« Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire
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Sujet: « Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire Mar 6 Mar - 14:27
I put a spell on you
❝ C. Cheshire Bordognac & Diego N. Di Mascio ❞
Tu étais là. Juste devant. Bien que tu sois de dos, j’aurais pu reconnaître ta silhouette entre mille. Cheshire. Seuls quelques mètres nous séparaient l’un de l’autre. Quelques mètres qui auraient tout aussi bien pu être un gouffre sans fond. Je voulais te rejoindre, mais mon corps refusait de bouger, de mettre un pied devant l’autre, comme tétanisé par une force invisible. Et toi, tu étais toujours figé sur place, tu ne m’avais pas encore aperçu, comme si tu avais été perdu dans tes pensées. Et moi, je voulais te hurler de poser tes prunelles sombres sur moi, je voulais que tu me regardes moi, moi et personne d’autres. Et même si mes lèvres bougeaient, aucun son ne semblait en sortir. Puis, des bruits de pas se firent entendre, bruit qui augmentaient au fur et à mesure, témoins de son approche, de son arrivée imminente. Une porte qui claque et enfin, tu te retournais enfin, mais tu ne semblait toujours pas me voir et dieu sait que ça m’énervait. Non, tes yeux étaient fixés sur l’inconnu qui venait d’entrer, un sourire naissant sur tes lèvres alors que tu t’approchais de lui, alors que tu le prenais par la taille, alors qu’il l’embrassait. Et ce malaise qui s’insinuait un moi, cette jalousie malsaine qui rongeait. Quand enfin tes yeux se posent sur moi, pendant que l’autre crétin te caresse. Tu souris encore, un sourire horrible que je ne te connais pas, comme si tu voulais me planter un couteau dans le cœur.
J’ouvre les yeux sur le plafond de ma chambre, la respiration légèrement haletante. Ce n’était qu’un mauvais rêve. Une succession plus ou moins confuse d’images, d’idées, d’émotions de sensations. Respire, Diego. J’en avais marre. D’où il se permettait de venir hanter mes nuits. Qu’il crève lui et ses envies de vivre l’amour. Que des conneries j’vous dis. Je me tire de mon lit plus ou moins difficilement, pour me trainer jusqu’à la douche. Un peu plus tard, après m’être habillé et pris un petit déjeuner rapide, je me rendais au boulot, parce que la vie ne s’était pas encore arrêté et qu’il fallait bien que je continue à me faire du fric si je ne voulais pas finir comme un clochard sous un des ponts de Paris où une pute de bas étage qui vend son corps au premier venu. Alors je vais m’installer au chaud dans mon bureau, derrière l’écran de mon ordinateur, à m’occuper à écrire mon prochain article. Seulement, je ne peux pas, les yeux fixés sur l’écran trop lumineux de la page blanche de Word. Les doigts posés sur le clavier, immobiles. Comme si mon cerveau était incapable de penser à autre chose qu’à Cheshire, j’étais comme un drogué en manque de sa came et je le détestais pour ça. Et pourtant, je le veux. Je veux qu’il revienne. Je veux que tout redevienne comme avant. Avant que ces idées saugrenues et mièvres lui parviennent à son esprit. « Diego ! » cria le rédacteur en chef, je levais la tête vers lui, d’un air légèrement hébété. « Ça fait cinq minutes que je t’appelles, Diego, t’as rien foutu de la journée à part fixer ta foutu page blanche de merde, alors tu vas ramener ton joli derrière chez toi et tu reviendras quand t’auras trouver quelque chose à écrire, c’est plus possible là. » m’ordonna-t-il.
