Sujet: Quand on se fait chopper... || Cerbère S. Kyros Ven 1 Juil - 1:34
La situation était assez compliquée, et « compliquée » était vraiment la moins que l’on puisse dire. J’étais si déchiré entre deux choses que j’adorais : l’une une partie de jambe en l’air avec Simba, un beau brun, âgé et ténébreux d’une autre part il y avait Cerbère , que je considérais comme un grand frère, un mentor, un protecteur qui comptait plus que tout pour moi. Il n’y avait pas moyen de combiner amitié et plaisir … j’avais fait un mauvais choix mais ce qui est fait est fait il ne faut pas dramatiser ! Mais le comportement de Cerbère m’inquiétait ces temps si, il était agressif avec moi tout comme avec son meilleur ami. Plusieurs questions me traversaient l’esprit : Comment pourrait-il savoir ? On a pris toutes les précautions possibles et inimaginables ? On était parti à un restaurant trè peu fréquenté et très discret, lorsqu’’il venait chez moi, il s’assurait que personne puisse le reconnaitre ou même le voir. Je ne savais pas où j’en étais, je devais faire un choix comme me le conseiller ma meilleure amie : Ella, elle me conseillait de choisir l’amitié et après tout, elle avait raison, Cerb’ ne me laisserait jamais tomber alors que mon compagnon au lieu, je ne connaissais rien de lui alors pourquoi chercher ailleurs et perdre du temps ? J’avais même fait toute la soirée une insomnie, choisir l’amitié, le plaisir de plusieurs nuits comment savoir ? Comment se fixer ? Et surtout savoir si après avoir décider avoir fait le bon choix ?
Je me suis levé de mon lit, yeux cernés, j’y avais penser toute la nuit et je n’avais aucune réponse, je commençais sincèrement à flipper. Perdre mon ami n’était même pas une idée qui pourrait me traverser l’esprit car il est plus qu’une simple connaissance, il m’a sauvé, il me remet dans le droit chemin et même si cela n’est pas toujours à mon goût, il arrive à me changer en une personne sure de ses choix et mature. Il m’avait rendu meilleure et pleine de vie, j’étais heureuse à ses côtés, j’aimais qu’il me protège, qu’il me prenne dans ses bras. Il occupait une très grande place dans mon cœur et est ce que cet engouement valait la peine ? Je prenais donc une douche bien fraiche pour me rafraichir les idées et j’ai eu les idées claires, personne ne comptait plus que mon mentor et il fallait que j’arrête ça et j’espérais juste que ce n’était trop tard, c'est là que j'entendis la sonette, j'ai donc mis une serviette afin d'aller ouvrir. Quand j'allais ouvrir , j'ai vu par l'oeil de boeuf que c'était Cerbère, j'avais tellement peur de le voir mais je ne pouvais rien faire , je pouvais que lui ouvrir. C'est là que j'ouvris en serviette, ce n'était rien, il était habitué , pour moi il faisait parti de ma propre famille.
« Oh Bèbère ! ça me fait plaisir de te voir… ça fait un moment tu m’as manqué ! »
Pour que ça ne fasse pas suspect je l'ai donc pris dans mes bras comme à mon habitude, je le laissais juste un petit moment , je devais m'habiller , j'ai donc pris au moins trois quarts d'heure pour choisir les bons vetements et j'ai donc opté pour une robe bustier noir qui faisait bien quotidienne, c'est là que je l'ai vu, mon téléphone aux mains, j'ai eu mon coeur qui battait ... et j'ai juste sorti une seule phrase
« Humm…. Euh…. Que fais-tu avec mon téléphone ? »
J'ai vu une tête indignée et j'ai tout compris, je n'avais pas supprimé mes messages avec Simba et je sentais que ça allait barder pour moi à ce moment précis, je voulais être morte et entérée tellement j'avais honte .
