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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)

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MessageSujet: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyDim 1 Avr - 20:33

Non, elle ne s’accroche pas à ce type. Ce n’est pas parce qu’elle est encore brisée par la faute de son idiot de frère que Chiraz va foncer sans réfléchir et sombrer comme ces petites gamines paumées et sans avenir de la capitales, avec le premier qui passe sur leur chemin. Et puis c’est pas le type qui a envie d’une fille constamment entre ses pattes. Il lui a fait comprendre le message dès le premier soir, parce qu’à la base, il n’y a jamais plus d’une nuit dans ses bras. C’est la règle. Et dire que cette chose commence à traîner depuis quelques semaines, ou mois. Elle ne sait plus. C’est vague. Là encore, l’Israélienne a perdu la notion du temps. Il va voir ailleurs, elle aussi et ils le savent. Elle n’essaye pas de s’en tenir éloignée pour autant. Ce n’est pas compliqué. Ils couchent ensemble, refont le monde à leur façon, planent et s’envoient balader royalement. Et merde, elle veut juste vivre au jour le jour, sans rien attendre des autres, de lui, en retour. Elle s’en persuade et jusque là ça fonctionne. La jeune femme fait également abstraction de son jeune âge, parce que oui ce type c’est presque un gamin. Faites juste qu’il soit là. Faites qu’il l’entraîne ailleurs. Faites qu’il lui change les idées avant qu’elle ne devienne plus folle qu’elle ne l’est déjà. Comme à chaque fois qu’ils se retrouvent, il lui fait oublier que sa vie n’est pas si pourrie que ça. Il lui montre un univers complètement différent. Il lui en a fait la promesse de toute façon, la promesse d’oublier à quel point leur vie sont misérables.

Chiraz enfile son blouson, cigarette entre les lèvres, et sort du Queen. Quatre heures du matin et elle vient de terminer son service. Pourtant la boîte de nuit ne désemplit pas. Elle jette un coup d’œil autour d’elle. Il est là. Hades. Elle se plante devant lui quelques secondes et allume sa cigarette. Elle se perd dans son regard. C’est pas descriptible ce qu’il se passe. C’est comme ça. Ça se fait. Pas besoin d’en parler, de s’étaler. Pas de sentiments, pas de pensées, pas de gestes tendres. Ils sont tous les deux désabusés par la société, presque marginaux. Sans même se parler, les deux jeunes adultes savent où ils termineront leur nuit. Ils marchent l’un à côté de l’autre, sans se toucher, sans rien faire. Le temps n’est pas long et pendant qu’elle tape le digicode à la porte de l’immeuble, ils se dévisagent. Les choses ne font que commencer. C’est à peine s’ils ont franchi le hall qu’ils se permettent un premier contact physique. Violent. Animal. Ils se jettent carrément sur l’autre. Un jour, un soir ils n’auront même plus le temps de franchir la porte de son appartement et ça se fera dans les escaliers, ou l’ascenseur. Et voilà qu’ils y parviennent aujourd’hui. La jeune femme se détache de son étreinte. Pas maintenant. Pas tout de suite. Elle relève son regard vers le sien. « Je crois que tu as quelque chose à partager, je me trompe ? » Chiraz termine de retirer son débardeur et rallume une cigarette.
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MessageSujet: Re: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyMar 3 Avr - 19:47

Partons. Le monde ne veut pas de nous. Il nous rejette, nous nargue. Nous ne sommes que des pions. Libre à nous de se défaire de cette étreinte qui nous oppresse. Libérons nous. Au diable les lois. Elles ne servent à rien à par à nous foutre des battons dans les roues. A quoi bon les suivre? Elles sont tellement inutiles. Personne ne les respecte. Pourquoi devrais-je, moi, me soumettre? Indomptable. Comme de la fumée que l'on tente d'attraper. Je me faufile, je m'échappe, je disparais. Ma vie, mes règles. Ca a toujours été comme ça. Je veux pas être commandé par les autres. Qu'ils s'occupent d'eux, qu'ils voient un peu leur vie bien merdique. Qu'ils viennent pas critiquer la mienne. Seul face au monde. Un monde qui veut décidément pas que je sois de la partie. Tant pis, je commencerais la mienne. Vivre sa vie est-il un crime? Surement, vu le nombre de personnes qui se laissent entraîner par les autres. J'allume ma clope, accoudé contre le mur. Je l'attend. Je pose mes yeux sur le ciel alors que je tire doucement sur ma clope, soufflant lentement en direction des étoiles. La musique de la boite de nuit raisonne dans toute la ruelle. Je fronce les sourcils. Je hais cette musique. Je m'assois. Plus elle mettra de temps, moins j'aurais envie de la voir. Je soupire alors que j'appuis ma tête contre le mur. Je l'imagine derrière le bar, entrain de servir des boissons aux ivrognes du