► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)

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MessageSujet: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMer 28 Mar - 11:15


NOAH AARON PARKER

❝ Il n’y a pas de Superman. Tout le monde s’habille de la même manière, en mettant une jambe à la fois dans son pantalon. ❞




ye m'aime, pas toi ?


J'suis né à Londres, en Angleterre il y a vingt-huit ans et on m'a appelé Noah Aaron Parker. Je suis d'origine anglaise. Dans la vie de tous les jours, je suis neurochirurgien à la Pitié. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis gay jusqu’au bout de la bite à tendances foutrement bisexuelles, j'suis également en couple avec un Tatoué mystérieux et incompréhensible et j’le vis bien. Je fais partie des Javanaise et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent au sexy et bandant Matthew Bomer et je remercie son tumblr ❝ Mr. Smooth Criminal ❞ et moi-même.

je veux en savoir un peu plus.


⇝ Ne peut pas se passer de fish&chips, de beurre de cacahuètes et de Jelly de couleur verte et il mange comme quatre – ou cinq, ou six, ou dix – à chaque repas. ⇝

⇝ Donnerait jusqu’à sa vie et même plus pour les personnes qu’il aime. Il est même parfois – souvent – trop gentil, presque naïf et carrément inconscient. ⇝

⇝ Est atteint du syndrome de Superman, ce qui commence lentement mais sûrement à lui peser, mais il se soigne promis. Il essaye tout du moins de se soigner, mais ça n’est pas facile. ⇝

⇝ Est têtu comme une mule, parfois crétin et quand il a une idée dans la tête, il ne l’a malheureusement pas au cul. ⇝

⇝ Ne parle jamais de sa vie passée en Angleterre. Depuis son arrivée en France, à seize ans et des poussières, il a toujours fait passer ses parents pour morts dans un accident de voiture dont il serait le seul survivant. Peu de personne sont au courant de son vrai nom, de sa vraie vie anglaise. ⇝

⇝ A été Escort et même gigolo fut un temps pour pouvoir financer ses études mais il a définitivement tout arrêté, quitté l’agence d’Escort depuis peu. Il ne vit plus que pour son vrai travail désormais – neurochirurgien à la Pitié Salpêtrière. ⇝

Pleure devant Titanic – mais chut, c’est un secret et il ne veut pas que tout le monde soit au courant. ⇝

⇝ S’est acheté un perroquet qu’il a nommé Icare pour tenter de combler ce silence angoissant qui régnait dans son appartement. Il a d’ailleurs emménagé pendant quelques temps chez Melrose mais il a dû renoncer bien vite à la colocation et il est retourné vivre chez lui – un chez lui qu’il supporte de moins en moins. ⇝

⇝ Prétend toujours que tout va bien, même quand tout va mal. Mais son masque de perfection commence lentement mais sûrement à se fissurer depuis quelques temps. ⇝

⇝ Son histoire d’amour avec Grayson le prend aux tripes bien qu’elle soit très compliquée. Très innocent dans ses sentiments, il a un peu l’impression de découvrir l’amour pour la première fois et ça lui fait mal autant que ça le rend heureux. Mais il se sent au moins vivant pour la première fois depuis très longtemps. ⇝

⇝ N’a jamais eu l’habitude d’être heureux pour lui-même et il est donc très peu adroit lorsqu’il s’agit de son propre bonheur si bien qu’il a tendance à fuir chaque fois qu’il doit s’occuper de lui-même. Il refuse également de laisser les autres prendre soin de lui. ⇝

⇝ Est en train de perdre la personne la plus importante de sa vie. Sa meilleure amie, la femme de sa vie, sa Blonde. Parce qu’il est con, parce qu’il a merdé. Alors, il se démène pour tout arranger mais rien ne semble fonctionner malgré tout. Il s’accroche donc, encore et encore, encore et toujours, désespérément parce qu’au final cette fille, c’est toute sa vie pour lui. ⇝

et toi, et toi, et toi ?


Votre pseudo sur le net ⇝ Nina. Où avez vous connu OLLP ⇝ Partenariat avec BeSydneysiders. Age ⇝ 22 printemps et toutes mes dents. Présence sur le forum ⇝ Tous les jours. Votre avatar ⇝ Matt Bomer.
Pour nous aider▬▬ Matt Bomer ◈ N. Aaron Parker
Code:
[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Matt Bomer</b> ◈ N. Aaron Parker





Dernière édition par N. Aaron Parker le Lun 23 Avr - 1:34, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMer 28 Mar - 11:15



ohlala paris
❝ Le Masque tombe, l’Homme reste et le Héros s’évanouit. ❞ — PART ONE.



