► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)

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MessageSujet: ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)   ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE) EmptyMer 18 Avr - 22:27


détestez moi, et tout ira pour le mieux.
15h00. Je sors de l’hôpital, je venais de voir Joshua. C’était dur de le quitter, lui et tous les autres, je dois me l’avouer. J’étais sur le point de chialer toutes les larmes de mon corps dans cette putain d’chambre d’hôpital mais je pouvais pas lui faire ça, il en avait déjà assez sur la patate, bien assez, il avait déjà bien assez souffert pour que je lui déballe mes malheurs. Regardez où tous ses problèmes l’ont amenés, à se tirer une balle en pleine poitrine. C’est un chouette type en plus, la vie l’a pourrie et c’est bien dommage. Je suis vraiment content d’avoir croisé sa route à cette vieille chèvre, à ce vieux squatteur. Il va tellement me manquer, je m’inquiète quand même pour lui, mais de le savoir un peu écarté de tout, dans mon appartement, ça me rassure un peu en fait. Du moins, je cherche des trucs pour me rassurer. Mon cœur se serre quand je descends l’escalier froid de l’établissement. Mon portable vibre, Sephora. C’est ce que je redoutais, je ne voulais pas qu’elle sache que je parte comme un lâche mais c’était trop tard. C’est une des personnes les plus importantes à mes yeux et la quitter comme ça, ça me filait encore plus le cafard. Mon cœur se serre de plus belle, il faut que je me calme sinon il risquerait de s’emballer et je n’ai pas envie, pas maintenant, j’en ai déjà assez sur la conscience. Pas une crise de plus, pitié. Je respire doucement, pour me contrôler. Le seul moyen que je trouve pour lui répondre c’est de l’envoyer bouler. J’ai honte, j’ai pas le droit de lui faire, j’ai pas le droit de faire ça à quiconque même, mais j’ai pris ma décision et j’aurai plus de facilité à partir en sachant que les gens me détestent. C’est pourquoi je l’envoie bouler. Je déglutis en montant dans ma voiture, je fais des tours dans Paris. J’hésite à aller voir Aaron une dernière fois, même si ce n’est pas une bonne idée. Je passe plusieurs fois devant chez lui. Je m’y arrête même, je scrute la fenêtre, il n’a pas l’air d’être là. Mon cœur commence à se resserrer. Je suis horrible de l’abandonner comme ça, il est tellement génial, je l’aime tellement. C’est dur, j’ai envie de pleurer, encore. Je déverrouille les portes, prêt à aller toquer chez lui mais je renonce au dernier moment et accélère en faisant crisser les pneus. Je l’aime mais je dois essayer de l’oublier parce qu’il ne peut pas venir avec moi et donc, on ne reverra plus jamais. En filant vers l’aéroport, je me rends compte que j’ai oublié quelque chose d’important, mes billets d’avion. Changement de direction, retour à la case départ. C’est difficile de monter les marches de ces escaliers en sachant qu’on y remettra plus les pieds, en sachant que je les ai montés toute ma vie au moins une fois par an mais que maintenant c’est terminé. Over. Je grimace en attrapant les clés parce que je m’étais juré de donner les deux paires à Joshua mais non, j’ai pas pu m’empêcher de garder le double. Je soupire en poussant la porte. Je m’empare vite fait des bouts de papier catonné et regarde cet intérieur si familier pour la dernière fois. Mon cœur se serre encore un plus quand je ferme la porte à clé. Une douleur aigue frappe dans ma poitrine, cette douleur qui me hante tous les jours. Non je ne veux pas, pitié pas maintenant. Mes mains commencent à trembler sous la douleur. Péniblement, j’ôte de ma poche un de ses comprimés de nitroglycérine qui m’a sauvé la mise mainte fois. Je le porte à ma bouche, et l’avale rapidement. Je soupire doucement, descend les escaliers en trombe en essayant de pas tomber. Shaggy aboie en me voyant approcher de la voiture, elle est dans le coffre, entre mes deux valises, et je vois juste sa tête à travers le parebrise arrière. Je souris en la voyant, elle se met à couiner, comme si elle était stressé, comme si elle présentait quelque chose. J’ouvre la portière arrière pour caresser rapidement de son museau. « En route ma belle. ». Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer, je ne comprend pas. Si j’étais les médecins, je ne devrais pas prendre le volant mais Dieu seul sait comme je suis borné, surtout pour ce départ. Je mets le contact, c’est parti.

