cirer de ce que je dis. Merde ! Si je parle c’est pour être écoutée, c’est pas pour les murs. Quoique, ici, dans ce fumoir, les murs ont des oreilles. Je me retourne et observe tous ceux qui sont fixés sur nous. Nullement gênée, je leur balance « QUOI ? Vous voulez ma photo ? Décollez-vous un doigt du cul et allez danser pour nous faire de l’air là » Oui, je suis pas sortable, mais pire que ça, j’ai les boules. Il me fout les boules, et j’aurais du le savoir en m’approchant de lui parce qu’Hadès me fout toujours les boules. Mais c’est pour les rares moments où on s’entend bien que j’arrive à l’apprécier. Quand il baise ou quand je le tatoue. A la rigueur en cours, mais ça, il y’a pas foutu les pieds depuis longtemps alors on saura jamais vraiment. Je finis par me retourner vers lui après mon coup de gueule sur des inconnus et plante mes yeux dans les siens pour lui répondre. « Nan j’ai pas fini. Tu comprends pas ? J’aurais jamais fini de t’en foutre plein la gueule parce que j’ai l’impression que tu demande que ça à être aussi con. Puis je suis une nana hein’ Je te montre qu’on est aussi bonne à te casser les couilles qu’à te les vider tu vois’ Mais ça t’façon tu t’en fout ; en fait, j’vois même pas pourquoi je te parle. Avec les « je m’en foutiste » on ne fait que gaspiller la salive. » Je reprends mon souffle, c’est comme ça quand on parle trop. Faut arrêter avant de s’éttouffer.
« T'as qu'à te barrer si tu me supportes tellement mal. » C’est vrai. C’est tout ce que j’ai à faire et d’ailleurs, je ne vois même pas pourquoi je ne me suis pas barrée plus tôt. Il m’énerve et huit fois sur dix nos conversations tournent de cette manière. Mais je crois que j’ai trop envie de le faire chier jusqu’au bout. Ca lui ferait trop plaisir que je la ferme et que je me casse. Et puis, d’un autre côté, je sais qu’il ne le veut pas. Il m’a regardé dans les yeux tout à l’heure en disant de rester si il ne l’avait pas penser, il l’aurait demandé comme il me le demande là, en tournant le dos comme un gamin qui boude. Nan, là il ne me regarde pas, je le fais pas. Comment être sûre que c’est ce qu’il veut. « Si c’est ce que tu veux. Demande le moi en face. » Je lui réponds avant de me pincer la lèvre. C’était pas ce que je voulais dire. Timidement, je pose une main sur son épaule et le force à se retourner. « C’est pas que je te supporte mal, j’aime bien être avec toi c’est juste que tu me fais chier. Toujours. Mais bon ; j’vais pas en crever hein’ Ca te ferait trop plaisir et là ; j’en suis à un point où j’ai plus envie de t’emmerder bien profond que de te faire plaisir. » Merde ! Je le console là ? On dirait bien, mais c’est surtout pour qu’il quitte cette position de gamin maltraité. Face au mur, mais bordel regarde moi. T’façon ; je me casserais. Plutôt être avec le roi des emmerdeurs que seule ce soir.
Je reste silencieuse. Ouais ; je dois être un peu bipolaire à alterner colère monstrueuse et douceur agréable ; mais je m’en fiche. Qui parie que dans deux minutes, je me met à nouveau à gueuler. « Ah bah enfin ! Tu l’as fermé ta gueule ; y’en avait marre de t’entendre piailler. T’arrête de lui casser les burnes à ton copain ? » Je me retourne vers le type sorti de nulle part qui s’adresse à moi. La vache ! J’aurais même pas tenu deux minutes. « QUOI ? T’as un problème avec mes piaillements connard ? Bah’ tu fais avec sinon je t’arrache les couilles et je te les fais bouffer ! » Je réponds sans me soucier d’Hadès qui poursuit son vœux de silence. « Essaie pour voir ma mignonne ! » me répond-il d’un air menaçant mais pas suffisant pour me faire taire. « Bah ouais ; approche. Ta vieil gueule fait peut-être peur dans les cirques mais moi, je m’en cogne tu vois’ » Toujours le même bagoo. Je le vois approcher et finit par me demander comment j’vais faire. J’avais pas vu à cause de s’te foutu perspective qu’il faisait deux têtes de plus que moi. « C’est moi qui vais te cogner tu vas voir » me dit-il avant de tendre le bras.
Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Sam 28 Juil - 18:45
« QUOI ? Vous voulez ma photo ? Décollez-vous un doigt du cul et allez danser pour nous faire de l’air là » C'est ce que t'aimes surement le plus chez Naïs. Sa putain de grande gueule qu'elle prend plaisir à ouvrir en grand pour gueuler quand elle n'est pas d'accord par rapport à quelque chose ou tout simplement qu'on la fait chier. C'est ce que t'apprécies le plus chez elle. Son caractère. C'est assurément ce qui te fais le plus flipper aussi. Elle a le sang chaud, comme toi, tu crains les gens comme toi. Ils sont explosifs, instables. Tu l'es aussi, d'autant plus quand t'as bu. Mais là tu fais l'impassible, tu fais le calme, le fier. T'en penses pas moins. C'est une garce qui se permet de t'en foutre plein la gueule à la moindre occasion, mais t'aimes assez être en sa présence, la faire fuir t'aiderais à te retrouver seul mais au fond t'en as pas envie. Tu préfères t'engueuler avec elle que de te retrouver à faire la conversation avec une loque ou une pute sortant tout droit des trottoirs parisiens. « Nan j’ai pas fini. Tu comprends pas ? J’aurais jamais fini de t’en foutre plein la gueule parce que j’ai l’impression que tu demande que ça à être aussi con. Puis je suis une nana hein’ Je te montre qu’on est aussi bonne à te casser les couilles qu’à te les vider tu vois’ Mais ça t’façon tu t’en fout ; en fait, j’vois même pas pourquoi je te parle. Avec les « je m’en foutiste » on ne fait que gaspiller la salive. » Gaspiller sa salive. Tu le fais tellement souvent avec des personnes qui n'en valent tellement pas la peine. Tes parents en sont la preuve. Tes paroles leur rentrent par une oreille, ressortent par l'autre. Ne dit-on pas que les chiens font pas des chats? T'es comme eux, t'écoutes rien, tu t'écoutes juste à toi. Les autres, leur avis t'importe tellement peu. Ils n'ont rien à dire par rapport à ta vie. C'est la tienne après tout, pas la leur. « Tu sais, je suis pas si con que ça. Je t'écoute, j'te retiens, j'en prend juste pas compte. » Et bam. Tu sors ça tout naturellement. C'est ta manière de penser. Qu'elle s'y fasse. Ce qu'elle te dit n'aura jamais aucun impact sur ta vie. Tu termines ta clope, tu l'écrases dans le cendrier posé sur la table instable sur laquelle t'étais appuyé depuis l'début. Tu cherches pas à fuir loin d'elle, t'as plutôt envie de continuer cette discussion fort intéressante. Tu lui dis de se barrer si elle en a envie, tu t'es tourné pour pas qu'elle te voit, pour pas qu'elle voit que c'est faux, tu veux pas qu'elle parte. T'as pas envie d'être seul. « Si c’est ce que tu veux. Demande le moi en face. » Sa main se glisse sur ton épaule et te retourne. T'as ce regard de gosse perdu soudainement. Tu dois faire pitié tellement tu es faible. « C’est pas que je te supporte mal, j’aime bien être avec toi c’est juste que tu me fais chier. Toujours. Mais bon ; j’vais pas en crever hein’ Ca te ferait trop plaisir et là ; j’en suis à un point où j’ai plus envie de t’emmerder bien profond que de te faire plaisir. » T'esquisses un léger sourire, sans rien répondre. C'est surement mieux si tu dis rien. Tu te contentes de profiter de ses belles paroles. T'es touché au fond, t'as pas l'habitude qu'on soit un minimum sympa avec toi. Tu décroches un peu du monde réel, tu te fonds dans tes pensées alors que l'alcool que t'as bu se répand dans ton organisme. Tu regardes les gens sans les voir, tu fais pas franchement gaffe jusqu'à ce que tu vois Naïs et ce mec, prêt à la frappée. Tu refuses qu'on la touche. Tu refuses qu'on frappe une femme. Tu lui balances ton maigre poing dans la gueule. « Dégages de là espèce de connard! » Ta voix raisonne dans le fumoir. Tu te fais pas tellement remarquer d'ordinaire, mais là, tu gueules. Tu cherches à être violent, à lui faire mal. Tu lui balances encore une fois ton poing dans la figure, dans le nez. Tu l'entends craqué, t'as du lui pété. T'attrapes la main de Naïs en quelques minutes et tu te fous à courir, le plus vite que tu peux. « Dépêche toi putain! »
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Dim 5 Aoû - 2:55
Hadès & Naïs
Ouais, c’est bien ce que je dis : avec des gens comme lui on ne fait que « gaspiller de la salive » et sérieusement, ça m’énerve. A croire que ce soir tout est contre moi. C’est juste que si j’avais de l’énergie à gaspiller, j’en ferais bien meilleur usage qu’en engueulant Hadès ; après tout, c’est sa vie et qu’est ce ça peut me foutre si il la fout en l’air en traînant à droite à gauche pour un jour fini par tomber sur quelqu’un qui lui voudra vraiment du mal. C’est vrai, qu’est-ce que ça peut bien me foutre ? A croire que je préfère m’occuper des problèmes des autres plutôt que des miens, ce qui est juste con. Notre vie, c’est ce qu’on en fait. Rien d’autre, et notre entourage n’a rien à voir en ce que nous devenons. « Tu sais, je suis pas si con que ça. Je t'écoute, j'te retiens, j'en prend juste pas compte. » Parce qu’il croit que si je lui dis ça, c’est pour qu’il n’en « prenne pas compte ». Putain mais quel gentil bonhomme ! Un rire nerveux m’échappe. Je n’ai jamais aimé me prendre la tête pour les autres ; c’est tellement pas moi. Je suis égoïste, Louise me l’a bien répété, des milliers de fois. Alors autant continuer d’être ce qu’elle pense que je suis & foutre la paix à s’te idiot d’Hadès. De toute façon, si une merde lui arrive, il n’ira pas pleuré dans mes jupes. C’est pas mon problème. « Bah’ continu de pas prendre compte de ce que j’ai dit. J’vais la fermer pour qu’on puisse s’regarder dans le blanc des yeux le reste de la nuit. » Ce que je répond avant qu’un gros type ne vienne m’aborder pour me chercher. Putain le con !
