you are my friend, my dearest friend

J'adorai cette ambiance. J'avais l'impression de me retrouver chez moi. Le pub, les rires, les tapes dans le dos et même les discussions. Qu'est-ce que cela faisait du bien d'entendre sa langue natale ! Je soupirai avec soulagement tout en m'accoudant au bard. J’attendais mon bon Niels tout en dévorant le pop-corn dans son bol sur le bar - allant jusqu'à grogner quand quelqu'un s'approchait pour rappeler que c'était un bol commun. J'avais envoyé un texto à mon camarade il y a une bonne heure maintenant. Mais, j'étais loin d'être inquiet. Non, j'étais même impatient. Je sirotai mon coca à l'aide de ma paille avec cet air joyeux et ce sourire d'enfant que j'avais du mal à perdre. J'étais content de me dîner avec Niels et j'en avais pas honte.

Certains pourraient trouver cela bizarre, je n'en doutais pas. Moi et l'autre brun on se voyait presque toute la semaine. On travaillait ensemble. On se disputait (souvent) ensemble. On se pouillait ensemble. Cependant, pour moi ce n'était pas pareil que cette soirée qu'on se réservait uniquement pour nous. Le travail restait le travail: souvent épuisant, nous laissant très peu de temps pour discuter. Il avait ensuite nos collègues. Il était impossible de me confier à Niels devant eux et je supposai que c'était pareil pour mon ami ? Puis, même si j'aimais beaucoup Célestin et que j'étais très heureux pour eux. Tenir la chandelle toute la soirée, c'était pas mon style. Est-ce que j'ai l'air d'un meuble Ikea, vraiment ?

Donc, quand j'ai vu Niels passer la porte, j'ai sauté de mon siège pour courir comme une groupie en manque - en n'en rajoutant bien sûr, car j'étais un déconneur de première. Je lui sauté au cou en hurlant.« COPAIN ! Je suis trop content ! Cela fait trop longtemps qu'on s'est pas fait un truc tout les deux. » Je l'invitai ensuite à me joindre au bar, le temps qu'on nous installe notre table. Je pense que dans mon regard on pouvait voir comme j'étais content de le voir. « Mais, tu es sûr, que j'empêche aucun plan avec Célest' ? Sinon, je peux lui envoyer quelques vidéos cochonnes pour le faire attendre, si tu veux ? », explosai-je en rigolant tout en sortant mon portable que je déposai sur le bar.

l'amitié : (nf) l'amitié représente l'affection réciproque (ou l'attachement mutuel) entre deux personnes du même sexe ou du sexe opposé.

Je ne connaissais pas Roxan depuis longtemps, mais il fallait avouer que notre relation avait rapidement évoluée et s'était rapidement installée, naturellement bien sûr, entre nous. Nous nous étions vus, pour la première fois, lors d'une audition au Moulin Rouge pour les nouveaux choristes, évidemment, j'avais été convié pour faire quelques essais (étant donné que je prenais petit à petit plus d'importance dans les numéros) et le feeling était tout de suite bien passé entre Roxan et moi. Un garçon en or, humain, sincère, honnête et drôle. Il avait, vous le devinerez aisément, sélectionné pour faire partie des choristes lors de plusieurs numéros et dès lors, nous étions devenus rapidement deux amis, deux jeunes hommes très proches. Nous avions, en commun, plusieurs données, plusieurs aspects de notre histoire et de notre personnalité. L'Angleterre était certainement ce qui nous rapprocherait le plus. Finalement, je bossais au Moulin Rouge depuis plusieurs mois déjà et jamais, jamais, je n'avais eu la chance de rencontrer une personne comme Roxan, avec qui je voudrais, plus tard, passer du temps ailleurs qu'au boulot. Ce qui nous unissait n'avait rien d'une simple collaboration car même s'il nous arrivait souvent de travailler sur les mêmes numéros, nous avions l'ambition d'être bien plus qu'une simple relation de travail. Et comme pour tout, une relation, ça se travaille. Si nous voulions faire de notre duo une relation solide et pas éphémère, il nous faudrait mettre du coeur à l'ouvrage et donc, Roxan m'avait proposé de nous retrouver, ce soir, dans un pub anglais, histoire de boire un verre et de partager autre chose que des partitions de musiques, des paroles de chansons et des blagues douteuses que l'on se faisait régulièrement avant d'entrer en scène.

