► OOH LA LA PARIS.
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 I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella

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MessageSujet: I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella   I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella EmptyMar 22 Mai - 11:46

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Aujourd'hui était l'une de ces journées au cours desquelles Avery avait démarché toutes les meilleures agences de publicité de la ville pour tenter de trouver un emploi en tant que photographe. Mais aucun n'avait besoin d'une nouvelle photographe, et encore moins d'une photographe qui ne connaissait pas la ville comme sa poche. Plus que tout, la jeune femme avait l'impression que si elle voulait trouver un emploi, il faudrait qu'elle fonde elle-même sa boite. Seulement voila, elle n'avait pas les fonds nécessaires, puisque son père lui avait coupé les vivres quand elle avait quitté son mari et l'Angleterre avec. De plus, elle n'avait pas la moindre idée de la façon dont on devait gérer une boite.
Non, elle allait continuer à passer d'agence en agence, de studio en studio, dans l'espoir secret de trouver quelqu'un qui serait séduit par son talent.
Parce que s'il y avait une chose dont elle était persuadée, c'était du talent qu'elle possédait pour la photographie.
Seulement voila, à paris, un tas de grands noms étaient déjà passés dans ce domaine, alors qu'à Londres son talent était reconnu parce qu'il était rare.
Parfois, elle pensait même à retourner en Angleterre, sans le dire à personne, et à aller s'installer dans une région éloignée de Londres, pour éviter d'avoir à croiser son père, ou son mari.
Depuis qu'elle était partie, elle ne leur avait plus adressé la parole et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle n'arrivait pas à demander le divorce. La semaine dernière, elle avait reçu les papiers du divorce, envoyés par son père, et non pas par son époux.
Elle savait qu'il ne voulait pas divorcer, et qu'il s'agissait certainement d'une manigance de son père pour se rendre compte que sa fille ne voulait pas en arriver là.
Seulement voila, elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire. Bien sûr, elle était épanouie maintenant, parce qu'elle pouvait faire exactement ce dont elle avait envie, mais son départ avait provoqué quelque chose chez elle. Comme une fissure au fond d'elle, mais elle ne voulait pas que son entourage s'en rende compte.
Son père avait brisé sa vie et elle comptait bien le lui faire payer, même s'il devait complètement s'en moquer.

Alors qu'elle était chez elle en train de préparer un gâteau au chocolat, remède des plus efficaces contre la déprime, la jeune brunette se rappela d'une soirée entre filles planifiée depuis un moment avec son amie et confidente, Dulcibella. Les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées peu de temps après l'arrivée d'Avery à Paris. Elles étaient devenues très proches, inséparables.
Et puis surtout, la jeune femme était la seule à qui Avery pouvait, un tout petit peu, parler de son passé et de sa vie en Angleterre. Un peu, parce qu'elle n'aimait pas en parler.
Elle avait commis des erreurs et il n'était jamais facile de le reconnaitre, même si c'est à une amie que l'on s'adresse.
Son gâteau terminé, elle l'emballa, le glissa dans un sac, prit ses clés, les papiers du divorce toujours bien coincés dans son sac à main et elle quitta son studio.
Le trajet vers le cinquième arrondissement, où vivait son amie, ne se fit pas sans embûches au vu des nombreuses choses qu'elle avait pris avec elle, mais elle arriva saine et sauve devant l'appartement de Dulcibella.
La brunette frappa trois coup, son sac à main calé sur son épaule et le sac contenant le gâteau bien coincé dans sa main.
Elle avait hâte de passer une soirée entre filles, car la semaine, la journée aussi d'ailleurs, avait été on ne peut plus difficile et elle espérait vraiment pouvoir relâcher la pression, juste l'espace de quelques heures.
Lorsque la porte s'ouvrit devant elle, Avery prit son plus beau sourire et annonça joyeusement:


Chocolat et films, livraison à domicile!

Faire semblant était devenu l'une de ses plus grandes qualités. Elle faisait très bien semblant, même si cela ne signifiait pas qu'elle aimait ça. Non, ça voulait seulement dire qu'elle faisait de son mieux pour avancer.
Malgré la douleur...
Elle entra dans l'appartement de son amie et déposa ses affaires. L'enveloppe contenant les fameux papiers dépassait. Elle voulait lui montrer ça, lui demander quoi faire, quoi dire...
Devait-elle signer et oublier une vie de douleur, ou devait-elle l'appeler et lui demander de venir, de parler?


