► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Chiraz; And now my heart beats for you.

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MessageSujet: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyLun 7 Mai - 19:05

Chiraz; And now my heart beats for you. Tumblr_m39hgcqUQ61qhdndmo1_500_large

Elle est enceinte. Enceinte. Le mot me revient brutalement en tête, plusieurs fois. C'est brutal, comme des éclairs qui me traversent. Je suis tremblant, je suis possédé par une peur nouvelle. La peur de l'inattendu. Oui, c'est pourtant si bon, ça fait pourtant vivre et pourtant, nom de Dieu que mes frémissements sont interminables. J'ai peur. Je la vois, ronde à la lumière de la lune, le soir, devant la tour Eiffel et j'avoue être dégoûté. Je ne veux pas de gosses. J'en ai jamais voulu. Encore moins de ma soeur. Je ne sais plus vers qui me tourner. J'ai les mains qui tremblent, j'ai l'impression d'être malade. Mon coeur tambourine même à l'intérieur de mes tympans, mes mains sont moites et j'ai perdu le don de la parole. Plus rien ne veut sortir. C'est comme si une chose venait de tout foutre en l'air. Ma vie si bordélique, si bien rangée pour moi qui vient tout simplement de partir en live. Au revoir vie d'adolescent insouciant. Je me souviens de tout, dans les moindres détails. C'était bien, c'était bon, beaucoup trop. Je les sens ses regards haineux sur moi quand je traverse la rue. T'as touché à ta soeur. Ils me lancent tous ça, même si en réalité aucun son ne parvient à mon oreille. C'est ce que je comprend. Je fais comme si ça n'avait aucune importance. Je ne donne pas de justifications. Je l'ai fais. Mais au fond, les raisons sont simples. Je l'aime. Plus que je n'ai jamais aimer personne. C'est la seule qui arrive à me rendre un tant soit peu heureux. Du moins, c'est ce que j'avais toujours penser. Ne faire confiance à personne d'autre qu'à cette soeur qui toujours a eu la main tendue en ma direction. Je sombre peu à peu. Ma vie est un fiasco. En réalité, je ne m'en fou pas. Je suis qu'un con. Je le sais. J'aime bien trop ça pour changer. Je ne veux pas changer. Être bien comme on est, s'assumer. Je me repasse tout en tête. Les moindres gestes, les moindres paroles. J'ai merdé. Et pourtant que je suis heureux d'avoir merder. Je la voulais là, à mes côtés. Elle ne sera pas qu'une de passage, elle ne l'a jamais été. Ma soeur, mon âme soeur. Elle est tout, absolument tout. Et elle est enceinte. Je grimace. Je hais ce mot. J'aurais voulu qu'elle ne me le dise jamais. Le pire cauchemar. Je soupire et empoigne ma bouteille de vodka. Avec un peu de chance, je pourrais oublier. Jusqu'à demain. Jusqu'à ouvrir les yeux, la tête comme un tambour, avec la vérité qui nous heurte de plein fouet. J'avale une gorgée, puis deux. Je le sens, je m'enfonce peu à peu. Je vais oublié. Tout. Ne se souvenir de rien, même pas de son prénom. Je vais atteindre mon but. Et je vais m'y plaire. Je sniffe, je bois. Je sombre. Je tombe peu à peu dans l’inaccessible. Adieu monde réel, bonjour illusions. Je sombre. Il n'y plus aucune raison de rester sobre dans une monde qui ne demande qu'à être oublier. Je fais ce que j'ai toujours sus de mieux faire. Fuir. Loin du malheur, loin de mes conneries. En suite, on accuse son prochain. Rejeter la faute sur les autres. Je ne suis pas le fautif. Ce n'est pas moi le père. C'est un autre. Il a planté sa graine, elle a grandi, elle a fait une fleur. Je délire. Je ris comme un idiot, allongé sur mon canapé. Je parle à un être imaginaire. Je ne veux pas être seul. Moi aussi je veux quelqu'un. Moi aussi je veux être amoureux. Je veux pouvoir foutre en l'air mon couple, briser le coeur de ma bien aimée puis le lui recoller pour mieux le lui arracher. Je veux être ce connard qu'elle aimera, qu'elle baisera, qu'elle haïra. Je suis normal moi aussi. Je ris, je pleure. Je sais plus trop où j'en suis. Je suis bourré, défoncé. C'est mieux comme ça. Je ne pense à personne. Enfin si, je pense à Chiraz. J'ai envie d'elle. Je me lève, je titube pour attraper mes affaires et je pars. Je veux l'avoir, là. Je l'appelle même pas, je veux lui parler, la voir, l'embrassée. Il y a ses mots qui me viennent en tête, baiser, amour, connerie, jeu. Je ris. Je défonce plusieurs personnes dans la rue, ils me fixent et moi, je leur souris. J'aime les emmerdés. C'est 15h de l'après midi et oui, je titube au milieu de la rue. Un vrai déchet. Je fais pitier. J'arrive vite chez elle, je tambourine à la porte. « Mon amuuuuuuuuuur, je parle difficilement, je gueule. Ma voix par facilement en couille, je suis là, je tousse - Ouvres mooooi ma princeeesse que je te baaaise ! » Je prend même pas la peine d'attendre et je rentre. J'ai eu le temps de planter une clope entre mes lèvres et je tire doucement dessus. Le monde penche et je tombe. Je me met à rire alors que des larmes perlent aux coins de mes yeux. Je suis heureux, je crève de tristesse. « Vieeeeeeeens mon amour, j'dois te dire un truuuuuuuuuc. » Je délire. Je ne sais pas ce que je dis. Les mots sortent alors que je n'y fais pas attention. Je m'en fou. Je me souviendrais de rien demain. J'aurais juste cette effroyable douleur au creux du coeur. Encore et toujours.
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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyJeu 10 Mai - 23:42