Il est neuf heure lorsque je pousse les portes du bar. Je suis habillé simplement, des bretelles à mon pantalon, comme à l'accoutumée, comme une marque de fabrique signée O'Brilliant. Je m'avance vers le d'une démarche nonchalante, presque lasse. Depuis quelques jours déjà, je suis en proie à certaines interrogations quant à ma relation avec Celestin, quant à mon passé avec Alee et certains autres points que je tairais, pour l'instant. Je n'étais pas d'une humeur à écumer tous les bars de la ville et à boire, boire, et boire. Non, j'aurais, certes, préféré une soirée câlins près de la cheminée mais en ce moment, je n'étais même pas certain de me blottir dans les bons bras et de toute façon, à l'appartement, nous n'avions pas de cheminée. Problem solved ne pus-je m'empêcher de penser en secouant ma tignasse de gauche à droite. J'étais ici pour être avec Roxan, pas pour me laisser submerger par des pensées aussi lâches que douloureuses. Alors doucement, je remonte mon menton et fixe l'assemblée. Je ne trouve pas la chevelure dorée de mon ami et je commence légèrement à me sentir nerveux. Il n'y a pourtant aucune raison à celà puisqu'à peine mon portable rangé dans la poche arrière de mon jeans (après avoir consulté l'heure), Roxan me saute carrément au cou. Si je ne l'ai pas vu, lui m'a, semble-t-il, repéré de loin. Accueillant son étreinte en gloussant, je manque de tomber mais parvient à garder mon équilibre. Il a toujours été très démonstratif et en ce moment, c'est exactement ce dont j'ai besoin. Je le regarde en souriant, sa bonne humeur est contagieuse, je souris. « Hey dude. » Je me contente ensuite de le suivre au bar, m'installe près de lui sans me défaire de mon sourire. Roxan est un garçon sympa, avec lequel je n'ai jamais eu de peine à m'entendre, notre relation ne va qu'en s'accroissant et j'aime à l'idée de penser qu'il pourrait devenir plus qu'un simple ami, à l'avenir. Sa question me ramène alors brusquement à tout ce que je ne voulais pas avoir à subir ce soir, je soupire et baisse les yeux. « Laisse tomber Celestin, veux-tu ! Je suis pas d'humeur à penser à lui et encore moins à l'idée de réfléchir à tout ça. » Je lève mes yeux vers Roxan et lui affiche mon plus beau sourire. « Ce soir, je serai célibataire. » Je ris doucement, certes, Celestin n'aimerait certainement pas me savoir dans un pareil état mais je n'ai vraiment pas l'envie de parler de lui, encore moins de nous. « Tu bois quoi ? »

Qu'est ce que j'étais content de le voir ! Je crois qu'il impossible que le bar et les personnes autour de nous ne se retournent pas devant mon geste affectueux qui pouvait passer pour autre chose. Peut-être que je passais pour le garçon transi ? Je m'en moquais je dois dire. Niels était là et je le serrais encore plus fort car il avait toujours eu ce lien. Je le trouvais formidable. J'aimais le voir rire et faire sa petite danse sur sa scène qu'il aimait faire pour faire rigoler le staff. Combien de fois je l'avais dévisagé quand il se changeait en coulisse ou qu'il épongeait son torse après un entrainement un peu trop rigoureux ? Je m'en étais jamais caché, je dois dire. Niels savait que j'étais du genre cœur d'artichaut: à trouver tout le monde beau et à ne jamais louper une occasion de me rincer l’œil ou de draguer gentiment. Par contre, combien de fois je lui avais pincé les fesses ou les tétons sur scène ? Combien de fois, je l'avais menacé de lui envoyer une photo de mes fesses ? Tout cela, c'était gentil pour moi. Non, je n'étais pas ce genre de mec lourd ! Je respectai trop mon ami pour dépasser les limites.