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MessageSujet: Re: I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella   I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella EmptySam 26 Mai - 9:00


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when I'm lonely in the crowd, when the silence gets too loud, i'll be crashing on some couch, but at least i got my friends



Cette soirée entre filles arrivait enfin. Il fallait dire que la jeune demoiselle en avait sincèrement besoin et qu’elle n’y renoncerait pour rien au monde. Même s’il était question de vie ou de mort. Les dernières semaines lui avaient semblé désastreuses et elle s’était complètement perdue au travers d’une elle qu’elle n’avait jamais connu au cours des dernières années. Elle s’était découverte une autre personnalité, avait peine à accepter son homosexualité et par-dessus tout, commettait erreurs par-dessus erreurs. Ouais, elle avait le don de se mettre dans un pétrin qui se voulait être esquivé. Ce n’était pas pour autant qu’elle ne s’y mettait pas au travers. Après tout, la merde que toutes ses conneries lui donnaient, la faisait traîner au travers d’un parcours beaucoup plus dangereux, ce qui mettait justement un sens à sa vie. Mais là n’était pas l’important. Elle allait enfin passer une bonne soirée en compagnie d’une amie et confidente qui lui était entièrement chère. Et bien au contraire, elle savait que celle-ci ne vivait pas le conte de fées qu’elle prétendait. Disons seulement que la soirée de films et de rigolades se transformerait surement par moment par une discussion un peu plus sérieuse, alors que Dulcibella tenterait de lui venir en aide, d’une façon ou d’une autre. De la manière forte, s’il le fallait vraiment. Elle l’attendait depuis une demi-heure ( enfin, elle était plutôt prête, sortant d’une douche fraîche, prête à affronter toutes les sortes de films possible qu’elle lui amènerait), assise sur le sofa, à déguster un de ces bon magazines à potin. Quoi de mieux que de rire de la vie des autres pour tenter d’augmenter la sienne après tout? C’était ça la clef magique, non?

Alors qu’elle entendit enfin l’arrivé de son ami, Dulce’ se précipita automatiquement vers la porte, l’ouvrant d’une chaleur accueillante. Elle avait besoin de sa présence, de discuter, de s’amuser. Et souriant à son tour, elle se poussa, laissant entrer son amie, tentant de cacher sa connaissance à ce faux sourire qui ornait royalement ses lèvres. Au départ, elle ne dit pas un mot, préférant l’accueillir d’un sourire de bonheur qui ne cherchait pas à foutre la merde à l’ambiance automatiquement, dès son arrivé. « Merci. » dit-elle, toujours autant boule d’énergie, alors qu’elle la regardait déposer ses trucs. Une enveloppe en dépassait et elle s’empressa de prendre les papiers qui y étaient enfouis, parlant avant même d’avoir lu quoi que ce soit. « Alors, tu m’as écrit une lettre d’amour? Ahhh, fallait pas. J’savais que ça viendrait un jour, mais là? Maintenant. Bon d’accord. » dit-elle en étouffant un petit rire de petite peste, mais ne remarquant pas le genre de même réaction venant de son interlocutrice. C’est pourquoi elle baissa rapidement les yeux à ces papiers, les parcourant rapidement du regard avant de finalement découvrir qu’elle venait de faire une des pires boulettes à vie. Elle redressa son regard vers Avery, dépourvu de tous les sourires possible avant de finalement prendre la parole, pris d’une mal. « Je .. je savais pas. Excuse-moi. » dit-elle avant de regarder le sol quelques instants, tentant de comprendre la situation qui dégénérait sans cesse.

