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 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time

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MessageSujet: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 4:47



Leeroy Malone MERCIER

« fiche technique »

Date de naissance : 16 mars 1992 (19 ans).
Ville natale : Paris, France.
Surnom : Malie.
Emploi : Sans emploi (à moins que « pique-assiettes » soit un job).
Statut : Célibataire, en chien.
Groupe : « Un autre monde ».
Avatar : Ash Stymest.

Pseudo : Rier.
Note du forum : 19/20.
Validation : OKEY PAR .O'WEE


MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time He2ie610 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 0be4ac10
MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time Adf54e10 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 06834d10



« il était une fois... Moi »

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 37001110
chapter 1; rumination
« i’m not psycho... i just like psychotic things. »
« Ravie de vous revoir, monsieur Mercier. » L’habituelle Cinquième Symphonie de Beethoven était en léger fond sonore. Je m’installai confortablement sur le fauteuil qu’elle me présenta. Peut-être un peu trop confortablement vu le regard réprobateur qu’elle me jeta quand j’eus posé mes jambes croisées sur l’accoudoir. Je lui lançai mon regard numéro quatre — celui qui signifiait fuck, connasse — avant de laisser tomber ma tête en arrière. « J’suis pas revenu pour que vous commenciez à me casser les couilles. » Un long silence s’installa. « Je vois que ces mois d’absence ne vous ont pas privé d’un langage toujours aussi charmant, monsieur Mercier. » J’entendais déjà son stylo glisser gracieusement sur sa feuille. Elle finit par croiser les bras, plantant son regard azur dans le mien après que j’eus relevé le chef. « Peut-on commencer ou vous allez m’insulter à nouveau ? » Je ris. « Je n’en ressens pas encore le besoin. Parfait, nous allons pouvoir être productif alors. Je ne passerai plus par quatre chemins avec vous. Vous répondrez à toutes mes questions, sans détour. Vous excellez dans l’art de la franchise, non ? Abrégez, voulez-vous. » Elle soupira, mais je pus aisément apercevoir un léger rictus qui pourfendait son visage austère. Elle me connaissait bien mieux que ma mère ou mes grands-parents. Ça n’était pas pour rien que l’on m’avait confié à elle. Tout le monde pensait que j’allais pouvoir changer de comportement avec une psy. Comme si cette thérapie de merde allait me venir en aide. J’avais décidé de ne plus assister à ces séances débiles. La drogue et l’alcool n’étaient pas un problème pour moi. Pourtant, aujourd’hui, j’étais d’humeur à me confesser.

« Physiquement, comment vous jugeriez-vous ?
À en croire mon entourage de jeunes, je suis plutôt pas mal dans mon genre. Vous voyez comment je suis ; le type un peu bad boy, avec des tatouages, les cheveux en pétard et les piercings… C’est tout moi ce stéréotype. Que voulez-vous, qu’on le veuille ou non, on est tous plus ou moins influencé par les styles à la mode. J’ai choisi celui-là. Il me correspond beaucoup plus que le look j’ai-des-lunettes-et-un-balai-dans-le-cul. Après, on peut pas dire que je suis un bel éphèbe venu tout droit d’Athènes — parce qu’en fait je viens de Paris en France. Je vais pas me plaindre de ce que la nature m’a offerte, vu le nombre de mecs que j’ai amassé dans mon lit, ahah.

Vous fréquentez beaucoup de jeunes hommes ?
Non.

Vous venez pourtant de dire que vous fréquentiez beaucoup de « mecs ».
Des hommes oui, non des jeunes hommes.

Serait-ce lié à l’absence de votre père ?
Bien sûr. Mon père me manque tellement que je compense en me prenant des queues. Évidemment que non, connasse.

Savez-vous qui est votre père ?
Non. Je sais juste que ma mère s'est faite tronchée par un certain Patrick Dwyer. Un homme en voyage d'affaires qui l’a prise pour une pute. Après l'avoir bien ensemencée, il s'est cassé. Il était originaire de Liverpool, en Angleterre. Il était simplement de passage à Paris. Il doit même pas savoir qu’il a un fils en France. J’me suis toujours demandé comment ma mère l’a ramenée dans son lit, elle qui jacte pas un mot d’anglais. Enfin, vous m’direz, le sexe, c’est une langue universelle.