Chiraz; And now my heart beats for you. Tumblr_m1b4j6vo9Q1roorquo1_500

C’est dingue ce que le temps peut passer vite. Toujours dans le lit, fixant le plafond, Chiraz émerge à son rythme, doucement, voire trop doucement au goût de son frère qui n’a même pas pris le temps de la réveiller avant de s’en aller travailler. Peut-être bien qu’il a essayé et qu’elle a grogné. Charmant comme image, n’est-ce pas ? Ce n’est pas comme si elle a des années de sommeil à rattraper et qu’elle profite de sa présence pour se mettre à la tâche. Dieu, Yave – whatever – faites en sorte que le propriétaire des lieux gravite autour d’elle encore un moment. Si seulement c’est aussi facile. La jeune femme ne perd pas espoir, pour une fois. Elle soupire, lève les yeux au ciel. Ce n’est pas parce qu’elle est en « vacances » d’ici quelques jours qu’elle peut se permettre de rester au lit toute la journée, se laissant alors doucement bercée par ce doux sentiment d’euphorie… naturel. C’est sur, c’est toujours plus simple de s’endormir réellement dans les bras de la personne qui est la plus chère à ses yeux que d’un homme dont elle n’a qu’un vague souvenir du prénom et dont elle ne recroisera plus jamais la route. Chiraz cligne des yeux. C’est de la pure folie cette histoire. Elle se contente de se dire qu’elle aime une personne comme une autre, parfaitement capable de la comprendre. Elle n’en a aucune honte du regard des autres ou du fait qu’il l’ait déjà vu crapahuter en couches. Elle s’y accroche. Elle y croit. Elle rit, au final. Effectivement c’est fou, mais le pire c’est que cela en devient niais. Daniel – parce que contrairement aux autres, elle est dans l’incapacité de l’appeler par son nouveau « prénom » - commence à déteindre sur elle, ce serait presque mauvais signe. Chira jette un coup d’œil à son téléphone. Pas de messages. Ni de la part de Daniel, ni de qui que ce soit d’autre d’intéressant. Surtout pas de nouvelles de la part d’Hades. Elle lève les yeux au ciel – déjà pour la seconde fois depuis son réveil – tout en haussant les épaules. Jamais elle ne se douterait que ce dernier ce soit mis dans une situation similaire, d’avantage bordélique, pour ne pas dire qu’il est dans une sacrée merde. Elle se lève, ses articulations craquent. Soit, le temps est passé à une allure relevant du surnaturel ou de la Belle au Bois Dormant et alors elle se fait vieille. Soit,… Oui, soit, elle s’est faite traiter comme une véritable princesse ces derniers jours, ne pouvant bouger le moindre doigt pour rendre service à son frère. La jeune femme évite les murs et autres pièges de l’appartement et se traîne jusqu’à la cuisine. Elle constate que des pâtisseries trônent une nouvelle fois dans le frigidaire et cède à la tentation. Elle ne s’empêchera pas de commencer à se rouler un join jusqu’à ce qu’une tornade fasse irruption de l’autre côté de la porte d’entrée. « Mon amuuuuuuuuuur, ouvres mooooi ma princeeesse que je te baaaise ! » La voix est étrange, mais familière. Ce n’est pas Daniel pour autant et l’idée que ce soit Hades ne lui effleure pas la pensée. « What the fu-… » La tornade en question ne lui laisse même pas le temps d’atterrir et déboule dans l’entrée sans même y avoir été invité. Hades. « Putain. » C’est bien le seul mot qui lui vient en tête. Et par dessus le marché, monsieur manque de s’écrouler dans le séjour. Il ne lui manquait plus qu’une telle scène pour le coup. « Vieeeeeeeens mon amour, j'dois te dire un truuuuuuuuuc. » La jeune femme laisse tout tomber et se précipite vers lui sans prendre la peine de réfléchir bien longtemps. Elle grimace une fois postée face à Hades. « Putain, tu pues l’alcool à plein nez au beau milieu de l’après midi ! Qu’est-ce que t’es allé foutre Hades ?! » Chiraz se surprend à l’idée de vouloir le calmer, le raisonner, mais également de vouloir le préserver et le protéger de lui-même. Afin d’y parvenir, elle va alors jusqu’à murmurer dans le coin de son oreille. « Moi aussi j’ai un truc à te dire, mais vas y commence. »

Et là t’es plantée face à lui, comme une conne, à te demander qu’elle est la manière la plus diplomate de lui annoncer que vos petites parties de jambes en l’air ne se feront plus. Jamais.

« Dude, toi et moi, c’est plus possible. » Aucun son ne sort de sa bouche pour autant. Elle n’est pas capable de sortir quelques mots, terrifiée à son éventuelle réaction.



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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptySam 12 Mai - 18:42

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C'est fou mais quand t'es bourré, ça devient une évidence. T'es amoureux d'elle. T'es amoureux à en crever. C'est vos jeux, ils ont failli vous séparés et pourtant t'as aimé jouer. Pour une fois, sans vraiment le vouloir tu vas lui montrer tes cartes. Tu vas te coucher. T'es un piètre joueur de poker, t'as laissé apparaître des cartes trop tôt. T'es au tapis, t'as perdu tout ton fric, t'es à poil. T'en as marre de jouer un jeu, pour une fois, tu veux montrer qui t'es, même si t'en sais pas vraiment plus que ce que tu ne veux bien montrer aux gens. Tu sais même plus qui t'es à force de jouer des rôles, à force de te faire passer pour quelqu'un que tu n'es pas. Tu t'es refroidis, t'es devenu un glaçon. Le fait que ta soeur soit enceinte, ça t'as brisé. C'est comme si on t'avait foutu un coup de marteau sur la tête et que pouf, tu t'étais brisé en deux. Tu es faible, t'es pas foutu d'avoir des couilles quand il le faudrait. T'en as peut-être jamais eu au fond. T'es juste un gamin qui a voulu montrer au monde qu'il n'était pas que ça, qu'il était plus. Tu voulais peut-être tous leur faire comprendre qu'ils ne te dirigeraient pas. Ta vie c'est ta vie, qu'ils aillent tous se faire foutre s’ils veulent te diriger. Il en faut tellement plus pour te dompter. Tu n’es pas un de ses animaux qu’on peut capturer aussi facilement qu’on le pense. Tu aimes voir qu’ils te veulent, qu’ils veulent t’instaurer des règles et qu’ils n’y parviennent pas. C’est ta façon de te sentir puissant même si au fond, t’es qu’un gamin sans couilles. T’as peur à cet instant précis parce que tu te laisses un peu montrer, tu laisses ta fragilité ressortir quand il ne faut pas. Tu es faible mon pote. T’es à genoux, t’es un soumis. Elle, elle a réussi à te capturer, elle tient ton putain de cœur entre ses mains glaciales. Tu sais qu’elle s’amuse à enfoncer ses ongles dedans des fois, quand elle te trompe. Mais elle n’est pas à toi, faut que tu l’achètes. T’es trop fier pour ça. A partir du moment où t’as posé tes yeux sur une personne, elle doit t’appartenir, ça marche comme ça. Surtout quand celle-ci a réussi à réveiller une chose que tu n’avais jamais ressentie. Bien sûr, t’as déjà aimé dans ta vie, t’as aimé ta sœur, t’aimes ta sœur comme tu n’aimeras jamais personne mais Chiraz c’est pas pareil. T’es tombé dans ses filets, t’es faible et t’aimes ça. Surtout là, en planant dans son salon, t’es heureux. Tu voudrais bien qu’elle apparaisse et que les mots sortent. Tu veux juste te débarrasser de ça. C’est trop lourd à porter. Surtout quand tu sais qu’elle se fou pas mal de tes sentiments. Fin, t’en sais rien, mais tu t’en doutes. T’es juste un objet de désir, tu la combles la nuit, le jour, mais ça ne sera jamais plus. Ce soir, c’est surement ce qu’il te fait le plus mal. Savoir que rien ne sera possible. Les larmes roulent sur tes joues. Tu pleures pas souvent, sauf quand t’es vraiment à bout. Il faut qu’elle se dépêche, il faut que tu lui dises avant que tu crèves de souffrance. Tu entends ses pas, ils rythment ton cœur. Il s’est emballé, tu ris. Tu es nerveux, tu as peur. Tu vas te prendre un râteau, tu le sens, mais tu t’en fous, demain tu ne te souviendras d’absolument rien. T’auras pour unique souvenir une affreuse gueule de bois interminable. « Putain, tu pues l’alcool à plein nez au beau milieu de l’après-midi ! Qu’est-ce que t’es allé foutre Hades ?! » Tu ris une fois de plus. Tu ne sens même pas l’odeur que tu peux avoir. T’as bu, tu sais pas combien de bouteilles, elles doivent être quelque part. Les cadavres, assassinés par ton subconscient. « J’ai buuuuuuuuuu, et j’ai fuméé… Et j’ai pas baisé, noooon, pas baisé ! » T’affiches une mine triste, mais tu te remets à rire. Tu sursautes légèrement au moindre rire. Elle s’approche de toi et murmure à ton oreille. « Moi aussi j’ai un truc à te dire, mais vas y commence. » Tu deviendrais presque fou de la sentir si proche de toi. Ca te frustres de n’être qu’un déchet humain allongé dans son salon. T’es pas assez bien pour elle. Pourquoi t’es tombé amoureux d’elle ? Ton visage s’assombrit, tu tires une drôle de tronche. Tu vas finir par dégueuler, t’es vraiment pas bien. Tu frissonnes. T’as froid aussi. T’es en t-shirt, limite t’as pensé à mettre ton jeans en sortant. Tu voulais juste pouvoir lui dire. « Tu vas pas me croire… » Un rire jaune mélangé à une larme qui roule le long de ta joue. Effacé la face de joueur de poker, tu t’exposes à la lumière du jour et à ses dangers. Tu vas lui filer ton cœur. Inconsciemment tu vas te jeter dans la gueule du loup. Mais t’as tellement envie de le lui dire, les mots te brulent les lèvres. Tu ne peux pas résister, t’as tant attendu. Pourtant, t’as déjà envie d’oublier cet instant. C’est pas toi, c’est pas le visage que tu vois qu’elle voit de toi. Là, tu es faible. Trop pour être comme d’habitude. Tes larmes s’en prennent à ton visage, elles l’envahissent. Tu ne sais plus quoi faire, tu ne contrôles rien. « … Faut que je te le diiiiiiise… Je… Je t’aime… » T’as levé tes yeux rougis vers elle et tu le lui as dis, cash. Ton haleine empeste l’alcool et tes pupilles montrent que tu es drogué, mais ce n’est pas pour autant que ça t’as empêché de le dire. C’est lancé, ca sera vite oublier.
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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyDim 13 Mai - 11:33