Elle aurait pu lui faire la moral, mais pas tout de suite. Bella’ en savait beaucoup, peut-être trop même, mais la seule chose qui était des plus sûres était bien entendu le fait qu’elle ne devrait jamais signé ces papiers. Même ne pas hésiter. Alors qu’elle se dirigeait vers le salon, elle lui proposa du regard à aller s’asseoir face au sofa qui se tenait face au sien. Toujours accompagné du même malaise, elle esquissa un sourire niais, sans mérite, et repris finalement la parole, prise au dépourvu. « Ne me dis pas que tu avais l’intention de les signer, ces papiers? » lui dit-elle, comme si c’était une pure logique, comme si cette possibilité n’était même pas existante au fond. Peut-être aurait-elle dû rester la plus muette possible, mais elle aurait été obligée de faire face à un long et froid silence. Non, elle devait l’aider à affronter cette situation qui devait déjà la détruire de l’intérieur. Normalement, vous savez, lorsque vous recevez, vous offrer un verre ou quoi que ce soit, mais entre Dulcibella & Avery, c’était toujours différent. Les problèmes, l’aide, tout cela, et bien, ça venaient probablement avant tout le reste.
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MessageSujet: Re: I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella   I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella EmptySam 26 Mai - 13:27

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Avery était contente de voir sa meilleure amie. Dulc' avait l'air en pleine forme: elle était souriante, enjouée, tout ce dont la jeune femme avait besoin après avoir reçu les papiers du divorce, envoyés par son père. D'ailleurs, elle continuait de se poser des questions: pourquoi son père, qui avait tellement insisté pour qu'elle se marie avec le fils de son associé, voulait-il aujourd'hui qu'elle signe des papiers pour divorcer de cet homme?
Elle n'en savait rien et elle trouvait la situation plutôt étrange. Après tout, et si son mari avait trouvé quelqu'un d'autre? Peut-être une femme d'affaires issue d'une bonne famille?
Rien que d'imaginer son mari dans les bras d'une autre femme, elle en avait la nausée.
Avery suivit la jeune femme dans son appartement . Elle commença à déposer ses affaires sur une petite table dans le salon quand elle entendit son amie s'exciter devant une soi-disant lettre d'amour qui dépassait de son sac.
Le temps de se rendre compte qu'elle parlait en réalité des papiers du divorce, Dulc' s'était déjà emparée des précieux papiers. Avery vit l'air du visage de son amie et confidente changer du tout au tout.
Elle venait de comprendre, elle venait de lire l'intitulé des papiers et s'excusa d'avoir été si impatiente.
Avery, l'air de rien, reporta son attention sur les films qu'elle lui avait apportés. Elle n'avait pas spécialement envi de parler de tout ça maintenant. Elle avait plutôt prévu de regarder un film, manger un pot de glace et, au détour d'une réplique amusante, lui annoncer que son père lui avait fait parvenir les papiers du divorce.
mais bon, il fallait croire que le destin avait d'autres projets pour elle. La jeune femme se posa sur le sofa et regarda son amie.

T'inquiètes, ça va.

Oh bien sûr, elle avait été un peu indélicate, mais ça correspondait tellement au caractère explosif de la jeune femme que ça n'étonnait même pas Avery. Son amie était ainsi: elle avait un caractère incendiaire et c'était pour ça qu'elle l'aimait au fond!
Mais la brunette avait bien remarqué la gêne occasionnée par la découverte de ces papiers. Et elle comprenait, mais elle ne lui en voulait pas.
Après un long moment de silence, Dulcibella lui posa une question. La question, celle qu'elle se posait encore et encore depuis qu'elle avait vu cette enveloppe dépasser de sa boite aux lettres. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire, et c'était d'ailleurs pour ça qu'elle était venue demander conseil auprès de son amie.


"Ne me dis pas que tu avais l’intention de les signer, ces papiers?"

Comme si elle avait un autre choix. Après tout, son mari n'essayait même plus de la joindre, de lui parler. Certes elle avait été claire dans ses intentions, mais elle restait persuadée au fond qu'il avait trouvé une femme qui l'appréciait à sa juste valeur, et cette pensée lui était insupportable. Une autre femme était peut-être en train de le toucher, une autre femme était peut-être en train de lui faire l'amour, une autre femme était peut-être en train de se balader main dans la main avec l'homme qu'elle avait mis six ans à aimer.
Mais elle y était parvenue, alors le destin ne pouvait-il pas lui offrir un petit coup de pouce?


Je sais pas... J'en sais rien, peut-être que ça serait mieux au fond.