Vous en souffrez ?
Non.

Pourquoi être vulgaire alors ? Cela fait parti du personnage ?
Je ne joue aucun rôle. C’est moi. MOI. Hurlai-je en pointant mon index contre mon torse.

L’utilisation du « moi » ?
Je ne prendrai même pas la peine de répondre à cette question bidon. Heureusement que j’ai un tant soit peu d’égo dans ce monde de merde. Vous n’en avez pas, vous ?

Vous aimez contrôler les situations ?
Qui n’aime pas ?

Répondre à une question par une question ?
Mais vous me faites chier avec votre psychanalyse à la con, là !

Pourquoi ?
Parce que si vous arrêtez pas, j’vous en colle une.

Avez-vous subi des violences durant votre enfance ?
Non.

Plus je vous pose de questions, moins vous répondez. Une explication ?
Je ne vois simplement pas l’intérêt de vous répondre plus longuement.

Voulez-vous vous faire aider ?
Absolument pas.

Pourquoi venir ?
Très bonne question. Je me tire. »

Un long silence s’installa. Pourtant, je ne bougeai pas. Elle sourit, retira ses lunettes noires et les posa sur son bureau. Elle rangea son dossier, croisant les mains tout en me fixant.

« Qui êtes-vous, réellement, monsieur Mercier ? » Je me tus. Je ne savais pas pourquoi j’en avais envie, mais je me lançai dans un monologue sans fin. « Je suis ce que l’on pourrait appeler un crétin qui fait semblant de faire le mariole. Ouais, mes parents — enfin, ma mère — ont toujours eu cette image de moi. Faut dire aussi que je ne cherchais pas à les contredire. En revanche, mes professeurs savent pertinemment que j’en ai dans le cerveau, plus que ce que je laisse paraître — oui, c’est possible d’en avoir dans la tête ET dans le pantalon. Jamais je n’ai ouvert un cahier de cours. J’ai des facilités : tant mieux. Je vais pas me fouler pour en faire plus. Et j’emmerde ceux qui me jugent. J’adore marier langage soutenu et vulgarités. Ça plaît tellement aux vieux ; ils sont vite choqués. Je suis un adepte du je-m’en-foutiste et je fais et dis seulement ce qui me passe par la tête, sans penser aux conséquences. Advienne que pourra ! De toute manière, je sais pertinemment que je suis voué à réussir, quoi que je fasse. Le talent, ça ne s’invente pas. Imbu de moi-même ? Qui ne l’est pas ? Sérieusement. Aquila non capit muscas. Autrement dit : l’aigle ne capture pas les mouches. Mon esprit supérieur ne va pas s’occuper de vétilles, ahah. À part ça, faut aussi savoir que j’ai tendance à être impulsif et à cogner facilement. Le reste du temps, je suis doux comme un agneau. Quelques adjectifs qui ont été lancés à mon égard et qui me correspondent : intelligent, débrouillard, imbuvable, tenace, hautain, courageux, passionné, sulfureux, vulgaire, mesquin, comédien, talentueux, sensible, manipulateur. » Elle me regarda, abasourdie que je puisse me dévoiler autant. « Vous voyez, je ne suis pas si difficile à cerner finalement. » Je me levai, me dirigeant vers la porte. « Allez-vous revenir, monsieur Mercier ? Ou ces révélations marquent-elles la fin prématurée de votre thérapie ? C’est à vous d’en juger, je ne vais pas faire votre boulot. » Et je quittai le cabinet pour de bon.

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 30343210
chapter 2; allergy
« maybe part of loving is learning to let go. »
Je repense souvent à mon enfance. Surtout quand je sors de chez la psy. Je me demande toujours ce qui n’a pas collé. Un père absent. Une mère psychologiquement instable. Des grands-parents dépassés. Y avait pas de quoi en faire un fromage. Je reconnais cependant volontiers avoir complètement changé à un moment donné. Je me souviens avoir écrit quelques paragraphes sur une période de ma vie qui m’a fait prendre conscience que l’amour n’était que gangrène tout bonnement prête à nous buter au moment opportun.

