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 VEGAS Z. KINGSLEY « C’est ce qu’on apprend de la vie en fin de compte : combien elle est étrange. »

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MessageSujet: VEGAS Z. KINGSLEY « C’est ce qu’on apprend de la vie en fin de compte : combien elle est étrange. »   VEGAS Z. KINGSLEY « C’est ce qu’on apprend de la vie en fin de compte : combien elle est étrange. » EmptyMer 28 Mar - 16:33


VEGAS ZADIG KINGSLEY

❝La vie est une échelle, les uns montent, les autres descendent.❞




ye m'aime, pas toi?

J'suis né à Anchorage il y a 25 ans et on m'a appelé Vegas Zadig Kingsley. Je suis d'origine américaine. Dans la vie de tout les jours, je suis rien de particulier. J'essaye de me trouver des jobs par-ci par-là. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis bisexuel, j'suis également statut célibataire et j’le vis bien. Je fais parti des Javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Mikus Lasmanis et je remercie personne.
je veux en savoir un peu plus.

Vient de l'Alaska ⇝ Est venu en France pour aider financièrement sa mère, encore en Alaska ⇝ Tiens à prouver qu'il peut se débrouiller seul ⇝ A perdu son père lorsqu'il était gosse ⇝ Perçoit l'amour comme un vice et une auto-destruction depuis ce moment ⇝ Rêve de réussir, d'avoir un job, une famille, et un appart' ⇝ A un grand frère ⇝ Aime sortir ⇝ Dors où il le peut : Tente, pont, hangar, le temps de se trouver un appart' ⇝ A un grand coeur au fond ⇝
et toi, et toi, et toi ?

Votre pseudo sur le net ⇝ Billie. / Mo'w. Où avez vous connu OLLP ⇝ Par Yannie & Gray (a) Age ⇝ Almost 18 Présence sur le forum ⇝ Quand on me demande je viens ♥i. Votre avatar ⇝ Mikus Lasmanis
Pour nous aider
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[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Mikus Lasmanis</b> ◈ Vegas Z. Kingsley





Dernière édition par Vegas Z. Kingsley le Ven 30 Mar - 22:54, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: VEGAS Z. KINGSLEY « C’est ce qu’on apprend de la vie en fin de compte : combien elle est étrange. »   VEGAS Z. KINGSLEY « C’est ce qu’on apprend de la vie en fin de compte : combien elle est étrange. » EmptyMer 28 Mar - 16:33



ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞



Le même climat froid, glacial et venteux s’abattait tous les soirs sur l’Alaska, état le plus étendu des Etats-Unis d’Amérique, et ce fut par une soirée banale que je naquis dans un hôpital au coin d’une ruelle balayée par le vent ténébreux et mortel. Jusqu’ici rien d’extraordinaire. Le deuxième bébé Kingsley de ma génération, c’est-à-dire moi, naquit le 31 mars 1987 à Anchorrage, la plus grande ville d’Alaska. Je fus vite ramené à la maison où mon grand frère d’à peine un an de plus que moi m’attendait avec impatience en compagnie de mes grands-parents. Les nourrissons, les plus belles choses qui existent au monde à ce qu’il paraît. Ma mère me racontait cela, les yeux pétillants, alors que je fumais dans ma chambre, allongé sur mon lit, une main derrière la tête. Elle ne disait plus rien, elle avait au début râlé quand j’avais commencé à adopter de mauvaises habitudes et m’avait menacé de multiples choses dont de me virer, mais en vain. Elle était trop attachée à moi pour me jarreter de la maison, je le savais et j’en profitais. Mon frère ne disait plus rien, il faisait comme si de rien n’était même s’il connaissait la raison de mes conneries. De toute façon il n’avait pas son mot à dire, il n’avait pas le droit de m’engueuler. De toute manière il était trop occupé avec ses cours et ses potes pour m’engueuler. Oui il savait pertinemment pourquoi j’agissais ainsi, pourquoi je me laissais aller, mieux que personne d’ailleurs, il l’avait vécu comme je l’avais vécu moi-même. Mon père ? J’en ai plus, c’est simple comme bonjour, et au revoir au passage. Il est mort parce qu’il a trop bu et parce qu’il a eu la foutue idée de sauter d’un toit, laissant derrière lui un gosse de 12 ans et l’autre de 11 ans ainsi qu’une pauvre mère de famille sans réelle autorité et ressource. L’autorité à la maison c’était mon père, après c’était le bazar et ma mère ne pouvait pas m’empêcher de faire quoi que ce soit. Libre. Libre, mais j’aurais préféré avoir un père, j’aurais préféré être encadré et puni, j’aurais préféré ça à faire n’importe quoi. Parce que ouais, quand j’ai perdu mon père je savais plus quoi faire, j’étais complètement perdu. Je vivais aux dépends de ma mère qui n’occupait qu’un emploi modeste. Les revenus à la fin du mois étaient restreints : Juste assez pour faire les courses. Les études de mon grand-frère furent financées par crédit à long terme et c’est d’ailleurs en partie pour cela que je refusais de poursuivre mes études. Je ne la détestais pas, j’aimais ma mère et j’aurais pu faire n’importe quoi pour lui permettre une vie meilleure, mais c’est pas dans les petits villages d’Alaska qu’on trouve beaucoup de choses à faire.

