► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Let me be your hero. ft Clémence.

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MessageSujet: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptyVen 3 Fév - 22:58

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C’était vraiment une drôle de soirée. Bien que drôle ne soit pas au sens mélioratif du terme, mais plutôt l’inverse. Il était déjà 22h, et j’étais là, étalé sur mon canapé, suivant ma série préférée (ncis), sans vraiment m’y plongé, manquant de m’endormir à chaque instant. La journée n’a pas été très facile, pour ma défense. Un type est venu se faire tatouer un dessin très fin et très grand sur le dos, qui m’a pompé toute ma concentration. J’étais aussi un peu stressé, à l’idée de le louper, en vue des traits si fins. Mais je l’ai brillamment réussi. Et quand les 19h ont sonné, m’annonçant que je pouvais rentrer chez moi, je n’ai pas manqué une seconde pour aller verrouiller l’entrée de la boutique, et sauter dans le premier métro que je trouvais pour m’étaler mon canapé, devant un repas chinois attrapé au passage. J’avais aussi envisagé de me coucher très tôt. Chose franchement dommage pour un vendredi soir, mais demain, c’est rebelotte. Il faut reprendre le boulot à neuf heures, et ça me déprime d’avance. Puis je venais de totalement décrocher de ma série, échangeant plusieurs sms avec Clémence.

Clémence, c’est un petit rayon de soleil. Une vraie amie, malgré notre différence d’âge, comme avec Saphyr. Bien que ce soit très différent. Elle n’a pas un passé très facile en plus, alors j’aime prendre soin d’elle, comme je le ferais avec une petite sœur. Quand elle ne va pas bien, je suis toujours là pour elle. Mais là, j‘avais vraiment l’impression d’avoir manqué à ma tâche. « J’ai fais une tentative de suicide ». Buggant, comme si le temps s’était arrêté, je lisais et relisais son sms, sans en comprendre vraiment le sens. Elle était sérieuse ? Je m’empressais d’en savoir plus à travers des sms affolés, mais il n’y avait pas grand-chose à en tirer. J’insistais alors pour lui rendre visite, malgré l’heure tardive. Elle acceptait. Sans plus attendre, j’avais attrapé mon chapeau que j’avais enfoncé sur mon crâne, j’avais enfilé ma veste et mon écharpe, mes chaussures, puis j’avais quitté l’appartement, sans même prévenir Igor. Traversant la rue, je jetais un regard à ma montre, vérifiant l’heure, puis je me dirigeais vers la station de métro.

Avançant d’un pas pressé vers la station, le cœur batifolant, j’essayais de comprendre. Comment avait-elle put essayer de perdre la vie il y a deux jours, sans que je n’en sache rien, et pire encore, pourquoi ?! La première idée qui me traversa l’esprit, c’était son ex. Elle a toujours souffert de leur rupture non ? Pourtant, se suicider à cause d’une histoire d’amour, je lui ai toujours répété que c’était puéril. Néanmoins, je sais qu’à chaque fois, elle me rétorque que je dis ça, parce que je n’ai jamais aimé. C’est vrai. Mais des belles histoires, elle en vivra tant d’autres. Pourquoi tout arrêter comme ça…

Enfin j’étais au métro. Vérifiant encore l’heure à mon bras, je maudissais de ne pas avoir mon permis, puis je sautais dans le wagon, prenant la direction de l’appartement de Clémence, au centre de Paris. Habituellement, ce trajet me paraît plutôt court, je l’occupe toujours par une ou deux song dans mon mp3, ne me préoccupant franchement pas de mon entourage. Mais là… La route me paraissait cruellement longue, interminable. Soupirant, accroché à la rampe, je scrutais le peu d’occupants du wagon, réalisant qu’il était vraiment tard. Et enfin, on était à la bonne station. Réajustant mon chapeau, j’avais sauté sur le quai, pour me mettre à courir vers les escaliers de sortie, et je traversais les deux ruelles très rapidement, arrivant enfin devant le bâtiment de Clémence. Un beau bâtiment, je me suis d’ailleurs toujours demandé comment elle et sa sœur, pouvaient vivre en plein centre de Paris, comme ça. Le loyer ne devait pas être donné. Mais je les admire... Leur histoire n’est tellement pas facile.