Quand arriva mes quinze ans, je fus renvoyé définitivement d’une équipe locale de handball sans grande envergure, bien que je n’y jouai que durant les vacances. Ma mère avait beau tenter de convaincre l’entraîneur de me reprendre, rien n’y changea. Sa colère dépassa tout entendement. Elle m’agrippa par le bras, à tel point que mon sang ne circulait plus. Quand nous fûmes rentrés chez les grands-parents, elle me tira par les cheveux et me jeta à même le sol. « Je ne veux pas d’une fillette. Hurla-t-elle. Il est hors de question que tu fasses une telle honte à ma famille. Je préfère ne pas avoir de fils plutôt que de subir telle infamie. Si tu continues sur ce chemin de toutes les tentations, mon garçon, tu finiras brûlé par les flammes de l’Enfer. Tout le monde se moquera de nous. Personne ne devrait accepter de porter une telle déchéance en soi. Tu es le pêché incarné. Un homme se doit d’aimer le sport et de se montrer fort. Tu n’es rien de tout cela. Avoue tes fautes et Dieu te pardonnera ! » Braya-t-elle en levant dangereusement sa main en l’air. J’avais peur. Peur de ce monstre à la chevelure blonde qui se tenait debout face à moi. Je ne la reconnais plus. Plus le temps filait, plus ses dédoublements de personnalité étaient persistants. Cette chrétienne violente était d’ailleurs un de ces personnages récurrents. J’observai ma génitrice de mes yeux luisants de larmes. Ses lèvres remuèrent avec vivacité, psalmodiant des paroles incompréhensibles. Toutes les parcelles de mon corps se mirent à trembler. J’inclinai alors la tête, fermant doucement les yeux, attendant ma sentence avec une appréhension non dissimulée. La nuit qui passa fut extrêmement douloureuse.

Cette époque était également celle de ma majorité sexuelle, bien que ça ne m’avait pas empêché auparavant de connaître ma première relation charnière à onze ans. Alors que j’avais quinze ans, je fis une merveilleuse rencontre qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Même si j’étais du genre frivole, très libertin et volage, c’était la seule fois où je tombais réellement amoureux. C’était un charmant jeune homme. Nous allions au même parc, mais nous étions totalement différents. Il était beau, et vraiment très attirant, fan de sport. J’étais comme poussé vers lui, comme si l’on m’avait ensorcelé. D’ailleurs, lui ne cessait constamment de m’épier, de me détailler. Il m’observait, longuement. Je percevais parfois son regard, qui me faisait littéralement chavirer. Ses yeux gris remplissaient mon cœur de bonheur. Je ne me posais aucune question quelconque. J’aimais un garçon, voilà tout.

Je me demandais ce qu’il me trouvait. Physiquement, je n’étais pas extraordinaire et je connaissais des garçons beaucoup plus séduisants que moi. J’avais des cheveux noirs, une peau de porcelaine et des yeux noisettes. Mon look était débraillé, jouant sur le trash et l’originalité. Je mesurais environ un mètre soixante-quinze. On me disait souvent que j’avais l’air d’un ange. Un visage de petit innocent aux traits fins dont le regard rieur charmait les professeurs. Moralement, j’étais tout le contraire. Un vrai casse-cou. Intelligent et malicieux. Drôle et charismatique. Jaloux et possessif. Juste et loyal. Impulsif et pédant. Lunatique et imbuvable. Imbu de moi-même. J’étais un petit con.

La première fois que le garçon m’accosta, j’étais sur un banc, c’était l’été. Il était extrêmement confiant, et son attitude me perturba quelque peu. Il me demanda si je voulais qu’il me ramène chez moi. Je ne savais que répondre, je balbutiai quelques mots incompréhensibles. Il éclata de rire, puis me sourit. C’est ce sourire qui me fit perdre tous mes moyens. J’acquiesçai, emboitant le pas, presque honteux de ne pas avoir pu faire face à cette situation avec la dignité cinglante qui m’était habituelle.