Mon sourire se fige et cela m'en coupe même l’appétit. Il y a un problème avec Celestin ? Ma main s'arrête alors qu'elle allait plongé dans le bol de pop-corn. Je décidai alors de le partager avec Niels. Comme si cela pouvait le faire sourire à nouveau ? C'est vrai, j'étais le seul être humain à être heureux à nouveau en mangeant: un vrai estomac sur pattes. Mais, là j'avais plus faim. Je passai une main dans mes cheveux. J'avais pleins de questions en tête, mais je voulais pas embêté mon ami. « Alors, on sera célibataire tous les deux ! Cheers ! » Je levai mon verre de soda et j'appelai du regard le barman pour qu'il vienne prendre une possible commande de mon bel ami. « Un coca ! Mais, tu peux te prendre de l'alcool. Tu sais que je supporte pas. Bah, on va dire, si tu veux pas que je finisse en boxer sur le bar à faire une sexy danse. Il faut mieux éviter, non ? » Je n'étais pas allergique à l'alcool, c'était juste qu'il m'en fallait pas beaucoup pour faire n'importe quoi. En plus, je me collais aux gens, avec des mains baladeuses, non, il fallait vraiment que j'évite. J’attendis qu'il termine de passer commande pour me lever de mon siège. « Allez, viens là ! Je sens que tu manques de câlins toi, vieux voir l'ourson gentil qui fait des câlins gratuitement. » Je le prends dans mes bras et je passe une main derrière sa nuque pour qu'il pose son menton sur mon épaule. Je le sers fort contre moi et après quelques minutes, je viens lui murmurer à l'oreille. « Allez, tout va aller bien ! Je te le promets. »

Je fais durer le moment autant que Niels le désire et même si tous les regards son sur nous à présent. Quand il décide de couper notre étreinte, je reprends place au bar et je sirote une nouvelle gorgée. C'est que j'ai un sujet à aborder avec lui: Alee. J'avais été témoin d'un clash sur facebook et je voulais en savoir plus. Je pensais que je pouvais peut-être aider. « Bon, parlons d'autres choses. Qu'est ce qui se passe entre toi et Alee ? » Je plongeai mes yeux dans les siens, tout en posant une main sur la sienne. Je voulais lui faire sentir qu'il pouvait tout me dire, que j'étais son ami et que je serais toujours là pour lui. Je l'aimais et j'avais pas honte de le ressentir.

Il y avait toute une foule de chose dont je me serais gentiment débarrassée en entrant dans le pub, malheureusement, les douleurs sont plus tenaces que notre volonté et malgré mes efforts, je n'arrivais pas à sortir de ma tête toutes les interrogations que j'affrontais récemment. Avec toute la volonté du monde, je n'aurais pas été capable d'exclure Alee et Celestin de mon esprit, et j'en étais malade. J'étais pitoyable, pire encore, j'étais irrécupérable. Partagé entre des sentiments foncièrement différents. Il y avait Celestin et la stabilité dans laquelle nous vivions depuis plusieurs mois déjà. Notre quotidien, ses bras, sa voix qui me rassurait en toute circonstance et puis notre passé qui n'avait rien de commun. Nous étions tous deux anglais mais ce n'était pas sur ce point là que notre rapprochement s'était fait, au contraire. Celestin était le genre d'homme idéal que tout le monde rêve d'avoir un jour près de soit. Solide, fort et fier, il était tendre, romantique et affectueux. Il m'aimait pour ce que j'étais, plus encore pour ce que je ne serais jamais. Il n'attendait rien d'autre de moi que mon honnêteté. Que pouvais-je lui offrir de mieux, finalement ? Et puis, il y avait Alee, et toutes nos différences. De notre rencontre à notre séparation, il n'y avait eu qu'un seul pas que nous avions franchi lorsque nous avions couché ensemble. Je lui en voulais toujours d'avoir été si lâche, si irrespectueux, de n'avoir su me dire tout de suite ce qu'il ressentait pour moi et d'avoir cherché à me blesser. Je m'en voulais plus encore de ne pas avoir eu le courage de l'attendre et de le comprendre. J'avais été égoïste, et aujourd'hui, je récoltais ce que j'avais semé. Alee n'était pas le meilleur choix, il n'était pas ma meilleure option. Instable, il ne s'assumait pas, il refusait de se montrer tel qu'il était, borné, impatient, quelque peu capricieux et surtout colérique, nous nous disputions toujours pour tout et pour rien, mais entre nous, c'était électrique, c'était présent, depuis le premier jour. J'avais cherché à combattre nos sentiments, j'y étais jamais arrivé, pas entièrement.