La suite se passe mal. Disons que je ne laisse personne me marcher sur les pieds ; ma grand gueule c’est un peu tout ce que j’ai toujours eu dans la vie pour me démerder alors je n’hésite jamais, je l’ouvre. Des fois ça tourne bien, d’autre non. En fait, ça sera pas la première fois que quelqu’un voudra s’en prendre à moi parce que j’aurais dit la chose qui fâche. Je tape dans le mille, toujours et c’est là que ma grande gueule ne suffit plus. Car en général, j’ai affaire à des bêtes qui ne savent que répondre avec les poings contre la petite fille que je suis. C’est tellement facile de m’en coller une. Je ne me défend jamais. La douleur n’est que physique, ça vient ça part. La douleur morale que j’inflige par les mots, elle, elle reste. Longtemps, et le savoir suffit à faire naître ce petite sourire arrogant à la commissure de mes lèvres. Allez ; qu’il frappe ! Je le regarde, j’affiche mon sourire. Histoire de montrer que je n’ai pas peur. « Dégage de là espèce de connard! » Sa voix me surprend. Je sursaute sans même avoir le temps de me retourner vers Hadès qui a l’air de sortir tout juste de ses pensées. Tiens donc ; marre du silence ? Quoi qu’il en soit ; je n’ai même pas le temps de lui dire de laisser s’te grosse m’en coller si ça le fait bander ; moi je m’en fout tout autant qu’il n’en a rien à battre de ce que je raconte. C’est pour dire. Seulement, Hadès a été plus rapide, je n’ai rien dit de tout ça que déjà il lui abattu son poing dans la figure. Je lui crie d’arrêter avant que cela ne dégénère trop. « Hadès arrête ou tu vas finir aussi con que lui. » Je ne sais même pas si il m’écoute ; ça ne m’étonnerait même pas qu’il fasse la sourde oreille, mais finalement il stoppe. Il s’arrête quand le nez du type éclate en sang. Putain c’est dégueu ; et j’ai même pas le temps de le dire qu’il a déjà attrapé mon poignet pour qu’on parte. « Dépêche toi putain! » Et merde ; si les videurs nous arrêtent, ça sera notre fête. Faut qu’on se casse d’ici. Pour la première fois de ma vie, j’accepte de lui obéir et cours après lui. Nous rejoignons la salle noire de monde, mais vu ce qu’on risque j’préfère qu’on se barre totalement d’ici. « Faut qu’on s’barre d’ici. On sort sinon on sera dans la merde. » vu qu’il me tient toujours par la main, je le tire vers la sortie et nous finissons à la rue. On court, vite, loin. Tout ce qu’il faut pour fuir les ennuis. Je suis sans doute beaucoup trop parano parce qu’on ne risque pas d’être suivi jusque là, mais mieux vaut prévenir que guérir. On finit par s’arrêter tout essouflés, et c’est une fois que ma respiration se calme que je balance. « Alors ? T’as eu ta dose d’adrénaline ? Ca t’as fait du bien de cogner ce type ? »
Je suis désolée d'avoir mis 300 ans à te répondre ; en général j'suis rapide mais je bosse sur un truc là. Bref ; j'espère que la réponse te plaira, si il y'a un soucis. J'édite ♥
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Lun 6 Aoû - 0:03
« Faut qu’on s’barre d’ici. On sort sinon on sera dans la merde. » Adrénaline. Ton coeur s'emballe alors que tes jambes se dérobent sous ton buste. Tu cours, en riant à moitié. Ca faisait longtemps que t'avais pas ressentit ça. Cette sensation d’euphorie naturelle alors que ton poing s'écrase sur la mâchoire d'un type. T'en voudrais presque plus. Tu voudrais continué de lui infliger tes poings rageurs juste pour le plaisir de lui taper dessus. Tu sais très bien que t'aurais pris ton compte, toi aussi, si tu serais resté là, sans rien dire. T'aurais surement pris beaucoup plus cher que lui. Le gabarit n'est absolument pas le même. Tu es frêle, squelettique, c'est une vraie armoire à glace. Ca fait longtemps que t'as pas ressenti cette excitation face à la crainte. Pleins de types se défoncent avec des drogues en tout genre, toi aussi, mais ce que tu préfères c'est ça. La peur de te faire tabasser toi aussi. T'aimes en foutre sur la gueule des gens, mais tu préfères qu'ils restent loin de toi une fois le geste fait. Histoire de ne pas trop être amoché. Tu continus de courir, en espérant que les videurs n'aient pas été alerter par ce remue-ménage que tu as créé. Ils devraient être habitués dans