Nous arrivâmes à la lisière de la forêt avoisinante. Je restai perplexe, le regardant droit dans les yeux. « Tu crois que tu pourras me charmer comme ça ? » lui demandai-je poliment avec un air désinvolte. Il s’approcha de moi et posa ses deux mains sur mes joues. Elles brûlaient, mais cette chaleur était agréable… terriblement agréable. Puis, sans chercher à comprendre, il m’embrassa. Passionnément. C’était le plus long et le plus tendre baiser que je n’ai jamais eu de toute ma vie. Ses lèvres parcouraient les miennes avec douceur, sa langue s’aventurant parfois dans ma bouche. J’aurai voulu que le temps s’arrête, que ce moment dure pour l’éternité. J’étais aux anges. Il se mit à marcher en quête d’un endroit plus intime. Nous trouvâmes un rocher sur lequel il m’allongea avec délicatesse. Je me laissais emporter par cette vague de chaleur, mes hormones en ébullition. Ma libido crevait certainement les plafonds à ce moment-là. Notre étreinte se poursuivit, pour devenir quelque chose de plus sensuel, parfois sauvage. Il s’aventura un peu plus sur mon corps, ses lèvres glissant de ma bouche jusqu’à mon cou. Il retira mon tee-shirt, embrassant mon torse, déjà tatoué par endroit, avec fougue. Quelques minutes plus tard, nous étions tous les deux nus. Je me collais alors à lui, sa peau bouillonnante contre la mienne. Nous échangeâmes de langoureux baisers, avant de passer à l’acte. Ce fut le plus beau jour de toute ma vie. L’éclosion de sentiments nouveaux. L’acte charnier n’était plus, à ce moment là, un instant de plaisir éphémère comme je l’avais toujours apprécié. C’était un réel échange.

Nous nous vîmes chaque jour de l’été. Nous restions constamment ensemble. Nous formions un parfait duo. Au parc ou dans la rue, tous m’enviaient de traîner avec ce beau garçon. Certes, nous ne voulions pas nous afficher, mais il était plaisant de garder cette complicité entre nous devant les autres. Il connaissait tout de ma vie, de ma famille, de ce que je subissais chez moi. Cependant, mon jeune âge et mes problèmes familiaux m’empêchaient de construire une relation stable. Nous en arrivâmes à la conclusion qu’on ne pouvait continuer notre relation. Cette rupture prématurée me déchira littéralement le cœur. J’aurai largement préféré le détester, le haïr au possible, avoir une excuse pour l’oublier et lui faire du mal. Sauf que nous nous aimions même en nous séparant. Je connus alors ma première déception amoureuse. Et ce fut bien la dernière.

Ça, c’était moi, avant. Maintenant, j’emmerde tout le monde, et je baise qui je veux, où je veux et quand je veux. N’en déplaisent à certains.