Grimpant quatre à quatre les quelques marches devant le bâtiment, je tirais sur la porte du hall, puis je pénétrais dans celui-ci, toujours aussi pressé. Je m’arrêtais devant l’ascenseur, appuyant plusieurs fois sur le bouton pour l’appeler, mais il n’était pas assez rapide à mon gout. J’optais pour les escaliers. Je grimpais encore une fois, chaque marche quatre à quatre, et enfin, j’atteignais la porte de Clémence. Soufflant, le cœur toujours haletant sous l’angoisse que la jeune femme venait de me causer à travers ses sms, je toquais à la porte, plusieurs fois, pour être sur qu’elle m’avait bien entendu.

« Clém’ .. ? »

Chuchotai-je contre la porte, le poing encore contre elle. Je ne voulais pas faire de bruit pour ne pas réveiller ses voisins, mais j’avais cruellement envie de défoncer cette satanée porte …
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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptySam 4 Fév - 12:21

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La journée avait été très longue pour ne pas mentir et surtout très fatigante, assez étrange de la part d’une adolescente parce que tout le monde vous direz : tu ne connais rien de la vie, le lycée c’est des vacances comparait a ça. 6h30, debout pour être a 7h30 au lycée et commençais les cours de la journée. Une très longue journée, finir les cours a 17h30 et après allait travailler a la boutique Ambercombie and Fitch jusqu’au moins 21 heures. Malheureusement après avoir quitté Marseille avec Cloé on le savait la vie allait être plus dur, fini les boutiques à n’en plus finir, les sorties tout les samedis soirs mais plutôt travailler pour pouvoir vivre et payer le loyer, acheter a manger et le nécessaire pour vivre. Je sais, vous devait vous dire, pourquoi alors ont-elles achetaient un des plus beaux appartements de Paris, en plein centre historique de Paris. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, on en a visité plusieurs mais aucun ne nous convenez, on était peut être pauvre a l’époque d’ailleurs on n’est pas riche aujourd’hui mais on voulait tout deux avoir notre intimité, un appartement avec deux chambres, c’était le paradis. D’accord il n’était pas aussi grand qu’il pouvait paraitre. Tout ce qu’on voulait c’était avoir une nouvelle vie et cette nouvelle vie commençait ici, et on était prête. La famille était devenue plus petite, on était plus que deux mais au fond on espérait que tout soit parfait.

La semaine n’avait pas été facile, d’ailleurs on aurait pu s’en douter avec ma tentative de suicide. Etrange je sais, surtout a mon âge mais une vie comme la mienne, beaucoup de personnes auraient déjà jeté l’éponge depuis un moment mais j’avais essayé de vivre chaque jour un peu plus au jour le jour. Finalement la vie n’est pas évidente. Tout a commencée à mes treize ans, le viol la pire période de ma vie, bien sur j’ai toujours fait comme si ce n’était rien, comme si je croquais la vie a pleine dent mais naturellement j’aime ma vie, si on ne compte pas cette période. J’ai un meilleur ami génial, des amis qui seront toujours la pour moi, des études, un travail mais finalement un moment de désespoir et tout est chamboulée. La soirée était longue, j’avais vu Jéricho qui était ensuite parti faire la fête et je ne sais même pas pourquoi j’en avais parlé à Ziggy. IDIOTE ! C’était le seul mot qui me passait par la tête, je savais très bien a quoi je devais m’entendre. Me faire la moral, me disputer puis me demander des explications ou encore pire avoir pitié. Assez de gens m’avait fait la morale pour aujourd’hui et même depuis deux jours, c’est assez stressant et encore Cloé était en vacances et n’était pas encore rentré parce que quand elle l’apprendra, la c’est sur j’aurais le droit a la troisième guerre mondiale qui restera dans l’histoire.

Sachant que Ziggy allait arrivée, j’avais rangé un peu le bordel de l’appartement et surtout je m’étais habillée autrement qu’en pyjama. J’étais dans la salle de bain entrain de regarder mes coupures sur mes veines qui était encore en sang mais d’après le docteur c’était normal. Ne voulant pas qu’il les voit je remettais des pansements dessus, je vous l’accorde des grosses bandes blanches sur le poignet ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau mais je n’avais pas vraiment le choix. J’entendais alors toquais a la porte. Je restais un moment dans la salle de bain a me regarder, il faut dire que je ne savais pas comment me comporter. J’enfilais une de mes veste Ambercombie and Fitch et soupirais me dirige ant doucement vers la porte. Je prenais une grande respiration et ouvrais la porte.