Paname à te voir cogner puis te barrer. Ils doivent être habitué des petits " caïds" sans couilles comme toi. Ouais parce que t'as pas de couilles. Tu frappes et tu fuis. Un homme un vrai, resterait affronté l'adversité, toi tu préfères prendre tes jambes à ton cou et te barrer en courant plutôt que d'attendre l'oeil au beurre noir qui t'attend à la fin de l'affrontement. T'es un faible, un trouillard, mais cette situation t'es devenue tellement familière que tu te fous pas mal de n'avoir rien entre les jambes. Tu sais ce que tu vaux. Et c'est pas grand chose. Surtout à tes yeux, encore plus à ceux des autres. Tu trébuches et tu manques de te péter la gueule à peine sortit du bar. Naïs est toujours là, au bout de ton bras, sa main dans la tienne. Tu l’entraînes plus loin, dans une ruelle sombre, loin du brouhaha constant du bar. T'es à bout de souffle et tu te cales contre le mur après avoir lâcher sa main et tu tentes de reprendre ta respiration, ton regard vrillé sur le ciel. « Alors ? T’as eu ta dose d’adrénaline ? Ca t’as fait du bien de cogner ce type ? » Un rire s'échappe de tes lèvres alors que tu entends la porte claquée. Tu te demandes où ils sont. Surement à ta recherche. Dans l'espoir de t'exploser la gueule contre le bitume. Comme toujours. Ils manquent tellement d'originalité. A croire que tu es tellement chiant que tu es passé par toutes les techniques possibles et inimaginables pour qu'on se venge de ton comportement agressif. « Oh putain, un bien fou! T'as même pas idée à quel point c'est jouissif de foutre son poing dans la gueule de quelqu'un ! » Tu ris à nouveau alors que les pas des videurs se rapprochent du lieu où vous êtes cachés. Sans réfléchir tu te jettes devant eux. Tu leur fais un doigt d'honneur et bam, tu te prends un crochet droit dans le nez. Il se met à pisser le sang et tu fixes le videur, à moitié sonné. Tu finis par basculer en arrière et rire comme un abrutit défoncé. Tu divagues, t'es complètement idiot, con, inconscient. Ils finissent par se barrer, t'en veux pas la peine. « Bah.. On a finit de joué? C'est nul. Vous cognez comme des meufs, sérieux. » Ils font pas gaffe à tes insultes et se barrent. Une larme glisse le long de ta joue. C'est que t'as mal quand même, un peu.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Lun 6 Aoû - 5:55
Hadès & Naïs
Lui & moi, on court. Je n’ai aucune envie de me retrouver en garde à vue surtout pour quoi ? Parce qu’Hadès n’aura pas pu s’empêcher de cogner le premier abruti venu. Mon Dieu, c’est pourtant que connu que la violence ne sert à rien, du moins contre la bêtise. C’est comme ça qu’on se retrouve à courir à travers les rues du XVIIIème, parce que Monsieur a voulu jouer les durs et que maintenant cette boîte de nuit nous est fermée – du moins, le temps que ce méfait soit oublié donc des mois. – Nous arrivons dans une petite ruelle, c’est encore près mais ça ira, on reprend notre souffle et ceci fait, je ne peux pas m’empêcher de lui gueuler dessus pour la énième fois. Bordel ! On va me prendre pour sa mère si ça continue. Je le regarde rire sans comprendre. Mais il est complètement taré en fait ; mon dieu avec qui je traîne ? Après, c’est qu’une fois que le moment est passé, que la course est terminée. J’admet le comique de la situation. C’est juste complètement dingue. « Oh putain, un bien fou! T'as même pas idée à quel point c'est jouissif de foutre son poing dans la gueule de quelqu'un ! » Je le regarde ; c’est bien la première fois de la soirée qu’il n’a pas sur la tronche cette mine ravagée de dépressif. Ca lui va carrément mieux. J’aime voir les gens sourire et non agir comme si il n’y avait pas plus misérable qu’eux sur terre. « A ce point-là ? Tu devrais quand même faire attention, tu t’engage sur cette voie, j’crains qu’il ne t’arrive malheur. » Oh ; je m’inquiète ? Bien sûr. C’est Hadès, il me casse les couilles 9 fois sur dix mais dans le fond, je l’apprécie suffisamment pour ne pas vouloir qu’on l’amoche trop. Puis alors que je me prépare pour sortir de cette ruelle qui nous cache, des voix nous parviennent. Ce sont eux ; ils le cherchent. & merde, manquerait plus que les flics viennent aussi.