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 74188610
chapter 3; escape
« to abstain from sin when one can no longer sin is to be forsaken by sin, not to forsake it. »
« J’en ai vraiment RAS LE FION de toi et tes putains de crise. Tu fais chier. » Je sortis de ma chambre, furibond, poursuivi par ma mère en nuisette. Elle avait les cheveux en pétard. Son mascara dégoulinait sur son visage telle une vieille route mal goudronnée. Ses lèvres étaient gercées et meurtries par endroit. Elle avait sa mine de tous les jours. Je me ruai dans le salon, me laissant tomber à plat ventre sur les restes de pizzas et les cadavres de bières qui gisaient sur le canapé. « INSUPPORTABLE. J’en peux plus de vivre ici avec toi. Tu m’en fais voir de toutes les couleurs. Je vais craquer… » Sanglotait-elle, une main posée sur la hanche, l’autre tenant une clope. Ses jambes si maigres et violacées tremblaient toutes seules. « ARRÊTE DE CHIALER, CONNASSE. C’est MOI qui te supporte plus. T’es complètement tarée ma parole ! Faut te faire soigner. » Je me redressai, attrapant une petite boite métallique posée sur la table-basse. « J’comprends pourquoi celui qui t’a baisé pour me faire s’est barré aussitôt. » Du coin de l’œil, je vis les doigts de sa main droite tressauter. J’avais volontairement évité d’employer tout terme évoquant une quelconque relation paternelle avec cet individu. J’ouvris la boîte, sortant un petit sachet de poudre blanche. La coke ou l’héro, mes deux seules amoureuses. La réponse de ma mère ne se fit cependant pas attendre plus longtemps et une claque phénoménale me décrocha pratiquement la tête. Rapidement, je me relevai, faisant face à cette stupide femme de mon mètre soixante-quinze. « Si tu crois me faire peur, Leeroy, tu te trompes. Putain, ne m’appelle pas comme ça, j’te l’ai déjà dit. » Je sifflai entre mes dents, serrées comme un étau, à tel point que ça me donnait mal au crâne. Ma main se porta instinctivement sur le buste de ma mère, pour remonter jusqu’à la gorge. J’exerçais une légère pression. « Vire chez tes grands-parents, Leeroy. » Et je me laissai tomber à nouveau dans le fauteuil. Je vis son regard de folle furieuse me mitrailler. Elle poussa un hurlement strident et commença à exploser sur le carrelage toute la vaisselle qu’elle put chopper à portée de main. « T’AS GAGNÉ, J’ME TAILLE. » Je ramassai quelques affaires dans ma chambre, enfilai une veste avec rapidité et je claquai la porte d’entrée pour de bon.

Après cet épisode, dès que j’eus atteint le point de non-retour, on me vira de mon lycée. Je n’y avais jamais mis les pieds et le directeur ne s’était pas fait prier pour m’exclure. J’avais dix-huit ans, j’étais sans diplôme, sans emploi, sans attache. J’étais livré à moi-même, bien plus qu’auparavant. Que pouvais-je faire seul à Paris ? Je ne faisais que ce que je savais faire de mieux : fréquenter les mauvaises personnes, m’amuser jusqu’à en vomir mes tripes dans les caniveaux, me droguer jusqu’à en perdre toute notion du temps et de l’espace. Je vivais aux crochets des autres, taxant des clopes à mes potes, piquant de l’argent dans le portefeuille des mecs que je baisais, me procurant de la drogue auprès de quelques dealers fiables de Paname.

Durant une de mes habituelles rave-parties, j’ai rencontré un certain Julian. Alors que la musique battait son plein, faisant vibrer nos âmes en perdition au rythme du son, nos regards se croisèrent parmi la foule. L’excitation montait en moi telle une flèche. Je ne pouvais expliquer cette réaction. La drogue. La bière. La musique. Ses yeux persistants. Je me faufilai à travers les gens, tâchant de passer sans me tauler. J’agrippai rapidement son avant-bras, posant ma main moite contre sa peau humide de sueur et d’alcool. Je me sentis alors happé par la foule qui tressauta au moment où les vibrations de la musique se firent de plus en plus fortes. Les cris d’euphorie emplirent mon crâne et je me laissai tomber en arrière. Ma main qui tenait le bras de Julian commença à glisser mais je l’emmenai dans ma chute avant même de pouvoir lâcher complètement prise. Par chance, certains eurent la fabuleuse idée de s’écarter, nous accordant suffisamment de place pour nous écraser lourdement dans l’herbe boueuse. Je poussai un râle. Merde, c’était froid et dégueu. Au moment où j’ouvrai les yeux pour me rendre compte de cette situation pitoyable, je vis Julian qui me dévorait littéralement du regard. Je plaquai sans ménagement mes mains salies contre ses joues, approchant dangereusement ses lèvres des miennes. Je pouvais sentir sa respiration haletante. Nos lèvres se cherchèrent un instant et finirent par se trouver. Ma langue s’aventura dans sa bouche avec parcimonie. Juste ce qu’il fallait, pas plus. On est resté à terre une bonne dizaine de minutes, s’emballant comme de jeunes adolescents en émoi. Finalement, on nous a relevé, nous hurlant de dégager parce que les flics avaient débarqué. Sans chercher à comprendre, Julian me tira par la main et commença à courir. Je le suivis tant bien que mal, titubant presque sous les effets de la drogue et de l’alcool. On se frayait un chemin à travers l’émeute qui commençait à se produire. Au passage, je me pris deux ou trois coups de bras. Je pissais le sang par le nez, ma vue se troublait légèrement. Finalement, je me laissais presque baller contre Julian qui me tint sans grande difficulté.