coin, à ses dépressifs venus boire pour oublier et je vois ses beaux mecs qui s'approchent d'elle, qui la drague. Je serre les poings, écrasant légèrement le bout de ma clope. Jaloux, possessif. Ouais. Je la veux, encore et encore. C'est l'une des rares que je veux. Je l'aime pas, non, jamais. Pas d'amour, pas de sentiments. Juste des parties de jambes en l'air, juste des moments ailleurs sans avoir à se demander quand est-ce-qu'il faudra revenir à cette réalité brutale. Je tire sur ma clope encore une fois. Je la vois encore. Nue devant moi, ce matin là. Je vois encore chacune de ses formes et j'en frémis. Je souris en coin en repensant à cet instant où nous n'étions plus qu'un seul être. Dieu que j'aime faire l'amour avec cette fille. Elle sort, enfin. Je me lève rapidement, en silence. C'est toujours comme ça. Le monde dans lequel on est ne nous le permet pas. On garde ce voile de mystère. Ses yeux se fondent dans les miens et moi, je balaye du regard son visage. Ses lèvres, ses yeux, ses pommettes. Tout chez elle me donne envie. Je ne dis rien, mais l'envie est là. Mes lèvres contre les siennes. Je souris encore une fois. Les pas nous guident. Nous arrivons rapidement à son appartement. Je le sais. C'est surement pas la première fois qu'elle m'y amène. Surement pas la dernière. Dans tous les cas, j'allais y retourner. Qu'elle le souhaite ou non. C'est violent, c'est prenant. Je me jette sur elle. Pas de tendresse, je l'embrasse. Je la serre, fort, pour la retenir. Je lui mordille la lèvre, je joue avec sa langue. Tout y passe. Je me détache d'elle. Nous sommes là, planté dans son appartement. J'enfonce mes mains dans mes poches et en sort une clope, limitant en l'allumant et en la coinçant entre mes lèvres. Je souris, en coin, la détaillant. « Je crois que tu as quelque chose à partager, je me trompe ? » Elle retire son haut et je la regarde, sans honte. Je la fixe. Je la veux. « J'ai une belle vue là... Je deviendrais presque fou... » Je souris encore. Franc, direct. Provoquer pour provoquer, j'ai toujours fonctionner comme ça. Je tire doucement sur ma clope en souriant. « J'ai toujours quelque chose à te montrer sweety, que ca soit ma queue ou autre chose... » J'extirpe de ma poche des paquets de coke et je les lui lance. Cadeau bel ange. Viens me rejoindre dans les ténèbres. C'est tellement plus drole.
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MessageSujet: Re: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyLun 9 Avr - 20:29

« J’ai une belle vue là… Je deviendrais presque fou… » Chiraz se retourne et lève les yeux au ciel. Cette réplique fait tellement niaise sur le coup, c’en serait presque drôle venant de lui. « Profites en. Qui sait combien de temps nos parties de jambes en l’air pourraient durer. » Elle sait qu’elle le provoque. C’est un jeu entre eux. Se tester et voir quel est le premier qui craque. Jusque là, aucun gagnant. Dommage. Après tout, Chiraz se sent presque comme une privilégiée parmi toutes les filles chez qui il a pu se rendre ou qu’il a amené elle ne sait où. Elle n’est peut être pas la seule dans cette situation, mais elle s’en contrefiche. Elle fait parti de ses filles. Point. Il lui avait fait comprendre la première fois qu’ils ne se verraient plus jamais, seulement cette promesse date de plusieurs semaines déjà et rien que ça, elle en est fière. Hades n’est peut être pas uniquement accro à sa came. À cette dernière idée, la jeune photographe rit intérieurement, car elle commence à apprécier son monde. Elle n’est pas naïve et connaît les risques aussi bien psychologiques que physiques. C’est un jeu dangereux, mais à défaut d’être un chat avec neuf vies, autant profiter de l’unique chance qu’elle possède. « J’ai toujours quelque chose à te montrer sweety, que ça soit ma queue ou autre chose… » Elle n’est pas une princesse et ne veut pas être traitée comme telle. Elle n’y croit plus. N’allez pas croire pour autant qu’elle aime une chose que l’on jette dès qu’on en a plus l’utilité. Retenez simplement, et sans chercher à comprendre, que chez les Yankelowitz le plus romantique de la famille est Daniel. Chiraz aime le franc parlé d’Hades. Au moins les choses sont claires sans le moindre sous entendus. Son regard suit les sachets de coke qu’elle attrape à la volée. « Gardons les meilleures choses pour la fin. » Un sourire se dessine au coin de ses lèvres. Chiraz se laisse tomber sur le canapé et forme de fines lignes blanches sur la table passe. Le geste devient précis. Il a beau n’avoir que dix huit ans, Hades est un excellent professeur. « Dude, balance pas tes cendres n’importe où comme la dernière fois, mon coloc’ va me tuer. » Il la rejoint afin de ne pas la laisser seule dans cette descente aux enfers qu’elle ne maîtrise toujours pas.

