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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 « Never know why it’s coming down » [Grayson L.]

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MessageSujet: « Never know why it’s coming down » [Grayson L.]   « Never know why it’s coming down » [Grayson L.] EmptyMer 16 Mai - 15:34

« Never know why it’s coming down »
❝ Grayson Ҩ Cassandre ❞


« Never know why it’s coming down » [Grayson L.] 246245CEGIF1225Je n'étais plus le même. Le regard de mes proches, de mes collègues et même de ma famille n'était plus le même. Tout avait changé autour de moi. J'avais changé en pire, puis le meilleur était revenu avec en conséquence la vérité sur mes derniers mois de décadence et de chute à travers la drogue et d'autres plaisirs mal perçu par la population en général. Mais aujourd'hui, tout allait mieux. J'allais mieux et c'était le principal à mes yeux ainsi que dans ceux de ma famille et de mes amis proches. J'avais fais une overdose devant ma sœur cadette. Ce jour-là, je m'en souviendrais toute ma vie. Je reverrais le regard paniqué d'Alexandra. J'avais ressenti sa peur de perdre à nouveau un frère. Heureusement, et grâce à elle, j'étais toujours parmi les vivants. Je m'en serais véritablement et terriblement voulu si jamais le destin en avait décidément autrement. Cela ne sert à rien d'y repenser, même d'en parler puisque j'étais toujours en vie et plus qu'heureux d'être encore de ce monde malgré tout ce que j'avais traversé durant ces derniers mois. Tout avait commencé avec Aaron. Enfin, Grayson et Aaron. Ce chien et cette pute qui s'étaient bien foutus de moi pendant que j'attendais patiemment des nouvelles du neurochirurgien revenu d'Angleterre. Naïf. J'avais été naïf de croire que le jeune Parker pourrait être heureux et que je pourrais être bien dans ses bras. J'avais dépassé le stade de la haine et de la colère. Désormais, je ne ressentais plus rien de négatif envers l'anglais. Aujourd'hui, j'avais juste totalement perdu confiance en lui et même si je l'aimerais toujours, j'aurais beaucoup de mal à le croire sincère avec moi. Je m'y étais résolu. J'avais perdu un petit-ami et un meilleur ami par la même occasion. C'était surement le plus difficile à avaler. Cependant, je faisais avec. Je n'avais plus que ça à faire.

Il n'était pas si tard lorsque je sortis de mon appartement rue Tolbiac pour rendre une toute première visite à Aaron. Nous avions discuté d'une rencontre pour nous expliquer. Mais depuis, le silence régnait entre nous et je voulais avoir des réponses à certaines question. Pourquoi lui ? Comment est-ce arrivé ? Était-ce de ma faute ? Et d'autres encore. Je prenais les devants en me rendant chez lui à pieds. Je voulais mes réponses pour avancer et mettre cette histoire derrière moi. Je voulais ces réponses afin de ne plus vivre avec cette relation en tête et pour tenter de l'oublier même si mon cœur était irrésistiblement attiré par lui. Je ne devrais pas mais ce sentiment était présent depuis nos études respectives et notre première rencontre alors que nous étions tous les deux dans nos premières années d'étude supérieur. C'était sans doute pour cela également que c'était si difficile de tout effacer, de tout oublier. Cependant, je ne voulais pas rester dans l'ignorance. Je voulais la vérité même si elle faisait mal, même si j'en souffrirais. Je la désirais et Aaron me devait bien ça. Lui, comme tout le monde, était au courant de mes problèmes passés. Il savait que c'était entre autre à cause de lui et de toute cette histoire le concernant. Je n'avais pas besoin de le lui dire, il était assez intelligent pour le comprendre par lui-même.

