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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 △ a gun ? why did u need a gun ? (alex)

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MessageSujet: △ a gun ? why did u need a gun ? (alex)   △ a gun ? why did u need a gun ? (alex) EmptyMer 11 Avr - 17:04

    △ a gun ? why did u need a gun ? (alex) Tumblr_lyvuv7eOEM1qcay1ao1_500

    T'es heureuse. Comme jamais. C'est la première fois depuis.. Depuis cinq ans maintenant, que tu t'autorises vraiment à l'être. T'es heureuse. C'est bizarre. Et à la fois tellement plaisant. T'as envie que ça ne s'arrête jamais. T'as envie de garder tout ce bonheur pour toi, jalousement. On ne peut pas t'en vouloir pour ça. Toi qui refusais systématiquement de vivre, toi qui te contentais seulement d'exister jusqu'à présent. T'es heureuse mais.. Tu ne peux quand même pas t'empêcher d'avoir peur. C'est plus fort que toi. La peur est ancrée dans chaque pores de ta peau lisse, chaque fibres de ton corps en est constitué. Tu n'es que peur. Mais tu n'en montre rien. Comme toujours. T'as terriblement peur et tu t’en caches. Tu gardes ce sourire sur les lèvres. Mais dans ta tête, dans ton esprit, dans ton cerveau, c’est limite Bagdad. Les questions, les doutes, les angoisses. Ca défile, à vive allure. Chaque personne qui te suit un peu trop près dans la rue te fait peur. Chaque regard un peu poussé te fait peur. Et toutes ces questions, que tu juges un peu trop indiscrètes, font naître en toi. Toujours la même crainte. T’y peux rien. Tu voudrai ne pas avoir peur comme ça. Même à des milliers de kilomètres de tes poursuivants. Tu voudrai pouvoir vivre en paix. Mais c’est comme ça, t’en as toujours aussi peur. En vérité. Il n’y a plus que pour toi que tu as peur. Non, tu n’es plus seule maintenant. Elle est avec toi. Et ça, ça te fais encore plus peur. L’idée qu’on puisse un jour te l’arracher, lui faire du mal. Ça te fais frissonner. Ta jolie Mia.

    Tu viens de la coucher, dans un lit d’appoint. Installé dans la chambre d’Alexej. Et ton regard ne peut se décoller de l’image qu’elle reflète. Mon dieu, qu’elle est belle. Depuis votre retour, ton monde ne tourne plus qu’autour d’elle. Il n’y en a que pour elle, que pour Mia, que pour ta fille. Elle s’est endormie paisiblement il y a quelques minutes, dans tes bras. Alors que tu discutais avec Alexej, ton meilleur ami. Elle n’avait pas voulu te lâcher. Comme pour rattraper le temps perdu. Toi aussi, tu la lâches plus. Chaque secondes, chaque minutes, chaque heures qui s’écoulent depuis que tes yeux se sont posés sur elle, tu ne la lâche plus. Rattrapant comme tu peux ces presque deux années passées aussi loin d’elle. Le premier « maman » qu’elle t’a adressé t’as fais un terrible choc. Tu t’es mise à pleurer. Elle n’a pas trop compris pourquoi. Mais c’était des larmes de joie. « Maman » tu trouvais ça juste trop beau. Tu remontes doucement la couverture sur cette petite poupée brune et tu souris doucement avant de quitter la pièce et de rejoindre ton meilleur ami sur le canapé. Tu lui offres un sourire avant de t’installer à ses côtés. Il est là, encore. Depuis tant de semaines. Il ne t’a toujours pas lâché. Et toi non plus. Tu ne comptes pas le lâcher. Il est bien trop précieux à tes yeux pour toi.

      « - Je me rends compte de la putain de chance que j’ai quand même. »

    C’est vrai. Au fond, t’es chanceuse. T’en ai plus ou moins consciente. Certes, la vie ne t’as pas fais de cadeaux avant. Mais aujourd’hui, à Paris, il est temps que tu tournes la page. Un nouveau chapitre de ta vie est en train de s’écrire. Plus beau, plus joyeux, bien plus heureux. Plus entouré, aussi. Tu bailles, doucement. T’es fatiguée. T’occuper d’une enfant n’est pas si facile que ça. Surtout quand celle-ci à presque deux ans. Tu te relèves doucement, posant un baiser sur le front d’Alexej et repartant dans la même direction.

      « - J’vais me mettre en pyj', on sait jamais si j’m’endors. »

    Tu repars vers la chambre. Et fouille dans les affaires que t’as apporté. Mais tu ne trouves rien à te mettre. Avec toute les affaires de la petite, t’as complétement oublié les tiennes. Tu souris. A trop penser à elle, tu t’es oublié, tant pis. Tu passes la porte par la porte qui donne sur le salon et tu t’adresses à lui, doucement :

      « - Bon, ça te dérange pas si je te pique un truc pour dormir ? »

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MessageSujet: Re: △ a gun ? why did u need a gun ? (alex)   △ a gun ? why did u need a gun ? (alex) EmptySam 21 Avr - 11:55


truth....