❝ Usé par les hommes, par le bruit qui rend fou ; usé par la vie, par les hurlements ; usé par le silence, usé par le vent, usé par l’oubli. ❞
BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) Tumblr_m0yrypZ8UU1r8pxv5o3_250


Déchiré. Usé et épuisé, je n’ai pourtant que vingt-huit ans. Seulement vingt-huit ans et déjà une vie qui part un peu plus en couilles à chaque minute ; seulement vingt-huit ans et déjà fatigué de vivre. Vingt-huit ans seulement et déjà mort à l’intérieur. Pathétique, c’est pathétique. Je me trouve pathétique et je n’arrive même pas à avoir le courage de me battre. Je crois que je n’en ai plus la force - ou peut-être ne l’ai-je jamais eu, surtout lorsqu’il s’agissait de moi. À quoi bon ? Je dois avoir renoncé il y a bien longtemps à être heureux pour moi-même - et seulement pour moi-même. J’ai appris à être heureux à travers les autres, je m’en suis toujours contenté - le bonheur par procuration, c’est tout ce à quoi j’ai toujours eu droit. Parce que c’était tellement plus simple de faire le bonheur des autres plutôt que de penser au mien. Et j’ai fini par renoncer au bonheur pour moi, me satisfaisant dans cette fausse version de bien-être lorsque ceux que j’aimais étaient heureux. Petit à petit, je m’y suis fait ; je me suis plongé dans ces sentiments superficiels en me bernant à croire que c’était ça la vraie félicité. Mais bientôt, le voile a commencé à se lever, à se désagréger et à s’effriter, laissant alors entrevoir de vraies images du bonheur. La réalité m’a frappé comme un coup de poignard en plein cœur, mes côtes explosant sous la douleur, écrasant mes poumons. Et j’ai commencé à suffoquer, à ne plus être capable de respirer correctement. À mourir lentement, doucement. Parce que je me rendais peu à peu compte que je n’étais pas heureux, que je ne l’avais jamais été. Que j’avais sacrifié mon propre bonheur pour celui des autres et que j’étais finalement seul, tout seul. Je n’avais plus que ma pauvre carcasse creuse à traîner, que mon cœur vide et ce trou béant au fond de mon estomac. Mais je continuais, encore et toujours, ce rôle de superman me collant à la peau contre ma volonté. Peut-être parce que c’était sûrement la seule chose qui me tenait encore un minimum en vie ; peut-être parce que m’occuper des autres était tout ce que je savais faire de bien dans ma vie. Peut-être parce que c’était le seul bonheur auquel je n’aurai jamais droit. Et puis à quoi bon vouloir être heureux ? J’ai fini par comprendre que le bonheur est éphémère, qu’il s’évapore et s’évanouit quand revient l’aube, malgré tous les efforts qu’on a pu fournir. Et on se retrouve seul, sans personne, là tout a commencé. Retour à la case départ. Seul avec ce vide à combler, ce cœur qui ne bat plus figé dans la glace, ce souffle irrégulier et difficile. Seul avec ce féroce besoin de lâcher prise avec la vie. Je crois que je n’ai plus été capable de ressentir quoique ce soit dès lors, m’enfonçant dans un abyme de désolation et de désespoir. C’était calme, tout compte fait. C’était facile de ne rien ressentir du tout, de bloquer tous les sentiments. De me fermer à la réalité de ma chienne de vie. Je suis devenu le roi du déni, refusant de voir que j’étais complètement à la dérive malgré ce qu’on voulait me faire entendre, malgré mon existence qui perdait de son sens. En avait-elle seulement déjà eu un, de sens ? J’ai passé des années à finalement errer, à me traîner sans but. Je n’ai jamais réussi que dans mes études et mon travail - ma seule fierté. Niveau relationnel, je crois que je suis un handicapé des sentiments incapable de construire quelque chose qui veuille bien tenir la route. J’essaye pourtant, je tente désespérément d’y parvenir parce que mon cœur mort réclame de revenir à la vie. Parce que ça fait mal de se sentir vide à seulement vingt-huit ans. Je suis trop jeune pour être complètement mort, pas vrai ?


❝ Il n’est pas vrai que rien ne soit jamais effacé, le passé n’est jamais tout à fait le passé. ❞
BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) Tumblr_lzd3vc3BwL1qadi39o6_r2_250