Je marchais donc dans les rues du 13ème arrondissement, à la recherche de celle de l'appartement d'Aaron. Je soupirais déjà d'avance. Cette rencontre en face à face serait surement pénible pour nous deux. Affronter son regard et son bonheur avec Grayson serait certainement le plus dur. Mais je n'avais pas le choix. Je devais voir de mes propres yeux sa nouvelle vie pour me dire que c'était bel et bien terminé. C'était la seule solution. L'unique pour que je passe à autre chose. Je ne cessais de me répéter quelques phrases bateaux dans ma tête pour tenter de ne pas être pris au dépourvu lorsqu'il m'ouvrirait la porte. Je ne voulais pas qu'il me voit faible. Je ne le désirais pas pour lui et aussi pour moi. Donc je préparais cette rencontre comme un employé préparé son entretien d'embauche. La pression monta même d'un cran lorsque je me retrouvais à la porte de son immeuble. Je restais quelques minutes en bas à regarder la fenêtre de son appartement. J'hésitais toujours entre fuir ou continuer. Et encore une fois, la providence m'envoya un signe. Un locataire sortit. La porte m'était désormais disponible que je ne passe par l'interphone. Je me dépêchais donc d'entrer avant qu'elle ne se referme. Dans la hall, je soufflais légèrement et je montais finalement à l'étage pour me positionner face à la porte d'entrée d'Aaron.

J'entendais du bruit à l'intérieur. J'étais aussi bien soulagé que stressé de savoir qu'il était là, disponible et prêt à répondre à mes interrogations. Je sonnais donc à la porte. La machine était désormais lancé. Je me répétais une dernière fois ma phrase et lorsque la porte s'ouvrit, je restais sans voix et bouche-bée. « Je... Je... » Grayson. Je n'aurais pu imaginer plus grand coup de massue pour me perturber. Je n'apercevais pas Aaron. J'étais maudit. J'étais venu pour rien, si ce n'est pour mettre un visage sur ce prénom que je détestais par-dessus tout. « Je... Je... Au revoir. » J'étais prêt à faire demi-tour, croyant que Grayson ne me connaissait pas et n'avait jamais vu mon visage. Je ne m'étais pas attendu à ça et c'était trop. Le voir chez lui alors qu'il n'était pas là était un supplice car je comprenais rapidement que leur relation était bien plus sérieuse que je ne l'imaginais.
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MessageSujet: Re: « Never know why it’s coming down » [Grayson L.]   « Never know why it’s coming down » [Grayson L.] EmptyVen 18 Mai - 0:29

« Never know why it’s coming down » [Grayson L.] Tumblr_lpuykuD4JF1qzqcc6

La haine pousse les hommes à n'être que les ombres d'eux mêmes. La haine, ça ne s'expire pas, ça asphyxie un peu chaque jour.

J'avais certes passé une magnifique soirée dans les bras d'Aaron, pourtant je n'en restais pas moins déchiré lorsqu'il dut se rendre au travail. J'avais la sensation qu'on me piétinait le cœur à chaque fois qu'il me quittait pour la journée, comme si quelqu'un en faisait de la bouillie à coups de batte. Je ne parvenais jamais à faire disparaître la douleur tant elle était grande et trop forte, mais aussi parce que cette salope s'infiltrait dans chacune des parties de mon corps, afin de m'achever un peu plus ; comme si son absence et ce manque ne suffisaient pas. Mon palpitant était finalement rendu en miettes, et les morceaux n'étaient recollés qu'une fois Aaron revenu ; seulement je devais passer par l'étape de l'attente avant de le retrouver, et alors commencé le mal jusqu'aux tripes, ce qui me poussait à me plier en deux de souffrance. Au fond, j'avais beau avoir arrêté de sniffer de la cocaïne, Parker remplaçait cette foutue drogue, sauf que l'addiction était encore plus importante avec mon petit-ami. Plus destructrice et dangereuse que jamais. Alors je me devais d'intervenir dans cette souffrance, bien qu'il m'était difficile de ne pas rester autrement qu'allongé sur un lit, à l'attendre impatiemment. Pour lui surtout, évidemment. J'imaginais qu'il n'avait pas l'envie de me voir ainsi, dans ce maudit état. Je tentais donc vainement de lutter contre cette affliction, en trouvant trente mille moyens dans la même journée s'il fallait. Et ce jour-là, je m'étonnais de ne pas utiliser la bonne vieille méthode du bourrage de gueule ou défonçage. Non, l'utilisation de marie-jeanne et de l'alcool ne me paraissaient pas suffisamment efficaces, je souhaitais m'envoler d'une autre façon. Avec la musique.