Chiraz; And now my heart beats for you. Tumblr_m1b4j6vo9Q1roorquo1_500

« J’ai buuuuuuuuuu, et j’ai fuméé… Et j’ai pas baisé, noooon, pas baisé ! » Elle devrait rire. On dirait un clown après tout. Mais si toute cette histoire n’a jamais été sérieuse entre eux, elle peut se permettre de dire qu’elle le connaît un tant soit peu, qu’elle connaît la personne violente. Chiraz se retient de bouger, parler, réagir, penser, sourire. « Tu vas pas me croire… » La jeune femme arque un sourcil, puis cligne plusieurs fois des yeux. Il y a un truc qui cloche dans cette histoire. Elle n’a pas eu de nouvelles de sa part depuis maintenant plusieurs jours alors comment a-t-il pu retrouver sa trace jusqu’à l’appartement de Daniel ? La poursuit-il ? Lui a-t-il collé un mouchard la dernière fois qu’ils se sont vus ? Chiraz en ferait presque une crise de paranoïa. Peu de personnes sont au courant de son déménagement. « H-how… Comment as-tu su que je vis… ici ? » Elle a besoin de savoir. Son rythme cardiaque s’accélère. La situation l’angoisse de plus en plus. « … Faut que je te le diiiiiiise… Je… Je t’aime… » D’ordinaire, les filles fondent en larmes quand on leur fait une déclaration ou sinon, elles sont au minimum joyeuses et se réjouissent de à l’idée d’être aimées. Chiraz, elle, elle est énervée. Tout ça n’a rien de romantique. En réalité, c’est juste pitoyable. Elle n’est pas une sans cœur comme certaines, la preuve elle est en plein dans un aventure passionnée et tendre. Et puis, il est tout sauf en état de savoir ce qu’il est entrain de lui dire. Elle lève les yeux au ciel. Il n’est qu’un gosse après tout, elle finira par lui pardonner ce comportement étrange un jour ou l’autre. Cependant, elle reste là bouche bée, toute chose, surprise, étonnée. C’est bien la dernière confession à laquelle elle s’attend. Entre nous, Hades aurait bien pu s’en passer, pourquoi n’est-il pas allé voir quelqu’un d’autre ? Un prêtre par exemple ? Après tout, ils sont habitués à entendre toutes sortes de choses et surtout à ne pas juger les confessions des fidèles. « Babe, sto-stop talking. Je… ouais, je crois bien que tu délires à ne plus pouvoir. Ce sont des conneries. » Flash-back dans sa tête. C’est il y a plusieurs mois, il fait nuit, la scène se situe dans une petite rue non loin de son ancien appartement, la jeune femme s’entend encore dire « trois choses : on ne s’attache pas, pas le moindre sentiment. Ce n’est qu’un jeu, malsain je te l’accorde. On voit ailleurs si ça nous chante, donc pas de jalousie. » Chiraz a réussi à s’y tenir, Hades plus ou moins. Elle a réussi à percevoir ladite jalousie dans son comportement, auparavant. Elle en a ri, maintenant elle en a peur. « Tu devrais te reposer. » Hades est vraiment dans un sale état. La jeune photographe l’a déjà vu défoncé, mais jamais comme ça. On dirait plus qu’il est malade ou grippé qu’autre chose. Elle lui caresse doucement le visage avec le dos de sa main, sans arrière pensée, sans rien penser du tout en dehors de trouver un moyen pour l’installer sur le canapé. Il n’a pas perdu à leur jeu – à croire qu’il n’y a que cela qui compte pour la jeune femme – elle ne le voit pas encore comme ce type faible et elle comme celle qui vient de gagner la guerre. Seule, elle n’y parviendra pas et elle est certaine que pour le moment il ne vaut mieux pas compter sur lui. Et puis il faudrait qu’elle trouve une bassine dans cet appartement, avant que le contenu de son estomac se retrouve sur le sol et qu’il l’a rende à son tour malade. Pourquoi les choses ne se passent-elles pas comme au Queen où il y a toujours quelqu’un pour lui filer un coup de main dans ces situations.