Quand j’ouvris les yeux, je me levai avec rapidité, mon cœur loupant un battement. Je ne reconnaissais rien. Mes yeux se baissèrent vers le simple drap qui me recouvrait. À mes côtés, Julian. Je me laissai glisser en dehors du lit avec discrétion, rassemblant mes quelques affaires du mieux que je le pouvais. Une chaussette sur le coin du tiroir ouvert de la commode. Une autre aux pieds du lit. Mon tee-shirt en lambeaux sur la poignée de porte. Mon jean dans le couloir. Mon boxer manquait à l’appel. Fuck. J’en avais pas besoin. Et je sortis en claquant la porte.

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 84114410
chapter 4; fate
« we create our fate every day we live. »
« Jeune homme blanc. Dix-neuf ans. Retrouvé nu sur la chaussée. Alcoolisé et sûrement drogué. Multiples contusions sur le corps et traumatisme important derrière le crâne. Les constantes sont très faibles, il a failli nous lâcher dans l’ambulance suite à un arrêt respiratoire. » C’était l’un des pompiers qui parlait. Julian m’avait sauvé. Il avait appelé les secours qui étaient arrivés rapidement sur les lieux. Sur le brancard qui roulait à toute vitesse dans le hall des urgences, je ne voyais rien mais j’entendais tout. Je ressentais tout. La douleur brûlait mes organes, me montait à la tête, traversait chacun de mes membres, dans des recoins dont je n’avais jusqu’alors aucunement conscience. « Cassandre Lefèvre, infirmier urgentiste. Je vais m’occuper de lui. Apportez des compresses, de la morphine et préparez un bloc. Bipez le chirurgien neuro immédiatement, dites-lui qu’on a un trauma important ! » Je perçus un emmêlement de sons, des paroles lancées en l’air de tous les côtés. La voix de Julian murmura à mes oreilles. « Je t’en supplie, ne pars pas maintenant. » Malgré mon envie de m’accrocher, j’étais fatigué. Et lentement. Doucement. Je m’enfonçais. Jusqu’à perdre conscience. Avant de couper contact avec le monde extérieur, j’entendis l’infirmier urgentiste hurler et un chariot arriver à toute berzingue. « On le perd ! ON LE PERD ! Chargez à deux cents ! » Un choc puissant. Et le silence total.

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 24042510
Je revivais la scène. Atroce. « Hé le pédé, qu’est-ce que t’as à me mater comme ça ? » J’étais tranquillement assis au bar, mes doigts pianotant sur le comptoir, une pinte de bière dans l’autre main. Je buvais, observant les gens danser. Je ne savais pas pourquoi j’étais là, mais j’avais envie d’être posé. Forcément, fallait que je m’attire les ennuis. Et dans ce genre d’endroits, j’étais plutôt connu. C’était d’ailleurs un coup de bol que le videur m’ait laissé entrer ce soir-là. Généralement, j’étais toujours balancé comme un clodo dans la rue.