Nous pensons tous que la vie est la rose, rempli d’amour, d’amitié et de bonheur. Nous avons tous des choses qui nous tombent dessus qui le sont. Nous avons ses amis que nous donnent le sourire. Nous avons tous ses gens qui nous ne voulons jamais perdre. Nous avons tous cette une personne que vous voulez avoir a jamais dans votre vie. Puis il y a ces choses qui font mal, que nous ne voulons pas qui arrivent. La perte d’un ami cher, la perte d’un amour, la mort d’un proche ou de quelqu’un de la famille, une maladie. La liste est tellement longue que jamais je ne pourrais l’énumérer en entier. Il y a tant de choses qui font que la vie a ses hauts et ses bas. C’est impossible d’avoir la vie parfaite. Nous avons beau croire que notre vie est parfaite, que nous avons atteints toutes nos attentes. Il y aura toujours quelque chose qui nous descendra à un moment ou un autre. C’est comme les mouvements d’un pendule. Plus il bascule, plus il perd de la vitesse et finit donc un jour par s’arrêter. La vie c’est quasiment la même chose. Il y a des piques de bonheur mais une fois arrivée a un de ses piques, quelque chose survient et tout s’écroule jusqu'à arrive au plus bas de la misère et du malheur puis il remonte doucement. On rencontre des nouvelles personnes, on se trouve de nouveaux intérêts, de nouvelles envies. Il y a quelque chose qui change et c’est ce quelque chose qui fera remonter cette pente de bonheur. Et ce schéma continu et continu toute la vie jusqu'à la mort ou le pendule s’arrête pour ne plus jamais pouvoir basculer. Depuis que j’avais demande a Josh de faire un choix, j’avais l’impression que ma vie n‘avait aucun sens. Pourquoi je lui avais demande cela ? Après tout, je l’aimais comme pas possible et tout ce que je voulais c’était son bonheur. Mais au fond, j’en pouvais plus. Toutes ses indécisions, ses peurs de ne pas savoir ce qu’il va choisir, ce qu’il va faire. Et me battre pour une chose sans fin, je ne pouvais plus. Ma maladie me bouffait déjà toute cette peur. Ne pas savoir ce qu’il va se passer. Combien de temps ? Je n’avais plus la force pour me battre pour une deuxième cause incertaine. Il y a des moments dans la vie ou il faut pouvoir dire stop, ou il faut commencer à prendre ses repères et mettre en place certains points. Parfois, je me demandais si je n’étais pas mieux à Moscou avec mes grands-parents. Au moins, là-bas, personne ne peut te juger –sauf peut-être le fait que tu sois homosexuel à tendance bi. Mais bon faut croire que les gens ne peuvent pas vivre sans jugement et sans préjuges. Heureusement que j’avais réussi à faire ma place parmi la haute société russe. Ca me rappelait que je devrais aller au stade de tir avec mon père un de ses jours. Ses petits « rendez-vous » occasionnel qu’on se donnait là-bas, n’étaient rien d’autre qu’un échange d’information sur ce qu’il se passait là-haut. Il savait très bien que j’avais accès a tout et mon père lui adorait se tenir informé. Apres tout, on n’est pas un DeFoucauld sans en utiliser les privilèges. Iseult me sortit de ma semi-rêverie en me demandant si elle pouvait emprunter une de mes affaires pour dormir. Machinalement je lui répondis oui avec un sourire. Ma meilleure amie. Depuis que j’étais allé avec elle en Italie récupérer sa fille, notre lien s’était encore plus tisse. Cette fille, si je la perdais, ma vie s’écroulerait. C’est une fille parfaite et sa fille aussi. Elle me fait rire. Même si au fond, ca fait mal de savoir que moi je n’aurais jamais d’enfant, que j’ai mis fin a toute forme de vie, je l’aime. Je les aime. Les deux femmes de ma vie. Si je n’ajoutais pas…non, faut pas que je pense a elle. Nous ne sommes que de simples amis et même si j’adore passer du temps avec elle et sortir, c’est juste une tres bonne amie. Je me replonge à moitie dans mon sommeil sur le canapé. Mon père et le stade tir. Stade de tir. Brusquement, j’ouvre les yeux. Iseult ne sait pas que j’ai cache mon flingue la. Elle ne sait même pas que j’en ai. Je me lève soudainement du canapé et me précipite vers ma chambre. Je prie pour qu’elle ne l’a pas trouve. Comment lui expliquer que j’ai un flingue cache dans mon armoire, surtout que c’est interdit pour une personne normale d’en avoir un. J’entre dans la chambre rapidement. Elle est la. Et que vois-je ?
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