Le boss il est un peu bizarre, faut dire. Mais il est sympa au fond, c’est lui qui m’a repéré de mon job de merde et qui m’a aider à gravir les échelons. Il disait que j’avais du talent. Et maintenant ce fichu syndrome de la page blanche. Ça me faisait chier. Je marchais d’un pas pressé et énervé pour rentrer chez moi, me fondant parfaitement parmi les parisiens. Je manquais même de trébucher sur un cabot errant, auquel j’envoyais un bon coup de pied dans le ventre. J’aime pas les chiens. « Maman, maman, le monsieur il est méchant avec les chiens. » cria soudainement la voix d’un gosse. J’aime pas les gamins non plus. « Le monsieur t’emmerde, petit. » grognai-je, brandissant mon majeur. Sa mère lui cacha les yeux en me fusillant du regard, alors que des murmures s’élevaient. À croire que le monde s’était réunis aujourd’hui pour me faire chier. Je finis par parvenir à rentrer moi, m’affalant allègrement sur le canapé. Je savais ce qu’il me fallait, je savais où le trouver. Au bout de ces deux années de relation j’avais repéré ses habitudes. Alors je ressortis, filant directement au Queen, sans cogner de chien ou provoquer de passants. Miracle. L’endroit était aussi bondé que d’habitude, mais je n’en avais cure, je n’étais pas venu pour eux. Je finis par le trouver, pas très loin du bar. Peu m’importait qu’il soit en pleine conversation ou autre. Je me faufilai parmi la foule, arrivant derrière lui, posant une de mes mains sur ses hanches, un sourire charmeur aux lèvres. « Bonsoir, Cheshire, ça faisait un bail... » murmurai-je à son oreille. Non je n’étais pas gêné.
Dernière édition par Diego N. Di Mascio le Mer 28 Mar - 10:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: « Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire Ven 16 Mar - 5:44
Et je m'demande si Cupidon est un peu myope ou un peu con et si tu penses parfois à moi lorsque tu fumes sur ton balcon.
C’putain de maelstrom qui agite ton cœur est d’un écœurant certain, un peu comme le tam tam qui frappe contre tes tempes, c’est envahissant, écrasant, oppressant, si bien que ça en en devient ridiculement douloureux. Comme toi, pauvre con. Tu as l’crâne coucher contre le bois de ta porte, violent et isolé. L’amour t’a rejeté d’une voix vibrante, c’était si inattendu que tu t’es senti écraser par sa force. Tu t’es alors bouclé derrière des mots violents, des gestes en trop, écrasant à ton tour tout ce qui pouvait se trouver autours de toi, ce n’est pas de leur faute pourtant, oh non mais il te fallait des cœurs à crucifier. A croire qu’au bout de deux ans, tu as imprimés au creux de ta peau ce besoin de destruction que lui, avait. Lui, c’est peux être la seule came dont tu as besoin en ce moment même. S’mettre à genoux et obéir à sa voix, une fois encore, se soumettre, une fois encore. Mais non, non tu t’es fixé un but à la con et tu t’es promis de faire en sorte de le respecter. Courir après l’amour. C’est un peu comme espérer recevoir un sourire de la part des parisiens, ridiculement irréalisable. Seulement tu t’y accroches, car c’est tout ce qu’il te reste. Alors tu te lèves, difficilement, la pièce semble tourner, t’as une nausée qui remonte mais peu importe parce qu’il faut que tu cours après l’amour, une fois encore. Cela dans la même valse mièvre qui te frappe depuis quelques mois. Pauvre con, vraiment.