Alors que je réflechis à comment sortir de là sans attirer l’attention, Hadès y va franc-jeu. Je n’ai pas le temps de voir la scène que déjà, il s’en prend une et est à moitié sonné. Mais merde ! Vu comme ils sont gros ils vont me le tuer. C’est alors que je sors rapidement de mon sac ma bombe lacrymo. « Encore un seul coup sur son visage et je vous jure que je vous en fout plein la tronche. Ca vous brûlera tellement les yeux qu’après ça, vous pourrez vous lancer dans une carrière de sosie de Polnarreff » Je menace. C’est que j’ai toujours eu la main lourde sur la bombe anti-agression et que m’en servir est toujours un plaisir. Je suis sérieuse et ça s’entend puisqu’ils partent. Bon débarras. . « Bah.. On a finit de joué? C'est nul. Vous cognez comme des meufs, sérieux. » Je range le tout dans mon sac et regarde Hadès la larme à l’œil. Je sors un mouchoir et m’approche de lui. « Ecoute, maintenant que tu leur en a foutu plein la gueule & que tu en pris plein la gueule ; ça serait pas mal de se calmer hein’ ? Si tu voyais ta tronche. » J’suis sérieuse et pourtant, je me moque aussi. J’ai une furieuse envie de rire en regardant Hadès avec le nez qui pisse le sang. C’est pas drôle, juste nerveux. J’tente d’essuyer les coups avec mon mouchoir. « Bon, je suppose qu’il me reste plus qu’à t’emmener chez moi nettoyer ça. T’arrive à récupérer tes esprit ? » Oui, parce que j’avais vu qu’il était complètement sonné. A se demander si il comprends ce que je lui raconte. Tant pis ; de toute façon, je n’ai plus l’envie de rester dehors. A la base, je ne voulais pas rentrer chez Ella parce que ça me dérange toujours de squatter mais t’façon je ne rencontrerais personne d’autre cette nuit. Alors … Pas le choix. « Allez viens, suis moi. Et garde ça dans ton nez pour pas te salir plus. On s’en occupera une fois rentré. J'habite pas loin » Ouais enfin, en métro.
Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Mar 7 Aoû - 18:12
T'agis toujours sur des coups de tête. A croire que t'asseoir et réfléchir avant de jouer les boxeurs n'est pas ton genre. Tu préfères foncer tête baissée dans l'arène comme un véritable taureaux de combat. Tu es indomptable et ceux qui tentent de te chevaucher finissent au sol en une poignée de secondes. Tu n'écoutes que toi même. Tu veux frapper? Tu frappes. Tu ne cherches pas plus loin. Tu saignes du nez, tu sens le liquide rougeâtre glissé jusqu'à tes lèvres. Le sang a un gout vraiment dégueulasse. C'est bien, t'es donc pas un vampire, t'as horreur de ce gout. « Ecoute, maintenant que tu leur en a foutu plein la gueule & que tu en pris plein la gueule ; ça serait pas mal de se calmer hein’ ? Si tu voyais ta tronche. » Tu ris en fixant Naïs penchée au dessus de toi. Tu t'en fous de la gueule que t'as, t'es pas un mannequin, t'as pas à être tout le temps présentable. C'est peut-être plus attirant les mecs balafrés. Ca donne un côté rebelle et tout. Du sang plein la gueule, peut-être un peu moins. Tu perds lentement conscience de la réalité et tu planes. Tu sais plus trop où t'es, tu sais juste que t'as mal au nez. Tu ne sens presque pas Naïs lorsqu'elle vient nettoyer les dégâts sur ton visage. Tu ne sais pas pourquoi elle devient tout d'un coup si attentionnée, tu t'en fous au final. T'as envie de rentrer. Oublier ses cons et... Voir ta soeur. C'est malheureusement pas possible. T'aurais dus la retenir. Tu fais pas gaffe à ce qui t'entoure, la réalité n'est plus. Une autre larme glisse le long de ta joue. « Bon, je suppose qu’il me reste plus qu’à t’emmener chez moi nettoyer ça. T’arrive à récupérer tes esprit ? » Tu n'écoutes plus Naïs. Tu pleures en silence, les yeux vrillés sur le ciel en pensant à ta chère soeur que tu ne peux plus voir. Tu veux qu'elle te prenne dans ses bras. Tu renifles légèrement avant de gémir. Putain, ça fait mal ! Cette connerie de nez t'enflamme dès que tu bouges, que tu respires un peu trop fort. « Pacific... » Son nom s'échappe de tes lèvres comme un râle douloureux. Ton coeur se serre. Ta soeur te manque