« Entre. »

J’essayais de rester calme parce que sinon ça allait partir en dispute et je n’en avais pas vraiment envie alors. J’attendais qu’il entre, afin de fermer la porte.
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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptySam 4 Fév - 17:05

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Non, je n’avais pas très envie de lui faire la morale. Je pense que Cloé s’en est chargée. C’est sa sœur ainée, sa seule famille, et je sais que l’une et l’autre s’accrochent surtout pour l’autre. Elles restent là parce qu’elles savent qu’elles ont besoin l’une de l’autre. Elles ont tout traversé ensemble. Et je trouve ça assez égoïste de la part de Clémence, d’avoir osé penser, que Cloé s’en sortirait sans elle, d’avoir osé essayer, de l’abandonner. Bien que d’un autre côté, je comprenais aussi. Clémence, elle a beau faire croire jour après jour que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, je sais qu’elle ne va pas bien. Ses treize ans la hantent. Ca se ressent dans son comportement. On aura beau dire « c’est une ado », je sais à qui j’ai à faire.

Appuyé contre la porte, je tendais l’oreille essayant d’entendre Clémence de l’autre côté. Elle ne bougea que deux bonnes minutes après, je l’entendais marcher dans le couloir. Je me reculais alors légèrement, posant mes yeux sur la poignet qui se tournait de l’autre côté, puis quand la porte s’entre ouvrit, je remontais mon regard, pour croiser celui de Clémence. Elle me semblait fatiguée, et franchement pas bien dans ses baskets. J’avais comme l’envie de la prendre dans mes bras, et de la serrer bien fort, comme je le fait à chaque fois qu’elle a un gros chagrin. Mais cette fois, quelque chose me disait d’éviter ce genre de geste. Non pas que je voulais prendre mes distances, mais je n’avais pas non plus l’envie de lui donner l’impression d’avoir pitié. C’était de loin le cas d’ailleurs. Je n’ai jamais eu de pitié pour elle, bien au contraire. Plutôt de l’admiration, et un attachement hors du commun. Elle a beau être capricieuse, elle peu me faire toute ses crises de nerfs qu’elle veut, sur facebook ou au téléphone, que jamais je ne la lâcherais. Que jamais je n’irais voir ailleurs. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. C’est vrai qu’en vue de notre différence d’âge, je pourrais facilement me lasser, et aller voir ma génération. Mais… Elle est Clémence. L’irremplaçable. Je m’ennuierais très vite de ses autokiffage, et de ses cacas nerveux.

Rapidement, et discrètement, je la scrutais de haute en bas. Je compris très rapidement la bêtise qu’elle avait pu faire, en remarchant les bandages qui apparaissaient au bout de ses manches. J’en avais mal pour elle. J’ai beau avoir un métier de sadomaso selon certaines chochotes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’en plus, elle n’avait pas prit la manière la plus douce pour tenter son évasion de la vie. Et c’est sur cette pensé, et en silence, que je rentrais dans son appartement après son invitation orale. La tête baissée, je pénétrais dans le studio, la laissant refermer la porte derrière elle. J’avançais jusqu’au salon, y retirant ma veste, et la déposant silencieusement sur le dossier du canapé, puis je me retournais vers elle, alors qu’elle arrivait devant la porte de la pièce. J’appuyais mon popotin contre le dossier du sofa, et je posais un regard inquiet sur son visage.

« Pourquoi tu as fais ça … »

Marmonnai-je en chuchotant, la voix serrée, comme si une boule me tiraillait le gosier. C’était le cas. Je n’étais franchement pas bien. Non seulement parce que je me sentais presque coupable qu’elle ait fait ça. Parce que le boulot des amis, c’est quand même d’être là, remonté le morale, pour empêcher que ce genre d’évènement ne se produise. Mais aussi parce que cela faisait deux jours, et que je n’étais au courant de rien. Elle m’a caché ça pendant deux longues journées. Moi je continuais à rire comme un imbécile heureux, pendant qu’elle écumait à l’hôpital. Je m’inquiétais de mon sort à cause des sms chelous de Saphyr, pendant que l’une de mes meilleures amies essayait de se donner la mort. Je n’y suis pour rien je sais, mais je me sentais terriblement coupable.

