Ça tambourinait , le cœur voulait exploser contre ma poitrine frèle. La musique cognait dans mes tympans et je me regardais dans le miroir tracé d'empreinte de doigts et tout autre saleté inconnu entourant mon reflet. Je pris mon sac et en sortit un sachet bien remplie. Mes pupilles s'agrandissaient déjà devant le petit trésor qui m'émoustillait et mon sourire apparu sur mes lèvres fraiches. Une journée de travail s'annonçait et une fois de plus je fermais les yeux sur ce que j'exerçais. Le besoin d'oublier entre les mains rudes de ses hommes caressant mes courbes fines avidement , sous mes frissons manquant par leur caresse violente ne m'offrant aucun effet espérant que tout se finisse au plus vite. L'argent emballé et je repartais une fois de plus. Soit j,avais une nuit bien remplie soit elle était calme et je repartais me changer dans un café et dessiner un peu pour me changer les idées en esquivant que je venais encore une fois de plus de faire une nuit blanche. La poudre blanche s'éparpilla rapidement sur le rebord du lavabo et une ligne pris le chemin de mon nez en moins de quelques secondes. Je la regardais de nouveau cette image à travers la glace. Mes cheveux dansant le long de mon visage. Débardeur montrant un décolleté sans retenu blanc suivit d'une jupe noir et de bas collant filet pour aguicher ces hommes enfin de faire l'argent nécessaire pour apporter ma part du paiement du loyer. La porte s'ouvrit enfin me laissant sur un chemin de corps dansant les uns contre les autres emmêlant leur chaleur et les quelques gouttes de sueurs sous les lumières de la piste. Pendant un bref moment je me rappelais l'endroit où je me trouvais le Queen. Discothèque . Il M,arrivait de me faufiler à travers ce genre d’endroit imprudemment par les temps bien trop froid pour me trouver un ou deux clients. Certes j'en avais oublier un détails des plus grand Gray travaillait comme barman. Je ne savais pas si il avait un chiffre à faire pour cette nuit , mais je le savais très bien étant sa petite protégé il se fâcherait et me dirait de rentrer tout de suite à l'appartement. Oh non je ne fais pas ça de plein cœur être une prostitué je suis d'une façon obligé n,ayant pas d'autre travail et peu d'étude sous la main. Il faut croire que la rue est maintenant une sorte de maison et je dois faire avec. En moins de deux je sentais de nouveau l'aire glacial de l'hiver sur mes joues je rabattis un pauvre manteau sur mes épaules et me colla à un mur proche de la petite ruelle à cotée de la boîte de nuit. Un sursaut , puis une main qui prie mon bras tendant mes nerfs à vifs me retournant dans un coup d'éclair. Un de ces autres pervers qui se pencha proche de mon visage bien trop près de mes lèvres. Ma respiration coupa ce n'était point compliqué à comprendre il avait compris mon emploie et espérait que j'éteigne ces envies. Pourtant cette fois je n,avais pas une seule envie de me forcer pour faire un truc dans le genre. Il M'emprisonna par mon dos me collant à lui alors que je me débattais. Je finis par lui cracher au visage après quelque larmes verser de mes prunelles par la terreur et complètement à bout. Mes talons haut claquèrent de nouveau enfilant dans l'endroit dans un recoin le plus loin des regards un homme assis à une table. «Pardonnez moi vous avez du feu ?». Une cigarette vola à ma bouche proche d'une trace de larme sécher presque disparu comme une illusion.