Le jour commence tout juste à se lever. C’est dingue ce que le temps passe vite en sa compagnie. C’est dingue la facilité qu’il a de la déconnecter de la réalité. À croire que, dans le fond, sa personnalité et son physique la rende aussi accro à ce qu’il lui donne. Toujours submergée par une dernière et violente vague de plaisir, elle quitte furtivement le lit, attrape le tee shirt d’Hades et retourne s’installer sur le matelas. Encore une façon de l’emmerder : emprunter ses fringues en sa présence histoire de les imprégner de cette odeur typiquement féminine. Pas facile d’approcher des femmes lorsque vous sentez Miss Dior Chérie. La tête posée sur son torse, elle reprend son souffle et rallume une énième cigarette. Pour une raison qui lui est inconnue, la jeune femme pense à Daniel. Le jour de son départ pour l’armée, jamais elle n’aurait pensé qu’il puisse s’enticher ainsi d’une autre personne. Elle n’a pas gardé un tel souvenir de cette manière d’être. Elle ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé, ni même ce qu’il se passe encore, avec Delenda, mais leur relation la fait sourire. Daniel est son frère, l’homme de sa vie, pourtant elle adore savoir qu’on l’envoie promener. Et puis, elle se revoit il y a dix ans. Changement de sujet. Heureusement que son physique ne reflète pas son mode de vie maintenant que son chemin a croisé celui de son frère dans cette ville. Qu’est-ce qu’il dirait ? Elle n’est pas certaine qu’il lui assure respecter certains de ses choix : se détendre et tenir debout tout en dépassant la légalité. Et puis l’image de son père remplace celle de l’aîné de la fratrie. Chiraz secoue la tête à la suite et explose de rire sans même s’en rendre compte. Le paternel ferait probablement un arrêt cardiaque. Les secondes défilent avant qu’elle prenne conscience de sa réaction. « Mh, m’prends pas une folle. »
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MessageSujet: Re: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyMer 11 Avr - 13:14

La vie est belle. Bien mieux un joint aux creux des lèvres, une gonzesse dans le pieu. Là c'est le paradis. Oublier la connerie des gens avec une bouteille de vodka. Mourir d'une overdose. Une belle vie de débauche, sans projets, sans envies. Avancer pour avancer, même à genoux, même de la coke dans le sang. Soyons heureux pour une putain de fois. Baisons, buvons, fumons. Vivons à fond cette longue étape avant la mort. A quoi bon attendre que quelque chose se passe ? Tout va bien, on est heureux, on vit. Il y a pire, toujours. Pourtant, certains se foutent en l'air après s'être fait largués. Des lâches, des sans couilles. Je les trouve égoïstes, mais c'est que mon avis. Vouloir se supprimer alors que tant de personnes comptent sur nous. Plutôt crever d'une overdose que d'un suicide du haut d'un immeuble. Peut-être que les gens ont de bonnes raisons de faire ça, mais à quoi bon tenter de les connaitre? Ils ferment une porte pour ouvrir la dernière. Partir, loin de la connerie des gens, des personnes qui n'ont rien à faire de notre gueule. Fuck the world. Je suis vivant, bel et bien vivant. Tout va bien dans le meilleur des mondes, comme toujours. « Profites en. Qui sait combien de temps nos parties de jambes en l’air pourraient durer. » Je lâche un léger grognement. L'idée de ne plus la touchée me répugne. Je la veux, encore et encore. Quitte à nous détruire par la même occasion. Il faut savoir prendre des risques dans la vie. C'est un jeu. Envoûtant, tentant. On ne peut s'empêcher de s'y vautrer dedans. Chacun son tour, on se détruit. Mutuellement. Une éternelle sphère dans laquelle on a atterrit et dont on ne peut sortir. Laisse moi jouer encore longtemps comme ça, tu verras de quoi je suis capable. Violons les lois, emmerdons les règles. Nous sommes les maîtres de ce jeu. « Éternellement bel ange. Je compte pas arrêter de m'envoyer en l'air avec toi. C'est bien trop... Bon pour ça. » Je lui fais un clin d'oeil alors qu'un sourire malicieux se dessine sur mon visage. Je peux l'avoir, elle peut m'avoir. Nous le savons, nous sommes faibles. Ma putain de faiblesse à la con. Je me mord la lèvre. « Gardons les meilleures choses pour la fin. » Je souris en coin et l'observe faire un moment. Ses traits de poudre blanche sont parfaits. Je suis fier. Fier de l'avoir entraîner vers le bas. Ma chute devient la sienne. La notre. « Dude, balance pas tes cendres n’importe où comme la dernière fois, mon coloc’ va me tuer. » Je m'approche comme un lion vers une gazelle. Si fragile, si malléable. Je sombre peu à peu moi aussi, elle m’envoûte peut-être au fond. Mais alors très au fond. Je m'assois près d'elle, mes cendres recueillis dans un cendrier. Je la regarde, je l'observe. Tentation ambulante. Une sorte de pieuvre qui m'a entouré de ses tentacules et qui me retient. Je partirais pas. Pas avant qu'on ai baisé du moins.