Elle savait ce que tout le monde pensait... Que si elle aimait encore son mari, il fallait qu'elle se batte pour retrouver son amour. Que si elle l'aimait vraiment, elle ferait mieux de retourner en Angleterre plutôt que de rester ici, comme une abrutie, dans une ville qu'elle n'aimait même pas plus que ça. Et pourtant, elle était toujours là. Elle avait tellement honte d'avoir menti à son mari, de l'avoir trahi, d'avoir couché avec un autre homme alors qu'elle n'avait pas la moindre raison de le faire.
Elle avait couché avec un homme qu'elle connaissait à peine, juste pour voir... Mais voir quoi?
Elle regardait le visage de Dulc' qui ne comprenait clairement pas pourquoi Avery n'avait ne serait-ce qu'envisager de signer ces papiers. Elle voulait lui laisser sa liberté. Tant qu'elle était mariée à Lowell, il ne pourrait pas vivre sa vie pleinement. Elle l'avait déjà assez retenu comme ça...


C'est mon père qui les envoie, pas ... pas lui.

Lui, un prénom qu'elle n'arrivait même pas à prononcer. Des femmes qui trompaient leur mari, il y en avait des milliers. Alors pourquoi se sentait-elle aussi mal elle? Sa morale était-elle plus forte que celle de ces autres femmes ou était-elle simplement stupide de s'en vouloir à ce point?

Qu'est-ce que je fais moi maintenant?

C'était une vraie question. Elle ne savait vraiment pas quoi faire et elle avait l'impression qu'en parler à son amie, avec son franc-parler habituel, ça réussirait à lui mettre les points sur les i. Elle y verrait sans doute plus clair...

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MessageSujet: Re: I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella   I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella EmptyLun 28 Mai - 4:58


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when I'm lonely in the crowd, when the silence gets too loud, i'll be crashing on some couch, but at least i got my friends



Était-il possible de se sentir beaucoup plus conne qu’en ce moment? Probablement pas. Elle venait de faire une bêtise, mais tout le monde en faisait une de temps en temps. Après tout, la vérité était au moins révélée au grand jour. Les problèmes seraient discutés avant l’amusement, le bonheur de l’amitié. Voilà tout. Le plus important était d’en trouve une solution, de classer cette affaire où la douleur ne serait bien entendu, pas triomphante de ce combat. Fallait voir le mauvais côté de cette chose et le bon. Premièrement, Dulce’ savait très bien que de cette façon, en restant mariée à cet homme, elle ne pouvait pas avancer, restait attachée à celui-ci, ne rêvait que d’espoirs. Et à l’inverse, si elle tentait de le retrouver, elle trouverait peut-être le bonheur. Le vrai. Celui que tout le monde recherche intensément. Et à peu près quelque secondes plus tard, elle fit appel au fait qu’elle n’espérait tout de même pas que sa meilleure amie aille jusqu’à signer ces papiers. Parce que de cette façon, elle signerait sans doute l’arrêt de mort de ce sourire qui ornait parfois ses lèvres. « Tu sais aussi bien que moi, que de signer ces papiers te tuerait. Tu ferais une sacré erreur. » dit-elle, parlant toujours honnêtement de cette façon lorsqu’elle était en compagnie d’Avery. Et disons qu’ici-même, ce n’était pas un sujet quelconque. Mais que cette discussion était sérieuse et décisive probablement pour la jeune femme.

Alors qu’elle l’écoutait attentivement, Dulcibella soupira un bon coup lorsqu’elle entendit le mot « père » au travers de ce dernier dialogue. Prenant un sourire narcissique qui n’avait pas sa place mais qui s’installa sans bronché, elle se leva, se dirigea juste à côté, d’où son amie pouvait la voir encore et prit la parole. « Ton père? Tu peux me dire ce qu’il vient faire là-dedans? C’est ton choix ma belle, pas le sien. Et sans ton père et ses foutus papiers, serais-tu vraiment là à penser même à un divorce? » dit-elle alors, avec son franc-parler de tous les jours. Non, quand elle avait quelque chose à dire, elle ne passait jamais par quatre chemins. Elle y allait et en payait les conséquences par la suite. Ouvrant l’armoire et en sortant deux petites coupes, elle apporta un champagne léger jusqu’au salon, en offrant obligatoirement un verre à Avery d’une main et d’un regard forcé qui disait en lui-même, boit ça, t’en auras besoin. Arquant un sourcil à sa question suivante, elle étouffa un rire forcé, mais à la fois sincère, ne sachant pas trop quoi répliquée. « Ce que tu fais? Ce que t’as envie de faire depuis toujours. Tu veux divorcer? Fais-le. Tu l’aimes? Bouge ton cul et va le chercher. » dit-elle finalement, d’un sourire léger ornant à la commissure de ses lèvres.