Toujours allongé sur le lit depuis qu'Aaron était parti, je fixai le plafond, perdu dans mes pensées. C'est à ce moment-là que je tapotai mes doigts contre la couette, tout en chantant une de mes compositions. Je m'occupais comme je le pouvais, essayais de ne pas penser à Aaron, d'oublier le manque ressenti, tout simplement par ma passion. Seulement chanter ne me permettrait pas d'aboutir à un oubli total, alors que je voulais totalement m'évader, me sentir dans un autre univers où la souffrance ressentie par l'absence d'Aaron serait inexistante. C'est pourquoi mon cerveau et mes jambes guidèrent mon corps tout entier vers ma guitare posée dans un coin de la chambre du neurochirurgien. Comme si c'était une évidence, comme si c'était l'unique chose qui me fallait pour me sentir moins déchiré. Je l'attrapai alors, avant de me diriger avec vers le salon, où je m'assis sur le canapé. Je débutai un morceau, tout en fermant les yeux pour m'envoler plus facilement, puisque de toute façon, je connaissais les cordes par cœur. Et durant des heures, je m'étais perdu loin d'ici. Mon cœur semblait fonctionner à nouveau au rythme de la musique et au fur et à mesure que les notes se diffusaient dans la pièce. J'en oubliais même de manger et boire, je m'en fichais, j'étais autre part et c'était préférable à ce moment-là, sinon je me serais certainement enfoui sous les couettes, à me morfondre toute la journée. Obnubilé par la sensation de bien-être et ma musique, je planais complétement. Seulement, quelqu'un vint m'interrompre en sonnant à la porte. Persuadé qu'il s'agissait de mon petit-ami, je ne lui en voulais pas, étant donné que j'avais conscience que j'irais encore mieux grâce lui qu'avec de la musique. Ça me foutait donc le smile sur la face.

Croyant que c'était Lui, je ne pris pas le temps d'enfiler un vêtement, ne me gênant donc pas à rester en boxer pour ouvrir la porte. Je déposai ma guitare contre le mur et m'empressai à me rendre devant la porte d'entrée. Sourire aux lèvres, en sous-vêtements, j'étais fin prêt à accueillir Aaron comme il fallait. Cependant, je me décomposai en voyant une personne autre que lui. Je le dévisageai, détaillai du regard et ... choc. Cassandre. J'étais certain que c'était lui, en ayant observé plusieurs photos sur facebook. J'avais été intéressé de savoir à quoi il ressemblait, tout simplement parce que j'avais été jaloux de lui bien des fois, alors j'avais regardé dans le seul but de comprendre petit à petit ce qu'Aaron lui avait trouvé pour construire un couple avec lui. Tout d'abord, avant de dire quoique ce soit, je me précipitai à travers le salon pour enfiler un jean et un t-shirt. J'étais bien trop gêné d'être dans une telle tenue devant... LUI ! Cassandre, bordel. Une fois habillé, je lui demandai timidement, tout en passant ma main gauche dans les cheveux. « Cassandre, c'est... c'est bien ça ? » J'étais con, je n'avais pas besoin de confirmation pour savoir que c'était bel et bien lui. En face de moi, se tenait donc celui qui me haïssait. Et il bégaya un simple au revoir, montrant clairement qu'il souhaitait partir. Sauf que j'avais toujours espéré le rencontrer un jour, histoire de discuter, pouvoir répondre à ses interrogations ou lui retirer certaines mauvaises idées qu'il aurait pu éventuellement avoir sur moi. C'est pourquoi, je me permis de lui attraper le bras, en le fixant dans les yeux. « Attends, ne t'en vas pas. » Comprenant ma connerie de l'avoir touché, je le lâchai rapidement, tout en poursuivant. « Aaron est encore au boulot, mais il me semble que nous avons à parler toi et moi. » C'était vrai, je pensais qu'une discussion s'imposait, même s'il devait m'indiquer toute la haine qu'il ressentait à mon égard. Je m'en fichais, je voulais connaitre tout ce qu'il ressentait au plus profond de lui, si toutefois il était possible de le découvrir. Avec le ton le plus calme possible, je lui indiquai. « Tu peux rentrer si tu veux, en l'attendant.. » Aaron. Oui, car il était évident qu'il était venu pour lui. Qu'il devait lui parler, le voir. Alors, pourquoi pas parler seul à seul, en l'attendant, tous les deux ?
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MessageSujet: Re: « Never know why it’s coming down » [Grayson L.]   « Never know why it’s coming down » [Grayson L.] EmptyMar 29 Mai - 14:52

