De Wendy le 13/03/2012 à 22h22 : Parce que je me suis dit que ce serait drôle de ne pas avoir le moral aujourd'hui, tu sais. Ouais, j'ai des idées de dingue parfois. Sérieusement ?! Je suis une dégénérée qui ne voulais pas te, ou plutôt vous, déranger une nouvelle fois.

De Wendy le 13/03/2012 à 22h50 : Pas fait exprès (et puis jamais je ne pourrai te reprocher de m'avoir laissée tomber), mais qui sait peut être qu'en me réveillant demain je serai un bisounours, ou du moins normale. Ça ne se maîtrise pas ce genre de chose.
Je n'oublie pas cette proposition, promis. Love you more. ♥

De Wendy le 14/03/2012 à 7h29 : Je ferai un effort, mais tu vois, ça va déjà mieux.
(Tu sais bien que c'est impossible ! ♥)

De Wendy le 14/03/2012 à 7h29 : Autant que ça tombe sur moi. J'espere que la journee sera bonne, j'ai une reconstitution de la Guerre Froide à la maison ce midi. J'espère te voir bientôt. Love you ♥

De Wendy le 15/03/2012 à 22h02 : Besoin de toi, asap.

De Wendy le 15/03/2012 à 22h42 : Je crois qu'un truc ne tourne pas rond. Je ne sais pas ce que c'est, j'y arrive pas.

De Wendy le 15/03/2012 à 22h52 : Je ne sais pas moi-même. J'ai tout pour être heureuse et pourtant je n'y arrive pas. J'ai plus le courage de continuer à prétendre que tout va bien, ça sonne faux. C'est tout.

De Wendy le 15/03/2012 à 23h15 : Vous avez autre chose à faire, vraiment. Je vais essayer de dormir.

De Wendy le 15/03/2012 à 23h31 : Justement je doute y arriver, seule. Love you.

De Wendy le 15/03/2012 à 23h37 : Sauf que je me sens seule.

De Wendy le 15/03/2012 à 7h15 : Alors pourquoi ça ne passe pas ? Pourquoi je me traîne dans cet état depuis quelques jours ?

De Wendy le 16/03/2012 à 22h59 : (Tu sais que j'ai toujours été compréhensible à propos de tes journées de ministre.) Alors comment je fais dans ce cas ?
Je t'aime. Tu peux me le rappeler quand tu veux et autant de fois que tu le jugeras nécessaire. ♥

De Wendy le 16/03/2012 à 23h42 : Récemment, il n'y avait qu'une bulle dans laquelle je me sentais bien, celle où est Peter. Enfin. la nôtre. Enfin, bref. Je crois que c'est malsain d'y penser.
Je t'aime. ♥

De Wendy le 16/03/2012 à 23h58 : Gaël me ferait une scène. Il est jaloux de Peter comme pas possible, c'en est plus que maladif.

De Wendy le 17/03/2012 à 00h10 : J'ai beau lui dire qu'il n'est qu'un ami, ça ne passe pas. Il voit Peter comme un concurrent. :/

De Wendy le 17/03/2012 à 09h27 : J'ai envie de te donner une réponse concrète, mais tu dois en avoir une petite idée. Les choses ne sont pas toutes noires ou toutes blanches.

De Wendy le 17/03/2012 à 13h58 : (Mange, mange. (a) ) Sauf que ce gris ne m'aide pas et ne fait qu'empirer les choses.

De Wendy le 18/03/2012 à 01h49 : Si ça se trouve je ne mérite que ça, de souffrir. Parce que là, je ne sais pas comment m'en sortir.

De Mely le 18/03/2012 à 16h04 :

Je te préviens d'ores et déjà, en cas d'échec, ceci est mon ultime geste en ta direction. Après ça, si ça se fini mal, on pourra dire que notre amitié est cramée à vie.

Je me trouve à NYC et c'est génial. Je suis seule et le fait de pouvoir prendre un sac avec deux trois affaires et partir avec mon chat sous le bras, c'est super. Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel sentiment de liberté. C'était comme reprendre ma vie en mains, tu vois ? Et c'est ce que je suis en train de faire en prenant quelques instants pour t'écrire ces quelques mots. Je prend ma vie en mains.

Ici, c'est très américain j'ai envie de dire. Tout est à dimension de géant, à se demander comme de si petits hommes peuvent vivre ici. La ville ne dort jamais, c'est hallucinant ! Du coup, j'en fais de même. Je ne dors pas beaucoup, trop occupée à découvrir la ville jusque dans ses moindres recoins. Je ne sais pas quand je serai de retour. Enfin j'ai une date butoire à laquelle je dois revenir, mais je ne suis pas certaine de reprendre le cours de ma vie à Paris. Non pas parce qu'ici, on parle anglais (et que cette langue me manquait énormément), mais juste parce que je ne trouve plus tellement de sens à ma vie parisienne. Ca fait des mois que je me terrais dans mon appartement à attendre. Attendre tout, mais surtout rien. Mais, il y a ce vif pincement au coeur, cette sorte de douleur m'empêchant de respirer à plein poumouns. Et je pensais qu'en partant de France, ces sensations de malaise allaient disparaitre. Mais je me rend compte que ça ne fait que s'aggraver.

Oui, je suis tombée littéralement amoureuse de cette ville, parce que c'est nouveau pour moi sans nul doute, mais je n'ai rien. Quand je rentre dans ma chambre, il n'y a que mon chat pour m'accueillir. Mon fidèle chat. Et c'est con mais je me suis trouvée tellement minable !

