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 croisons les bras, regardons nous ◮ siem & sutton

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MessageSujet: croisons les bras, regardons nous ◮ siem & sutton   croisons les bras, regardons nous ◮ siem & sutton EmptyLun 16 Juil - 22:11


Enfin arrivée à Paris, je ne rêvais que d'une seule chose : faire les boutiques aux Champs-Elysées. Je n'avais même pas fini de déballer les cartons que je proposai donc à ma sœur de venir avec moi faire du shopping. Elle n'accepta pas et me proposa plus tôt de partir seule pendant que elle, déballe tout. A ce moment-là, j'ai su qu'on avait fait comme une sorte d'échange de corps, j'avais l'impression d'être elle, et elle, moi. A mon habitude je serais restée pour l'aider, mais là, j'étais impatiente. Sans un seul mot de plus, je couru prendre mes clés, ma veste et filai vers la porte. Enfin arrivée dans les Champs, j'ai du mal à me garer. Je sort de ma voiture et me dirige vers des boutiques... Quand un beau jeune homme m'adresse un regard des plus bizarre, j'hésite à lui répondre d'un sourire, mais ça ne vaut pas la penne. Je le regarde alors bizarrement et continue mon chemin. Mais ma curiosité joue. Je traverse alors sur le trottoir du jeune homme.
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MessageSujet: Re: croisons les bras, regardons nous ◮ siem & sutton   croisons les bras, regardons nous ◮ siem & sutton EmptyMar 17 Juil - 0:19


Ce matin, je me réveille avec le sourire. Ces journées sont rares mais je les apprécie de plus en plus. Je ne peine pas à descendre de mon lit, contrairement aux autres jours. Pourtant j’adore aller travailler mais j’aime tout au temps squatter le fond de mon lit. J’suis une grosse feignasse, ouais c’est l’mot. Je souris en y pensant et me glisse alors hors du lit. Le contact de mes pieds sur le parquet encore frais me fait frissonner. Je m’étire, assis au bord du lit, baille la bouche grande ouverte. Je tourne la tête, regarde ma tête dans la glace, j’ai des petits yeux. C’est ça de passer la moitié de la nuit à regarder des vidéos de compétitions de sports extrêmes. J’suis accro je crois, je crains. Je m’étire une deuxième en me levant. Je passe par la salle de bain, faire ma toilette, passer un jean, un polo bleu ciel et une paire de vans dans les mêmes tons de bleu. Ces godasses, j’dois en avoir cinq ou six paires différentes, c’est vraiment mon péché mignon je crois. Je crains, encore une fois. Préparé, je descends prendre le petit déjeuné, embrasse mon grand-père sur le front au passage. Il sourit, me salue, me demande si j’ai bien dormi. Je souris à mon tour, lui répond franchement que la nuit a été courte mais suffisante. Il m’expose ses plans pour la journée pendant que je me goinfre de tartines beurrées. Il rit aux éclats à me voir m’empiffrer ainsi, comme tous les matins. Je crois qu’il ne s’en lasse jamais. Je ris doucement. Il n’y a qu’avec lui que je me sens totalement à l’aise, sûrement parce que je sais que si un jour ça ne va pas, ou que j’ai besoin d’aide, il sera toujours là, coûte que coûte. Il y a Bacchus aussi mais c’est différent, il ne m’a pas élevé lui. Je débarrasse vite fait la table, mets la vaisselle dans l’évier, déclare que je m’occuperais de ça en revenant. J’attrape mon sac à dos et ma planche. Mon grand-père me crit d’être prudent sur la route et je m’aventure dans la vie.

Je n’aime pas la routine, et je n’aime pas non plus les rues surpeuplées. Mais dorénavant, c’est différent, il y a cette fille. Je le croise au moins trois ou quatre fois par semaine. Je suis sur ma planche et à roulette, et elle marche sur le trottoir. Nos regards se croisent, sans rien de plus. De pas de sourire de ma part, je n’oserais pas, ni de sa part, je n’sais pas pourquoi. C’est assez excitant ce jeu qu’il y a entre nous. C’est une fille assez jolie, sûrement mon âge, châtain, de grands yeux verts, elle dégage quelque chose de … apaisant. J’enfile mon sac à dos, il n’y a pas grand-chose dedans et je file sur ma planche à roulette. Grand-père m’a demandé de me rendre chez un ami à lui, avenue des Champs-Élysées. Je n’aime pas cette rue, il y a trop de monde mais peut-être que je le croiserais ? Je la croise souvent dans ce quartier-là. Elle m’obsède pas mais il m’arrive de penser à elle, de voir son visage. Elle m’intrigue, j’aimerais la connaitre mais jamais je n’oserais l’aborder. Je pousse sur mon pied, je prends de la vitesse, me voilà sur les champs. Il y a un monde fou. Je crois que si j’étais un sims, ma barre environnement serait dans le rouge. Je roule sur la piste cyclable, ai-je le droit ? Je n’en sais rien mais je prends le gauche. Je roule encore quelques instants. Mon regard se pose sur elle, elle est rayonnante. Encore une fois, nous nous regardons, sans plus. Bizarrement, je ralentis, je descends même de ma planche, la prend sous le bras, me met à marcher doucement.
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