When i as a child, i was a Jedi.
Je m'appelle Judas-Timothy et je fait parti d'une famille catholique très pratiquante. Eh oui, je suis comme ces gosses qui portent leur croix autour du cou avec fierté et qui savent ce à quoi cela correspond. En effet dès ma plus tendre enfance l'on m'a appris qui été Dieu, ce qu'il avait fait sur la terre et a quel point il était important de le remercier chaque jour qu'il fait. En fait j'ai toujours tout fait pour que mon père soit fier de moi, limite à dire amen à tout ce qu'il me disait.
« Tu es un bon garçon Judas » Comme j'étais fier de moi, déjà à 10ans, le dernier bouton de la petite chemise à carreau bien fermée, la petite croix qui en sort, la raie sur le côté, les cheveux bien plaqués, je regardais mon grand-frère avec un sourire narquois. Ce frère qui voulait à tout prix être le « favoris » des parents Creawley avait bien du mal, je savais pertinemment que mon père était plus fier de moi que de lui et mon dieu que c'était jouissif. Je me sentais tellement puissant. Je venais tout juste d'arriver dans cette petite famille qui m'offrait tant d'amour et en plus j'étais le number one dans le cœur de mon père.
Chapt 02 :
Trois coups portés à la tête et plusieurs contusions, doc' !
J'ouvre la porte de sa chambre et là je me retrouve face à Twag et cette fille, un peu trop proche à mon goût , encore une traînée je le savais bien. Je suis resté con quelques secondes, je n'avais jamais vu de fille nue de ma vie je m'empêchais de regardais puis je repris mes esprits un instant, tenant ma croix entre mes deux doigts, priant intérieurement notre Dieu de ne jamais me faire sombrer dans le péché, de toujours m'accompagner.
« Ahah, je vais tout balancer aux parents. » Je crois que j'aurais mieux fait de ne jamais, ô grand jamais ouvrir cette porte, non parce que ok j'étais très fort pour faire chanter, mais lui était très fort pour taper. Quelques minutes après je me retrouvais au sol essayant de me protéger du mieux que je le pouvais mon visage avec mes bras maigrichons, mais rien à faire, il est plus fort et plus grand que moi. Mon corps se relâche, j'ai l'impression de m'enfoncer dans le sol, mes parents arrivent en courant me sauvant des poings de ce sauvage mais c'est trop tard, il m'a laissé à demi-mort sur le parquet de sa chambre.
Chapt 03 :
Un réveil brutal et là tu te rend compte que t'es qu'un mouton !
Le soleil me brûlait les yeux, comme quand on est plongé dans le noir pendant longtemps et que d'un coup la musique nous éblouis.
« Il a ouvert les yeux ! Docteur ! Il a ouvert les yeux ! » Je cligne des yeux afin de ne pas me brûler la rétine. J'essaye de me redresser, mais trop épuisé je me laisse tomber dans le lit. J'observe autour de moi, je ne connais pas cet endroit, du moins ce n'est pas là que j'ai l'habitude de me réveiller. Cet endroit est trop fade, trop froid, trop … c'est pas ma chambre ! Un mec s'approche de moi avec une blouse blanche et un stéthoscope autour du cou.
« Mon garçon tu sais comment tu t'appelles ? » putain mais il est con lui il me prend pour un con, bien sûr que je sais comme je m'appelle, je le regarde
« Oui je sais, je m'appelle Judas » le traits tendus de ma mère se relâche à ma réponse. J'essaye de me souvenir mais j'ai du mal, je regarde mon père
« Euh papa, pourquoi je suis là, je ne me rappelle pas.. » Et là il rentre dans une explication qui me remets tout en mémoire, la vue de mon frère et de cette meuf dans le lit, la sensation de ces coups sur moi. Je le cherche des yeux puis repose les yeux sur mon père
« Il est où ? ». Ce lâche, s'est cassé, les parents n'ont plus de nouvelles de lui. Et là quelque chose me vient en tête, où il était Dieu quand j'étais entrain de me faire tabasser. J'avais toujours tout fait pour être irréprochable en tout point et il me lâche, il m'abandonne, il n'existe pas ! Je me rend compte que je n'ai pas cessé de croire en un truc que l'on m'avait inculqué dès ma plus tendre enfance, un truc qui était totalement faux !
Chapt 04 :
Connard je t'ai retrouvé, t'es qu'un pauvre type !
Et me voilà dans la capitale totalement perdu, ça fait quelques jours que je suis là et je vis dans un appartement totalement délabré et abandonné au cœur de la capitale. Et oui le petit Timmy tout sage à bien changé depuis son réveil, depuis qu'il s'est rendu compte que tout ce que ses parents lui avait appris sur Dieu et sur ce qu'il avait créé n'était que foutaise. Je marchais dans la rue le nez rempli de cocaïne, j'avais froid, je décidais alors d'aller m'installer dans un café.
« Un café s'il vous plaît » dis-je au serveur avec mon petit accent espagnol. Je m'installais sur la banquette de cuir rouge du vieux café et posais ma tête contre la vitre pleine de buée. Quand soudain, un type, ce mec putain, ce connard il est là ! J'essuyais la buée de ma manche, c'est bel et bien Twaggle, je cours dehors et lui fout une tarte dans la tête. J'ai la haine contre lui, tellement de haine que je crois que je l'aime. Des retrouvailles auxquelles je n'aurais jamais cru. Nous sommes face à face assis dans le café quand il pose la main sur la mienne, je la retire brusquement, trop de mauvais souvenir, sa main sur moi me fait peur, me dégoûte, m’écœure, mais en même temps fait mon cœur battre la chamade. J'essaye au mieux de repousser cet amour que j'éprouve pour lui, me forçant à me souvenir de ses coups, me forçant à me souvenir de ce coma.