Issu de la vieille bourgeoisie anglaise, j’ai toujours vécu dans le luxe et la richesse, n’ai manqué de rien, jamais. Je n’avais qu’à claquer des doigts et j’obtenais tout ce que je pouvais désirer ; tout ce que je voulais, on me l’apportait - et sur un plateau d’argent s’il vous plaît. Pourri gâté jusqu’à la moelle, j’ai été élevé près de la capitale anglaise dans un manoir assez immense pour m’y perdre si je le désirais, par des précepteurs et préceptrices aussi strictes les uns que le autres. Je devais tout apprendre de ce monde de riches, très vite, pour que mes parents puissent rapidement m’exhiber partout comme leur petite fierté. Je n’étais finalement qu’un jouet, le futur héritier de la famille Parker avec un avenir déjà tout tracé. Pas de choix possible, je devais suivre les traces de mon père comme il avait suivi celles de son paternel. Je n’avais pas le droit d’avoir mes propres envies, désirs, mes propres projets ; non, on décidait de tout à ma place, pour moi. On me disait quoi dire, quoi porter, quoi manger. Quoi aimer et quoi penser. Le petit Noah n’existait pas, je n’étais que la réplique presque parfaite de mon père - père que je ne voyais quasiment jamais, père que je ne connaissais pas non plus au final. Et toute cette éducation, ce formatage me frustrait, m’enrageait. Je voulais vivre, être moi et non pas la copie conforme d’un père qui ne prenait pas même le temps de m’aimer pour ce que j’étais. Alors je trouvais refuge dans les bras de Lullaby, ma Lully, ma cousine et j’étais enfin Noah. Elle était ma bouée de sauvetage, ma bouffée d’air frais. Je crois que j’ai plus vécu chez elle que chez moi tellement j’avais besoin de son contact. Elle était ma seule famille, ma seule véritable amie. Elle était la seule qui me connaissait, qui m’aimait. Habitant l’un à côté de l’autre, on a grandi ensemble dans notre petit univers qui se délimitait à l’espace clos de sa chambre de princesse. Elle comme moi manquions de l’affection de nos parents ; elle comme moi étions désespérément seuls. Le même sang coulait dans nos veines et nous n’avions que l’autre dans nos vies. Il n’y avait qu’elle à mes yeux, Lully n’avait que moi. Même quand nous avons été envoyé dans ce collège bourgeois en plein Londres, nous restions toujours ensemble, comme soudés l’un à l’autre. Inséparables. Lullaby et moi, c’était pour la vie. Tout a basculé le jour où Jaeden, un camarade de ma classe, une espèce de rebelle bagarreur qui me faisait peur, a voulu entrer dans ma vie, dans mon espace vital. Je l’ai vu s’approcher de moi, graviter autour de moi. Sa présence-même a alors commencé à me troubler, à me rendre fébrile parce que je voyais dans ses yeux de braise cette envie, ce désir qui peu à peu devenaient les miens. Ils semblaient couler sur ma peau, me pénétrant jusque dans mes veines. Jaeden savait embraser mon corps tout entier d’un seul regard, de par sa seule proximité à quelques mètres de moi. Il n’avait qu’à entrer dans mon champ de vision et tout s’effaçait. Il faisait chavirer mes principes de petits bourgeois, ma vie stable et ordonnée. Il faisait chavirer mon cœur. Et plus Jaeden insistait, plus je me sentais faible, plus je me sentais fébrile. Plus je recherchais sa présence. Et j’avais beau le repousser, encore et encore, il s’accrochait. Revenait. Et moi, je me sentais craquer, céder à son magnétisme déroutant. Moi qui avais vécu enfermé dans une bulle jusque là, je me retrouvais à désirer quelqu’un sans réellement comprendre ce que je ressentais, et ce quelqu’un était Jaeden, un garçon - un homme. La honte et le dégoût de moi-même ont bien vite fondu sur moi, tandis que je continuais de voir le brun détruire mes barrières de protection. Une à une, il les a faites tomber ; une à une, je les ai abaissées rien que pour lui, pour le faire entrer dans ma vie. Je soupçonne Lully de lui avoir donné un coup de mains, qui lui fut très utile, mais je ne lui en veux pas. Je n’ai jamais regretté d’avoir accepté Jaeden auprès de moi. Un jour, j’ai craqué et je l’ai invité chez moi. Tout intimidé, je l’ai reçu dans l’immense Manoir de mes parents, avec pour seule excuse un projet scolaire sur lequel nous devions travailler tous les deux. Je m’étais senti un peu mal à l’aise de l’avoir à la maison ; je savais qu’il n’était pas le genre de fils à papas riches à millions qui peuplaient notre école privée et je ne voulais pas qu’il pense que j’étais fier de la situation économique de mes parents. Je ne voulais pas qu’il pense que je lui jetais mon argent à la figure pour lui montrer que moi, j’étais riche - et pas lui. Mais je crois que finalement la soirée s’est bien passée, tellement bien que j’ai stupidement cédé et je me suis décidé à l’embrasser. L’embrasser pour la première fois. Ça a été comme une explosion dans mon estomac. Jamais je n’avais ressenti ça auparavant, ces crampes chaudes et douloureuses, ces battements précipités dans ma poitrine. Les joues rougies, mes lèvres sur les siennes et mon monde avait basculé. Seulement je ne m’étais pas attendu à ce que mon père nous surprenne Jaeden et moi, à demi-nus sur le sofa du living-room. Je ne m’étais pas attendu à sa colère noire, à ce qu’il mette mon camarade à la porte sans ménagement aucun. Je ne m’étais pas attendu au dégoût dans son regard ; je ne m’étais pas attendu à ces mots qui allaient changer ma vie à jamais : « Dégage de chez moi, sale pédale. » - six mots. Six mots et mon présent n’était plus ; six mots et j’avais tout perdu.


❝ La débauche est une illusion de ceux qui n’en ont plus. ❞
BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) Tumblr_lzd3vc3BwL1qadi39o1_r1_250