La voix de Roxan me ramène à la réalité. Je secoue mon visage, je garde contenance et je soupire, intérieurement. Il prendra un coca, c'est cool ! So fresh. J'étouffe un léger rire à l'évocation qu'il fait lorsqu'il me prévient ne pas vouloir boire d'alcool pour ne pas avoir à finir à danser en boxer sur le bar. « Je t'ai déjà vu bien moins habillé que ça tu sais. » Non, nous n'avons jamais couché ensemble. Il se trouve que nous travaillons ensemble et que, lors de nos représentations, nous nous changeons dans les mêmes vestiaires. Et pour avoir vu Roxan en boxer de nombreuses fois, je dois avouer qu'il m'est difficile de taire cette petite voix qui me murmure que, peut-être, ça ne me déplairait pas de la voir dans de pareilles circonstances. « Une vodka-pomme et un coca pour mon petit frère, mon gentil et si sage petit frère. » dis-je au serveur en riant doucement. Je tourne ensuite mon visage vers Roxan qui me dévisage, la bouche pleine de pop corn. Quand je le regarde, je ne peux m'empêcher de trouver les choses si simples et si naturelles entre nous que ça m'en bouleverserait presque. Il est gentil, il est so cute et il m'adore, je le sais. Nous ne sortons pas souvent ensemble en dehors du boulot mais j'aime passer du temps avec lui. Il devine ma peine, j'hausse les épaules et puis je me blottis contre lui. « Mmmmmm tu sens bon. » Ce n'est pas faux même si c'est plus pour être gentil que pour être sincère. Blotti contre lui, j'y reste un moment. Je me fiche qu'on nous dévisage, j'ai besoin de lui, surtout à présent. En proie à mes doutes, je secoue mon visage en rompant notre étreinte. Eh merde, ressaisis toi Jade. Je bloque mon regard dans le sien. Roxan est doux, affectueux, c'est ce que j'aime le plus en lui finalement. Ce que je déteste, en revanche, c'est sa manie de venir briser tous ces instants magiques comme on cassera du cristal. Il a toujours été doué pour poser les questions qu'il fallait au pire moment dans une soirée. Esquivant son regard, je me tord vers le barmaid qui nous donne nos boissons et plonge ma paille dans la mienne. Je tire une première fois dessus avant de tourner les yeux vers Roxan, toujours dans l'attente de ma réponse. Eh merde ! je suis pris entre deux feux, mais j'peux plus reculer. Alors je me lance. « Disons que son comportement est... foolish ? » N'étant pas de langue maternelle française, souvent, je cherche mes mots. Après seulement quelques 9 mois en France, je ne maîtrise pas toutes les subtilités de cette langue incroyable. « Bref, passons. Il est con, c'est tout et j'lui en veux d'avoir été aussi détestable avec moi, c'est tout. Rien d'important, lui et moi, c'est un chapitre clos. De toute façon, il est avec Aaron et je sors avec Celestin... enfin, pas ce soir, mais d'habitude hein ? » Mes propos sont confus, peut-être est-ce dû au fait que Roxan vient de toucher LA corde sensible. Je soupire, et prend sur moi pour ne pas fondre ne larme. Je bois ma vodka, ce soir, je boirais à tout en oublier... Ce soir, je suis seul, seul avec Roxan.