de plus en plus. Tu finis par lentement te calmer et reprendre tes esprits, te rendant compte que tu n'étais pas seul, que tu étais en plein milieu de la rue. Le bruit des voitures, la musique de la boite te font reprendre conscience et tu fixes Naïs alors que tes yeux humides t'empêchent de complètement apercevoir ses traits. « Allez viens, suis moi. Et garde ça dans ton nez pour pas te salir plus. On s’en occupera une fois rentré. J'habite pas loin » Tu attrapes le mouchoir déjà appuyé contre ton nez et tu te lèves, lentement, en silence. Tu chancelles légèrement une fois sur tes deux jambes mais tu retrouves ton équilibre en t'attrapant à un lampadaire, près de toi. Tu regardes Naïs alors que tel un enfant malheureux tu essuies tes yeux humides. La fragilité se lit sur ton visage. C'est toi au fond, ce gosse aussi fragile que du verre. Il ne cherche qu'à apparaître, à percer la coquille du rictus malhonnête que tu arbores la plupart du temps. Tu la regardes comme ça, à moitié caché par le mouchoir écarlate. « Je te suis. » Une toute petite voix. Fragilisé par une vie trop dure à endurée, voilà ce que t'es. Tu n'es qu'une tâche qui n'a pas sa place. Trop faible pour survivre, pas assez pour crever la bouche ouverte. Tu n'as pas ta place, nulle part. Tu regardes Naïs, sans savoir quoi faire. Elle te voit sous ton plus mauvais jour. T'es vraiment un mec lunatique, tu passes du con, au gentil, du battard au faiblard. Tu commences à marcher. Tu ne regardes pas en arrière mais tu sais que le sol est marqué par cette tâche vermeille sur le sol. Elle sera rapidement effacée lors de la prochaine pluie. Il ne restera aucune trace de cet affrontement d'une nuit. Balayé, oublié. Tu regardes Naïs et tu murmures. « Tu peux éviter de parler à quelqu'un de... Cette soirée? j'aimerais juste l'oubliée. » Oui, toi Hades le fier, tu veux oublié une soirée merdique à laquelle tu te vois encore confronté. Tu voudrais rentré, te mettre dans les bras de ta soeur et ne plus bouger. Si tout pouvait être aussi facile que quand t'étais gosse. T'en serais surement pas là.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Mer 8 Aoû - 4:17
Hadès & Naïs
Je parle à Hadès sans même savoir si il m’entend, vu le coup qu’il vient de recevoir c’est normal qu’il soit sonné. J’reste face à lui, penchée à lui parler pour que justement il sorte de cette léthargie. Je n’ai pas envie de traîner ici, ça peut être dangereux. Que se passerait-il si d’autres arrivaient ? Je n’ai pas peur des coups mais voilà, je ne vais pas non plus au casse-pipe avec plaisir. Je suis encore normale de ce point de vu là. Mes sourcils finissent par se froncer et je commence à écarquiller les yeux. Serait-il en train de pleurer ? Je me tais et j’observe. Oui ; sans la violence du coup ;ou peut-être même autre chose. C’est pas comme si le visage d’Hadès était impassible au point que personne ne démasquerait son mal-être ; non, ça je le vois bien mais pourquoi en parler ? Je sais que c’est inutile. Après tout, je ne suis rien pour lui. Pour personne d’ailleurs. « Pacific... » Au moins, je sais maintenant qu’il n’a pas perdu l’usage de la parole. Je me redresse pour lui laisser son moment d’intimité. Moi, les gens qui pleurent, je n’aime pas ça. On sait jamais pourquoi ils chialent ni même comment les aider. Je suis maladroite et absolument pas à l’aise avec la tristesse des autres. Oui, je suis égoïste ; du moins, c’est ce que Louise répétait sans arrêt ; maman aussi, à ne jamais penser à elle, on comprend pourquoi elles m’ont lâchés. Parce que je n’ai jamais été capable de voir la peine que je leur faisais, de la comprendre et même de l’éviter. J’en ai toujours fait qu’à ma tête et c’est pourquoi je me retrouve là : au beau milieu d’une ruelle sombre avec un type pour qui je ne suis qu’un bouche trou de soirée doublée d’une emmerdeuse. Jolie tableau Naïs, t’aurais mieux fait de rentrer chez Ella pour peindre une de ses esquisses sur lesquelles tu déverse ta frustration. Je le saurais pour la prochaine fois.
