Pascal court, Pascal s'echappe, Pascal s'étouffe, Pascal s'esclaffe, Pascal fuit, elle fend la nuit. Jette des coups d'yeux, vers les étoiles. Pascal aime, Pascal haine, Pascal est libre. PASCAL DEAD. Les yeux rougis par les pleurs, je taille l'asphalte, irritée, focalisée, j'ai le champ d'vision balisé. Droit devant, l'Champs Elysées. Pascal se meurt, sans que tu ne l'saches. Pascal, bordel. Cruel con , salop sans attaches. Tu l'as baisé avec tes mots, pas besoin d'y joindre les gestes, tu l'as trompé, floué, arnaqué. Factices, tous tes sourires, Factices tes paroles. Mes pieds écorchés, c'est rien comparé à mon coeur qui déflagre en mille morceaux, tiens, regardes mon beau, tu m'as aimé où était-ce faux ? Vorace, la vérité, elle est venue, elle m'a branlé. Dure, impure, lynchée, je suis tombée, à tes pieds ma sépulture est érigée. T'as kiffé, hein ? Tu t'es bien marré, hein ? Tu m'as buté, crapeau.

∞ INCIPIT ∞

On commence au commencement du commencement de ma déchéance, tiens. Je dédicace cette histoire putride à toute la populace. Les bons, les brutes, les truands menteurs, arracheurs de dents. Maman m'avait bien prevenu : Tu vas te faire distancer, ma grande , qu'elle crachait. De : n'importe quoi, t'es juste vieille et aigrie, j'suis passée à : Dis, man', pourquoi ai-je été veule et brebis ? Mes bonnes, écoutez toujours vos mamans, rien n'est aussi vrai que la parole d'une mater, rien d'aussi poignant que l'amour d'une nourricière. Rien de plus fou que la folie elle même.

→« Lui ». Mes paupières clignent, plissent et te distinguent, posté près d'un comptoir. Ta bande de potes, des abrutis pleins d'fric. Ils sourient, bizarrement, toi, tu restes impassible. Sombre, ténébreux, le parfait traquenard. L'hameçon, carpe, j'ai accroché. Captive et embrochée, j'étais faite, refaite, défaite. Il a fallu que tu me regardes, il a fallu que tu me fixes, il a fallu que tu me contemples sous tes cils interminables, il a fallu que tu charges, il a fallu que tu décharge. Taser droit dans l'coeur. Sur le coup, j'étais d'jà crevée, offerte sur l'autel d'une entité vile, toi, apparemment.

→« Je prends »

Ouai, j'ai pris, tout dans ma figure. J'ai dégusté, j'ai redemandé. Comment ? Pourquoi ? Quand ? Où ça ? C'est effroyable, pitoyable, pathétique et fantastique. Toi, pauv' connard. T'as été mon bédo, roulé, fumé, apprécié jusqu'au filtre calciné. Toi aussi, t'as eu tes effets indésirables. Addictif, contre-productif. Toxique, antalgique. Explosif t'as tout pulvérisé.

Douillée, mes pas me mènent pile sous la tour Eiffel. Ectoplasme , âme errante. Je dégueule, exactement. Je vomis la difficulté de ma vie, la tristesse d'une relation fini. Pas mal dur le bail, finito expédié. Colissimo compacté, envoyé avec un petit mot à l'imparfait : t'aimais. Mauvais français, mauvais bateau. Même en m'larguant, t'es pas fichu de l'faire correctement. Grillée, lessivée. Je perds mon seul et unique repère. Hey, dis, quand est-ce que t'as foutu un coup d'pied à mon espoir, dis-le , bâtard!

Alors, alors je déchire cette fucking page, je prends le large et, je reviens. Quelques mois plus tard, gonflée, l'port altier sur le starting block. J'ai changé, muté, évolué pour ton plus grand bonheur et, le mien, je t'ai oublié. T'es qui, hein ?

ÉPITAPHE ✝

Ci-gît Pascaline Louise Béranger. Appelle-moi Pascal ducon, Pascal B. Point barre, point dans ta gueule.« Le sud t'a réussi ». Merci, man'. Toujours là pour moi, même quand j'deviens la pute madone qui fait tourner les têtes moyennant finance. Hôtesse, je séduis, je réduis, je flambe ces lards qui pensent qu'ils s'en sortiront. Je fais ce qu'il m'a fait. Je brise pour mieux jeter. Divorces sur divorces, j'ouvre les mirettes, je referme des portes et, entre deux, tes souvenances. J'ai dit " tes " ? J'voulais dire " ses ". RIP.

Félicitation, tu es désormais officiellement un Ooh la la Parisien. Nous t'invitons maintenant à faire grandir ton personnage parmi nous à travers les liens et les topics. Évidemment, la chatbox et le flood sont deux moyens très efficaces pour t'intégrer aux autres et nous vous encourageons à y participer pour connaître l'ambiance de fou qui règne ici. Si les moyens cités plus haut sont inefficaces, n'hésite surtout pas à demander à un administrateur ou à un habitué d'ollp de te parrainer. Nous te souhaitons de merveilleux moments parmi nous et nous espérons que tu pourras trouver ton bonheur ici.

Yannie, Grayson, Ella, Lumen, Bloko, Priya, Albane & Llywelyn