Ouvre les yeux, doucement. Laisse la lumière t'envahir. Nu sur le lit, je regarde le plafond depuis un bon moment. La fraîcheur caresse ma peau et un frisson me traverse. Il pèle en fait. Je grimace alors que je me redresse. Chiraz s'est levée. je la regarde et un sourire aux lèvres, je m'attarde sur ses fesses nues, légèrement coupées par le bas de mon t-shirt. Elle fait chier à être aussi canon. Et à me piquer mes t-shirts. Je ne relève pas, le corps encore frissonnants suite au plaisir ressentit. Elle revient près de moi, pose sa tête contre mon torse en allumant une clope. Je la laisse faire, perdu dans ma contemplation de ce plafond blanchâtre. J'en ai encore envie. Je me mord la lèvre alors que je m'étire doucement. Un coup, des coups. Elle n'était pas que de passage, elle avait fait son trou. Et puis, j'avais déposé ma marque sur elle. je souris alors que je pose mes yeux sur ce suçon qui prône sur son épaule. Marquée mes proies, quel plaisir. Je ne la touche pas, ne la regarde pas, mais le désir est là. Tout mon corps en est envahi. Son rire brise le silence et je pose mes yeux sur elle. « Mh, m’prends pas une folle. » Jamais. Et puis, pourquoi? C'est bien la folie. C'est beau; c'est calme; c'est différent de tout. Je m'approche et lui vole un langoureux baiser avant de me lever. « Tu me rendras mon t-shirt bel ange. Et si tu pouvais le laver avant, il empeste ton parfum. » Je me gratte la fesse gauche en baillant. Toujours avec classe. « J'pense que tes voisins vont pas se remettre des bruits qu'ils ont pus entendre. » Je souris. Affichée petit ange. Je te veux, tu me veux. Jouons. Je m'approche une fois de plus et frôle ses lèvres avant de m'éloigner rapidement pour aller chercher mon paquet de clope. Je me fou nu devant la baie vitrée et je regarde les gens qui passent alors que je tire sur ma clope. Provoquer pour provoquer. Ils me fixent tous. Je leur décroche un doigt d'honneur. Je les emmerde.
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MessageSujet: Re: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyLun 16 Avr - 19:47

Hades ou le don de te dire un truc assez agréable à un moment et de t’envoyer chier l’instant d’après. Sale gosse. Cela lui apprendra à inviter un gamin dans son lit. « Tu me rendras mon t-shirt bel ange. Et si tu pouvais le laver avant, il empeste ton parfum. » Elle renifle le tee shirt et ses bras pour le coup. Elle n’a pas le souvenir d’avoir eu de clients malade la nuit dernière. Et puis de toute façon, elle a pris une douche entre temps. Sérieux c’est quoi son problème ? Ils prennent leur pied, passent du bon temps et monsieur arrive encore à se plaindre. La prochaine fois, elle ira voir ailleurs. Non, Chiraz n’est pas vexée par cette remarque. Loin d’elle cette idée. Surtout après son baiser. Elle en redemanderait presque. Oui, toujours presque. Tout est fait de presque. « Presque envie de te voir, presque envie de passer du temps dans ton lit. » Choses à moitié avouées. « Dis que je pue aussi, asshole. Mais tu vois, je le garderai bien encore un moment, comme ça tu devrais rester et me faire passer le temps… Qu’est-ce que tu en penses ? Et puis qui sait, après un passage dans le lave linge l’odeur restera encore pas mal de temps. » Une tête de fille sage et un vocabulaire qui surprend. Quand on prend le rôle d’aîné d’une fratrie, on n’a guère le choix. La jeune femme s’étire et l’observe s’en aller. La brunette éclate de rire à chacune de ses mimiques. Toutes plus dignes d’un gosse pré-pubère que les autres. Heureusement que sous les draps c’est autre chose. Dans le cas contraire, Chiraz ne serait probablement pas restée à graviter autour de lui, came ou pas came. « J’pense que tes voisins vont pas se remettre des bruits qu’ils ont pu entendre. » Sa remarque ne l’a fait pas rougir comme une prude le ferait. Elle attrape son appareil photo et garde quelques souvenirs de sa gueule au réveil. Pas sur que ces clichés puissent un jour servir de monnaie d’échange, mais il paraît que tout peut arriver. Chiraz a encore une dose d’espoir en stock. On ne vit qu’une seule fois, quitte à se répéter. Elle se relève et se glisse dans son dos. Ses lèvres, le bout de sa langue effleurent la peau d’Hades. Elle n’hésite pas à lui rendre la pareille tant qu’elle y est. Une marque violacée se dessine dans sa nuque. « Ils en voudront surtout à toi. Après tout, s’il y a un responsable entre nous c’est bien toi. Pour information, c’est un peu plus calme dans cet appartement quand c’est un autre qui est dans mon lit, tu sais. » Pourvu qu’il tombe dans le panneau. Pourvu qu’il réagisse comme elle l’espère. Pourvu qu’il s’énerve. Un peu. Beaucoup. Elle s’en moque bien, dans le fond. Le voir criser est quasiment aussi jouissif que d’atteindre le septième ciel contre lui. Elle passe ses mains sur ses fesses pendant qu’il exprime toute sa gratitude aux passants avec un magnifique doigt d’honneur. « Entre ton doigt et ta nudité, t’essayes de faire en sorte que tout mon quartier me déteste ou il y a un message en particulier dans ce geste puéril ? » Un rire cristallin s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle a son nez contre sa colonne vertébrale. « Et si on remettait ça une dernière fois avant que je file en cours ? »

