► OOH LA LA PARIS.
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 ROXANE | Don't stop the party

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ROXANE | Don't stop the party Empty
MessageSujet: ROXANE | Don't stop the party   ROXANE | Don't stop the party EmptyMer 28 Mar - 21:13


ROXANE LOUISE-VALENTINE PETIT

❝ take me down, like I'm a domino ❞




ye m'aime, pas toi?

J'suis née à Paris il y a 19 ans/b] et on m'a appelé [b]Roxane Louise-Valentine. Je suis d'origine française. Dans la vie de tout les jours, je suis étudiente en sciences du comportement. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis bisexuelle , j'suis également célibataire et j’le vis bien. Je fais parti des un autre monde et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Barbara Palvin et je remercie mangetestomates.
je veux en savoir un peu plus.

◮abordable ◮affectueuse ◮intelligente ◮captivante ◮charismatique ◮consciencieuse ◮curieuse ◮disciplinée ◮espiègle ◮légèrement alcoolique ◮égoïste ◮rancunière ◮fourbe ◮indomptable ◮bisexuelle ◮libérée ◮courageuse ◮unique ◮déterminée ◮drôle
et toi, et toi, et toi ?

[justifyVotre pseudo sur le net ⇝ Obivous Où avez vous connu OLLP ⇝ Sur le top site Obsession Age ⇝ 16 ans Présence sur le forum ⇝ 5j/7 Votre avatar ⇝ Barbara Palvin <3
Pour nous aider
Code:
[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Barbara Palvin</b> ◈ Roxane L-V Petit
(remplir correctement avec les codes indiqués plus bas, cela nous permettra lors de votre validation, de vous inscrire dans le bottin des avatars.) [/justify]



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ROXANE | Don't stop the party Empty
MessageSujet: Re: ROXANE | Don't stop the party   ROXANE | Don't stop the party EmptyMer 28 Mar - 21:13



ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞



« Et si on l'appelait Roxane ? », « ... »Le couple Petit se trouvait dans le bureau de la directrice de l'orphelinat. La petite fille qu'ils souhaitaient adopter allait être leur quatrième enfant adoptif, ils avaient donc l'habitude des papiers à remplir et de l'horrible attente qui précédait le premier rendez-vous. Il ne leur restait plus que quelques papiers à remplir, et ils pourraient rentrer chez eux avec leur enfant. Mais avant, il fallait trouver un prénom. Beaucoup de gens (qui n'avait pas d'enfant) pensait que l'étape du prénom était une des plus simples; grave erreur. Leah haussa un sourcil désapprobateur, attendait impatiemment une réponse de son mari. Celui-ci haussa la tête de haut en bas en signe d'assentiment. Elle n'en demanderait pas plus au risque d'obtenir une réponse négative. Elle tenait absolument à ce que sa fille s’appelle Roxane. Avec un air satisfait, elle attrapa le style que lui tendait la directrice et remplit la dernière page de l'épais formulaire en un seul geste. Un grand sourire éclaira son visage quand elle suivit la grande femme dans le dortoir. Elle avait déjà vécu ce moment, mais, comme les autres fois, les larmes lui montèrent aux yeux, ses mains se mirent à trembler, et elle sentit avec effroi un filet de sueur couler le long de sa colonne vertébrale. Ceux qui clamaient haut et fort ne pas avoir peur d'un enfant devaient être fou. Leah en avait 3, le quatrième arrivait, mais elle n'arrivait pas à être parfaitement détendue quand il s'agissait de prendre des décisions qui les concernaient. Elle avait peur d'avoir fait un mauvais choix, peur de devoir en subir les conséquences. Elle avait aussi peur des conflits, et en générale quand elle sentait un orage arriver, elle se tournait vers son mari qui incarnait la figure paternelle par excellence pour obtenir un peu d'aide. La petite Roxane se tenait assis sur un lit défait, une peluche d'ours sans œils dans les bras. Il était réellement parfait, avec une tignasse brune emmêlée qui n'attendait plus qu'elle passe ses mains dedans, de grands yeux bleu et une bouche rose absolument craquante. La seule ombre au tableau était son expression apeurée, voir même terrorisée et ses vêtements ternes qui n'avait pas l'air très chaud. Pour ne pas l'effrayer encore plus, la jeune mère s'assit au pied du lit, ses lèvres étirées en un sourire qui se voulait apaisant. Elle fit un petit signe de la tête à la directrice, car elle savait très bien que celle-ci ne faisait pas dans la dentelle. Leah avait sa petite hypothèse sur le pourquoi de cette brusquerie : à force de passer sa vie entourée d'enfants qui, soyons francs, n'étaient pas toujours très gentils, elle avait fini par ressentir une joie extrême de pouvoir s'en débarrasser. D'ailleurs, Leah et son mari avaient déjà remarqué un grand changement dans la politique de l'établissement depuis qu'elle avait adopté son premier enfant, une fille, qui s'appelait Rose. Les Petit avait mis plus de deux ans avant de pouvoir la ramener chez eux, et maintenant, l'opération se faisait en moins d'un ans. Au bout de longues minutes, et sans qu'un seul bruit ne se fit entendre dans la vaste pièce, la petite fille s'approcha timidement, tel un chat, de Leah. Elle posa un main protectrice sur ses épaules, et déposa un bisous sur son front.