Malgré ses dernières paroles, Dulce en savait beaucoup plus qu’elle ne le montrait. Avery était folle amoureuse de cet homme, qu’elle le veuille ou non. Et c’est bel et bien ce soir que la vérité éclaterait ou une véritable scène de violence éclaterait. Sarcasme, hein. Buvant une légère gorgée de ce champagne doux, elle reprit la parole, l’appuyant d’un franc-parler de nouveau, mais d’une approche parfaite, sincère. « Tu l’aimes, Avery. Tu le sais bien. Faut pas t’le cacher. Tu dois l’assumer. Alors tu vas te sortir cette idée de merde de divorcer de lui, et tu vas aller le rejoindre. C’est clair? J’te porterai sur mon dos si c’est ce qu’il faut. » répliqua-t-elle, étouffant un petit rire, mais qui se montrait toujours autant sincère. C’était peine à avoir peur, hein. Presque, pour vrai.

Malgré son entêtement à tenter de la convaincre, une question planait toujours dans son esprit. Qu’avait-elle à se reprocher pour ne pas aller le rejoindre? Le retrouver et vivre son conte de fée à sa façon? Elle agissait comme si elle s’était permise de tuer un homme et qu’elle ne méritait aucunement cet homme qui l’avait marié. Et pourtant, s’il y avait bien quelqu’un qui méritait enfin d’être heureuse, ce n’était nulle autre que la jeune brunette. Elle avait tant souffert qu’un peu de passion, d’amour, de bonheur, ne lui ferait que du bien. Regardant le sol un bref instant, elle recouvra son regard en direction parfaite de celui de son interlocutrice, arborant un regard et un visage questionneur. Et puis, elle prit la parole encore une fois, comme une bête assoiffée de réponses. « Pourquoi ne t’offres-tu pas le bonheur? T’as qu’à le rejoindre et tu l’as. Je ne te comprends pas. Qu’est-ce qui te retient? » admit-elle tout en arborant une moue coupable. Fallait dire que Dulcibella se coupait du bonheur elle aussi. Refoulée son homosexualité? Ouah, quelle bonne idée après tout. Elle faisait peine à aimer les hommes, alors que tout ce qui l’intéressait se rapprochait aux femmes. Dans cette pièce, se trouvait deux femmes à regretter certaines choses. Et habitées par la peur, elle se refusait à la paix intérieure.
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MessageSujet: Re: I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella   I want so much to open your eyes - Avery & Dulcibella EmptyLun 28 Mai - 23:09

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Sa meilleure amie n'avait pas la langue dans la poche, et Avery le savait depuis qu'elle la connaissait. C'était d'ailleurs pour ça qu'elles s'entendaient si bien, car en temps normal, la brunette avait le même caractère. Seulement voila, ce temps n'avait rien de normal. Elle était en train de faire basculer sa vie, en train de réfléchir à la décision la plus importante de sa vie. Elle était nerveuse, elle ne savait plus ce qu'elle devait faire: d'un côté, il y avait cet amour naissant qu'elle éprouvait pour son mari. Elle ne pouvait plus imaginer sa vie sans lui, aussi difficile à comprendre que cela puisse paraitre puisqu'au fond, elle avait quand même quitté son mari. Mais bien plus que de le quitter, elle avait même changé de pays. La honte était-elle vraiment à l'origine de ce déménagement ou y avait-il quelque chose de plus profond caché là-dessous?
Aujourd'hui, Avery était incapable de dire si elle aimait ou si elle détestait ce mari qui lui avait pris les années les plus importantes de sa vie, ces années au cours desquelles on grandissait, on devenait une adulte. Lowell lui avait pris tout ça sans même le vouloir, mais il l'avait fait.
Tout ce qu'il restait à la jeune femme aujourd'hui, c'était des regrets, des tas de regrets. Elle regrettait de ne pas avoir dit non à son père, regrettait de ne pas avoir pris plus de temps pour connaitre son mari, regrettait de ne pas avoir vécu sa vie comme elle l'entendait, tout simplement.
Son amie avait parfaitement raison: elle ne pouvait pas divorcer. Elle ne voulait pas divorcer. Lowell était devenu la partie la plus importante de sa vie sans même qu'elle s'en rende compte, mais aujourd'hui elle s'en rendait compte. Elle voulait le voir, mais sur un territoire neutre, et Londres n'était pas un territoire neutre.
Elle se calma, doucement, et répondit aux interrogations restées sans réponse de son amie.


