« Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. » ft Dimitri
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Sujet: « Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. » ft Dimitri Jeu 3 Mai - 13:19
Penny & Dimitri
G
énéralement, c’est quand on est sur le point de conclure qu’on se réveille. J’en sais quelque chose malheureusement. J’étais en train de me faire Georges Clooney, merde. Mais non, il y a fallu que mon réveil sonne et bon se faire réveiller par Crucify me de Bring Me The Horizon n’est pas la chose la plus douce qui puisse vous arriver dès le matin. Drôle de réveil. Il fut un temps où j’aurai aimé me réveiller dans les bras d’une de mes conquêtes mais c’était avant d’avoir gâché ma vie. D’être tombée amoureuse, quelle connerie. Plus jamais, plus jamais. Je m’en suis faite la promesse dès que j’ai su que je ne pourrais plus avoir d’enfants, plus jamais. Repoussant les draps d’un coup de pied, je me levai pour attraper mon chouchou, passer une main sur mon visage fatiguée avant de regarder l’heure. Je vais être en retard, je le sens. Enfilant mes pantoufles « lapin », je me dirigeai en trainant les pieds vers la salle de bains avant de faire couler l’eau de la douche, retirant mon vieux tee-shirt et mon jogging pour me glisser en dessous et rester un moment pour me remettre les idées en place. Voilà une semaine que j’avais assisté à ce putain de concert, ou deux peut être, je ne sais plus mais j’en suis sortie toute chamboulée ce qui aurait pu paraitre normal quand on sait que mon ex, ce fils de…, jouait dedans et que je ne le savais même pas. J’ai mis deux ans à l’oublier, je ne ferai pas l’erreur de retourner entre ses griffes. Je soupirai avant de cogner dans le carrelage sentant l’une de mes veines céder sous l’impact. Je regardai alors ma main ensanglantée en attendant que la douleur ne me monte au cerveau. Je poussais alors un petit cri étouffé avant de sortir en hâte pour me bander la main. J’inspirai un bon coup avant d’éteindre l’eau et d’aller dans mon armoire choisir ma tenue de la journée. Je suis en stage et donc je devais bien passer dans cette boîte de production. Aujourd’hui nous sommes censés commencer à tourner un vidéoclip d’un groupe quelconque (je ne me suis pas renseignée détestant la musique moderne.) Je lançai alors ma chaîne pour siffloter sur un morceau de Kiss en tirant une longue jupe noire volante et un chemisier violet à carreaux dit de bûcheron pour m’habiller. Je détachai mes cheveux qui se mirent à pendouiller, retombant négligement et après une retouche de maquillage j’étais prête. Je passais dans la cuisine faire mon thé que je mis dans sa thermos avant de prendre mes clés et de sortir.
Je n’avais pas de voiture. Dans Paris, c’était trop contraignant, je me déplaçai en vélib’ parce que je déteste les métros et les bus. Déjà quand j’étais dans les Ardennes, je me déplaçai à vélo et faute d’avoir le permis, je me sens mieux ainsi. Cela me permet de faire du sport, ce qui est agréable. J’en pris donc un avant de visser mon énorme casque sur mes oreilles. J’ai hair la musique moderne, je suis avide de classique comme Kiss, Aerosmith, The Police, Scorpions… Ou alors des compositeurs comme Mozart, Chopin, Debussy, Yiruma… Bref, je traversai assez vite la ville avant d’arriver sur place pour ranger mon moyen de locomotion, lisser mes vêtements et entrer en donnant mon pass’ aux vigils pour me rendre sur le plateau de tournage. Là, tout le monde me salua et je leur rendis leurs sourires avant d’aller dans les vestiaires pour poser mon sac, ma veste et prendre juste mon portable, un des nombreux casques avec micro qui me mettaient en relation avec le reste de l’équipe et me rendre dans la salle du personnel où tout le monde prenait déjà le café. Je me servis un thé avant de me mettre sur le côté et d’écouter les directives de la journée. Super, je suis affiliée aux stars aujourd’hui. Je devais m’assurer qu’elles aient tout ce qu’elles veulent, qu’elles soient prêtes à temps etc. Je partis donc après avoir compris pour me rendre jusqu’aux vestiaires où était le groupe en attente de préparation. J’avais le sentiment que cette journée serait longue.