Début de l’hiver 2011. Aucun emploi ne se présentait à moi, la vie se faisait toujours aussi compliquée à la maison, ça en devenait presque insupportable et je savais qu’un coup de pouce aurait été utile. Alors, pour soulager ma mère d’une charge, je décidais de quitter le domicile familial. Ça lui faisait déjà des coûts en moins à payer et donc un train de vie un peu meilleur. Je pouvais sacrifier une part de ma vie, mais pas elle, elle en avait déjà trop fait pour moi à mes yeux. Je prenais 4000 € sur mon compte, une part de mon minuscule héritage paternel, un grand sac dans lequel j’entreposa quelques gros pulls de laines, des sous-vêtements, des chaussettes et des pantalons ainsi que mon MacBook pro, mon IPhone et tous mes branchements et décidais de dire au revoir à ma mère. Ce n’était pas un adieu, je ne comptais pas l’abandonner. Tout ce que je cherchais c’était une vie meilleure, pour elle, pour moi, pour tout le monde, même s’il fallait personnellement souffrir pour cela. Je m’achetais un billet pour la France et débarquais à Paris quelques heures plus tard. C’est dingue comme le climat était différent de l’Alaska, même si c’était l’hiver. Il faisait beaucoup moins froid ici, et même si j’étais perdu puisque je n’étais jamais venu ici, l’avantage était que je savais bien parler le français, j’étais presque bilingue. Malgré mon petit accent, j’étais compréhensible. En sortant de l’aéroport mes yeux parcouraient tout l’espace parisien qui m’entourait, l’agitation m’envahissait, une sorte d’agitation que je n’avais jamais encore vécu. Tellement de choses autour de moi, des lumières, du son, des personnes, des bâtiments c’était tellement bizarre pour moi qui avait toujours habité dans un petit village reculé d’Alaska. Mon premier réflexe fut de marcher vers une agence immobilière. Je regardais les prix et croyais halluciner. Il était clair qu’avec mes 3000 € je n’avais pas les moyens pour m’acheter un appartement à Paris, même pas une chambre de bonne si je la louais. Après avoir marché et m’être fait beaucoup bousculé au passage, j’arrivais à un magasin de sport. J’y achetais une tente et décidais d’y habiter un temps. Le froid allait s’accentuer, je m’étais renseigné, mais j’allais m’en sortir. Je savais ce qu’était le froid, j’avais pris une écharpe et un gros pull et rien ne m’empêchait d’aller au chaud pendant la journée voire même de manger chaud pour pas très cher. J’allais m’en sortir, un jour ou un autre.

Cheshire m'avait pris sous son aile rapidement, et j'en faisais rapidement un allié. Mais une autre rencontre marqua ma vie. Une jeune blonde m'avait ouvert la porte de son grand et luxueux appartement parisien, et j'avais baissé ma garde si aisément. Je m'en serais tapé les doigts avec du recul. Ces moments passées avec cette adorable fille, qui étaient alors devenue ma copine, bien que restant merveilleux, étaient devenus amers et ne faisaient qu'enfoncer le poignard qu'elle m'avait planté dans le dos. Partie, volatilisée du jour au lendemain, plus aucune nouvelle. C'était fini, bien sûr. Et je m'en voulais de m'être fait prendre si aisément, je me sentais faible et je détestais cela. L'amour me semblait encore plus dégueulasse que je ne me l’imaginais avant. Dégueulasse quand il te laisse.
Je ne devais certainement pas être fait pour ce genre de vie. En attendant, j'avais réussi à accumuler quelques petits jobs, et l'appartement est pour très bientôt. Laisser ma tente sous un pont, au profit d'une pauvre chambre de bonne m'apparaissait comme un rêve.



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