La chaleur t’étouffe et peu importe les heures qui ont passé, la pièce tourne toujours autant. C’est violent. Ton regard cherche un repère au milieu des corps en mouvement, une chose auquel se raccrocher. Un bar peut être, une figure familière, un étranger intéressant…ouai intéressant. L’envie d’appeler Diego te surprend alors mais tu te retiens, désireux de tenir le coup sans lui, de ne pas lui montrer à quel point t’es accro à sa manière de faire. A croire que la rumeur est vraie. Une fois l’amour trahis, on cherche toujours à se raccrocher à tout ce que l’on a abandonné. Tu te glisses dans la foule, refusant les corps qui tentent de se coller contre toi pour aller prêt du bar, charmant spectateur. Tu as les mains moites, les pupilles sans doute dilaté et ton débardeur te colle comme une deuxième peau, la sensation t’écœure comme elle t’excite. Tes doigts se glissent contre la douceur du verre que tu portes à tes lèvres alors qu’une voix te sort de la torpeur dans lequel tu t’es enfermé depuis que tu es arrivé ici. C’est un type comme un autre qui te sourit, il est fade, sans goût et pourtant tu te laisses prendre au jeu, peu désireux de le rejeter ce soir. Sa voix devient inépuisable et bruyante, sans charme. Tu ne l’écoutes pas vraiment, tu te contentes de sourire, le verre entre tes doigts. A vrai dire, il est insignifiant mais ça t’épuise de réfléchir. Parce qu’il y a trop de musique, trop de bruit, trop de chaleur, trop de gens et pourtant pas assez de chose pour que tu puisses prendre ton pied. C’est dégueulasse d’être aussi difficile. Alors tu fermes les yeux un instant, inspirant doucement lorsque tu sens des doigts s’imprimer contre tes hanches. La voix de l’autre type a finalement fini par s’éteindre et tu penses l’espace d’un instant que ce sont ses doigts qui se sont permis de se poser sur toi. Seulement c’est faux. C’est bien pire que ça. « Bonsoir, Cheshire, ça faisait un bail... » Cette voix, ce souffle. Ce tout semble écraser en quelques secondes toute tes convictions mièvres de bon sentiment. Ton cœur s’arrêtes de battre un instant, c’est surprenant qu’il soit ici, surprenant qu’il soit venu à toi, après la façon dont tu as mis fin à votre relation. Tu te relèves légèrement, laissant ton dos se coller contre son corps tendis qu’un sourire s’éprend de tes lèvres. C’est plus fort que toi tu n’y peux rien. « Diego…je te manque à ce point pour que tu sois ici ? » il est fort probable que tu sois beaucoup plus accroc à son corps qu’il ne l’est au tien, à vrai dire, tu en es persuadé, seulement trop fier pour l’admettre tu préfères jouer. Tu te retournes pour lui faire face et soudainement, le type qui a tenté une approche il y a de ça seulement quelques minutes deviens encore plus insignifiant qu’il ne l’est déjà. Ton ancien amant possède toujours ce charme sauvage qui te faisait vibrer. C’est presque insupportable. Tu glisses son regard dans le sien, joueur. Intérieurement, c’est le grand débat, le chaos suprême. Tu ne sais absolument pas comment te comporter, à croire que sa présence t’empêche de réfléchir correctement. « Tu vois, j’étais en grande discussion avant que tu viennes me déranger. Je devrais t’en vouloir non ? c’est peux être mon grand amour que tu viens de dégager. » Le ton de ta voix laisse paraitre ton manque de sérieux et soudainement tu t’en veux. Ta fragilité amoureuse en devient presque évident.
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Sujet: Re: « Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire Mer 28 Mar - 14:59
Because you're mine
❝ C. Cheshire Bordognac & Diego N. Di Mascio ❞
C’était tellement stupide. J’me demande vraiment ce qui passe par ma tête parfois. J’avais agi sous le coup d’une impulsion soudaine, sans vraiment y réfléchir à deux fois. Je ne serais sans doute pas là, si je l’avais fait. Rester tranquillement chez moi à ne rien faire. Mais au lieu de ça, je fixais les cinq énormes lettres sur la devanture de la boite de nuit. Entrer ou ne pas entrer. C’était la question. Je savais qu’il se trouverait à l’intérieur. Fidèle à ses habitudes. Lui. Lui et ses envies d’amour. Lui et son espoir niais. Que des conneries. Je ne comprendrais jamais pourquoi il s’accroche tant à ce rêve, lui ou n’importe qui d’ailleurs, des naufragés à leurs bouées de fortune, condamnés à errer dans la vaste mer jusqu’à qu’enfin leurs bras les lâche pour les faire sombrer, à moins qu’ils meurent de soif avant et quand bien même vous vous croirez enfin sauvé, vous finirez par vous apercevoir que ce n’est que pour mieux vous laisser crever. L’amour, d’un point de vue scientifique, n’était qu’une série de réactions biochimiques dont le corps n’a même pas besoin. C’était malsain. C’était dégueulasse. Moi je n’en voulais pas. Je n’en voudrai jamais. Et puis merde. Je rentre.