Après avoir ravalé la boule de stress qui m’obstruait la gorge, je frappais avant de passer la tête avec un grand sourire. « Bonjouuur…. » L’homme qui semblait être le bassiste me fit signe d’entrer tandis que les deux autres étaient hors de ma vue. Je lui donnais donc une chaleureuse poignée de mains. « Je m’appelle Penny, je serai votre assistante pour la journée. En gros si vous avez besoin de quoi que ce soit, c’est moi qu’on bip. Sauf les prostituées, ça j’peux pas vous en avoir. » L’homme laissa son regard balader sur moi, vieux pervers et je m’apprêtais à m’en aller quand j’aperçus… Ne me dites pas que… « Qu’est-ce que tu fous là, me demanda-t-il ? » Je fronçai les sourcils avant de manquer de lui mettre ma main dans la figure. John était le seul qui savait que c’était moi qui m’en étais sortie de l’accident parce qu’il était venu me voir après ma sortie en me conseillant de dégager. « Je bosse ici. Ne me dis pas que… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que je le vis apparaitre devant moi. OH PUTAIN DE MERDE ! Je restai un moment figée sur place tandis que ma boss se mit à me hurler dans les oreilles. Prise de sueurs froides, je rattrapai mon téléphone avant de m’avancer devant Dimitri et bim. Une grande tarte dans la gueule bien ruminée depuis deux ans. « De la part de la trainée. » Puis, je partis sans demander mon reste en parcourant le couloir avant d’arriver sur le plateau. Je pris place à côté d’un autre stagiaire qui se mit à plaisanter sur les tenues un peu osées des nanas qui tournaient avec le groupe. Quand la porte s’ouvrit sur eux, j’étais en train de rire à gorgée déployée, faisant comme s’il n’existait pas, les regardant tourner juste devant moi.
La matinée passa trop vite à mon goût puisque je courrais dans tous les sens essayant de satisfaire tout le monde, me faisant draguer à droite et à gauche ayant refilé les stars à mon pote stagiaire qui ne me posa aucune question. Ce n’est que quand midi sonna que je pus souffler un peu. J’étais en train de boire mon sixième thé de la journée quand Lucas arriva derrière moi pour poser une main sur mon épaule devant tout le monde. « Tu manges où ? » Je me tournais alors pour voir que mon ex était dans la pièce. Oh et pis qu’est-ce que cela pourrait lui foutre, il m’a jamais aimé. « Au subway, tu viens ? » Je lui fis mon plus beau sourire avant de rire à l’une de ses blagues enfilant ma veste. Après avoir convenus qu’on se retrouvait devant, je partis pour m’asseoir sur un muret, feuilletant le planning du reste de la journée quand je fus interpellée par une silhouette familière. Dimitri. Et merde, faites qu’il ne me voit pas. Je me cachai derrière mes cheveux avant de baisser la tête, semblant absorbée par ma lecture quand je vis deux pieds se mettre devant moi. RIP myself.