17h00. Je m’engage sur les grandes avenues, je sais qu’à cette heure-ci je vais tomber dans les bouchons mais je m’y aventure quand même. Peut-être parce que je veux prendre le temps d’admirer Paris une dernière fois, mais je n’aurai pas du. Tous mes souvenirs me reviennent à la figure, j’essaie de les faire fuir, en vain. Mon cœur se serre un peu plus, j’essaie de réguler ma respiration. Ma première rencontre avec Niels, quand il est venu se présenter pour la colocation, quand je suis tombé amoureux de lui. J’esquisse un sourire. Mes retrouvailles avec Sephora, j’en esquisse un autre. Je suis content que ce ne soit pas les mauvais souvenirs qui me reviennent. Je n’aurai peut-être pas dû y penser. Ma première déception, quand je n’ai jamais eu de réponses à mes castings. Mon cœur se serre un peu plus, je grimace. Shaggy continue à couiner mais je l’ignore. Je tapote de mes doigts sur mon volant, impatient. Je joue avec la pédale d’accélération pour que ces trous du cul de parisiens se réveillent un peu. J’ai un avion à prendre tout de même. Shaggy continue ses bruits, je lui dis enfin de se taire. Les boulevards ne sont pas immenses mais on avance d’un mètre toutes les quinze minutes. Heureusement que j’ai pris de l’avance, mon avion est à vingt heures. Ma patience a des limites. De nouveaux souvenirs reviennent. Ma première fois avec Elyon, s’esquisse un sourire. C’était tellement bien. Ma première fois avec Aaron, première fois avec un homme depuis … Je m’interdis de penser à la suite de ma phrase, je crois que j’évite la catastrophe cardiaque. Aaron, le mec parfait, jaloux comme il faut, calme, attentionné. Mon cœur se serre encore, la douleur comme à refaire surface. Je serre les dents. Chasse ses mauvais souvenirs, chasse les Alee. J’accélère, énervé, la boule au ventre, la gorge serré. Je roule peut-être un peu trop vite. Ça freine, encore. Je suis presque au bout du boulevard, presque. Je klaxonne, je veux qu’ils se dépêchent, j’en ai marre. Tout à coup, un visage, celui de Niels. Mon cœur se serre, ma douleur précédent s’amplifie et s’empare de ma poitrine tout entière, je suis obligé de me plier en deux tellement elle est vive. Je respire fort pour essayer de la calmer. Lui et Célestin, j’ai l’impression de ça me tue petit à petit. Notre première fois à toutes les deux avec un homme, sa première fois tout court. On m’arrache le cœur, j’ai envie de crier, j’essaie de me redresser, je serre les dents. Je me mets à pleurer, j’arrive au bout du boulevard au bout de trois quarts d’heure. Je soupire, toutes les voitures sont derrière moi, je suis en bout de file. Des voitures arrivent de par la gauche, je dois trouver le bon moment pour m’incruster. J’attends, la douleur est horrible. Je repense à nos derniers textos, il voulait qu’on aille chez ce glacier, comme tous les gens pour son anniversaire mais j’ai joué au con, j’ai fait ma girouette comme il me l’a si bien dit, j’ai mérité ce qu’il m’a répondu. Couteau dans le cœur, je me sens mal, très mal. J’ai peur de tourner de l’œil, je ferais mieux que m’arrêter. Hors de question. Shaggy se met encore à couiner. Je suis méchant, je l’envoie chier, elle se couche, résignée. Je commence à être perdu. Je ne vois pas de voiture, j’accélère, pied au plancher. J’entends klaxonner derrière moi, je jette un coup d’œil dans le rétroviseur, ma poitrine me fait mal, j’ai envie de pleurer tout l’eau de mon corps. Je serre les dents, ma conduite est imprudente. J’ai évité l’accident de voiture, j’accélère, je prie pour qu’il n’y ait pas de policier. Notre dernier baiser échangé, le soir de la crémaillère. Le coup fatal, je commence à tourner de l’œil, je me sens vraiment pas bien. Ma vision est floue mais il est trop tard pour faire marche arrière. Y’a des travaux sur la route, il faut tout de même que je fasse attention. Entre les deux voies, ils ont installés un poteau en bois qu’ils ont encastrés dans un immense bloc en béton. Je roule beaucoup trop vite, la voie est dégagée, pas ma vision. Je me sens partir, je me cramponne à mon volant. J’accélère, un peu à mon insu. Shaggy aboie, je regarde dans le rétroviseur, je la voie apeurée. Ça y est, je tourne de l’œil, la douleur est immense, c’est horrible. Quand mes yeux se reconcentrent sur la route, il est trop tard. J’essaie de braquer le volant mais mes mains attrapent le vide. Je percute ce putain de truc en béton à la con. J’ai l’impression que tout va au ralenti, comme si Dieu voulait me faire déguster ce moment, comme si je méritais autant de douleur. L’avant de ma voiture percute le bloc de béton, je me sens partir en avant. Mon cœur me fait horriblement, j’entends le dernier aboiement de Shaggy. Mon crâne percute le haut de mon volant malgré l’airbag qui s’est déclenché. Il amortie quand même l’impact, trou noir.