Quel est ton nom ? Je ne sais pas, je ne m’en rappelle plus. L’ai-je seulement entendu lorsque tu l’as prononcé à mon oreille ? Peu importe, toi et moi, c’est juste pour sexe et pour une nuit, pas vrai ? Tu ne veux que ça, je ne demande que ça. Rien d’autre. Je veux juste sentir ce nœud d’excitation et de désir animal m’envahir. Me remplir. Mon cœur ne bat plus, glacé et sûrement mort depuis longtemps. Depuis ce jour-là. Sa peau nue brûle la mienne de cette façon étrange, de cette façon qui m’attire et me révulse à la fois ; ses doigts caressant mon offert me donnent presque envie de vomir. Mon estomac se retourne quand sa bouche parcoure ma peau mais je crois que j’ai appris à aimer ça. Aimer cette sensation qui me colle à la peau comme la sueur du plaisir que j’en retire. Le temps de quelques heures, j’ai ce vide à l’intérieur de moi qui se trouve comblé ; j’oublie ma solitude, ma douleur. J’oublie que je suis presque mort. Débarqué de Londres à seize ans, je n’avais plus rien. Ni famille, ni amis, ni vie. Je me suis alors fait la promesse de m’en sortir, de tout mettre en œuvre pour réussir quoiqu’il m’en coûte. J’ai trouvé un travail de serveur dans un bar, mon maigre salaire n’aidant qu’à payer le loyer et la nourriture - et c’était dans ces moments-là que je me félicitais d’avoir vidé l’un des trois comptes en banque de mon père. « Merci d’entretenir ta pédale de fils. » que je lui avais laissé sur un vulgaire post-it collé à la carte bancaire. J’ai aussi fait quelques économies, repris mes études, passé mon bac et suis entré en fac de médecine, à Descartes. Seulement, j’avais beau travailler, être serveur ne pourrait pas m’aider bien longtemps à vivre et même si mon patron m’adorait, il ne pouvait rien faire de plus pour m’aider. Effrayé à la seule idée de devoir abdiquer et rentrer chez mes parents pour les supplier de me laisser vivre à nouveau chez eux, j’ai commencé un peu à déconner. J’ai enchaîné les soirées où l’alcool coulait à flot, où je finissais au lit avec un inconnu dont je ne me rappellerais plus le nom le lendemain. Une catin, j’étais devenu une vraie catin, m’enfilant les conquêtes d’une nuit comme on enfilerait les perles sur un collier. Je suis même devenu un vrai gigolo lorsque, travaillant toujours au bar, j’ai été repéré par la patronne d’une agence d’Escort de haut standing. Mon accent british et mes manières de gentleman la charmant, j’ai très vite été engagé. Il m’a également fallu très peu de temps pour apprendre les ficelles du métier, comment me comporter avec les clientes, comment leur parler, comment faire en sorte qu’elles deviennent des régulières. C’était simple, pas compliqué et c’est comme ça que je suis devenu une véritable coqueluche à l’agence. Mon petit accent anglais encore très prononcé les faisait étonnamment toutes craquer. Et j’ai fait le bonheur de ma patronne en même temps que ma petite clientèle s’élargissait. Bientôt, j’ai commencé à aussi coucher pour de l’argent, sans même éprouver une seconde la honte de me vendre pour quelques billets de plus. Après tout, je ne pouvais pas me permettre de refuser de l’argent si facilement gagné et je ne niais pas en avoir retiré un certain plaisir aujourd’hui. Elles m’ont tout appris du plaisir féminin et, dès que j’avais un moment de libre, j’expérimentais le plaisir masculin avec le premier type qui me branchait. Je m’en foutais de changer d’amant comme je changeais de chemise ; je m’en foutais de passer pour une véritable pute. J’avais à peine vingt-et-un ans et je me sentais déjà vide et mort. C’était triste à en pleurer alors j’ai cherché à combler les trous. Combler les trous par le sperme et la Tequila.


❝ L’étoffe des héros est un tissu de mensonges. ❞
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Superman. Drôle de surnom pour quelqu’un comme moi, pour quelqu’un qui n’est même pas foutu de se sauver lui-même ; drôle de surnom pour cet acteur que je suis devenu. Je ne sais plus comment tout ça a débuté, je me rappelle seulement avoir commencé à utiliser ma langue au lieu de ma queue, à utiliser le pouvoir des mots plutôt que le pouvoir du plaisir de la chair et tout s’est enchaîné très vite. Je me suis retrouvé à être là pour les autres, à les écouter, les conseiller. À courir partout dans Paris pour aller les réconforter, même à trois heures du matin. Je ne compte plus les nuits blanches, les montées d’angoisse soudaines - et je m’étonne encore de ne pas avoir de cheveux blancs. Petit à petit, c’est devenu mon moteur, comme une raison d’exister. Plus le temps de penser, de ressentir quoique ce soit, j’étais trop occupé à régler les problèmes des autres pour voir les miens. Et ça me convenait parfaitement. J’avais besoin de ça, besoin de me concentrer sur autre chose que mon cœur qui ralentissait, autre chose que mes tripes qui se déchiraient. Autre chose qui n’était pas moi, surtout pas moi. J’allais bien, toujours bien ; j’avais le sourire, toujours le sourire. Un véritable masque de bonheur parfait a rapidement remplacé les traits défaits et fatigués de mon visage. Je me forçais à aller bien, peu importe ce qu’il pouvait se passer dans ma vie. La réponse à « Comment tu vas ? », un simple et éternel : « Très bien. ». Chaque fois qu’on avait besoin de moi, j’étais là, peu importe l’heure du jour ou de la nuit, peu importe mon état. Ça me faisait du bien, ça mettait ma vie entre parenthèses le temps de quelques heures. Et quand j’aidais une personne à aller mieux, alors j’allais bien aussi ; si la personne était heureuse, alors j’étais heureux aussi. C’était ma façon à moi de survivre - aller bien au travers des autres, être heureux à travers le bonheur des autres. Vivre par procuration, c’était tout ce que je savais faire. Tout ce que je me permettais de faire. Je préférais vivre à travers la vie des autres plutôt que d’exister par moi-même, plutôt que de vivre la mienne. C’était moins effrayant, c’était plus simple. J’étais incapable de m’occuper de moi, je préférais m’oublier au profit des autres. Et je me suis tellement oublié que je me suis perdu en chemin. Quelque part, j’ai perdu ma route, continuant à vivre pour les autres, en marge des autres. J’étais Aaron le Superman, l’ami toujours prêt à aider autrui, toujours prêt à tendre la main. Il était bien loin le Noah sauvage et renfermé de Londres - je crois même qu’il était mort à la frontière française. Il n’existait plus et j’étais devenu Aaron, orphelin anglais, étudiant en médecine et super-héros à ses heures perdues. Toute ma vie n’était qu’un immense mensonge. Je me cachais derrière mes sourires, derrière ma générosité et ma naïveté. Je dissimulais la vérité derrière ce rôle que l’on m’avait octroyé. Et ça me convenait. Personne n’avait besoin de savoir qui j’étais vraiment, ça n’en valait pas la peine. Je n’en valais pas la peine. Je n’étais de toute façon qu’une carcasse vide, un corps sans rien à l’intérieur. Un cadavre ambulant. Tout ça parce que je ne savais pas vivre pour moi ; tout ça parce que la vie des autres avait peu à peu volé la mienne. Tout ça parce que j’étais Aaron, Superman du mensonge en train de crever à petit feu sans personne pour s’en rendre compte.