(C'est pas terrible, j'suis vraiment désolée. Arrow)
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MessageSujet: Re: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyMer 18 Avr - 18:12

C'est une sorte de jeu. Celui qui pliera le premier, celui qui s'inclinera le premier. Ca sera surement pas moi. Je m'abaisse pas aussi vite, je ne m'abaisse même pas du tout. Je garde la tête levée. Je n'avouerais rien. Quand bien même il y aurait quelque chose à avouer. Elle me plait, c'est tout. J'aime la baisée et surement que tout l'immeuble est au courant désormais. Mais autant le crier sur tous les toits. C'est une victoire. Elle est plus vieille que moi, ils peuvent tous être sous le choc, être surpris, être envieux. Je m'en fou, elle est à moi, pas aux autres. Je la veux uniquement pour moi et elle le sait. Ca fait partit du jeu. Cet espèce de désir qui se glisse entre nous, cette envie folle d'aller voir ailleurs pour faire rager l'autre. C'est jouissif de voir ses réactions. Elle aime pas ça, et moi j'aime pas franchement ça non plus. Pourtant c'est marrant. Nos actes parlent pour nous. Pas la peine de grandes déclarations. On sait qu'on se plait, pourtant c'est pas suffisant pour faire marcher les choses. Il nous en faut plus. Plus pour apprivoiser cette flamme, pour la faire grandir, l'empêcher de s'éteindre. Ouais, ca me ferait chier si un jour tout s'arrêtait. Je veux que ça continue. Je suis cet ado qui, quand il veut quelque chose, fera tout pour l'avoir. Je ne me gênerais pas pour le lui montrer. « Dis que je pue aussi, asshole. Mais tu vois, je le garderai bien encore un moment, comme ça tu devrais rester et me faire passer le temps… Qu’est-ce que tu en penses ? Et puis qui sait, après un passage dans le lave linge l’odeur restera encore pas mal de temps. » Un sourire se dessine sur mes lèvres. J'osais pas le dire sweety, tu me retires les mots de la bouche. Elle a une odeur plus qu’envoûtante, c'est bien ça le problème. Elle est facilement repérable. Pas pratique de passer pour un célibataire avec l'odeur d'une femme sur les fringues. « J'comptais pas encore partir. J'ai rien de mieux à foutre que d'être avec toi. » C'était vrai en plus. En plus du fait que j'avais surtout pas envie de me rhabiller pour aller en cours. Rien que l'idée d'écouter ses putains de cours de mes deux me donnait envie de me défoncer avant de partir. Son corps se blottit contre le mien alors que je m'exhibe devant la baie vitrée. Je crois que j'ai toujours aimer emmerder les gens en me foutant à poil. A quoi bon cacher sa vraie nature? On est tous foutu de la même façon, faut pas croire. Certains ont plus d'atouts que d'autres, c'est tout. Je grimasse. Elle me fait un suçon la garce. Je la hais putain. Surtout que j'ai cours. Et puis merde. « Ils en voudront surtout à toi. Après tout, s’il y a un responsable entre nous c’est bien toi. Pour information, c’est un peu plus calme dans cet appartement quand c’est un autre qui est dans mon lit, tu sais. » Je lache un grognement alors que je me détache d'elle. La jalousie prend possession de moi. Je refuse de l'approchée. Qu'elle aille voir ailleurs, si ça lui convient, j'vais me barrer moi. J'attrape mon boxer et je l'enfile. Je répond même pas. Ca doit ce voir que la jalousie est entrain de me bouffer. Rien à foutre. C'est surement ce qu'elle attend. Je soupire en passant ma main sur la marque violette de mon cou et je grimasse. Fallait vraiment qu'elle m'en fasse un maintenant. Ses mains passent sur mes fesses et je soupire malgré moi. J'aime assez sentir ses mains sur moi, même si c'est une belle garce. « Entre ton doigt et ta nudité, t’essayes de faire en sorte que tout mon quartier me déteste ou il y a un message en particulier dans ce geste puéril ? » Je lève les yeux au ciel. Je l'emmerde. Son nez se colle contre mon dos et un frisson me parcourt. T'es froide putain. « Et si on remettait ça une dernière fois avant que je file en cours ? » Je me détache d'elle pour aller récupérer mon jeans. « T'as qu'à appeler l'autre connard qui t'as baisé si t'as encore envie. » Elle a réussi si elle voulait me rendre jaloux. Putain de jalousie. 1 point dans son camp. Encore. J'attrape mon paquet de clope et en attrape une que je coince dans entre mes lèvres avant de l'allumée et de tirer dessus. « Et j'aime montrer ma queue au monde entier, vu qu'elle ne semble pas te satisfaire pleinement. » Je lui souris puis lui décroche un clin d'oeil avant de m'approcher d'elle. « Maintenant files moi mon t-shirt Chiraz, comme ça tu pourras retrouver ton catin qui te baisera bien correctement avant que t'ailles en cours. » Jalousie, putain de vilain défaut.