Inconsciemment, j’avais fixé un connard planté près de la piste de danse. Lui et ses potes se ramenèrent, gigotant autour de moi comme des abrutis. C’était vraiment pitoyable. Avec mon flegme légendaire — et surtout inexistant — je me suis levé et l’ai toisé à mon tour. « J’ai pas de problème avec toi pour l’instant, sauf si tu continues à m’faire chier. C’est pas parce que t’es avec tes toutous que tu vas m’faire peur. Crevure. Ah ouais ? Tu veux que j’t’en fasse voir de la chienne ? J’te défonce mon p’tit gars. J’te préviens, j’te ferai pas de cadeau. Alors boucle-la si tu veux pas te retrouver la tête contre le bitume et le cul à l’air. Si tu continues, j’te décroche une droite, et Dieu sait que j’en ai rien à foutre des vigiles. » Il me cracha dessus, pouffant d’un rire tonitruant. Un p’tit Dudley Dursley dans la vie réelle. Pa-thé-tique. Je m’essuyai le visage d’un revers de manche, le dégoût s’emparant de moi. Je l’ai alors agrippé par le col. Fils de pute, lâche-moi. Et ma tête rejoignit avec vivacité son nez d’un violent coup. Il hurla, commença à pisser le sang, et se plia en deux. Je jetai le reste de ma pinte sur la tronche de ses acolytes et je me mis à courir, me faufilant entre les danseurs. Je sortis rapidement au dehors, me précipitant dans la ruelle. J’avais cher froid et je tremblais comme une feuille. L’adrénaline était comme un électrochoc. Sauf qu’au bout de quelques minutes, je remarquai que le petit groupe m’avait suivi. Je relâchai la pression de mes bras croisés, censés me réchauffer, bien décidé à en découdre même si je savais que l’issue allait m’être fatale…

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 24042510
Bip. Bip. Bip. Mon cœur était reparti. « Il revient ! Le bloc est-il prêt ? On le monte tout de suite en chirurgie. Le traumatisme crânien est grave, le choc a dû être sacrément sévère. Les autres plaies ont l’air peu importantes, on s’en occupera quand on l’aura complètement stabilisé. La priorité, c’est de le sauver. » Ma main tressauta, comme si je cherchais à prendre contact avec quelqu’un. N’importe qui. Un contact physique. Maintenant. S’il vous plaît… J’vous en supplie, prenez ma main… Je me sens repartir. Aidez-moi. AIMEZ-MOI. J’veux pas y retourner ! Me laissez pas seul avec eux. Par pitié…

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 24042510
« REVIENS-LÀ ! TU T’EN TIRERAS PAS COMME ÇA, J’PEUX TE L’ASSURER ! Vas-y, ramène-toi, péquenaud. » Sifflai-je entre mes dents serrées. Au moment où je me retournai, je me suis mangé un coup de poing qui me fit voler en arrière. Je tombai à la renverse, m’explosant la tête contre le sol. Les trois mecs se mirent à rire. Et tout se passa très vite. Des coups de pied dans le ventre. Un coup de barre de fer dans les côtes. Je sentis aussi qu’on me tenait les bras. Soudain, le froid et l’humidité commencèrent à recouvrir mes jambes. Ils me déshabillaient. Ils arrachaient littéralement mes vêtements. On me traîna, écorchant à vif ma peau, jusque dans un recoin sombre. Tout y passa car je n’avais réellement plus rien sur le dos. Je me débâtai comme je le pouvais, tentant d’échapper vainement à mes agresseurs qui devenaient peu à peu des violeurs. L’un d’eux entra en moi avec force, sans précaution. C’était comme si on me brûlait l’intérieur. J’hurlai, mais on plaqua bien vite une main crasseuse contre ma bouche. Je sentis le goût du sang. J’avais des nausées, une envie non dissimulée de vomir à mesure qu’ils effectuaient ses va-et-vient immondes et douloureux. On me gratifia de quelques coups dans les parties. Quand l’affaire fut faite, leur semence dégueulasse en moi, j’étais pratiquement inconscient. La pluie qui commençait à tomber me tenait tout juste éveillé, comme si elle me rattachait à une réalité qui, je le pensais, allait bientôt me quitter. Tout était fini.

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 24042510
« Monsieur ? » Cassandre, l’infirmier urgentiste, vint réveiller Julian qui s’était endormi sur le fauteuil dans la salle d’attente. C’était le lendemain, en plein après-midi. « Après plusieurs heures d’opération, les chirurgiens ont pu sauvé votre ami. Malheureusement, il est toujours dans le coma. Il est possible qu’il ne se réveille jamais. Je suis navré. Vous devriez aller le voir. Savez-vous s’il a de la famille ? Quelqu’un à contacter ? »

Putain, c’que c’était ennuyant d’être dans le coma. Je donnerai cher pour revenir parmi les vivants et revoir un visage. N’importe lequel. Même celui de Julian.