« Ne fait pas ça ! Ne fait pas cette tête déçue ! Je vais tout t’expliquer… »
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Sujet: Re: Quand on se fait chopper... || Cerbère S. Kyros Lun 4 Juil - 17:31
Mal au dos, j'ai mal au dos, puis à la tête aussi. Je me réveille dans ces draps défaits, j'ouvre légèrement les paupières. Mes yeux sont brûlés par la lumière qui me déclenche un mal de crâne horrible. Je tente de m'étirer, mes muscles me font souffrir, mes os craquent comme si j'avais pas loin de 70 ans. Si j'me souviens bien, hier j'ai passé la soirée à fêter mon licenciement, au début j'étais complètement en rogne. Puis, plus tard dans la soirée j'ai passé ce cap. J'suis entré dans un bar, 'fin non pas un bar, c'était chez un pote je crois. Un squat, ouais parce que d'aussi loin que je me souvienne il a pas de piaule, tout comme moi dans quelques temps d'ailleurs. Bon bref, là n'est pas le soucis, ce fut pour moi une soirée de débauche, une parmi tant d'autres. J'avais décidé de ne plus me piquer et pourtant, je me souviens bien de cette aiguille enfoncé dans mon bras. J'en garde encore la marque. Mon poing se serre, la rage monte en moi. Cerbère, tu es un cas désespéré. Les autres ont peut-être raison, ça finira par me tuer. Je pense si rarement au futur que pour moi cela reste inimaginable pour mon esprit salement perturbé par toutes ces personnes. Pourquoi dire que la drogue finira par me tuer alors que je m'effondre à petit feu à cause de toutes ces crasses que l'amour me fait ? Je me relève dans un long soupir dégoûté. J'me rends alors compte que je ne suis pas chez moi. Un type dort sur un espèce de vieux matelas miteux. A côté de moi se trouve un chiot. Ah mais oui, j'me souviens maintenant. J'étais aussi là pour venir chercher mon chien. Du bout des doigts je lui dépose une caresse afin de le réveiller. « Hannibal... » Me demandez pas pourquoi ce prénom parce que j'en sais rien et puis moi j'aime bien. A première vue, comme ça il ressemble à un labrador noir mais bon, je suis sûr que de deux choses à son sujet, c'est un bâtard et c'est un mec. J'sens qu'on va bien s'entendre tous les deux. Je quitte sur la pointe des pieds la pièce. Je me demande comment j'ai eu le courage de dormir ici, ça sent l'urine à des kilomètres et y a des rats. Oui j'viens d'en voir un passer à toute vitesse. Ça me fout les miquettes ce genre de bestioles, heureusement Hannibal le cannibale est là pour me défendre. \o/ En fait j'suis dingue de ces films. Bon, il est temps de présenter mon nouveau pote à Brooke Elle va l'adorer, surtout quand il mangera ses nouvelles chaussures.
[…]
Je frappe à la porte, attendant alors sagement qu'elle m'ouvre. J'ai pas pris de douche, je sens la fumée à des kilomètres. J'suis crade, peut-être qu'elle acceptera que je me douche, 'fin non elle aura pas le choix. Dommage que ce soit pas un type sinon elle m'aurait prêté des affaires parce que mon jean est sale, et mon t shirt renifle l'alcool. Je baisse les yeux, la suppliant alors mentalement de se dépêcher de m'ouvrir. Enfin, celle-ci répond à mes prières laissant apparaître son sourire de garce. Elle me serre dans ses bras, j'ai pas le temps de lui dire qu'elle ne devrait pas que ses bras m'enlacent déjà. Je lui souris, dépose un bisou sur sa joue pour la laisser regagner sa chambre afin qu'elle ne s'habille. Bon en attendant je vais pas bader les mouches. Oh mais … voilà que son portable me fait de l'œil. ' Viens me tripoter. ' D8 Sans essayer de résister, j'attrape le téléphone pour instinctivement regarder dans ses messages. Si vous voulez savoir, c'est pas le première fois que je fais ça et franchement le portable d'un ado c'est encore mieux que le journal de bridget jones. C'est alors que s'affiche sous mes yeux des messages de Simba … mais ? L'image de lui et Brooke frappe à nouveau mon esprit lorsque je commence à lire leurs textos intimes. Pour ne pas dire sextos, non j'exagère pas ! Ou alors un tout petit peu. Y a des bisous, des … « Humm…. Euh…. Que fais-tu avec mon téléphone ? » La voir avec son air innocent me donne envie de la claquer. Je lève la main, lui montrant alors son portable. Je lui lance au passage un regard noir et dégoûté. « Ne fait pas ça ! Ne fait pas cette tête déçue ! Je vais tout t’expliquer… » Un rire s'échappe de mes lèvres avant de laisser s'effondrer mon sourire.
« Parce que tu peux expliquer le fait que tu sois une trainée ? » un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres. J'ai juste envie de lui faire mal comme ce qu'elle me fait endurer. « Avec mon pote en plus. Bravo. » Je jette le portable contre un mur, fou de rage envers elle. Je ne lui en veux pas à elle spécialement, enfin si, mais j'ai autant envie de crever Simba qu'elle. Je commence alors à l'applaudir, retenant ma haine. « Gérontophile en plus de ça. » Je la désigne du doigt. « Une tête déçue ? UNE TETE DECUE ? Mais c'est bien pire que ça ma pauvre. » J'enfile mon masque de froideur avant de continuer. « Tu me dégoûtes. » [i]Je me retourne d'un pas vif vers la porte d'entrée, attrapant au passage mon chien. Je lui lance un dernier regard, un regard brillant de colère.
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