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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyMar 15 Mai - 16:19

Chiraz; And now my heart beats for you. Tumblr_m39hgcqUQ61qhdndmo1_500_large
Tu ne sais pas comment t’as atterri ici, tu sais juste que tu y es. Tu es là, allongé par terre. Le carrelage frôle la peau nue de ton ventre. Ton t-shirt s’est levé quand tu t’es allongé, t’as pas pu le bouger, t’avais pas envie, t’avais la flemme de te soulever. Non, t’es bien comme ça. A même le sol. Tes pieds t’ont mené dans cet appart, tu le connais pas. C’est surement pas celui de ton amante, non, c’est loin d’être le sien. Il n’y a pas cette odeur typiquement féminine, il n’y a pas la trace de la vie d’une femme dans cet appartement. Tu te fous d’où t’es, le plus important c’est qu’elle, elle y soit. Toi, tu retrouveras toujours ton chemin pour rentrer dans tous les cas. Paris a beau être grand, tu sais toujours où t’habites. Même complètement bourré. Chez maman. T’as 18 ans et ouais, t’habites toujours chez tes parents. Chez ta mère et son mec. Ce mec que tu ne peux pas supporter, que t’as envie de descendre à chaque fois que tu poses tes yeux sur lui. Tu parles, ton cœur s’emballe. Tu n’entends que lui. Tu vas enfin lui dire, tu sais qu’elle te croira pas, mais tant pis, au moins, tu ne l’auras plus sur le cœur, tu auras pus t’exprimer une bonne fois pour toute. « H-how… Comment as-tu su que je vis… ici ? » Tu ne comprends pas la question, tu ne l’entends même pas. Tu n’as que quelques mots en tête. Tu réfléchis moins vite que d’ordinaire et t’aimes pas ça. T’aimes avoir les idées claires. T’aimes pouvoir t’exprimer clairement. Si t’étais dans ton état normal, tu ferais pas ça. D’un côté, c’est mieux que t’ai bu. Tu te souviendras pas d’avoir dit ça demain, tu te souviendras de rien. Une mauvaise passe passée. Tu lui dis, les mots se glissent hors de tes lèvres pourtant tu vois qu’elle ne te croit pas. Pouf, ton petit cœur se fendille. T’as pas l’habitude de dire ses choses là. C’est surement la première fois que tu fais la connerie de le dire. T’aurais dus te taire. Tu sais pas te taire quand t’es bourré, c’est l’un des horribles inconvénients de la bouteille. Elle te force à parler. Tu te rappelles très bien des conditions de votre relation, elle va peut-être même te demander de plus jamais revenir, mais au moins tu lui as dis. T’auras plus à l’avoir sur le cœur. Un poids de moins sur tes faibles épaules. Envolées les responsabilités de cet amour. Qu’elle s’en foute, même si ça peut te faire mal, tu t’en fous. Après tout, tu ne te rappelleras de rien. Demain sera un autre jour, tu pourras revenir pour la baisée sans problèmes. Un je t’aime n’est qu’un je t’aime. Tu le reprendras pas, t’es bourré, il te servirait à rien. Sauf peut-être à le donner à un défavorisé qui te tendras une bouteille de bière que tu videras avant de partir loin de cet inconnu qui t’as surement filé des maladies. « Babe, sto-stop talking. Je… ouais, je crois bien que tu délires à ne plus pouvoir. Ce sont des conneries. » Tu souris en regardant le plafond. Oh oui tu délires. Tu délires complètement, tu planes. Tu te fous pas mal des conneries que tu peux débiter, tu veux juste que ça sorte. « Me crois pas si tu veux pas me croire… J’t’avais dis que tu me croirais pas » Tu hausses les épaules. Tu ne sais pas quoi dire de plus. Tu la regardes. Tu l’aimes, c’est pas ta faute si tu t’es attaché, si t’as développé des sentiments. Elle a qu’à te cracher dessus si elle n’en veut pas. Qu’elle te force à déguerpir, qu’elle t’encourage à aller voir ailleurs, qu’elle te trompe. T’as envie qu’elle fasse saigner ce cœur frêle que t’as été con de lui donner. « Tu devrais te reposer. » Sa main vient caresser ton visage. T’aimerais pouvoir l’embrassée, c’est même ce que tu fais. Tu t’avances et tu captures ses lèvres. Tu ne veux pas qu’elle te repousse pourtant tout porte à croire que c’est ce qu’elle va faire. Tu te recules et tu soupires, tu tentes de te relever mais tu finis au même endroit. « J’vais rester sur le sol, ca sera bien… » Tu fermes les yeux et tu tentes de t’endormir. Tu lui as dis, tu peux oublier. Demain et un autre jour. Ce sera du passé. Quand tu y penses, lui avoir dit était peut-être une connerie. La plus belle connerie de ta vie et pourtant, tu t'en bats royalement les couilles. Tu fronces les sourcils puis réouvres les yeux « Tu devais pas me dire un truc? » T'aurais peut-être pas dus parler. Toute vérité n'est pas bonne à entendre.
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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyMer 16 Mai - 23:50