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MessageSujet: Re: « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ)   « éveillée, dans la cité perdue, au travers de la nuit toi tu vas bien. » (HADES&CHIRAZ) EmptyDim 22 Avr - 18:20

« T’as qu’à appeler l’autre connard qui t’as baisé si t’as encore envie. » Et pour seule réponse, elle lève les yeux au ciel. Il est chiant quand il s’y met. Surtout qu’il est mal placé pour parler. La jeune femme commence à comprendre l’expression française disant « c’est l’hôpital qui se fout de la charité. » Combien de catins a-t-il baisé, lui ? Elle se retient de partir au quart de tour à son tour et d’entrer dans cette partie de leur jeu. Elle peut se permettre de dire qu’elle le connaît assez pour savoir qu’une réflexion supplémentaire ferait tourner la situation au vinaigre. Franchement, si Chiraz a envie d’aller voir ailleurs, elle le fait dans l’immédiat. Elle aurait pu le traîner et le mettre à la porte un peu plus tôt dans la matinée et se casser. Pourtant, elle est toujours là, à fixer la fumée s’échapper dans sa chambre et à se ronger le frein. Inspire. Expire. Depuis leur rencontre, elle songe à se mettre au yoga, il paraît que ça revient moins cher que de rouler un joint à chaque fois qu’Hades s’emporte de cette façon. « Et j’aime montrer ma queue au monde entier, vu qu’elle ne semble pas te satisfaire pleinement. » La jeune femme fronce les sourcils. Et puis quoi encore ? Majeurs et vaccinés tous les deux, Hades peut montrer ses petites affaires à qui il souhaite, mais il n’a pas à rajouter un tel commentaire. Décidément, ce petit tend le bâton pour se faire battre. « Attends, ce que t’as entendu la nuit dernière et toutes les autres ne te suffit pas ? Il faut vraiment que l’on remette ça dude. » Chiraz le fixe dans les yeux. Le souffle est court. Il la pousse à bout. Il la cherche. Il souhaite qu’elle craque en premier, qu’elle lui dise à haute voix qu’elle ne peut se passer de lui ou quelque chose dans ce style. La jeune femme n’a pas le temps de réagir pour qu’il se la ferme. « Maintenant files moi mon t-shirt Chiraz, comme ça tu pourras retrouver ton catin qui te baisera bien correctement avant que t’ailles en cours. » Elle hésite à lui balancer son putain de t-shirt à la gueule ou même à lui balancer quoique ce soit qui pourrait lui passer sous la main. L’idée de la gifler lui traverse également la pensée. Putain ce que c’est tentant. Une véritable tête à claques le gamin. « Non mais tu vas arrêter de dire des conneries Hadryin ? » À se chamailler de la sorte, On dirait un vieux couple. De l’extérieur, ça doit être comique. Elle, ça la gonfle. Cette jalousie n’a pas lieu d’être. Ça en devient insupportable. Elle, Chiraz Yankelowitz, n’est pas à lui, ni à personne d’autre. Point. Fin de l’histoire. « Quoique, je devrais peut être aller me faire baiser par l’autre avec ton t-shirt, non ? » Décidément, c’est vraiment plus fort qu’elle. Ce petit jeu de provocation dure depuis quelques mois, c’est vrai, mais ça devient une véritable addiction. Ce même petit jeu finira surement par les perdre, les séparer, faire en sorte qu’ils se détestent une bonne fois pour toute. En attendant, elle se précipite sur lui, passe ses mains dans son dos et plaque ses lèvres contre les siennes. Les conséquences ? Nevermind. Qu’il ressert l’étreinte ou la repousse. « Reste babe. » Supplier, sans le faire explicitement. Tout un art. Elle ne perdra pas. Pas aujourd’hui. Jamais si possible. Reste, fais la frissonner encore et encore, détruis là un peu plus si cela te chante, mais putain reste. Fais pas chier.