Dernière édition par N. Aaron Parker le Mer 18 Avr - 21:56, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyLun 9 Avr - 11:00



ohlala paris
❝ Le Masque tombe, l’Homme reste et le Héros s’évanouit. ❞ — PART TWO.



❝ Un ami, rien qu’un ami, c’est aussi précieux qu’une vie. ❞
BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) Tumblr_m0g30vh5a91qeqq9mo1_250

J’ai toujours été entouré. Vrais amis ou connaissances intéressées, je n’ai jamais vraiment été seul même si ce sentiment de solitude me déchirait la poitrine jour après jour. De toute façon, je crois que j’ai toujours été plus doué pour faire l’amitié que l’amour. Mais j’étais tellement naïf et bonne poire que je me faisais souvent avoir. Que les gens se servaient de moi, de ma gentillesse quand ils en avaient besoin et puis s’en allaient comme ils étaient venus - c’est-à-dire rapidement. De nature méfiante, je n’accorde ma confiance qu’à peu de personnes. Oui, j’ai beau aider les gens autant que je le peux, je ne les laisse pas entrer véritablement dans ma vie. Je ne leur laisse pas l’occasion de trouver les failles en moi pour m’atteindre et me briser. Il est hors de question qu’on ruine ma vie une nouvelle fois, qu’on détruise tout ce que j’ai réussi à construire ici, à Paris. Une fois dans ma vie, j’ai tout perdu et ce fut la fois de trop. Désormais, je me débrouille seul sans l’aide de personne ou presque. Parce qu’il y a bien certaines personnes à qui je fais confiance, sur qui je peux me reposer sans crainte. Je sais qu’elles seront là si j’ai besoin, si je leur demande de l’aide. Elles se comptent peut-être sur les doigts d’une main mais ça me suffit. Ça me convient parfaitement. Il n’est pas nécessaire d’avoir une centaine d’amis lorsque vous en avez déjà quatre ou cinq de vrais prêts à tout vous donner, rien que pour vous aider - vous sauver. Et puis, au-dessus de tout ça, il y a Elle. Melissa Rose Prescott, Mely pour les intimes - ma Blonde pour moi et moi seul. Elle est tout pour moi. Une sœur, une meilleure amie, une confidente. Elle est ma seule famille, celle que je me suis trouvée et choisie dans la capitale française. On s’est connu par l’intermédiaire d’Ashley, son frère qui était aussi un de mes comparses de promo avec qui j’entretenais une relation quelque peu étrange et ambigüe. Au début, elle n’était que la petite sœur de mon ami, celle qui s’incrustait à nos grosses beuveries et autres rendez-vous d’étudiants de fac de médecine. Elle n’était que la gamine un peu délurée, et surtout dévergondée, qui ne cherchait qu’à brûler la vie par les deux bouts. Je crois qu’on se complète autant qu’on se ressemble elle et moi. On est aussi très opposés, totalement différents par certains côtés. Elle est aussi terre à terre et négative que je suis rêveur et optimiste ; elle est aussi franche que je suis diplomate - parfois un peu trop. Elle est comme une partie de moi, un de mes membres, un bout de mon cœur et un morceau de mon âme. Elle est à la fois mon double et ma moitié. Si je n’avais pas été gay, je l’aurais demandé en mariage, je lui aurais fait des dizaines d’enfants. Je me serais mis en quatre pour la rendre heureuse. Parce que je l’aime, au-delà des mots, au-delà de tout. Au-delà de moi-même. Je pourrais mourir pour elle, sans hésiter. Mais voilà, je l’ai trahie, je l’ai abandonnée. Je l’ai délaissée et elle n’arrive pas à me pardonner. Dans le fond, je la comprends - la seule fois où elle a eu vraiment eu besoin de moi, comme un putain d’idiot, j’ai déserté. J’ai merdé. Pour quelles raisons, je ne me l’explique pas moi-même mais j’ai sûrement fait la plus grosse connerie de toute ma vie en m’éloignant comme je l’ai fait. Depuis, quelque chose s’est brisé entre nous ; plus rien n’est comme avant. On s’est quittés, on s’est retrouvés avant de se séparer de nouveau pour mieux nous réunir une nouvelle fois. Et j’ai peur et j’ai mal. Et j’ai honte et je me sens coupable. Je ne me pardonne pas non plus de lui avoir fait subir ça alors qu’elle est la personne qui compte le plus pour moi. J’espère un jour pouvoir retrouver ma Mely à moi ; j’espère qu’un jour elle me pardonnera. Alors j’attends, je tente par tous les moyens de lui prouver que je veux être près d’elle, que je ne veux qu’être à ses côtés jusqu’à la fin de mes jours. Finir comme ces vieux couples, assis sur un banc public à donner à manger aux pigeons tout en parlant de tout et de rien - surtout de rien. Je prie pour que ça s’arrange, pour qu’on reforme à nouveau ce duo que l’on a formé autrefois. Maintenant que je lui ai tout avoué, maintenant qu’elle sait toute la vérité sur moi - vérité que j’ai mis plus de huit ans à lui avouer - je me dis, j’ose espérer que ce nouveau départ que l’on s’est accordé sera le début d’une toute nouvelle amitié. Juste Melrose et Noah, comme il aurait dû en être depuis le début déjà.