Son père commençait sérieusement à la gonfler. Elle n'avait droit à rien, même pas le droit de regarder la télé puisque le peu de programmes qu'elle voulait regarder passaient à l'heure des infos. Et le journal télévisé était sacré. On ne touchait pas au journal télévisé, peu importe si ce qu'il racontait était un important ou non (les loups qui envahissent les Pyrénées, les bergers alsaciens qui râlaient à cause de la flambée des prix...). Roxane n'en pouvait plus. Elle n'avait, bien entendu, pas le droit de sortir, sauf pour aller au lycée ou se rendre chez un de ses frères ou chez sa sœur. Chez des amis? Oh mon dieu, quel scandale. C'était tout simplement interdit, puisque les jeunes femmes respectables restent enfermer chez elles à se cultiver, à lire des leçons inutiles sur la photosynthèse ou la géographie de la France. C’est à cause de son père, et sa mère soumise qui ne lui disait jamais non, mais quand il la frappait sans raison, qu'elle à fini par sombrer dans la drogue. En fait, "sombrer" n'est pas le mot juste, puisqu'elle est tout à fait normal. Elle n'est pas une épave complètement accro qui devient violente quand elle est en manque. Pas encore. Son premier joint, elle le fuma seul, dans sa chambre, la fenêtre grande ouverte et le ventilateur en marche, au début d'un mois de mars assez frisquet. Une amie à elle le lui avait roulé, elle n'avait qu'à l'allumer. Ce qu'elle fit dès qu'elle entendit sa mère claquer la porte de la maison pour aller faire les courses. Roxane s'installa sur une chaise, étendit ses longues jambes fines et toujours bronzées, et tira timidement tout d'abord, puis avec de plus en plus de force. C'était bon. C'était apaisant, relaxant. Oublié le père frustré et complètement con, oubliée la mère soumise et débile, oubliés ses neveux et nièces qui, à chaque qu'ils venaient lui rendre visite, mettaient sa chambre sans dessus dessous sans que personne n'y trouve jamais rien à redire. Si elle osait leur dire ne pas toucher à ses affaires, ses parents hurlaient. Egoïste! Méchante! Tu finiras ta vie seule, sans mari et sans aucun amis tu verras! C'était toujours les mêmes discours. Elle n'avait que 14 ans, tirait une dernière taffe sur son joint qui lui brûlait le bout des doigts, et décréta : « À mes 18 ans, je me casse d'ici. Plus aucun contact avec cette famille atroce, je me débrouillerai toute seule. » Elle pourrait s'assumer financièrement. Elle serait mannequin. Plusieurs personnes, qui travaillaient ou pas dans le domaine de la mode, lui avaient dit qu'elle était née pour être un grand top modèle. C'était son don, et elle entendait ce genre de phrase depuis son plus jeune âge. Une italienne lui avait même proposé de la suivre à Rome et de travailler pour elle. Comme toujours son père avait dit non, et sa mère avait hoché la tête.