Chiraz; And now my heart beats for you. Tumblr_m1b4j6vo9Q1roorquo1_500

Chiraz ne sait plus quoi faire dans cette situation. En dehors du Queen, elle s’est rarement trouvée parfaitement lucide en compagnie d’une personne qui est loin de l’être. Il y a ce boulot, l’école de photographie, où il n’aurait pas été jugé bon qu’elle arrive avec une alcoolémie élevée ou défoncée, et puis il y a également ces moments passés d’Hades. Ces moments où elle désire oublier la violence verbale père, le départ de son frère et la mort de sa mère. Oublier que jusque là, elle n’a pas pu mener la belle vie comme les gosses de riches de Floride qu’elle a fréquenté de loin à l’école. « Me crois pas si tu veux pas me croire… J’t’avais dis que tu me croirais pas. » Si seulement c’est plus simple que cela, que croire ou ne pas croire. Pour on ne sait quelle raison, il viendrait la faire douter. Mais bordel tout ceci ne devait être qu’un jeu, rien d’autre. Il n’a pas le droit de lui faire ça, pas maintenant alors qu’elle parvient à toucher un peu le bonheur, le vrai. L’euphorie de ces derniers jours s’est évanouie depuis sa déclaration, voire depuis son arrivée. La jeune femme ne peut s’empêcher de glisser ses doigts dans les cheveux de celui qui fut son partenaire de folie. Elle ferme les yeux et soupire doucement. Et il l’embrasse. Là. Comme ça. Sans prévenir. Elle aurait bien voulu profiter de l’instant un peu plus, sauf qu’instinctivement elle sursaute, surprise par sa réaction. « Sérieusement que voudrais-tu que je te dise ? » Oh oui mon cœur, je t’aime aussi. La brunette esquisse un sourire discret en y pensant. On dirait une comédie à l’eau de rose venue tout droit de Broadway. Cela tombe bien, elle n’a jamais eu l’occasion de s’y rendre. Non. Entre nous, répondre de façon positive à sa déclaration est un fait, mais qu’adviendraient-ils ? Il a dix huit ans. Elle a vingt cinq ans. Même pour leur jeu, cette différence d’âge lui a fait peur jusqu’à ce qu’ils se laissent aller. Et si Hades attend une relation plus sérieuse à partir d’aujourd’hui, Chiraz prendrait probablement ses jambes à son coup. Elle n’a jamais fui quoi que ce soit jusque là, mais il ne faut pas trop lui en demander non plus. « J’vais rester sur le sol, ça sera bien… » Elle hausse les épaules. Blanc comme un linge, la jeune femme redoute surtout que le contenu de son estomac finissent sur le parquet du salon. « T’as bien raison, pour une fois. De toute façon, je n’ai même pas la force de te porter où que ce soit. » Ce qu’elle s’apprête à faire est tout sauf confortable. C’est plus fort qu’elle. Ses mains sont dorénavant posées sur les tempes d’Hades, elle penche la tête de façon à ce que son front soit sur celui de… son ami. « Tu devais pas me dire un truc ? » Elle fait signe que non. À côté de sa « déclaration », ce qu’elle souhaitait dire n’avait pas lieu d’être. Maintenant qu’il est allé semé le doute dans son esprit… Il l’a fatigue psychologiquement. Ce n’est pas simple de vivre avec Hades dans son entourage. La jeune femme cherche néanmoins quelque chose à lui dire à la place. Oui, il y a beaucoup de choses à lui dire maintenant. « Quand on fait la promesse de ne pas s’attacher, j’essaye de m’y tenir. Parce qu’au final, on finit toujours par en souffrir. » C’est justement ce qui ne pas tarder à se passer avec Daniel dans le fond. Elle lui a promis d’être la femme de sa vie et lui, l’homme de sa vie. Cependant, cette relation plus que malsaine n’est pas faite pour durer, il ne faut pas se leurrer. C’est mignon, elle a confiance, mais dans le fond, un jour ou l’autre, elle grandira encore et souhaitera surement reproduire les gestes de leur mère et fonder, un jour, sa propre famille, à son tour. « Et bon vu ton état, demain matin ou même dans quelques heures, tu redeviendras ce type fier et par je ne sais quelle opération du Saint-Esprit… » Après tout, Chiraz est d’avantage attachée à la religion que son frère aîné, on peut l’excuser d’employer des expressions quelques peu passées. « Tu auras tout oublié, tu nieras surement si j’ose t’en rappeler. Va, dors Hadryin. » Comme tu sais si bien le faire. Réfléchissant presque comme lui désormais, Chiraz se permet de penser cela. Ne jamais s’avouer vaincu pour survivre.

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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyVen 18 Mai - 20:06

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« Sérieusement que voudrais-tu que je te dise ? » T’en sais rien. T’as juste dis ce que t’avais à dire. Ton cœur a, en l’espace de quelques secondes, cru qu’il allait sortir de ta poitrine tellement il s’est emballé. C’est un amour à sens unique, juste de ton côté. Tu aurais dus respecter les conditions qu’elle avait imposées, dès le début. Mais tu t’es fais avoir. T’es qu’un gosse, un gosse amoureux d’une fille qui ne te mérite même pas, qui mérite tellement mieux qu’un mec dans ton genre. Après tout, ce n’est pas la femme de ta vie, t’en as conscience, mais ça n’empêche pas que t’es sentiments ils sont bien là. Tu pourras pas les faire disparaitre. Enfin si, tu les dissimuleras, t’es doué pour ça, pour cacher tes sentiments. Personne ne sait jamais ce qui te passe par la tête. T’es un joueur de poker, tu ne laisses aucune émotion s’affichée. Pourtant, Dieu sait que t’as un cœur. Sinon, tu vivrais pas comme ça. Tu vivrais telle une pierre froide et sans sentiments. Tu l’es aussi, ça t’arrives d’être un battard. Tu l’assumes et c’est surement ça le pire. Tu te plait comme ça. Une vie que tu ne voudrais pour rien au monde échangée. Tu es bien dans ta peau. Tu soupires alors que tu lui dis que tu resterais sur le sol, histoire de dormir un moment. De dormir jusqu’au moment où tu ne te souviendras de rien. Cette technique d’ado boutonneux pour oublier ses problèmes, si basique, t’as pas trouvé mieux. « Oublies, t’as qu’à faire comme si j’avais rien dis, ça sera mieux » Tu hausses simplement les épaules. Tu n’es pas vraiment d’humeur à lutter contre elle. Elle ne veut pas de toi, d’une merde comme toi. Tu dois te la fermée et accepter. Tu iras voir ailleurs demain. Tu tenteras de l’oubliée dans l’alcool et au creux des reins d’autres conquêtes d’une nuit. « T’as bien raison, pour une fois. De toute façon, je n’ai même pas la force de te porter où que ce soit. » T’esquisses un léger sourire. Pour une fois que tu fais quelque chose de pas trop con. Tu t’installes un peu mieux. Ton lit te manque soudainement mais tant pis. Ta curiosité te pique, tu lui demandes ce qui lui était passé par la tête. « Quand on fait la promesse de ne pas s’attacher, j’essaye de m’y tenir. Parce qu’au final, on finit toujours par en souffrir. » Tu soupires longuement. Tu t’es attaché toi, ouais. T’as pas sus te tenir à cette distance qu’elle t’a imposé et t’as juste envie de la faire souffrir à en crever parce que tu l’aimes. Mais elle, elle est parfaite, tu es juste le vilain petit canard, celui qui cède, le gosse incapable et immoral. Tu te redresses lentement en la regardant. Tu voudrais lui dire cash ce que tu penses d’elle. Elle vient de t’énervée, t’es bourré, tu réagis toujours trop vite quand t’es dans cet état. Ta voix prend soudainement un aspect venimeux. « C’est toujours ma faute n’est ce pas ? Si je suis tombé amoureux d’une meuf avec qui je couchais ? Ne jamais s’attacher, c’est vrai, on s’était promis ça mais je suis un menteur, je tiens pas mes promesses. Alors maintenant, si t’es pas contente, si ça te fait chier, j’vais arrêter de te parler. Je suis sur que tu serais ravi de ça. Alors maintenant, fous moi la paix putain. » Tu la fixes gravement. Tu risques de la boxée si tu te calmes pas. Même si tu hais faire du mal aux femmes. « Tu auras tout oublié, tu nieras surement si j’ose t’en rappeler. Va, dors Hadryin. » Un léger grognement s'échappe de tes lèvres et tu la fixes une dernière fois. Tu es horriblement amoureux d'elle. C'est surement le pire dans toute cette histoire. Un tissu de conneries. Tu te remets correctement, dos à elle. Tu vas oublier. Tout. Jusqu'aux moindres détails. Lentement tu fermes les yeux et Morphée s'empare de toi.
Le lendemain, le réveil est un peu plus dur, plus brutal et inattendu. T'as encore rêvé de ce truc étrange, de ses sentiments absurdes que tu peux ressentir. Tu te voiles la face. Ce n'est qu'un rêve, un cauchemar, dans lequel tu montrais tes faiblesses au monde. Tu serres doucement les dents. Ta tête ressemblerait presque à tambour. Tu entends les battements de ton coeur, tu entends le moindre bruit et tout ce transforme en un bordel horriblement assourdissant. T'aimerais être au calme, au bord de la mer, n'entendre rien pour avoir l'esprit tranquille. T'arrives pas à te concentrer, tu sais pas où t'es. Tu te redresses lentement. T'es toujours habillé, t'es pas chez une de tes conquêtes, du moins t'en sais rien. Tu balayes la pièce du regard. « Je suis où bordel... » Tu sens l'odeur de tes fringues. Tu pues la vodka bon marché. Tu soupires. Tu t'es mis à l'envers, t'en payes les conséquences avec cette gueule de bois monstre. Tu grimasses en passant tes mains sur ton visage en baillant doucement. Tu sais pas où t'es, tu sais pas pourquoi t'as mal à la tête, t'as juste compris que t'avais picolé. « Euh, y a quelqu'un? Non parce que j'voudrais savoir où j'suis... » Tu soupires une fois de plus et tu te lèves lentement. T'as envie de pisser. Tu sais pas où s'est alors tu t'aventures un peu partout, tu trouves une porte et tu l'ouvres. Tu découvres alors Chiraz allongée sur un lit. Tu t'approches doucement. Tu as couché avec elle? Non, surement pas. « Chiraz, j'ai envie de pisser, c'est où les chiottes? » Avec ton élégance innée, tu te grattes la fesse gauche en attendant. Tu sais même pas si elle est réveillée, tu veux juste aller pisser toi. Le reste, tu t'en fous.
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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptySam 26 Mai - 18:01