❝ Lorsque l’amour ne se peut plus vivre, que le désir de l’amour s’exaspère et devient une douleur à supporter, alors s’exerce l’érotisme. ❞
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Je suis un véritable handicapé des sentiments - surtout amoureux. Je ne suis pas doué pour exprimer ce que je ressens, pas doué pour mettre des mots sur mes sentiments. Je ne sais pas faire. Je suis plus habile avec l’amitié. Je suis même un meilleur ami que je ne dois être un bon petit-ami. Peut-être parce que j’avais toujours été bloqué par mon passé ; peut-être parce que je n’avais jamais su m’investir dans ce genre de relations ; peut-être parce que je ne suis pas taillé pour le rôle de petit-ami. Sans doute parce que je ne méritais pas tellement de trouver quelqu’un qui ne ferait qu’aimer un mensonge vivant. Et quand bien même j’avouerais enfin la vérité, je restais cet adolescent de seize ans qui se découvrait gay dans les bras d’un camarade de classe et qui se retrouvait sans rien ni personne du jour au lendemain. Si j’ai déjà eu honte à un moment d’aimer les hommes ? Oh que oui, j’ai senti cette honte poisseuse et dégueulasse me coller à la peau pendant longtemps. Pendant un moment, je me suis vu comme un monstre, cette « erreur de la nature » que mon père avait mis à la porte ce soir-là. J’ai eu honte jusqu’à ce que je me libère enfin de l’emprise de mon paternel, jusqu’à ce que je découvre le sexe entre hommes - j’ai bradé ma virginité juste pour me débarrasser de ce sentiment dégueulasse de ne pas être normal, juste pour oublier que j’étais ce que j’étais et que j’aurais tout donné pour être quelqu’un d’autre à ce moment-là. Mais je me suis finalement accepté avec mes penchants homosexuels - j’aimais ça, la bite, mais je m’étais toujours refusé de tomber amoureux de quelqu’un du même sexe que moi. La première et unique fois où ça m’était arrivé, j’avais terminé à la rue. Et ça m’arrangeait, j’enchaînais les histoires d’un soir et ça m’allait très bien. De toute façon, je n’étais pas fait pour ces conneries. La preuve, j’ai brisé le cœur de mon meilleur ami - et désormais ex petit-ami - Cassandre. Cassandre, je le connais depuis la fac ; il sait presque tout de moi. Il est gentil, adorable, séduisant, drôle - il est parfait. On est devenus meilleurs amis, puis amants. Ensuite, il m’a demandé de sortir avec lui et, parce que je me sentais en sécurité avec lui et parce que ça me semblait être la chose à faire, j’ai accepté de former un couple avec mon meilleur ami. Il m’aimait depuis l’université, je pensais pouvoir aisément tomber amoureux de lui alors j’ai tenté ma chance. Tout paraissait si simple avec Cassandre. Pas de doute, pas d’angoisse. Pas de question. Lui et moi, c’était simple, naturel, comme une évidence. Je ne craignais rien en acceptant ses sentiments ; jamais il ne me ferait de mal. Mon cœur ne souffrirait pas entre ses mains, c’était impossible. Seulement je n’avais pas pensé à cette époque-là que je serais celui par qui toutes ces vagues de douleur arriveraient. Je ne m’étais pas imaginé que je serais celui qui briserais le cœur de Cass’. Parce que je suis tombé amoureux d’un autre. Sans le vouloir, mon cœur a commencé à battre pour Grayson. C’était comme une renaissance, comme un printemps après l’hiver froid et rude. Mon corps tout entier réagissait violemment à la simple présence de ce tatoué mystérieux et incompréhensible. Notre relation était à l’image des sentiments que j’éprouvais pour lui - violente, complètement insensée, à m’en couper le souffle. C’était comme un feu ardent, c’était comme une coulée de lave brûlante dans mes veines qui détruirait tout sur son passage, calcinant mes organes, brûlant jusqu’à mon cœur. Je savais que j’y perdrais forcément des plumes, que ça ne serait jamais simple et que j’allais sûrement me briser complètement à l’aimer si fort mais je m’en fichais. Je me suis jeté à corps perdu dans ma relation avec Grayson, quitte à me perdre quelque part en route sur le chemin de la douleur des sentiments. Je m’en fichais - je me sentais vivant.