Première soirée où elle avait touché aux drogues dures. Elle avait quinze ans et avait fugué de chez elle, en larmes et avec un œil au beurre noir, car son père était un incapable. Il résolvait tout ses problèmes soit par des insultes, soit par la violence. Roxane en avait encore fait les frais. Elle s'était réfugiée c'est celle qui était encore sa meilleure amie, Nolwenn. Celle ci était d'ailleurs en pleine occupation, à aspirer une poudre blanche suspecte par sa narine déjà violacée. Sans dire un mot, la parisienne l'avait imité. C'était plutôt bon. De la poudre, elle était passée au joint, chose nettement meilleure. Puis un jeune homme d'une vingtaine d'années, barbu et costaud, un béret à la main, lui avait offert un petit comprimé. « T'en veux? Goûte! C'est trop d'la bonne tu vas voir. » Sa voix était grave, sensuelle, rassurante. Elle était tombée tout de suite sous son charme. Comme vous vous en doutez, elle attrapa le comprimé, et le fit glisser sur ses dents à l'aide de sa langue, exactement comme il le lui montra. Au bout de quelques secondes à peine, peut être une minute, il se mit à danser de manière étrange. « Qu'est-ce que t'as à bouger comme ça? » Sa propre voix lui paraissait étrangement distance. Elle se sentit soulevée du sol, tout à coup elle était légère, comme une plume, ou un nuage. C'était magique. Puis elle retomba sur quelque chose de mou, un lit? Vaguement consciente de ce qu'il était en train de lui faire, elle ferma les yeux. Mais ne s'endormit pas. Non, elle savoura chaque seconde de sa première fois du mieux qu'elle put, mais comme elle était complètement défoncée, elle ne se souvint d'absolument rien le lendemain. Sa bouche était pâteuse, sa tête lui tournait, son estomac jouait au trampoline, et ses jambes ne voulaient pas l'aider à se lever du lit. Son téléphone indiquait 17h03. Ses parents devaient déjà avoir appeler la police à cette heure là. Bien fait pour eux, elle espérait sincèrement qu'ils se faisaient un sang d'encre, qu'ils flippaient à mort, qu'ils en avaient perdus le sommeil et l'appétit. Bande de cons. Elle finit par réussir à se laisser tomber du lit, et rampa par dessus les gens à moitiés nus et encore endormis, jusqu'à la porte. Elle se leva au prix d'un effort surhumain, se dirigea titubante vers le salon encore remplis des bouteilles vides, de préservatifs et qui sentait entre autre choses le tabac. Ah, et il y avait aussi ses parents. Merde. Ils se tenaient côte à côté, le visage grave. La porte d'entrée était entrouverte, et Nolwenn était assise sur le canapé. Un sourire aux lèvres, qu'elles entrouvrit pour lui dire ces quelques mots qui mirent une fin définitive à leur amitié : « C'est ce qui arrive quand on se tape le copain de sa meilleure amie! Rentre chez toi maintenant Roxane, t'as rien à foutre ici. »



Le courrier était arrivé. Elle avait eu son baccalauréat économique et social avec mention bien, et surtout, 19 en anglais. Elle était fière d'elle. Majeur, diplôme en poche, le compte en banque assez bien garni pour sa modeste vie grâce à l'argent de Papi et sexy, le monde était à ses pieds. Du moins c'est l'impression qu'elle avait. Roxane ne voulait plus être mannequin, elle avait réalisé après avoir frôlé ce métier en effectuant deux séances photos pour de petites marques européennes que tout, absolument tout était du paraître. Elle ne voulait pas "paraître", elle voulait "être", exister, être prise en considération par ses employés. Elle voulait réussir dans un métier grâce à son intelligence, pas grâce à son mètre soixante dix huit. Les langues étrangères, c'est un peu son deuxième don. Elle retient les règles de grammaire et sait les appliquer, elle sait comment apprendre son vocabulaire et le retenir de manière efficace. C'est donc tout naturellement qu'elle s'inscrit à l'université de Paris, en licence LEA, pour passer sa vie à parler anglais et espagnol. A côté, elle prend des cours de japonais, deux heures par semaines, car c'est une langue qui la passionne depuis son plus jeune âge, depuis qu'elle regarde Pokémon et Captain Tsubasa. Bien entendu, elle ne vit plus chez ses parents, mais seule, dans son appartement, situé dans le 18e arrondissement. Roxane est obligée de réussir sa vie, elle se l'est promis à elle-même, et elle tient toujours ses promesses. Elle décrochera sa licence avec d'excellentes notes, poursuivra jusqu'au master qu'elle décrochera également haut la main, et travaillera ensuite dans une grande entreprise. Elle sera polyglotte, donc tout le monde la respectera. Tout le monde respecte toujours les gens savants, qui possèdent plusieurs diplômes, ou qui parlent parfaitement plusieurs langues. Sa vie commence maintenant, toujours peuplée de drogue, mais sans ses parents odieux. C'est un très bon début.



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