Padawan
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Sujet: Re: « Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. » ft Dimitri Mar 8 Mai - 12:42
Penny & Dimitri
« Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. »
Je vivais dans le remord, je ne me sentais plus moi-même depuis ce jour ou j’avais lu dans les pages du journal Ardennais que celle que j’aimais était morte, je ne me supportais plus. Je ne supportais plus l’homme que je voyais en face de moi. Je ne supportais plus l’homme que je voyais dans le miroir, mais j’étais bien obligé de faire avec. J’avais fait une cure de désintoxication forcée par mon meilleur ami. Et j’allais mieux désormais, enfin c’était ce que je pensais avant de voir celle que j’aimais dans la foule d’un concert, ce n’était qu’un fantôme, elle ne pouvait pas être vivante, je devenais fou c’était la seule solution. Eteignant le réveil en grognant, je soupirais en me tirant de mon lit, j’avais le tournage du clip aujourd’hui. Ce n’était pas ce que je préférais, mais tant pis. Je préférais être sur scène pour ne plus penser à rien qu’à ma musique. Saluant mon meilleur ami et sa conquête du moment, j’entrais dans la salle de bain pour ne voir qu’un homme fatigué en reflet. J’étais crevé mais en même temps, fallait pas dire que j’avais un mode de vie sain. Je me couchais à des cinq heures du matin pour me réveiller à neuf heures le lendemain, comment voulez-vous que je tienne un rythme sain ? Bref. Entrant sous la douche, je faisais couler l’eau brûlante sur tous mes muscles encore endormi et je m’habillais rapidement pour ne pas être en retard, même si John avait l’habitude de mes retards. De mes innombrables retards. Sortant de la salle de bain, sous les protestations de mon meilleur ami –oui j’avais dix minutes de retard-, et me dirigeais directement jusque la voiture garée devant notre appartement. Je n’avais même pas eu mon Starbuck matinal mais apparemment je ne le méritais pas. Ba bien sûr. « Tu n’veux pas arrêter de faire une exploration des amygdales à ta copine toi ? » Je ne supportais pas les effusions d’amour en public depuis quelques années –la date de l’acceptation de mes sentiments en vérité- et je ne supportais surtout pas John qui ne respectait pas les femmes, dans la mesure où il en avait une différente toute les deux semaines. Mais bon, je ne pouvais pas lui en vouloir, ce n’était pas de sa faute si j’avais joué au con en insultant la femme que j’aimais de « Traînée ». Je jouais beaucoup trop souvent au con, j’avais joué toutes les cartes que j’avais ce soir et je m’en mordais les doigts. Elle était morte avec mon enfant, et elle revenait me hanter. Good game Dimitri.
Arrivant devant les studios, j’allumais une cigarette que je me dépêchais de consumer avant de me faire engueuler par mon meilleur ami –oui il se prend pour mon père, j’ai remarqué.- et j’entrais dans l’imposant bâtiment, la flemme présente sur le visage pour rejoindre les deux autres membres du groupe. Regardant autour de moi, je sortais mon Iphone pour pouvoir envoyer quelques textos à des amis, pour savoir si nous pouvions sortir ce soir histoire de faire la fête et histoire que j’oublie que mon ex me hante depuis une semaine. J’inventerais une connerie pour pouvoir sortir parce que j’étais quasiment sûr que John voudrait qu’on bosse sur la tournée, chose dont j’avais déjà donné énormément de contributions. Entrant dans la salle, je voyais John discutait avec une brunette, et tandis que je relevais mes lunettes de soleil, je la voyais se retourner. Oh putain, non mais non, mais ce n’est pas possible. Je n’avais pas bu une goutte d’alcool et j’hallucinais. Génial. La voyant s’approcher de moi, je m’attendais à ce qu’elle entre dans mon corps pour me posséder totalement mais non elle n’en fit rien mis à part me foutre une gifle monumentale « De la part de la trainée. » Oh mon dieu, elle était vivante, elle vivait, elle… mais pourquoi est-ce que ? Je devenais fou. La voyant partir, je prenais place à côté de John et d’Antoine pour écouter les directives qu’ils avaient décidés pendant que j’étais en train de fumer. Ils avaient encore tout changer comme à leur habitude. Bande de cons. Je n’étais pas en état de bosser mais il fallait que je le fasse. Il fallait que je me change les idées. Suivant les deux autres dans la salle ou se tournait le clip, je jouais a fond pour oublier, j’avais besoin de la musique pour oublier tout ce que j’avais vécu, pour évacuer ma colère et ma tristesse. J’avais besoin de la musique pour vivre.