❝ Vivre, c’est espérer et attendre. ❞
BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) Tumblr_m0yrypZ8UU1r8pxv5o5_250

D’une certaine façon, stupidement, je n’ai jamais cessé d’espérer, peu importe ma situation. Depuis que mon père m’avait viré de chez lui, j’avais espéré ne pas finir dans le caniveau, j’avais espéré m’en sortir et réussir dans la vie. J’avais espéré devenir quelqu’un de bien. Aujourd’hui encore, alors que j’ai cette impression que rien n’est jamais bien stable dans ma vie, je continue d’espérer. Je suis toujours autant rempli d’espoirs malgré les déceptions, les épreuves. J’espère ne pas échouer dans mon travail ; j’espère pouvoir garder assez de force et de courage pour ne jamais baisser les bras ; j’espère ne pas m’essouffler trop vite. J’espère que Gray sera un jour pleinement heureux, sans ces angoisses qui le bouffent, le tuent petit à petit. J’espère qu’un jour Mely m’aura pardonné, qu’on se sera retrouvé pour être vraiment ensemble jusqu’à la fin. J’espère, j’espère et j’espère ; j’espère encore, j’espère toujours. Je ne peux m’empêcher d’espérer parce que c’est ce qui m’a fait tenir depuis toutes ces années. L’espoir était tout ce qu’il me restait une époque pour ne pas sombrer ; tout ce que j’avais pour continuer d’avancer, pour continuer mon chemin sans reculer. On dit que l’espoir fait vivre, moi je survis tout en espérant. En espérant qu’un jour ma vie prendra tout son sens ; en espérant qu’un jour la douleur s’atténuera pour de bon. En espérant qu’un jour le vide sera entièrement comblé. Alors j’attends. J’attends de me sentir enfin un et entier ; j’attends que le vrai bonheur frappe à ma porte parce que je continue d’espérer qu’il finira par pointer le bout de son nez. Je l’ai vu apparaître au loin depuis que Grayson est entré dans ma vie, il se rapproche lentement. Timidement, il vient vers moi et je suis si effrayé le voir me fuir que je retiens mon souffle. Je n’ose pas bouger de peur de le voir s’éloigner, déserter ma vie à jamais. Je le laisse venir à son rythme, patient. Je sais qu’un jour, je finirai par être vraiment heureux. Ça prendra peut-être du temps, je vais peut-être devoir souffrir encore, mais, bien profondément, je continue d’entretenir ce petit espoir que le bonheur est aussi fait pour moi malgré tout. Que j’ai moi aussi le droit d’être heureux comme tout le monde. J’espère un Superman pour me remplacer ; j’espère quelqu’un qui pourra me sauver de toute cette souffrance, de ce désert de glace dans lequel je me suis enfermé. J’espère retrouver la femme de ma vie, ne plus la perdre. Ne plus faire l’erreur de l’abandonner comme je l’ai fait. J’espère qu’elle me reviendra vraiment un jour ; j’espère que l’homme qu’elle aime finira par quitter sa femme et la choisira elle. J’espère qu’elle sera pleinement heureuse, elle le mérite tant après l’abandon de sa mère et de son frère - après le mien également. Est-il stupide d’espérer qu’elle et moi serons toujours ensemble, jusqu’au bout ? Je ne conçois pas ma vie sans elle, je ne peux pas vivre sans elle. « L’espoir fait vivre, mais l’attente fait mourir. Alors, moi, j’espère en t’attendant. » C’était un peu le résumé de ma vie en quelque sorte. Attendre et espérer. L’espoir et l’attente. Même si j’avais voulu tuer tous ces espoirs en moi, même si j’avais essayé de ne plus jamais rien espérer, attendre des autres, le fait était que tout ça restait ancré en moi. Comme à l’encre indélébile, mes espoirs restaient logés au creux de mon cœur, de mon estomac, toujours plus puissants. Toujours plus poignants. Je ne pouvais pas m’en débarrasser au risque de perdre tout ce qu’il me reste, ce dernier lien qui me retient à la vie. Parce que sans eux, je crois que je serais véritablement mort.