Après plusieurs minutes de silence laissées pour qu’il se calme, je me retourne vers lui. Je fais un peu comme si de rien était parce qu’autrement, je serais complètement mal à l’aise. J’ai juste besoin de quitter cet endroit et rentrer comme je le voulais en sortant de cette boîte. La vérité ; je suis crevée et d’un coup, je n’ai plus envie de rien. Juste de rentrer & je suppose que vu son état, ça ne se fera pas sans lui. « Je te suis. » Je l’écoute murmurer alors que je tourne talons. Je ne sais pas quoi ajouter et de toute façon, ça servirait à que dalle, avec lui mieux vaut ne rien dire vu qu’i n’écoute pas et qu’il n’a jamais grand intérêt de ce que je peux raconter. C’est ainsi, à moi de vivre avec. « Tu peux éviter de parler à quelqu'un de... Cette soirée? j'aimerais juste l'oublier. » Perdue dans mes pensées, je ne fais pas attention à Hadès, je sais qu’il me suis puisqu’il me l’a dit. Sinon ; je ne fais rien. Le goût de cette soirée raté me reste en travers de la gorge et à vrai dire, j’aimerais ne plus y penser. Alors lorsqu’Hadès prend la parole, je me retourne simplement et lui adresse un sourire en répondant. « Quelle soirée ? On est juste allé en boite et comme j’ai beaucoup tu m’as raccompagné. Ouais ; vu que des fois t’es pas trop con. » Je reprend mon chemin en gardant le sourire ; c’est bien la première fois que je ferais un truc de gentil et ça n’est pas déplaisant. Esperons que ça se ressente sur mon karma. Esperons …
Quelques mètres et nous sommes arrivés dans le métro. On s’installe. On est seul & ça n’est pas désagréable. Les gens sont rarement rassurés seuls dans les transports, moi c’est l’inverse. C’est comme que j’aime les prendre, sans doute pour ça que j’aime vivre la nuit. Il ne suffit que de vingt minutes pour que nous soyons à la porte de chez Ella, l’amie chez qui je vis. Je tape le code et pénètre dans l’immeuble ; arrivés à la porte je donne comme consigne. « Tu ne fais pas de bruit en rentrant, il y’a un bébé qui dort. Ma chambre est à gauche, première porte. Tu y vas pendant que j’vais chercher de quoi m’occuper de ton visage. Tu as une balafre. » Je chuchote avant de tourner les clés dans la serrure. Je lui indique le chemin, tandis que je passe à la salle de bain chercher la trousse à pharmacie.
Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Mer 8 Aoû - 22:23
Sonné. Complètement déboussolé. La froideur de la nuit caresse tes bras tremblants. Tu frémis pareil à une feuille accrochée à son arbre, frémissante alors que le vent l'enlace de sa fraîche étreinte. Tu ne sais pas tellement où tu en es. Es-tu quelqu'un de bon? Quelqu'un de foncièrement mauvais? Tu ne sais de toi que ton nom, ton caractère te semble étranger. Tu ne sais plus où en est ta réputation. Bien bas surement. L'estime que tu as pour toi est au même niveau. Dix pieds sous terre. Tu n'es qu'une vulgaire merde que les passants dévient lorsqu'ils marchent sur le trottoir. Tu es là, la gueule ensanglanté, les yeux rougis par les larmes, le corps tremblant sous la force des coups endurés. Tu suis Naïs, sans un bruit, sans un râle, rien. Tu te contentes de la suivre. Le métro est vide, t'en profites pour essayer de te calmer, de respirer profondément pour stopper tes frissonnements. Tu te concentres sur tes mains. T'as toujours eu des mains de meufs. On t'a souvent répéter ça. La famille, les amis. Tout le monde finissait par te dire que tu avais les mêmes mains qu'une femme légèrement masculine. Tu as le gabarie d'une femme aussi tant qu'à y être? Il te manquerait presque que les seins et la démarque et voilà que tu deviens une femelle. Bien sûr. T'es loin de l'allure des catcheurs professionnels, tout en muscles. Tu es frêle, fragile. Tu n'es pas très grand, pas très gros. T'es une sorte de brindille que le vent caresse et plie sans réussir à casser. L'apparence d'un adolescent chétif que l'on souhaite protéger des grosses armoires à glace comme celles que tu as pus affronter ce soir. Quelle soirée vraiment merdique. D'abord ton rencard annulé à cause de Naïs, les nombreuses engueulades qui s'en sont suivies et ce cou bien placé dans le nez. A croire que le destin s'acharne sur toi ce soir. Rapidement le métro s'arrête et vous voilà sortit, direction l'appartement de ta belle amie. Le point positif est que tu n'auras pas à chercher où dormir cette nuit. Elle t'héberge. Surement à contre coeur. Un blessé de la guerre, pourrait-on te refuser le gite et le couvert après une lutte acharnée? Lutte aillant durer une poignet de secondes, consistant en un seul et unique coup bien placé. Tu n'es pas un héros de guerre, t'en es même très loin. Tu te rapprocherais presque des romains dans Astérix et Obélix, ils sont toujours plus forts que toi. Vous pénétrez dans l'immeuble, tu la suit dans dire un mot. « Tu ne fais pas de bruit en rentrant, il y’a un bébé qui dort. Ma chambre est à gauche, première porte. Tu y vas pendant que j’vais chercher de quoi m’occuper de ton visage. Tu as une balafre. » La clé tourne dans la serrure, elle se faufile à l'intérieur et toi, tu en fais de même. Tu poses tes yeux un peu partout à peine un pied passé sur le planché de l'appartement. Un bébé? Tu vois ses jouets un peu partout. Après tout, tu ne sais rien de Naïs, même pas ce qu'elle fou dans cet appartement, surtout avec un bébé. Tu ne vois pas ta conquête et amie ramener ses amants d'un soir ici alors qu'il y a un bébé. Tu t’exécutes et vas t'installer sagement dans sa chambre. Tu pousses la porte de celle si et y pénètre, retirant par la même occasion ton t-shirt que tu poses, roulé en boule au sol. Après tout tu dors là, autant te mettre à l'aise. Tu balayes la pièce du regard avant de faire glisser ton jeans le long de tes jambes et de venir t'allonger sur le lit en fixant le mur, légèrement mal à l'aise. T'as pas l'habitude d'aller chez une fille uniquement pour dormir. C'est plutôt le contraire quand tu es avec une meuf. Tu fais tout pour qu'elle ne s'endorme pas. Tu attends un instant avant de voir Naïs débouler dans la pièce. Tu la regardes, complètement avachis sur le lit. Tu murmures. « Il est à qui le bébé? » Question tellement con, mais pourtant c'est la première chose qui te traverse l'esprit. « Tu comptes me faire dormir sur le canapé, aussi? » Tu la regardes, à moitié nu, allongé face à elle. Elle sait déjà à quoi tu ressembles, c'est pas la première fois qu'elle te voit dans cette tenue. Surement la première fois où il ne se passera rien une fois vos deux corps recouverts par une couverture.