Je ne sais pas ce que je dois penser de ce que Niels a décidé de me montrer ce soir ? Je sens qu'il n'est pas la personne que je côtoie, que j'aime et que je respecte. Oui, je respecte mon ami et cela veut dire beaucoup de choses pour moi. J'ai l'air mignon avec mon air d'ange et mes cheveux d'or, mais il y a une vérité que je me dois d'accepter. Je suis un dépravé, un libertin, un jeune qui couche à droite et à gauche, qui profite de la vie et du sexe facile. Et, encore, je suis gentil avec moi même, dans d'autres bouches je ne suis qu'une s@@ope de bas étage. Toutefois, même si l’appellation peut-être difficile, j'en ai pas honte. J'aime céder à mes envies même quand celles-ci m'attirent vers mon propre entourage. Mais, avec Niels, c'est différent, je le vénère, comme je peux le faire avec mon ami Maxime. Il n'y avait aucune chance que je lui saute dessus ou que je fasse un pas de travers. J'aimais trop notre amitié, notre lien. Tout ce qu'on pouvait s'apporter l'un, l'autre. Il avait aucune chance au monde qui je décide de briser cela, surtout pour quelques secondes de plaisir et quelques perles de sueur. Je plonge dans le regard de mon ami et je sens son trouble. Je sens que quelque chose ne va pas. Je sais que cela ne peut-être le travail: Vu qu'il est la star montante au Moulin. Je suppose alors que des choses pas claires sont arrivés du côté privé. Moi et Niels, on a beau être très proche, c'est vrai qu'on ne se livre pas beaucoup sur notre vie sentimental. Je savais juste qu'il était avec Celestin et rien d'autre. Lui, il devait me penser jeune célibataire en attente de l'amour.

J'éclate de rire soudainement et je range de côté mes inquiétudes sur mon ami quand il vient plaisanter sur le fait qu'il m'a vu moins habillé. Je souris et je ne peux m'empêcher d'ajouter.« Depuis, quand tu me mattes dans les vestiaires, toi ? Fais gaffe, cela commence comme cela et après tu vas voler mes caleçons sales pour te faire plaisir chez toi... » Je lui offre un joyeux mouvement de sourcil et mon énorme sourire qui explose comme un 4th of july. Je le laisse commander et je souris au barman soulignant que je n'avais aucune honte à commander un simple soda. Pour la suite, j'ai des questions à lui poser je m'en fiche de mettre les pieds dans le plat. Je l'écoute répondre à ma question sur notre ami commun tout en sirotant mon verre. Je suis triste, je ne le cache pas. Mais, le pire c'est qu'il m'intrigue. « Lui et toi ? Un chapitre clos ? » Un ami normal aurait gardé le silence et aurait commencé une autre conversation. Mais, c'est sans connaitre " Super Roxan " Je suis pas ce genre de garçon. Je pose une main sur le verre de mon ami qu'il porte à ses lèvres et je l'oblige à le poser. « Viens avec moi, un instant ! » J'ai encore des questions pour mon ami, mais je ne veux pas faire cela devant tous ses regards. Je veux que Niels se sente en confiance. Je l'attire dehors sans lui donner d'autres explications. Je le pousse dans un coin discret et je l'attrape par les épaules. Je plonge mes yeux dans ceux de mon ami. Sérieusement, comme je peux l'être parfois.« Bon! Qu'est ce qui se passe et me dis pas rien ? » Commençant à lever le ton comme un père qui chercherait à savoir la vérité. « Tu vas clairement pas bien et je peux pas supporter ça. Tu es mon ami Niels. Tu es tout pour moi. Je te l'ai déjà dit et j'ai pas honte. Je t'aime, bro'. So, stop shaking up your booty, and spell it out !! » Il n'y avait plus de Roxan amusant, mais plutôt un Roxan qui s'inquiétait pour son ami. J'étais là dans l'attente, même si ses quelques mots sur Alee me laissait deviner qu'ils avaient du avoir une histoire ensemble. Et, cela je ne pouvais lui en vouloir, moi même ayant eu des sentiments pour notre ami commun.