❝ Passé, présent, futur – savons-nous toujours où nous sommes ? ❞
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Jusqu’alors, je n’avais eu pour seul but dans ma vie que de réussir mes études et devenir neurochirurgien. Pendant près de dix ans, je me suis défoncé, je me suis arraché jusqu’à mes tripes pour ne pas échouer. Et je l’ai fait - j’ai réussi. J’ai été titularisé, et suis devenu ce que je désirais être depuis des années. Mon travail est ma plus grande fierté. C’est ce que j’ai fait de mieux pour l’instant, dans ma vie. J’aspire désormais à sauver mes patients, à leur venir en aide autant que possible. Perdre quelqu’un sur la table d’opération est une véritable épreuve pour moi que j’ai encore du mal à supporter. Je dois travailler sur moi et apprendre à ne pas me laisser atteindre autant par ces pertes. Je ne suis malheureusement pas infaillible, je ne suis qu’un être humain. Et l’erreur est humaine. La première fois qu’un patient entre mes mains, j’en ai pleuré, littéralement. Le sentiment d’échec avait fait exploser mes côtes et je m’étais senti si impuissant et si mauvais que j’avais eu du mal à me faire comprendre à moi-même que ce n’était en rien ma faute. Que ce ne serait certainement pas le dernier patient que je perdrai, que je devrai faire face à d’autres décès dans le cadre de mon travail. Seulement maintenant que j’étais neurochirurgien à part entière, pour quoi vivais-je désormais ? Quelle était ma nouvelle raison de continuer à respirer ? Il me faut un nouveau but, quelque chose sur quoi me concentrer, quelque chose pour laquelle je devrais me battre, pour laquelle je devrais vivre. Je pense de plus en plus à fonder une famille, à avoir des enfants. Une famille rien qu’à moi, la mienne. Celle que je me construirai, petit à petit. Mais, étant gay, les probabilités pour que je réussisse à avoir un jour la famille dont je rêve sont minces. Pas inexistantes mais minces. Grayson a bien un fils, Eliott, cinq ans et une bouille d’ange que j’aime déjà, mais leur lien père-fils est déjà bien assez fragile sans que je ne m’interpose entre eux. Alors j’attends encore et j’attends aussi un peu. Aurai-je un jour le droit de faire entièrement partie de leur vie, à tous les deux ? En attendant, je pourrai toujours me rattraper avec mes filleul(e)s. Le rôle de parrain gâteau me convient déjà tout à fait et je sais déjà que je vais tous les pourrir et les gâter sans exception. Ils seront mes petites merveilles, mes petits trésors. Quitte à ne pas être père pour le moment, autant être un parrain digne de ce nom, digne de la confiance que leurs parents ont mis en moi. Et puis, je pense peut-être à avoir des enfants mais n’est-ce finalement pas trop tôt ? Suis-je réellement prêt pour ça quand on sait que je n’accepte pas encore totalement mon passé ? Quand on sait que, pour moi, Noah reste définitivement mort et enterré depuis près de douze ans. Que faire de cette vie en Angleterre dont je ne veux plus et qui continue de me hanter ? Parce qu’elle fait partie de moi, parce qu’elle est moi. Ma vie là-bas a fait ce que je suis aujourd’hui. Si j’en suis là désormais, si je me trouve à cet endroit et pas un autre, c’est parce que je me suis retrouvé obligé d’émigrer à seulement seize ans. Mais qui suis-je finalement ? Reste-t-il de ce petit anglais sauvage et renfermé en moi ? Ou ne suis-je plus que cet Aaron Parker, mort vivant à seulement vingt-huit ans ? Je ne sais pas ; je ne sais plus. Serais-je encore enchaîné à Noah tout en tentant désespérément de devenir entièrement Aaron ? Pour quelles raisons voudrais-je redevenir Noah ; pourquoi désirerais-je n’être plus qu’Aaron ? J’étais perdu entre mon passé et mon présent, incapable de construire alors mon futur. Epic fail. Game over.




Dernière édition par N. Aaron Parker le Lun 23 Avr - 0:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyLun 9 Avr - 12:34

Allez, courage ma Poule. Tu peux le faire !! o/


Dernière édition par Melissa R. Prescott le Lun 9 Avr - 12:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyLun 9 Avr - 12:42

Merci ! moh J'ai bien avancé ! O/
(Putain ce que j'ai hâte d'en finir quoi... Bordel.)
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyLun 9 Avr - 12:44

C'est un vrai calvaire. Et tu vas faire plus long que moi folle... XD
*Sort ses pompons*
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMar 10 Avr - 12:03

tes gifs + Grayson dans un des points + usé de saez = j'te kiffe. BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 2176505670
bon courage, again. BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 3458505197
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMar 10 Avr - 12:38

moh Moi n'aussi j'te kiffe.
(Ouais, j'avoue les GIFs sont... Evanoui)

Et Gray aura même un paragraphe rien que pour lui. moh Si c'pas la classe ça ! xD

Merci Babe. Toi aussi, tout plein de courage ! BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 3475408126
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMar 10 Avr - 13:11

Un paragraphe rien que pour lui, oooooh goood. moh trop classe même ! Logiquement, devrait y'en avoir un aussi sur ma fiche pour Aaron. BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 3846838978
Merci. ♥️
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMar 10 Avr - 13:48

Aaron n'est pas bisexuel, juste gay Arrow
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMer 11 Avr - 12:04

Babe. J'ai toujours la classe Honey. BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 3846838978 Mais contente d'avoir un paragraphe rien que pour mon Ronron dans ta fiche. moh

Ma Taspé. Pas faux, faut que je change ça de suite. moh Mais je ne peux ignorer l'époque où il a été gigolo, so... XDDDD

(Et sinon, j'avais pas vu vos messages quoi, tout va bien... Arrow)


Dernière édition par N. Aaron Parker le Mer 11 Avr - 13:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyMer 11 Avr - 13:23

Genre il a des tendances bi ? GROS LOL ! Arrow
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyJeu 12 Avr - 19:54

Bon dépêche-toi petit SuperRonron Razz
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyJeu 12 Avr - 19:56

Non, non, tu ne me fous pas a pression. LOOOL. BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 3846838978
Me dépêche promis. :)
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyJeu 12 Avr - 20:04

Ouiii, et plus vite que ça ! Sur Ordre de Cassou d'amour Razz Sinon tu seras fouetté BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 516676228
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyJeu 12 Avr - 20:13

Oh oui, Cassou, FOUETTE-MOI ! BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) 2920538797
Arrow
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MessageSujet: Re: BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER)   BOMER • I’m tired of pretending (N. Aaron PARKER) EmptyJeu 12 Avr - 20:15

ah non, pas ça. Sinon tu vas faire exprès de pas avancé xD Et je veux pas. Donc dépêches-toi sinon je boude >.<
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