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« C’est toujours de ma faute n’est-ce pas ? Si je suis tombé amoureux d’une meuf avec qui je couchais ? Ne jamais s’attacher, c’est vrai, on s’était promis ça mais je suis un menteur, je tiens pas mes promesses. Alors maintenant, si t’es pas contente, si ça te fait chier, j’vais arrêter de te parler. Je suis sure que tu serais ravie de ça. Alors maintenant, fous moi la paix putain. » Ça sonne comme un « si t’es pas contente, c’est la même chose. Deal with it. » Et ça la blesse un peu, beaucoup, quelque part, elle en a vaguement conscience. Il finit par s’endormir au bout de quelques minutes et après avoir veillé sur lui encore un peu après, Meri se lève et va rejoindre son lit. Les heures passent et le sommeil ne vient toujours pas. Elle bouquine un livre de cours, termine son paquet de cigarettes et finit par fermer les yeux au petit matin.

« Je suis où bordel… » Pas de réaction de la part de Meritxell. « Euh, y a quelqu’un ? Non parce que j’voudrais savoir où j’suis… » Toujours rien, à croire qu’elle a finit par prendre des somnifères. « Meri, j’ai envie de pisser, c’est où les chiottes ? » Elle grogne. Une douleur horrible lui traverse le corps avant de se réfugier dans sa tête. Avoir pris l’habitude de dormir plus de deux heures depuis son emménagement dans cet appartement était horrible. Au final, s’installer entre ces quatre murs fut une erreur. Ça se finira mal. Encore une fois. Peter et elle se quitteront, ce n’est plus qu’une question de jours ou d’heures. À la suite de ça, les insomnies reprendront car il est le seul à l’apaiser ces dernières semaines, dans le rush des ultimes semaines de cours, de stage et de partiels. La jeune femme a espoir qu’ils puissent au moins conserver une relation purement fraternelle, du moins qu’il continue de veiller sur elle et qu’il ne la foute pas à la porte dès l’instant où ce sera terminé. Le minimum syndical. En attendant, on vient de lui adresser la parole. Hades est encore présent ? A-t-il fini de décuver ? A-t-il des bribes de souvenirs de leur conversation de la nuit dernière ? Elle doit se réveiller. Ce n’est même pas son envie de savoir s’il pensait réellement ces douloureuses paroles qui la motive… Meritxell n’est pas assez curieuse pour savoir si oui ou non il aura la patience de se retenir davantage ou d’aller uriner sur le balcon si ce n’est dans un coin de l’appartement. Sans même ouvrir les yeux ou montrer un quelconque signe de vie, elle répond. « C’est… au bout du couloir. » La blondinette fait deux ou trois signes vagues de la main pour indiquer ledit couloir et pendant que monsieur s’occupe de ses petites affaires, elle s’étire de tout son long au point de faire craquer plusieurs articulations. Les jambes sont encore engourdies, sa tête embrumée, pourtant elle est persuadée qu’elle parviendra à s’extirper du lit d’une minute à l’autre. De toute façon, si elle veut s’assurer que son invité va bien, elle n’a guère le choix.

Elle rouvre les yeux et se retrouve dans la cuisine. Du café. C’est exactement ce dont elle a besoin. Son litre quotidien. Elle n’a pas encore croisé Hades depuis qu’il est venu la tirer des bras de Morphée, mais elle entend ses pas, sa respiration. Il n’est donc pas parti à moins qu’elle se mette à avoir des hallucinations. Meri se mort la lèvre inférieure et repense à ce qu’il lui a dit la nuit dernière. « Je t’aime. » Est-ce qu’il pouvait le penser sincèrement tout en étant ivre mort ? La jeune femme sent une goutte perler sur cette dernière. C’est chaud, le goût est ferreux. Elle saigne. La journée commence bien. Si elle s’inquiète de ce détail ou de lui, c’est qu’il ne doit pas la laisser si indifférente que cela dans le fond, non ? Malheureusement, là est le problème. Elle s’essuie vite fais la lèvre à l’aide du revers de sa main et retourne à la préparation du petit déjeuner et surtout du café. Hades revient dans le séjour, elle soupire. « Tu vas mieux ? » Ce n'est pas vraiment la question qu'elle souhaite poser en priorité, mais se rappelle des évènements de la veille, alors ce serait suspect de sa part de lui demander quels sont ses derniers souvenirs.