Tu te rends compte ? Ma vie sociale se limite à mon chat...

Alors j'arrête pas de penser à toi. Je passe discrètement sur ton facebook et je me rend compte que j'avais trop vite renoncer moi aussi. J'ai beau avoir cette rancune envers toi, ce sera jamais plus puissant que l'amour que je te porte. Jamais. Et certes, notre amitié était peut-être superficielle et peut-être que tu m'as remplacé dans une certaine mesure. Mais j'ai pas le droit de t'abandonner parce que tout le monde sait que t'es incapable de vivre sans moi, hein ?
J'ai donc décidé de me battre pour retrouver un semblant de place dans ta vie, parce que tu pourras dire tout ce que tu veux Aaron, mais j'ai plus vraiment de place. Alors je vais essayer d'arranger tout ça moi aussi, même si je ne me fais pas d'illusions : ce ne sera jamais comme avant.

Ce sera sans doute mieux.

Des bisous,
Mely.

De Gray le 20/03/2012 à 23h53 : Je ne peux pas continuer comme ça, Aaron. Tu ne peux pas continuer à me briser éternellement. Je n'en peux plus, tu comprends ? En toute franchise, je n'ai jamais autant pleuré de ma vie. Si une fois, à cause de la jolie brune, il y a quatre ans -s'y ajoute au mal que tu me fais, ça me brise davantage d'y repenser. Tu es en train de me détruire à un point, j'ai un putain de vide à l'intérieur de moi et je me sens vraiment mal. Je ne dois pas être capable de gérer une relation sérieuse, je ne m'en sors pas et je n'arrive pas à m'exprimer correctement chaque fois qu'on s'engueule. Je n'arrive même pas à te dire les trois mots en français, parce que c'est avant tout une peur de l'engagement. Je ne suis peut-être pas prêt et je ne le serai certainement jamais.

Je suis allongé dans mon lit depuis que je suis rentré, en boule, et je relis tes mots blessants, qui me tuent. Je crois que tu ne m'aimes pas vraiment Aaron, toutefois tu aimes ce que tu crois de moi. Il me semble que tu te trompes sur mon compte, et ça fait mal de comprendre que ce n'étaient que des putains d'illusions. Tu es déçu et triste de ne pas avoir le Grayson qui te draguait ? Ce Grayson qui paraissait si bon, si cool, sans problèmes... Tu ne t'imaginais pas te lancer dans un truc pareil, hum ? Dans toutes sortes d'embrouilles, d'emmerdes, de problèmes et de souffrances ?

Et puis, tu n'es pas là. Personne n'est là. Je me retrouve seul en compagnie de ma solitude en ce moment, et ça fait plusieurs fois que je me retrouve dans cette position à pleurer. J'ai l'impression de revenir il y a quatre ans, quand tout s'est effondré. Et je suis incapable de me battre. Je suis incapable de continuer ça. J'ai juste envie de partir, Aaron, j'ai juste envie de tout abandonner, de tout lâcher. Je suis plus qu'une putain de loque. J'essaye de me cacher sous le bonhomme à la vie tranquille, mais je me sens si seul, si triste, si... abandonné. Et voir que tu es contre moi, que tu me prends pour la pire des merdes, c'est pire que tout. Parce que tu as raison, je suis qu'une pauvre merde pas capable d'être en couple, pas capable d'améliorer les choses. Et je n'arrive plus à respirer, j'ai juste envie de crever. J'ai l'impression que je vais redevenir fou, parce qu'en effet, je suis en train de le redevenir. Et je t'en veux ! Je te déteste. J'ai plus envie de te voir. Tu me fais trop de mal. Ton entourage me fait trop de mal. Ta Mely me brise. Et tout ce que tu fais, c'est la soutenir. Alors, ça me tue encore plus. Parce que tu ne parviens pas à me comprendre. Parce qu'elle n'arrive pas à me comprendre. Parce que vous me jugez. Parce que je n'ai pas de soutien, alors que c'est ça dont j'ai besoin... ce que tu me donnais au début et que tu ne m'offres plus. Et j'en ai assez des reproches. Je pensais que tu me comprenais un tant soit peu, que tu serais là... pour me défendre, me donner un peu de ta force, que tu viendrais me soutenir de ton plein gré, sans que j'ai le besoin de te demander... Je suis stupide. Pathétique. Certainement con. Tu le dis un bon nombre de fois, je commence à le comprendre.

Je ne sais plus ce que je veux. Je ne sais plus où j'en suis. J'ai mal. Et je veux que ça s'arrête. Que tout ça s'arrête. Je n'avais pas prévu de chialer autant.

« Mieux vaut mourir de mort que de mourir d'amour. »

Bye. Bonne continuation à toi.

De Gray le 21/03/2012 à 00h09 : Je ne suis pas en état de discuter. Et puis, de quoi ? Il n'y a plus rien à en dire.

De Gray le 21/03/2012 à 00h15 : J'espère juste que tu ne fais pas ça parce que tu as pitié de mon comportement, ou encore que tu comptes me mentir pour me rassurer, ou faire semblant de me comprendre. Parce que ça me brisera encore plus.

De Wendy le 21/03/2012 à 13h30 : Oui, pourquoi ?

De Wendy le 21/03/2012 à 18h12 : Elle ne me l'avait pas dit. Ma présence ne te dérangera pas j'espère. Bisous ♥

De Wendy le 21/03/2012 à 20h06 : Oh, parfait. Je quitte le bureau à l'instant. Bisous ♥