« Never know why it’s coming down » [Grayson L.] Tumblr_m4rk71covi1rn2fhio1_500J'étais décidé à parler à Aaron. Aujourd'hui, j'avais eu le courage de me rendre chez lui. Pour lui parler. Pour nous expliquer. Pour nous réconcilier peut-être. Tout était possible et la présence de mon meilleur ami me manquait. J'étais désormais devant chez lui et je sonnais à sa porte. J'avais entendu du bruit. Je savais donc qu'il était chez lui. Malheureusement pour moi, je m'étais vite emporté. Aaron ne fut pas la personne qui ouvrit cette porte. Un homme, bien plus jeune et tatoué que le neurochirurgien, surgit en simple boxer devant moi. C'était trop. Grayson. C'était lui. Il avait déjà emménagé ou avait déjà les clefs de l'appartement de mon ex petit-ami. C'était assez difficile à croire. « Cassandre, c'est... c'est bien ça ? » En seule réponse, je bégayais. Je ne m'étais pas attendu à ça. Le voir, ici, était un supplice que j'aurais bien volontiers cherché à éviter. Alors qu'il s'était habillé. Je commençais à partir car rester était inutile. Maintenant que j'avais devant moi la vérité, je n'avais plus rien à dire. j'avais perdu toutes mes interrogations et je n'avais plus rien à demander. « Attends, ne t'en vas pas. » Je me retenais pour ne pas le frapper lorsque sa main attrapa mon bras pour me retenir avec lui. Mais Grayson me lâcha rapidement. Le regard noir que j'avais sans doute eu lui avait surement mis la puce à l'oreille. « Aaron est encore au boulot, mais il me semble que nous avons à parler toi et moi. » Je n'avais pas envie de lui parler. Je n'étais venu que pour Aaron et non pas pour son nouveau copain que je ne supportais pas. Je n'avais rien à lui dire, si ce n'est que des reproches et des commentaires sarcastiques. Je le fixais comme lui le faisait. Je restais neutre car je préférais ne pas m'emporter pour rien. Il ne valait rien à mes yeux. Pourtant, ce rien me rendait jaloux. Il avait ce que j'avais toujours voulu : une relation sérieuse et un amour réciproque et sincère. Moi, j'enchainais les ruptures et les déceptions.

« Tu peux rentrer si tu veux, en l'attendant... » Je soupirais. Je n'avais que ça à faire. Je jetais un œil rapide dans leur appartement et des tas de souvenirs me revenaient alors en tête. Des souvenirs heureux de mon ancien couple dont notre première fois chez lui, notre réveillon du nouvel an et d'autres encore. « Je préfère pas... » Lui répondis-je alors sur un ton assez calme. « Je n'ai rien à te dire. J'étais simplement venu pour Aaron. Il n'est pas là, je n'ai donc rien à faire ici. » J'expliquais mon point de vue et j'espérais qu'il le comprendrait et me laisserait enfin en paix. Me retenir n'avait pas été un choix judicieux. Je ne l'aimais pas. Je le détestais même. Alors rester à ses côtés était mauvais pour nous deux mais surtout pour Grayson car je ne savais pas si je pourrais me retenir de me jeter sur lui pour lui foutre mon poing dans la gueule. « Je vais y aller. Dis juste à Aaron que je suis passé pour...pour parler. » Je n'avais rien à ajouter. La vue de ce type en petite tenue dans l'appartement d'Aaron était déjà de trop pour moi. Cependant, je restais planté devant le jeune Langlois sans pouvoir faire demi-tour et partir. Une minute s'écoula puis deux et trois, sans que je ne fasse quoi que se soit. Je repris soudainement la parole sur un ton bien moins calme et beaucoup plus violent. « Ça t'as fait quoi alors de flirter et coucher avec un homme déjà pris ? T'as pris ton pied ? Ça t'as amusé de me faire cocu pendant que tu batifolais avec ton Aaron ? Dis-moi alors ! Qu'est-ce que je t'ai fais pour que tu me fasses ça ? »
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