Dernière édition par Meritxell S.-Gaudí le Dim 27 Mai - 19:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyDim 27 Mai - 18:19

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Tu ne te souviens de rien, comme d’habitude. C’est peut-être mieux comme ça. Mieux pour toi. Tu sais pas ce que t’as foutu, dans tous les cas surement des conneries. T’es bon qu’à ça, t’en as conscience. Tu as du encore foutre un truc en l’air en disant des choses que jamais t’aurais dit si t’avais pas bu. T’es comme ça. Quand t’as une bouteille dans le nez, tu te dévoiles. Malheureusement pour toi. Tu es désarmé à partir du moment où tu as bu. Tu te laisses faire, les mots s’échappent de tes lèvres sans que tu n’y puisses rien. T’as essayé plus d’une fois d’arrêter de boire. Une barrière efficace contre tes sentiments, ce putain d’alcool qui te fait parler à ne plus pouvoir t’arrêter. Tu hais savoir qu’au fond, toi aussi t’as un cœur et que, malgré les apparences, tout ce que tu peux te prendre dans la gueule te fais mal. Après tout, ça intéresse qui de savoir si oui ou non tu as mal ? Personne. Personne ne pense à ta gueule. Après tout, pourquoi ils s’intéresseraient à toi ? Tu n'es qu'un connard, qu'un immature qui n'a rien de mieux à foutre que d'emmerder les gens qui l'entourent. Tu finiras seul au bout d'un moment, t'en as conscience et le pire, c'est que tu t'en fous. Tu seras seul ce jour là, t'y pourras rien, tu pourras rien changer. Ca sera comme ça. A toi d'accepter la condition dans laquelle tu seras. Tu te démerderas bien, même si tu seras perdu. Tu seras seul contre le monde. Même si ta soeur sera jamais loin, t'auras ce putain de poids sur le coeur qui te rappellera sans cesse à quel point tu es seul et con. Tu soupires lentement alors que tes pieds frôlent le sol. T'aimes pas ne pas savoir où t'es. Surtout quand tu te réveilles dans un si piteux état. Tu trouves Meri allongée sur son lit, tu la réveilles peut-être mais rien à battre, tu veux pisser. Tu regardes rapidement la chambre. Ca doit être la première fois que tu la vois. Tant pis, tu as bien réussi à arriver, tu trouveras le chemin du retour par l’opération du saint esprit surement. Tu la regardes un instant. Elle est belle. Le genre de meuf que t’es fier d’avoir eu au moins une fois dans ton lit. Et bien foutue par la même occasion. Un putain de bon coup cette meuf. Tu souris. Bon, elle te répond ? Tu te racles la gorge et sa voix raisonne. « C’est… au bout du couloir. » Tu la remercies pas, tu te traines jusqu’au lieu qu’elle t’a indiqué et tu pisses. Tu reviens finalement en te grattant la nuque. Tu te retrouves dans la cuisine en même temps qu’elle. Elle boit déjà son café, toi, tu te mets à bailler alors que tes pieds trainent sur le parquet. C’est toujours aussi dur les gueules de bois du lendemain. Ce que t’as du te foutre pour être dans un état pareil. T’es limite un zombie, près à t’endormir debout. Tu la regardes un instant, en silence. Puis tu l’entends soupirer quand elle se rend compte de ta présence. T’as dus faire une connerie, elle a l’air exaspérée de te voir là. Peut-être de l’avoir tirer du lit rien que pour t’indiquer la direction pour les chiottes ? Non. Dans tous les cas, c’est pas ça qui t’aurais piqué. Tu lui ferais pas la gueule pour ça. Tu laisses couler. Elle finira peut-être par te le dire, un jour. Dans tous les cas, hier soir, il s’est passé quelque chose, tu le vois dans ses yeux, dans sa façon d’être. Tu sais pas de quoi il en est mais, merde, c’est pas la mort. Dans tous les cas, tu vas rentrer bien sagement chez toi, tu vas dessaouler sur le canapé et tout ira bien. Tu retourneras la voir, tu la baiseras, comme d’ordinaire. Pourquoi changer une bonne équipe qui gagne ? T’esquisse un sourire. « Tu vas mieux ? » Tu t’es pas encore poser la question. Est-ce que tu vas bien ? Surement, t’arrives encore à pisser, donc tout va bien. Tu peux encore parler, marcher, tes membres bougent normalement. Tout va bien dans le meilleur des mondes. « Bah écoutes ouais, sauf une putain de gueule de bois. Je sais pas du tout ce que j’ai foutu hier soir, mais j’devais m’en tenir une bonne. » Un rire s’échappe de tes lèvres alors que tu t’étires. Tu sens qu’elle, elle se souvient. Mais au fond, si t’as oublié, c’est que tu le voulais. A quoi bon vouloir remuer des choses dont tu ne veux pas entendre parler ? Ce qu’on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal. « T’as des clopes ? J’sais pas où sont les miennes. Et euh, tu peux m’filer du café ? » Non, tu te crois pas du tout chez toi, non tu fais pas comme si rien ne s’était passé. Tu vis juste, comme d’habitude.
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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyDim 27 Mai - 23:05


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Les gorgées de café s’en vont remplir son estomac. Cela fait combien de temps qu’elle n’a rien avalé de solide ? Un peu plus d’un jour à tout casser. Il ne faut pas compter sur son invité pour un petit déjeuner digne de ce nom servi au lit. Qui plus est, les placards de cet appartement sont vides. Meri essaye vainement de se concentrer sur autre chose que la présence d’Hades dans la même pièce. Pourquoi est-il allé lui dire tout ça ? Merde. Bordel. Elle ne doit pas craquer. Inspiration. Expiration. Elle va y parvenir. « Bah écoutes ouais, sauf que j’ai une putain de gueule de bois. Je sais pas du tout ce que j’ai foutu hier soir, mais j’devais m’en tenir une bonne. » Comme prévu, monsieur ne se souvient de rien. Absolument rien. À force de le côtoyer, la jeune femme se demande comme il fait parfois pour se rappeler de son prénom ou de son adresse. Et puis, elle finit par se dire que ce n’est pas son problème. Il n’est pas son frère, son fils ou son petit ami. Persuadée de ne plus être cette petite fille fragile, elle garde son sang froid comme si son amnésie ne lui fait ni chaud, ni froid. Le genre de choses plus faciles à dire qu’à faire. « T’as des clopes ? J’sais pas où sont les miennes. Et euh, tu peux m’filer du café ? » Meritxell va finir par bouillonner de l’intérieur… Enfin ça commence déjà, en réalité. Elle essaye de poser doucement la tasse qu’elle vient de lui préparer, mais il faut croire qu’elle est plus énervée qu’elle ne le pense et qu’elle commence à perdre son sang froid par conséquence. En effet, elle se renverse presque la moitié du contenu sur le main au point de se bruler par la même occasion. « Sur la table basse. » Réponse courte, il n’y a pas besoin d’en dire d’avantage. La jeune femme se mort de nouveau la lèvre, rouvrant la petite entaille. Elle lui avait dit et elle se l’était dit pourtant. On souffre toujours lorsque l’on s’attache à autrui.