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Sujet: Re: [TERMINE]Hadès ϟ On a plus rien à désirer. Jeu 9 Aoû - 3:04
Hadès & Naïs
Je fouille dans les tiroirs. Voyons Ella doit bien avoir une trousse à pharmacie quelque part, c’est tout de même indispensable. Je m’éternise dans la salle de bain alors que pourtant j’essaie de faire vite. Je n’aime pas recevoir des gens ici, c’est chez Ella et je ne pense pas qu’elle serait à l’aise de savoir qu’il y’a quelqu’un comme Hadès chez elle. Je finis par mettre la main sur mon butin au bout de plusieurs minutes et file alors dans ma chambre à l’autre bout de l’appartement en silence. Au passage ; j’attrape un paquet de gâteau parce que je l’avoue je crève la dalle et je ne pense pas être seule. J’entre dans ma chambre et observe Hadès qui s’est visiblement déjà mis à l’aise. Ca ne me dérange même pas à vrai dire, je suis bien trop crevée pour y prêter attention et le jour qui commence à se lever à travers la fenêtre m’indique qu’il serait temps de dormir. Je m’approche de mon lit et m’assieds à côté de lui avant de poser le paquet. « Tiens ! Sers toi, tu dois avoir la dalle toi aussi » Je murmure et commence à sortir des compresses pour nettoyer son visage. « Il est à qui le bébé? » Je souris tant sa curiosité m’amuse et surtout parce qu’il m’a écouté et n’a pas fait de bruit. Je commence à appliquer le désinfectant. « Ca va piquer. » J’annonce avant de lui faire mal et pour qu’il ne râle pas, je réponds à sa question. « A ma colocataire. C’est une amie du lycée qui a trop besoin de sommeil en ce moment pour calmer les pleurs de son fils. » J’explique. Après, je ne pense pas non plus avoir à raconter la vie d’Ella. « Je ne vis plus avec Louise, elle m’a mise à la porte et maintenant je suis ici. » je raconte histoire de la faire court et surtout pour le tenir occupé pendant que je lui désinfecte la tronche. Perso, j’ai toujours pensé que ça marchait mieux quand ça piquait. Tous ces nouveaux désinfectant, on sent rien c’est presque comparable à de la flotte. Je ne mets pas longtemps vu que sa balafre n’est pas profonde. Le type qui l’a frappé devait porter une bague ; gentil bonhomme ! tu m’étonne que ça l’a assommé. Je finis par me lever du lit et par jeter ce que j’ai utilisé, le reste je le rangerais sûrement demain matin ou après-midi, tout dépend du réveil.
Je me prépare donc à aller au lit. Je suis si fatiguée que je n’ai même pas la motivation de me démaquiller ou de faire n’importe quel autre soin avant de dormir. J’enlève mes chaussures, mon jean et mes vêtements pour enfiler mon pyjama – juste un tee-shirt en fait mais osef – puis vais me coucher. « Tu comptes me faire dormir sur le canapé, aussi? » Je le regarde, prête à l’enjamber pour rejoindre l’autre partie du lit, celle qui est contre le mur et réponds. « Tu as déjà pris tes aises non ? Puis, je ne préfère pas. J’ai pas l’habitude de faire dormir les gens que je ramène sur le canapé. T’imagine pas la réaction de ma coloc’ » Voilà, j'enjambe en demandant cinq secondes si on pourrait pas en profiter pour coucher mais au final, je choisis bel & bien le sommeil. D'une, je suis pas un trou & de deux, je suis complètement crevée. Il fait déjà jour dehors bordel j’vais encore dormir jusqu’à pas d’heure. « Bonne Nuit Hadès » Je finis par murmurer avant de me rapprocher de lui. Je m’endors ensuite aussi sec, sans même entendre un bruit de sa part.