Sortant de l’endroit ou se tournait le clip, je me retrouvais dans la salle commune, cette même salle dans laquelle se trouvait Penny et je parlais avec John, je parlais de tout sauf d’elle, je ne voulais pas savoir s’il m’avait caché cela, parce que je savais que j’allais péter un plomb sinon. Partant me servir une tasse de café, je l’entendis dire qu’elle allait manger au Subway. J’allais y aller aussi pour lui fournir des explications, j’allais devoir m’expliquer avec elle. Je voulais qu’elle ait des explications concrètes sur les paroles que j’avais pu dire, je voulais qu’elle sache que j’étais désolé, que je l’aimais. Mais je savais qu’elle ne me croirait pas. Elle ne croirait pas un pauvre con comme moi. Oui j’étais con. « Je vais manger avec un pote John, on s’retrouve à 14 heures comme prévu. Je ne serais pas en retard, je mange pas loin. A toute. Bon appétit. » Enfilant mon cuir, je sortais et me dirigeais vers le subway le plus proche, prenant une rue différente de celle que mon « ex » avait prise, je ne voulais pas qu’elle croit que je l’ai suivi bien que c’était le cas. Le voyant assis sur un muret, je soufflais un bon coup en enfonçant mes mains dans mes poches pour me planter devant elle. « Écoute Penny, je sais que je t’ai fait souffrir. Mais je ne pensais pas ce que j’ai dit. La preuve, j’suis la à essayer de me faire pardonner, bien que je sais que cela ne se fera jamais parce que tu me détestes. Ca te dit de parler à l’intérieur ? On sera peut-être plus au calme, il n’y a pas grand monde. » Posant une main douce sur son avant-bras, je l’invitais à descendre pour me suivre. J’avais réellement besoin de lui expliquer, de m’expliquer sur mes faits et gestes, de lui dire que j’étais désolé, même si cela ne ramènerait en rien la douleur que j’avais pu lui faire éprouver.
Codage fait par .Jenaa
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Sujet: Re: « Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. » ft Dimitri Sam 12 Mai - 18:58
Penny & Dimitri
J
e pensais l’avoir oublier. Je pensais que cette histoire était derrière moi. Que j’étais passée à autre chose mais elle me hantait comme un fantôme. Vous savez c’est difficile d’oublier son amie d’enfance. Je suis partie mais je ne peux pas vivre sans cette mort sur la conscience. Sans ces morts sur la conscience. Je les avais tués. Je leur avais ôté la vie sans avoir une once de remord. Quoique cela pourrait paraitre assez fort de dire que je l’avais réellement voulu. L’accident n’était pas prémédité mais je l’avais fait boire, j’avais bu moi-même et je n’avais pas assumé mes conneries. Que dire si ce n’est que je n’étais pas au volant occupant la ‘place du mort’ mais la seule de nous trois encore vivante ? Je me souvenais encore de ce que j’avais ressenti à l’hôpital en me réveillant la mémoire défaillante. Je ne me souvenais pas être enceinte, je ne me souvenais presque pas de ma relation avec Dimitri et cela me revenait par bride mais encore deux ans après. Cela ne m’intéressait pas, je ne voulais pas me souvenir de qui j’étais. Selon Georges, je devais partir. Selon John, je devais partir. Mais j’ai attendu, j’ai espéré que tout ce qu’on m’avait dit sur lui n’était pas faux et qu’il m’aimait un peu. J’ai attendu en fixant la porte attendant à ce qu’il ne franchisse le seuil mais la vie n’est pas un conte de fées n’est-ce pas ? J’ai pleuré, beaucoup puis je suis passée à autre chose. C’est que notre histoire n’en valait pas la peine alors. Je suis sortie de l’établissement des semaines après mon accident et revoir le monde extérieur m’a fait peur. Je suis partie, j’ai pris le train pour aller en Angleterre retrouver ma sœur sans regarder derrière moi. Mary m’accueilli jusqu’à temps que je suis capable de rentrer en France. Je suis restée tous les jours assise sur le balcon à regarder dehors sans oser me mêler aux gens. J’avais peur. Peur de tomber de nouveau amoureuse mais peur de tomber tout court aussi. J’ai eu si mal. Surtout que ce qui me revint en mémoire ne fut pas une bonne chose. Nos étreintes, mes mots doux, ses yeux qui me transperçaient jusqu’à l’âme. Ce regard que je ne voulais plus jamais affronter mais le destin en a décidé autrement.