Dernière édition par L. Malone Mercier le Jeu 8 Déc - 7:26, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 6:30

Welcome =)
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 6:34

4ème icônes, Cole and Ash in da place MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 2684926262 -bon Cole à l'air soumis...mais OSEF-
Enfin bref j'te dis officiellement bienvenue ma poule.
et tu feras gaffes à Julian hein, j'le veux en excellent état, 7/7, 24/24h, sans exception...sinon gare à tes fesses (a).
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 7:25

Bienvenue à Paris et bon choix de scénario Razz
Je serais ton infirmier, celui qui t'as reçu aux urgences avec le petit Julian ! MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 239769179
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 8:27

MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 3817709046 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 2944792861 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 3987303152 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 1839924927 cool MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 2253835432 On a suffisamment discuté hier soir pour que tu saches déjà combien je t'aime pour avoir choisi mon bébé, mais je tenais à te le redire de manière plus officielle #sbaff# Je me réjouis d'avance de rp avec toi, surtout après avoir lu le début de ta fiche moh Je me réjouis... réjouis, réjouis ! MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 3475408126 T'as plus qu'à me dire ce que tu veux de moi, et je le ferai Arrow *out*
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 8:34

Mouahahahah, so hot mon chou. MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 4134762613
Je le trouve médiocre ce début de fiche, mais je tâcherai de me rattraper pour la suite. J'ai tellement hâte de continuer. Je suis censé travailler à la BU de ma fac, mais finalement je pense que je vais m'ateler un peu à la rédaction de l'histoire de ce bébé qu'est Malone. MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 3458505197
Des bisous mon Julian.
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 12:01

Bienvenue sur Oh la la paris MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 3475408126
ASH moh
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 15:24

T'ES TROP CANOOOOOOOOOOOOOOOON ! MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 2486224328 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 4158577679 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 530908632

Voilà, sinon bienvenue à Paris. En espérant que tu te plairas parmi les fous.
Bon courage pour ta fichounette - qui semble vraiment très prometteuse ! Wink
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 15:40

Bienvenue. Bon courage pour le reste de ta fiche ♥
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 17:28

Bienvenue again Malone MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 675700275
Quel début de fiche waw ! bave bon courage pour la fin ;D
Si t'as des questions, le staff est là (;
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 21:37

    Bienvenue, héhé. (a)
    Bonne chance pour ta fiche, déjà bien entamée. Very Happy
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMar 6 Déc - 22:30

HAN ASH bave MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 1743600346 MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 3458505197 /out/
Welcome to Paris Razz et bon courage pour la suite de ta fiche :)
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMer 7 Déc - 11:30

malone m'a l'air d'une personne vraiment très intéressante MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 239769179
bienvenue parmi nous jeune homme MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 2176505670
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyMer 7 Déc - 17:27

j'adore la deuxième partie. Vivement la troisième, et dernière :)
Je serai absent jusqu'à vendredi... me réjouis de te relire...
JE T'AIME déjà tellement toi 8) 8) 8)
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyJeu 8 Déc - 14:16

Mon ange =D Tu me donne ton avis ?
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyJeu 8 Déc - 14:37

Bienvenue parmi nous MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 713858961
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MessageSujet: Re: MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time   MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time EmptyJeu 8 Déc - 15:56

bienvenue chat. <3

Je te valide, parce que je suis sexy et toi aussi, et je t'ajoute par la même occasion à ton groupe.

Sur ce forum, nous avons mis en place un système de jeu d'équipes. Pour mieux comprendre le principe, je t'invite donc à regarder ces sujets :ici, et si tu ne piges toujours rien, alors pose la question sur le point qui te poses problème . ♥️ Tu dois t'inscrire -le topic se trouve dans le même sous-forum- pour participer. (:

Si tu as des questions, n'hésite surtout pas. MALONE ▬ judas kiss me if offense, don't wear your condom next time 713858961

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