Je sais. Je ne veux pas divorcer. Mais j'ai fait tellement de conneries.

Le souvenir de sa trahison restait bien présent dans son esprit. Elle avait trompé son mari, elle l'avait trompé avec un homme dont elle ne se rappelait même pas le prénom, elle avait fait cette connerie alors qu'elle n'en avait même pas envie, alors que cela allait à l'encontre de tous ses principes, de toutes ses valeurs.
Elle n'avait jamais réellement parlé de ce fait à Dulcibella, parce que c'était quelque chose dont elle avait vraiment honte. Elle avait caché cela à tout le monde, se contentant de dire qu'elle avait quitté son mari parce qu'ils ne s'entendaient plus. Mais c'était faux, ils s'entendaient très bien lorsqu'elle était partie.


T'as raison. Je ne penserais même pas au divorce sans lui. C'est pour ça que j'ai peur. La seule raison pour laquelle ça l'arrangerait que je les signe, ça serait parce que Lowell aurait trouvé quelqu'un de mieux que moi.

Et c'était tout à fait possible. Partie depuis deux mois, ça lui aurait laissé l'occasion de trouver quelqu'un, une femme qui serait ravie de se marier avec un associé dans une grosse société.
La jeune femme soupira à cette pensée quand elle vit son amie se lever et aller leur chercher deux coupes de champagne. Elle avait raison d'ailleurs: elle avait bien besoin de ce doux breuvage pour se remettre de ses émotions. Jamais elle n'aurait pu croire que de simples morceaux de papiers réussiraient à la mettre dans un tel état.
Mais en fait, ce qui la paralysait, c'était la peur: elle avait peur de revoir Lowell, car dès l'instant où elle devrait le revoir, elle devrait également lui avouer son incartade. Et à ce moment-là, c'était peut-être lui qui se mettrait à fuir. Après tout, il en aurait le droit.


Je veux le rejoindre. J'ai envie de le voir. Il me manque. Mais je ne peux pas aller à Londres. Il faut qu'on se voit ici: là-bas, l'influence de mon cher paternel est bien trop forte. Ici, il ne connait que moi.

Avery était certaine que c'était la meilleure solution seulement voila qu'arriva la question que la jeune femme redoutait tant. Bien sûr, Dulc' était capable de comprendre elle, capable de comprendre que parfois, une femme a besoin d'autre chose. Surtout qu'elle connaissait les circonstances étranges du mariage d'Avery et qu'elle savait que sa vie conjugale n'avait jamais été simple. Cependant, rien ne pouvait excuser une trahison aux yeux de la brunette, rien.
Pas même un mariage malheureux...
Les yeux baissés, Avery avala rapidement une longue gorgée de son délicieux champagne avant d'avouer sa faute. Cette confession pouvait avoir l'air idiote mais elle ne l'était pas pour Avery.


Je l'ai trompé.

Elle leva la tête vers Dulcibella, à qui elle voulait expliquer son geste.

Je sais que ça a l'air idiot comme ça, mais je ne pensais pas être ce genre de femme. Je crois que je me suis rendue compte à ce moment-là que ce mariage forcé m'avait changée. Et je n'aimais pas la personne que j'étais devenue. J'ai mis ça sur le compte de mon mariage, et c'est seulement ici que je me suis rendue compte que ça n'avait rien à voir avec lui.

Son père, il l'avait changée. Le temps l'avait changé. certainement pas son mariage.

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