Et pendant qu’il s’affaire à fumer à côté, elle attrape un comprimé. « Tiens, tu devrais prendre ça, ça devrait t’aider à décuver un peu plus rapidement. Enfin tu te sentiras toujours mieux que maintenant. » Rien de mal, tout ce qu’il y a de légal même et que la plupart des étudiants avec qui elle sort prennent les lendemains de soirées. De toute façon, il ne recouvra pas la mémoire et c’est certainement et étrangement la chose qui la tient le plus à cœur. Pour cela, il n’y a pas de pilules magiques. « Tu veux que je te ramène chez toi ? » Elle ne sait même pas où il vit. Il s’est toujours rendue chez elle et hier soir, par on ne sait quel miracle, il avait trouvé cette adresse. Elle devrait donc songer à lui donner l’adresse de son nouveau colocataire. En attendant une réponse de la part d’Hades, la jeune femme passe de l’eau fraîche sur sa main, ce qui fera amplement l’affaire. « Je… Je tiendrai pas vraiment à ce que tu remettes ça dans l’immédiat. Enfin laisse tomber, je dis des trucs encore moins cohérents alors que je suis la plus sobre de nous deux. » Elle lui fait dos aussi tôt, elle ne souhaite pas à ce qu’il la voit faible, renoncer, le laisser gagner. Il y a toujours leur jeu auquel des sentiments commencent à se mêler. C’est mauvais signe. « En tout cas, je ne compte pas rester camper ici toute la journée. » Meirtxell hausse les épaules comme si de rien n’était et contre toute attente, elle file se refugier dans ses bras, contre lui. « Tais toi. Juste. Tais toi. » Ce ne sont que des murmures, elle ne tient pas à ce qu’il s’énerve.

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MessageSujet: Re: Chiraz; And now my heart beats for you.   Chiraz; And now my heart beats for you. EmptyMar 19 Juin - 18:29

Chiraz; And now my heart beats for you. Tumblr_m39hgcqUQ61qhdndmo1_500_large
C'est fou mais quand t'es bourré, tout te devient soudainement évident. Toute chose a un sens alors que quand tu es réveillé, sans alcool dans le sang, sans drogues, sans nicotine, tout te parait tel un bordel magnifiquement bien organisé. Tu sais plus trop quels sont tes sentiments envers cette jeune femme que tu as en face de toi. Tu sais juste qu'elle te plait. Peut-être bien plus que tu ne le penses, que tu ne voudrais l'avouer. C'est comme ça, t'es un joueur et tu détestes perdre. Au fond, tu te doutes que t'as déjà perdu, mais t'as une trop grosse fierté pour montrer que la médaille lui revient. Toi, t'as finis par t'attacher dans un sens. T'as besoin d'elle, de votre petit jeu puéril du chat et de la souris. Tu ne veux juste pas être le premier à mettre tes cartes devant toi. Tu resteras en mode poker face jusque là. Rien ne transparaîtra. T'espères du moins. On sait jamais, t'as peut-être déjà fais une connerie et tu t'en souviens. Un pincement au coeur. Et t'as fais quoi hier hein? Pourquoi elle veut pas te le dire? Tu soupires. A quoi bon. « Sur la table basse. » Tu te déplaces, lentement, surement. Tu vois le monde limite tomber sous tes pieds. Ta tête raisonne comme si tes pieds étaient des tambours. Vive les gueules de bois. Tu plisses les yeux, fronces le nez et finalement, t'assois contre le canapé en attrapant une clope du paquet de ton amie. Tu la coinces entre tes lèvres, l'allumes, et tires doucement dessus en laissant la fumée s'échappée de tes lèvres. T'en avais besoin. « Tiens, tu devrais prendre ça, ça devrait t’aider à décuver un peu plus rapidement. Enfin tu te sentiras toujours mieux que maintenant. » Tu fais pas gaffe à ce qu'elle dit, t'es concentré sur ta clope, les yeux clos. Tu respires doucement, tu ne fais pas le moindre bruit. T'aimerais que le temps s'arrête, là, de suite. Ta clope à la main, le silence le plus complet autour de toi. Tu grimasses, elle se remet à parler. Elle brise ton silence, ton mini-bien être de la journée. Tu soupires en réouvrant lentement les yeux, laissant la luminosité de la pièce légèrement te surprendre. T'aimerais rentrer chez toi, pourtant, l'odeur de l'appart te plais, t'aimes l'odeur de ton amie. Ca te rappelles ses moments où tu étais contre elle, haletant. Tu te rappelles des moindres baisers. Un sourire s'affiche lentement sur ton visage. « Tu veux que je te ramène chez toi ? » Bam. Ton sourire disparait. Elle a le don de tout gâcher, absolument tout. C'est pour cette raison que t'as autant de ressentis envers elle. T'aimes son caractère, t'aimes ce qu'elle est. Elle est pas parfaite et ça, ça te plait. « Jme démerderais. » Ton sec. Tu vois bien qu'elle veut se débarrasser de toi. Pourquoi tu serais gentil? « Je… Je tiendrai pas vraiment à ce que tu remettes ça dans l’immédiat. Enfin laisse tomber, je dis des trucs encore moins cohérents alors que je suis la plus sobre de nous deux. » Ton coeur cesse de battre quelques secondes. Attends, ne plus coucher avec elle? Elle est sérieuse? Non. C'est simple, tu refuses. Tu la veux, tu l'auras. Elle le sait très bien, elle te connait à force. Tu ne vas pas la lacher, tu ne vas pas la laisser te filer entre les doigts, oh ça non. Tu vas jouer, encore plus qu'avant. Jouer jusqu'à finir par perdre le peu d'humanité qu'il te reste. Un animal en quête de sa proie. Pourtant, y a ses trucs dans ton ventre, ses sortes de papillons qui te chatouillent le ventre. T'as des sentiments à son égard, mais ça, t'es trop aveugle pour le voir. C'est comme pour ta soeur, c'est pas que fraternel, tu te voiles la face. Remarque, t'es doué que pour ça. Pour passer à côté des choses les plus évidentes. T'es un raté. « Tu crois qu'il suffit de me dire ça pour que j'arrête de baiser avec une personne? C'est très mal me connaitre.» Tu t'es relevé entre temps. T'as finis ta clope, tu l'as écrasée dans le cendrier près du paquet. « En tout cas, je ne compte pas rester camper ici toute la journée. » Tu lèves les yeux au ciel. Elle veut vraiment te dégager. Tu t'apprêtes à parler mais étrangement, elle arrive et se blottit dans tes bras. Tu l'encercles de la manière la moins sure au monde. Tu la serres contre toi. Tu sens ton coeur qui s'emballe. Tu serres les dents. C'est une épreuve. C'est pire que de se retrouver en face de quelqu'un qui est entrain de mourir. Là, c'est sentir celle que t'as peur d'aimer contre toi. Tu la serres, fort, tu te fous qu'elle ai mal, tu veux la sentir contre toi. « Tais toi. Juste. Tais toi. » Pour une fois, tu t'exécutes et juste... Tu savoures l'instant. C'est beaucoup trop pour toi, beaucoup trop de sentiments, alors lentement tu la repousses et tu détournes le regard. Ton coeur bat beaucoup trop fort. Tu l'entends, il raisonne. C'est comme si toute la terre pouvait l'entendre. « Tu joues à quoi? » Question con. Mais c'était ta seule solution. Jouer la carte de l'insensibilité, de l'incompréhension. Il n'y a rien. Absolument rien. Juste des sentiments.
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