C’est toujours pareil. Cette chaleur étouffante qui se saisit de mon corps, asphyxiante. Et je me demandais ce que je fous là, au milieu de tout ces gens qui se déhanchaient sur une musique trop forte que je n’appréciais même pas. Moi et ma fierté à deux balles. Et je sentais leurs regards se glisser sur moi, des chasseurs vers leur nouvelle proie. Je m’engouffrai parmi cette foule, ignorant les corps qui à défaut de pouvoir tenir une conversation se contentaient de se frotter contre d’autres, dans le fin espoir de pouvoir rentrer accompagner pour une nouvelle aventure sans lendemain. Ils n’étaient rien de plus que des chiennes en chaleur, cherchant un rien de réconfort ou d’aventure dans les bras des inconnus qui pourraient croiser leurs routes. Je n’étais en rien bien placé pour les critiquer, bien conscient que je faisais parti de ce groupe miséreux. Tout comme eux, je ne voulais pas subir cette humiliation de rentrer seul. Maintenant que je m’étais déplacé, j’irais jusqu’au bout de mon geste, aussi irréalisable qu’il puisse être. Même si la sortie me fait de l’œil depuis que je suis arrivé. On voyait quedal avec toute cette populace. Font chier. Si ça se trouve, il n’était même pas là. Si ça se trouve, il l’avait trouvé, sa connerie "d’âme sœur". Si ça se trouve il était avec lui en ce moment même. Je tentais vivement de chasser toutes ces pensées parasites de mon crâne. Je ferais mieux de me concentrer. Après tout, ne disait-on pas qu’avec des si on pourrait refaire Paris ?
Et soudain, il était de nouveau dans mon champ de vision, j’en soupirais presque de soulagement. Le contraire aurait été plus que chiant. Maintenant que je savais où j’allais, c’était nettement plus facile de traverser la masse qui encombrait le club. Du moins, j’en avais l’impression. Il semble être en train de parler avec quelqu’un. Le genre même que j’aurais qualifier d’inintéressant. Tellement insipide par rapport à moi ou à Ches’. Il n’allait pas faire long feu ce gars-là. Même de là où j’étais je pouvais voir qu’il ne prêtait que peu d’attention à ce que l’inconnu-qui-m’exaspérait-déjà semblait débiter. Qu’il dégage. Je m’étais donc approché de lui apposant ma main à ses hanches et je le sens qui se presse contre moi et je prends déjà ça pour une petite victoire personnelle jetant un regard froid au crétin ennuyeux, qui, par un soudain éclat d’intelligence disparu parmi le reste de la masse. « Diego… je te manque à ce point pour que tu sois ici ? » Touché... Seulement, je ne risquais pas de lui avouer. Ma simple présence ici était déjà une atteinte à mon ego et ma fierté. J’étais devenu un de ces cons pathétiques qui allait courir derrière leur ex. Même si ce n’était pas exactement cette situation, cela y ressemblait beaucoup trop. Après tout n’était-ce pas lui qui avait cesser les choses ? Je serrais légèrement les dents rien qu’à ce souvenir. « Je n’ai pas le souvenir que tu aies le monopole de l’endroit, Ches’ » répondis-je, un léger sourire étirant mes lèvres. Même si au fond, j’étais au courant qu’il savait très bien que je ne venais pas ici habituellement. Il s’était alors retourné, mon regard se plongea dans le sien, emplis de cette lueur joueuse qui lui allait si bien. « Tu vois, j’étais en grande discussion avant que tu viennes me déranger. Je devrais t’en vouloir non ? C’est peux être mon grand amour que tu viens de dégager. » Je fixais ses lèvres qui bougeait, comme légèrement hypnotisés et je commençais à me rendre compte à quel point j’y étais accro et que j’en devenais pathétique. Je savais à son ton, qu’il n’était pas sérieux et je retins un léger rire en souvenir de l’abruti de tout à l’heure. « C’est vrai que tu avais l’air tellement passionné par sa conversation... » ironisai-je. Tellement captivante qu’il en avait finit son verre. « J'te paie un autre verre ? » Tout allait toujours mieux avec de l’alcool dans le sang. Ou pas.
HRP:
Désolé du retard et de la qualité de merde ><
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Sujet: Re: « Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire Sam 5 Mai - 2:18
Soirbooon, rp toujours d'actualité ? <3
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Sujet: Re: « Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire
« Souviens-toi que tu n'appartiens qu'à moi. » ▬ Ft. Cheshire