« Tu as pensé à Cloé … »

Ajoutai-je sur le même ton, tentant de garder une respiration posée, alors que c’était de plus en plus difficile. Je n’avais pas pu m’empêcher de mettre Cloé sur le tapis. Parce que moi aussi j’ai des frères et sœurs, et que bien que je sois parti de nos terres natales sans eux, je ne pourrais pas m’imaginer me donner la mort, et les abandonner comme ça. Malgré la distance, ils ont besoin de moi, comme j’ai besoin d’eux.
Finalement, je pris une profonde inspiration, me détachant du canapé, puis je me rapprochais de Clémence sans la quitter des yeux. Je m’arrêter face à elle, déposant mes deux mains sur ses joues, pour les caresser doucement de mes pouces, et la forcer aussi, à lever ses yeux vers les miens, et croiser mon regard.

« Si tu veux pas en parler, si tu ne veux pas revenir là-dessus, je comprendrais parfaitement. Je suis pas là pour jouer les vieux gâteux. Mais ne recommence pas ça … Jamais. J’ai …. J’ai crus que j’allais m’écrouler quand j’ai lu ton message. »
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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptyDim 5 Fév - 20:10

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Je le savais, au moment même ou j’avais envoyé le message et encore plus quand il avait franchi la porte que j’aurais le droit a la morale et aux phrases toutes faites, les phrases qu’on vous sort a l’hôpital, ce que nos amis proches nous sortent et je savais que dans quelques secondes il allait me le dire aussi. « Pourquoi tu as fais ça … » Je ne dis rien sur le coup, tirant sur mes manches. Je savais très bien qu’il avait remarquée mes pansements mais heureusement il ne savait pas qu’avec tout ça j’avais pris beaucoup de médicaments différents. J’avoue que je ne savais pas quoi répondre, c’est pour cela que je préférais me taire et ne rien dire, de toute façon il ne pourrait pas comprendre, quasiment personne a compris, hormis Jéricho. Dans ma tête je revoyais la scène chaque moments me semblait si long que je ne savais quoi faire. Je m’en souviens tellement, ça faisait mal très mal, je voyais le sang couler sans l’arrêter et ne demandait qu’une chose que tout ça fini vite et qu’on ne me sauve pas. D’ailleurs je ne sais pas comment je suis arrivée a l’hôpital, enfin si les médecins m’ont raconté mais j’ai du mal a y croire. D’après eux, c’est mon voisin qui les a appeler, ça ne m’étonne guère on se parle souvent, il voulait du sucre puis il est entré et ma trouvé allongée sur le sol, inconsciente, me vidant de mon sang. Je ne disais toujours rien, repensant encore a ça, mais une phrase m’interpella. « Tu as pensé à Cloé … » Je le regardais me demandant s’il est sérieux et je soupirais.

« Oui, j’ai pensée a elle, d’ailleurs j’ai pensée a tout le monde. Mais merde, Cloé ? Tu l’as vois la ici ? Près de sa sœur ? Non, c’est bien ce que je me disais. Madame est en vacances est surement trop occupée a s’amuser, elle est même pas rentrée, elle reste en Tunisie. Non mais attend, je veux bien être gentille mais y’a des limites. Mes amis, ce sont déplacées pour moi et elle non alors que l’hopital l’a prévenu en premier. Alors oui, j’ai pensée a Cloé mais ça change rien. »

Je soupirais, je l’avoue je m’étais un peu énervée pour rien. Mais en réalité ça me faisait mal que Cloé ne soit pas la .. la seule personne qui était venu me voir c’est Jéricho et même si je l’adore c’est mon ami .. ce n’est pas ma famille. Je le voyais s’approcher de moi et fis un petit sourire quand même. J’écoutais ce qu’il avait a me dire puis je me reculais un peu .

« Non .. me demande pas ça. Si j’ ai envie de le refaire, je recommencerais Ziggy. »

Je marchais alors doucement vers mon canapé et rangeais les quelques trucs qui avait dessus continuant de tirer sur mes manches.