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Tu comprendras jamais les femmes. Elles sont contradictoires, tu sais jamais ce qu'elles veulent ou ce qu'elles ont envie. Toi t'es juste un objet, t'es là à côté et t'attends qu'elles aient besoin de ta poire. Tu sais jamais quand elles ont envie que tu sois là. T'aimerais pouvoir être dans leur tête des fois. Juste pour savoir à quoi elles pensent. Toutes autant qu'elles sont. Elles te fascinent. Tu les aimes, tu aimes les faire souffrir, tu aimes jouer avec elles, tu aimes les aimer à la folie. A en perdre la tête. C'est ta drogue à toi, en plus de tout le reste. T'aimes te défoncer, t'aimes perdre la tête à cause d'une femme. C'est plus fort que toi. T'es peut-être suicidaire au fond, de vouloir à tout prix être le gagnant. Tu joues toujours à des jeux qui sont pas fait pour toi. T'es un joueur, t'aimes jouer, t'aimes l'adrénaline que ça te provoques. T'es juste un mauvais perdant. Tu détestes baisser tes armes. Tu le fais rarement, t'as jamais encore eu l'occasion de perdre face à une femme mais tu sais que Chiraz te fera perdre un jour où l'autre. Elle te rend complètement dingue. Elle en a conscience. Vous jouez à un jeu dangereux. Un jeu dans lequel vous allez finir par vous perdre. Au fond, t'as pas envie de la perdre, même si tu dis que tu t'en fous. T'as besoin d'elle. C'est ça le problème. Tu devrais pas avoir besoin de quelqu'un. C'est qu'un plan cul, tu devrais pas développer des sentiments pour elle. T'es un gosse qui a toujours eu ce qu'il voulait, tu sais que t'arriveras jamais à l'avoir, c'est surement ça qui te fais le plus chier. La seule femme que tu voudrais avoir, tu ne peux pas. Tu vas donc continuer de jouer, parce que tu sais faire que ça. T'ouvriras pas ta gueule, tu le lui diras pas en premier. Tu ne veux pas t'abaisser à ça. Ta fierté en prendrait un trop gros coup. C'est pas ton genre de t'abaisser à ça. « Attends, ce que t’as entendu la nuit dernière et toutes les autres ne te suffit pas ? Il faut vraiment que l’on remette ça dude. » Son regard se plante dans le tiens. Tu la défies du regard. Tu veux qu'elle ploie. T'en meurs d'envie. Tu veux pas être celui qui le dira le premier. Tu sais qu'elle veut te le dire, t'arriveras à le lui faire dire. T'as assez bon joueur pour ça. Quitte à devenir tendre, même si c'est pas franchement ton style. Tu la veux, juste elle. Et tu l'auras, de n'importe quelle façon. Tu veux qu'elle te retienne. T'es un gosse capricieux, t'aimes te faire désirer. « Non mais tu vas arrêter de dire des conneries Hadryin ? » Tu laisses échappé un léger rire. T'en dis tellement souvent des conneries qu'à force tu fais même plus attention. Ca devient tellement banal. Tu sais dire que ça. Tu sais pas dire la vérité. T'en as jamais été capable. Y a que la vérité qui blesse, qui touche. C'est bien ça qui te fais flipper dans ce contexte là. Tu joues la carte du jaloux, t'es pire que jaloux après tout. C'est plus fort que toi. Elle te rend jaloux. « Tu sais bien que si je suis doué dans au moins un domaine c'est pour dire des conneries. » Tu souris, en coin. T'as pas envie de partir, même si tu montres tout le contraire. T'as envie de rester là. T'as envie de baiser avec elle, encore et encore. Lui faire même oublier qu'elle a cours pour la gardée contre toi. « Quoique, je devrais peut être aller me faire baiser par l’autre avec ton t-shirt, non ? » Tu perds ton sourire. Brutalement. Tes poings se serrent par automatisme. Elle te cherche. Elle veut te trouver. Mais tu lui feras pas ce plaisir. Tu veux pas être faible. Même si tu le lui as montré, tu veux pas qu'elle sache que tu es jaloux au point de vouloir aller péter la gueule à tous ses mecs qui ont pus la touchée. « Bonne idée et moi j'vais te piquer un soutif, histoire de le filer à une des putains qui passe dans mon lit. » Tu le penses pas. Tu souris, provocateur. C'est un jeu auquel tu te plaits à jouer, tu sais très bien qu'elle est aussi bonne joueuse que toi, ça rend le jeu beaucoup plus excitant. T'as envie qu'il dure. Mais t'as pas envie de vous détruire. Toi à la limite, te détruire, tu le fais très bien seul, mais elle mérite pas ça. Tu l'aimes peut-être un peu au fond. Tu veux juste jouer avec elle. Comme deux gosses dans un bac à sables. Tu es mauvais perdant, si tu perds, tu lui foutras la paix, tu disparaîtras. Tu peux pas perdre. Ses mains passent doucement dans ton dos et ses lèvres se collent aux tiennes. Tu esquisses un sourire alors que tu passes tes bras autour d'elle et que tu la serres en prolongeant le baiser. Un dernier pour la route, après tu te barres. Tu laisses pas avoir. « Reste babe. » Elle te le demande. Ca te donne encore plus envie de partir. Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. Tu te détaches d'elle. T'attrapes ton jeans, t'as déjà enfiler ton boxer. Tu la regardes et tu lui fais un clin d'oeil et tu t'éloignes vers la porte. Tu t'y plantes devant. T'as pas envie de partir. Tu dois pas y retourner. Tu vas perdre. Tu soupires. Elle fait sacrément à chier à te plaire autant. Tu te retournes et t'envois valsé tes affaires. Et puis merde le jeu. Tu la laisses prendre le dessus. Tu la plaques contre le mur et tu l'embrasses. Tu l'embrasses à lui faire perdre son souffle et là, contre le mur, tu l'envois à nouveau au 7eme ciel. Tu l'écoutes gémir, tu souris. Au fond, t'as bien fais de rester. Une fois chose faite, tu la laches pas, tu restes là, tu la regardes, tu l'embrasses. Tu partiras, un peu plus tard. Pour l'instant, elle t'a eu. Tu t'inclines. Espèce de faible, de sans couilles.
