Kari Tedsy Owens est né le 22 juin 1988, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Son père est Christopher Owens, un ancien skipper reconverti dans la construction et le parrainage de courses. Sa mère est Selena Owens, née Chamberlain, un professeur de littérature anglaise. C’est pendant des vacances que le futur couple s’est rencontré. Lui est néo-zélandais rêvant d’aventures, elle est française passionné par le monde anglo-saxon. Ils ont gardés le contact par courrier, se sont revus quelques fois avant de se mettre en couple et que Selena s’installe à Auckland. Deux ans après, ils se marièrent et trois ans, ils ont eu un bébé. Kari. Un beau garçon qui sera, d’ailleurs, leur seul enfant. Non pas qu’ils n’en voulaient pas d’autres. Mais, leur fils les comblait de bonheur et, de plus, Selena n’a pas aimer être enceinte. Ce qui n’a pas, pour autant, empêcher la famille Owens d’être heureuse.

Trois ans après la naissance de Kari, ses parents et lui quittèrent la Nouvelle-Zélande. Le grand-père maternel du (à l’époque) petit garçon vient de mourir et à laisser un important héritage derrière lui. Selena retourne donc dans son pays natal, avec sa famille, et ce qu’ils pensaient rester juste un an finit par devenir éternel (presque). Christopher, Selena et Kari s’installèrent dans un hôtel particulier du 8ème arrondissement de Paris, qui avait appartenu à la famille Chamberlain. Selena trouva un poste de professeur à l’université de La Sorbonne et Christopher tenta sa reconversion, toujours dans le monde nautique. Quant à Kari, il fit son entrée à l’école maternelle. Il eut quelques petites difficultés à s’intégrer car il ne comprenait pas tous les mots autour de lui. Sa mère lui parlait en français et son père en anglais, ce qui fit que, lorsqu’il apprit à parler, il maitrisa sans la moindre difficulté deux langues. Le français et l’anglais sont, d’ailleurs, ses langues maternelles pour ainsi dire.

C’est à l’âge de six ans que Kari commença à pratiquer des activités artistiques et sportives. On peut noter, tout d’abord, la littérature. Dès qu’il a su lire, il n’a plus jamais quitté la lecture. Que ça soit des livres, des bandes-dessinés, des magazines etc. Du moment qu’il a quelque chose à lire, il est heureux. En même temps, avec une mère enseignant la littérature et qui en est passionné. De plus, Kari fait partit de la génération « Harry Potter », qui a vu la naissance et la montée du phénomène. Ce sont, d’ailleurs, ces livres favoris, bien qu’il ne puisse choisir entre les différents tomes. Owens a ensuite commencé à prendre des cours de danse, dès six ans. C’est en regardant des VHS de Dorothée qu’il a eu l’envie de danser. Commençant par des cours d’éveil, il a fait un an de classique (afin d’avoir les bases), pour ensuite mieux s’orienter vers quelque chose de plus moderne et actuel. Kari pratique, également, d’autres sports de façon régulière. En particulier le basket-ball, depuis l’âge de onze ans, en amateur, plus pour avoir une activité physique. Il fait également, de façon quotidienne ou bien tous les deux jours, du jogging. Lorsqu’il est en Nouvelle-Zélande, il fait aussi beaucoup (il fut initié par son père) de surf et regrette de ne pas en faire plus, en France.

A l’âge de treize ans, Kari comprit qu’il était homosexuel. Avant ça, il n’a jamais eu de petites copines. Bien qu’il a embrassé une fille, un jour, pendant une fête d’anniversaire, dans un jardin en été (ce sont les souvenirs qui lui restent, du moins). Il réalisa cette préférence sexuelle de différentes façons. Déjà, il trouvait un peu ‘’ bizarre ‘’ d’aimer regarder les garçons au lieu des filles. Mais, ce fut au collège, lorsqu’il comprit un peu plus les ‘’ choses de la vie ‘’ disons, qu’il réalisa son homosexualité. Kari l’a, de suite, très bien accepté et sans doute le fait que sa meilleure amie de l’époque (avec qui il est toujours en contact aujourd’hui, bien que cette dernière se soit installée à New-York, aux États-Unis) soit là pour l’aider et le défendre, tout en lui servant de couverture, lui a été bénéfique. Néanmoins, c’est à l’âge de seize ans qu’il en parla à ses parents. Il commença d’abord par sa mère et ensuite son père. Autant la première l’accepta très bien, étant ouverte d’esprit et appartenant à une famille aux mœurs modernes, autant ce fut un peu plus délicat pour son père. Ce dernier (comme tous les pères ou presque) aimerait bien que son nom de famille soit transmis, ou bien encore que son fils soit son digne héritier. Déjà que Kari n’aime pas les bateaux et tout ce qui peut toucher à la mer, la marine etc. Cependant, Christopher a fini par se faire à cette idée. Il vaut mieux ça que de se brouiller avec son seul enfant.

Kari a toujours été un garçon intelligent, qui n’a jamais rencontré de difficultés dans ses études. Passionné de littératures, il fit d’ailleurs un baccalauréat L, qu’il a obtenu avec la mention Bien. Néanmoins, pour ses études, il choisit d’aller en Sciences Humaines à La Sorbonne. Pour information, il y a deux universités de La Sorbonne et Selena enseigne à l’une et Kari étudie dans l’autre. Ce dernier voulait assouvir sa curiosité et comprendre un peu mieux l’Homme et son comportement. Bien qu’il ne sache pas encore exactement le métier qu’il veut faire, il n’est pas à court d’idées et de projets. Néanmoins, il estime avoir encore le temps car il est en cinquième année et veut tirer pendant encore un à deux ans. En même temps, c’est le maximum dans cette branche-là. En plus de ses études, Kari est, également, escort-boy. Un métier surprenant, dont il en parle peu bien sûr, mais qui lui permet d’avoir rapidement beaucoup d’argents. Il peut ainsi subvenir à ses besoins, payer ses études et mettre de côté, tout en se faisant plaisir de temps en temps. Bien qu’issu d’une famille aisée, Kari veut se débrouiller par lui-même et ne pas compter sur l’héritage familiale (tout en sachant qu’une jolie somme l’attend sur un compte, qui est l’héritage de son grand-père mort il y a vingt ans). Pour couvrir cette occupation, Kari fait croire qu’il fait des petits boulots en étant baby-sitter, professeur particulier ou bien serveur ….