Comment aurais-je du réagir en le voyant au concert ? Escalader sur la scène pour aller l’embrasser, run away ? Je n’en savais rien alors je suis restée plantée jusqu’à la fin en espérant qu’il ne me voit pas mais c’était peine perdue. J’avais tué Anne dans un accident de la route, je ne supportais plus ce prénom. Prénom qu’il susurrait contre ma peau alors nous étions sur le point de faire l’amour ou en train. Je ne voulais pas subir ça à nouveau. Alors quand je l’ai vu monter sur scène, relever la tête pour regarder les fans déchainés. Avec combien d’entre elles avait-il couché ? A qui avait-il fait des promesses comme moi ? Je ne serai pas la dernière comme je n’étais pas la première. Je me suis dégoutée sur le moment. Je suis partie en courant sans pouvoir m’arrêter avant de me stopper sur le pont Neuf et me laisser tomber à genoux hors d’haleine. Je ne me supportais plus. Je ne voulais plus de tous ses souvenirs, je ne voulais plus de tout ça. Je n’ai pas pris la peine de retourner dans la salle, d’aller dans une enseigne comme la Fnac ou Virgin de peur de croiser son regard, de voir qu’il me fixait de ce regard qui en disait long et qui m’avait fait frémir pendant quatre années. Depuis, je me plaisais à dire que j’étais devenue lesbienne bien que c’était faux. Il serait toujours l’homme que j’aimerai, le seul et depuis je suis incapable d’aller vers la gente masculine comme je le faisais avant. Je ne dors plus, je ne mange presque plus. Je me contente de me lever, de marcher et de ne rien faire d’autre mise à part mon job.
Ce que j’allais faire aujourd’hui. Je me tuais à la tâche en courant dans tous les sens, reléguant les stars à mon pote évitant de croiser son regard. Bien que l’apparté avec John n’a pas été des plus plaisantes. Au détour d’un couloir, je lui suis rentrée dedans avant de me faire emmener dans une pièce. « Anne, qu’est-ce que tu fous là ? Putain, j’lui ai dit que t’étais morte. Qu’est-ce que tu fous là ? » Sale enfoiré. Je lui ai mis mon poing dans la figure avant d’aller chercher mon collègue pour aller manger un subway bien que je savais d’avance que je ne mangerais rien du tout. Mal à l’aise, je partis en avance jusqu’à l’enseigne pour me poster sur un muret et revoir le planning de la journée. Je soupirai avant de passer une main sur mon visage fatigué quand je vis deux chaussures se poster dans mon champ de vision. Cela ne pouvait pas être une coïncidence. Je relevais la tête pour croiser le regard de mon bourreau, baissant la tête subitement avant de mettre une mèche derrière mon oreille, me cachant derrière ma masse capillaire. « Écoute Penny, je sais que je t’ai fait souffrir. Mais je ne pensais pas ce que j’ai dit. La preuve, j’suis la à essayer de me faire pardonner, bien que je sais que cela ne se fera jamais parce que tu me détestes. Ca te dit de parler à l’intérieur ? On sera peut-être plus au calme, il n’y a pas grand monde. » Je me sentis trembler quand sa main se posa sur mon avant-bras pour me tirer en avant. « Non. » Je retirai vivement mon poignet avant de finalement lui faire face en descendant pour lui faire face de toute ma hauteur. « ça t’arrangeais de voir que j’étais morte. Continues de faire comme tel. Et ce n’est pas à moi que tu dois demander pardon mais à eux. » Je parlais bien entendu de ma meilleure amie et du bébé. Je lui mis une baffe bien sentie. « Et ne t’avises plus de poser ta main sur moi ou j’te la coupe la prochaine fois. En fait, j’crois que je couperai tout ce qui dépasse. C’est tout ce que tu mérites. » Je passais à ses côtés pour voir Lucas qui me regardait en faisant les gros yeux. « Long story big boy. » Puis, je passais ma main derrière sa nuque. “I’ve a secret. Can you keep it ? Can you save me ?” Je posai mes lèvres sur les siennes avant de l’embrasser langoureusement et me retirer en m’humectant les lèvres. Chose à savoir ; Lucas est gay.
Padawan
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Sujet: Re: « Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. » ft Dimitri
« Dis-lui que tu l’aimes abruti. Allez dis-lui ou j’te mords les mollets. » ft Dimitri