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Un sourire s’est dessiné entre temps au coin de ses lèvres en voyant le changement radical de comportement chez Hades. Elle adore cette espère de relation bizarre et compliquée, cependant Chiraz ne supporte pas, entre autre, les tensions entre les personnes. Elle se donne des airs de femme fière, intouchables, parfois agressive, mais c’est plus histoire de se protéger que de passer son temps en conflit avec le reste du monde. Il y a plus de dix ans maintenant, la confrontation entre son frère aîné et leur père l’avait rendue malade. Hades a ce don de la faire douter du simple regard, du simple petit geste anodin ou même dans le ton de sa voix. Peut-elle franchir certaines limites dans ses propos ? Jusqu’où peut-elle le provoquer ? Il n’est pas ce type banal qui vous fait peur en haussant un peu le ton. Non. Hadryn est de ceux qui agissent. Ceux qui font mouiller les culottes des filles qui aiment les mauvais garçons, les vrais. Ça se voit au premier regard. « Tu sais bien que si je suis doué dans au moins un domaine, c’est pour dire des conneries. » Ainsi Hades est en réalité doué dans quatre domaines : dire des conneries, lui refourguer de quoi planer et l’attirer dans son monde à la fois étrange et obscure, la baiser en lui faisant atteindre le septième ciel et l’emmerder royalement lors qu’il la nargue ou l’envoie balader. Tout un art. Toutefois, Chiraz ne veut pas le connaître d’avantage. Certainement dans le but de ne pas s’attacher à lui plus que cela, dans le but qu’ils se cantonnent à ce qu’ils savent si bien faire. Baiser. Se défoncer. Se déchirer. Se prendre la tête. Se détester faussement. Et finalement, quelque part dans le fond de leur personnalité respective, s’aimer. « Bonne idée et moi j’vais te piquer un soutif, histoire de le filer à une des putains qui passe dans mon lit. » Et pourquoi pas après tout. Qu’il fasse comme bon lui semble, ils n’ont pas signé un pacte d’exclusivité. Et bon, un soutien-gorge est un soutien-gorge, ça ne touche rien de bien intime. Dans le fond, elle n’admettra jamais que ça la fait chier. En revanche, Chiraz serait probablement partie au quart de tour s’il avait parlé d’un autre sous-vêtement. En attendant, elle analyse la moindre réaction de la part d’Hades. Entre nous, elle a presque eu un pincement au cœur en le voyant s’éloigner pour finalement revenir avant même d’avoir atteint la porte. Ce matin, elle aura gagné. Les vêtements tombent de nouveau sur le parquet de sa chambre. Leur peau se frôlent et finalement leur corps ne font plus qu’un l’instant d’après. Là, comme ça, contre le mur. Les voisins vont vraiment les détester à la longue.

L’un contre l’autre sur le matelas, ils pourraient refaire le monde et espérer à un peu de bonheur. Non, ils se comportent comme un jeune couple et restent silencieux, s’embrassent. Ça en est presque touchant sur le coup. La jeune femme n’y prête pas d’avantage attention. Son regard tombe sur son réveil. Elle s’extirpe du lit aussi vite que possible en hurlant des insultes en hébreux. « Damn it, je vais finir par être en retard. » Elle n’attend pas la réaction d’Hades et se précipite sous la douche. Elle en ressort presque aussi vite vêtue seulement d’une serviette de bain. « Oh et pour information mes sous vêtements sont dans le premier tiroir de cette armoire… » La jeune femme désigne le meuble du doigt. « Si tu tiens à faire un cadeau à une des putains qui passe dans ton lit, comme tu le dis si bien, sers toi. Tant que tu n’en fais pas un trophée pour ta collection personnelle. Je n’y vois aucun inconvénient. » S’habiller à toute vitesse sans même ressembler à un clown, fait. La jeune femme se retourne vers son invité de la nuit dernière. Elle se mord la lèvre. Il serait presque mignon. Elle pourrait presque en tomber amoureuse un jour. « Étant plutôt de bonne humeur ce matin, grâce à qui je me le demande bien, je ne te mets pas dehors. Enfin ne va pas croire que je vais te laisser une clé pour autant. Prends un café s’il le faut, ne cherche pas je n’ai pas d’alcool dans mes placards et, mh, tu n’auras qu’à claquer la porte en sortant, ça devrait suffire. »
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