21h00. Les ouvriers du chantier ont prévenu les secours, ils ont accourus à la voiture d’Alee. Elle était dans un sale état, l’avant été tout enfoncé, il a fait des tonneaux, au moins cinq avant que je véhicule ne se stoppe. Alee n’était apparemment pas beau à voir nous plus, un des ouvrier s’est même évanoui avec tout le sang. Shaggy n’a pas supporté l’impact, elle est morte sur le coup. Les secours sont arrivés au plus vite, la crainte se lisait sur les visages. Alee n’était pas transportable au début, ils sont restés près d’une heure sur le site de l’accident avant de transporter Alee à l’hôpital Necker, dans le XVe. L’angoisse et la crainte se lisaient maintenant sur les visages. Ils l’amènent au bloc opératoire, Alee y reste une bonne heure et demie avant de sortir. Pour l’instant personne n’a été prévenu, tout le monde était sur le cul à le voir dans un tel état. Il ressort du bloc moins moche qu’à son arrivée, moins amoché, avec moins de sang sur le corps et le visage. Une infirmière demande comment est son état, la même infirmière qui suivait Elyon il y a quelques jours. « Son état est instable, il est plongé dans le coma. Préparez-lui une chambre. ». L’infirmière fait la moue, les accidentés de la route à ce degré-là n’ont pas beaucoup de chance, du moins, il s’en sorte rarement sans séquelles. Les trois ou quatre infirmières s’activent à préparer la chambre. Alee ne peut encore pas respiré tout seul, plusieurs assistances respiratoires sont à son chevet. Une reliée à son nez, l’autre à sa bouche. L’infirmière grimace, une plaie tout juste recousue orne une bonne partie de son crâne. Son arcade gauche a doublé de volume et vire au violet, une couture se trouve aussi à cet endroit. Il est là endormi, si paisible malgré ce qui vient de lui arriver. L’infirmière serre doucement sa main et faisant une petite moue, comme si elle priait pour qu’il s’en sorte le mieux possible. Aucune réaction d’Alee qui est totalement inconscient, à mille lieues de s’attendre à ce qui va suivre. Tout le monde est à mille lieues de s’attendre à ce qui va suivre. La vie est imprévisible. L'infirmière sort de la chambre, prête à contacter la jeune Elyon.
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MessageSujet: Re: ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)   ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE) EmptySam 5 Mai - 2:45

Soirbooon, je peux déplacer ? <3
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MessageSujet: Re: ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)   ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE) EmptyMar 8 Mai - 22:53

    et bien oui ♥.
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MessageSujet: Re: ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)   ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE) EmptyMer 9 Mai - 19:02

parfait -j'ai supprimé les HJ dans le sujet avec niels- <3
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MessageSujet: Re: ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)   ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE) EmptyJeu 17 Mai - 16:21

merci ♥
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MessageSujet: Re: ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE)   ✎ je n'aurais sûrement jamais dû partir, jamais. (ACCIDENT D'ALEE) Empty

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