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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptyMar 7 Fév - 0:59

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« Oui, j’ai pensée à elle, d’ailleurs j’ai pensée a tout le monde. Mais merde, Cloé ? Tu l’as vois là ici ? Près de sa sœur ? Non, c’est bien ce que je me disais. Madame est en vacances est surement trop occupée à s’amuser, elle est même pas rentrée, elle reste en Tunisie. Non mais attend, je veux bien être gentille mais y’a des limites. Mes amis, ce sont déplacées pour moi et elle non alors que l’hôpital l’a prévenu en premier. Alors oui, j’ai pensée à Cloé mais ça change rien. » La laissant déballer, j’avais baissé la tête alors qu’elle s’échappait de mes mains, pour rejoindre mon ancienne place, vers le canapé. Moi j’étais resté immobile un instant, fixant le sol, n’écoutant que l’écho de sa voix dans ma tête. C’était peut-être en fait, un appel au secoure. Et moi j’peux pas y répondre. Cloé, je ne la connais pas comme ça, la croisant quand je rends visite à Clémence. J’ai même pas son numéro pour la sermonner, parce que croyez moi, j’en avait grave l’envie. Quoi qu’elle serait peut-être capable de me rétorquer que Clémence est assez grande pour vivre sa vie. Ce n’est pas faux. Mais Clémence est instable, elle a besoin de soutient, et surtout de sa famille. Et sa seule famille, c’est Cloé.
Inspirant discrètement, j’avais enfoncé mes mains dans mes poches, remontant le visage, et me tournant dans la direction de Clémence. « Non .. Me demande pas ça. Si j’ ai envie de le refaire, je recommencerais Ziggy. » Ne se rendait-elle pas compte, que ces mots étaient blessants ? Moi, je tiens à elle. Et si elle s’en allait, je n’ose même pas imaginer le chagrin, la torture que ça me causerait. Oui il est jeune, et c’est assez impensable que j’ai développé de tels liens avec une ado. Mais c’est ainsi. J’y peu rien. Je tiens à elle, comme si elle était ma propre sœur. La laisser s’en aller, je ne le supporterais pas. Prit entre colère et tristesse, suite à ces paroles, j’avais froncé les sourcils, tout en croisant son regard.

« C’est égoïste. »

Je n’avais franchement pas l’envie d’une dispute, mais j’avais vraiment besoin de lui faire comprendre que je tenais à elle, et que si elle s’en allait, je serais prit d’une profonde solitude.

« Tu ne peux pas dire ça… Jericho, moi… J’sais pas ce que les autres en penseraient Clémence, mais moi… J’ai besoin de toi ! J’ose même pas imaginé si t’étais pas là ! Oué on s’engueule pour un rien, on rit pour un rien. »

Réalisant que je n’arrivais pas trop à m’exprimer, sachant que je n’ai jamais su le faire de toute façon, dès qu’il est question de faire comprendre mes sentiments, je m’étais coupé, prenant une profonde inspiration. J’ai toujours été comme ça. Même avec mes parents quand j’étais gosse, j’arrivais pas à leur dire je t’aime. Mes meilleurs potes, je n’ai jamais su leur dire non plus, à quel point je tenais à eux. Bah Clémence, c’est pareil. Elle n’est peut-être pas ma meilleure pote, ni ma sœur, mais elle est un peu des deux en même temps. Elle est plus importante qu’une simple amie. Elle est un peu comme un pilier. Vers qui je vais quand j’ai un truc de ouf à conter ? Vers elle. Vers qui je vais quand j’ai besoin de sourire ? Vers elle. Et je suis tout aussi là pour elle non ? Alors pourquoi vouloir m’infliger ça ?

« J’te laisserais pas faire ça Clémence. »

Me retournant totalement vers elle, je m’étais rapproché pour me poster face à elle, passant un instant mes yeux sur ses bras, puis revenant jusqu’à son regard, fronçant mes sourcils, l’air grave.

« Ecoute… Si tu te sens trop seule ici, viens chez moi. Ou je vais chercher Cloé moi-même… Mais arrête tes délires ! Je sais que t’as vie n’est pas rose, mais la mienne l’a pas été non plus, et pourtant, j’ai pas chercher à me noyez dans la cuvette de mon chiotte. »

Je soupirais lourdement, essayant de calmer mes nerfs qui s’emportent un peu trop facilement. J’avoue que je suis quelqu’un d’impulsif. Mais quand il est question de m’emmerder, je peux garder mon calme assez longtemps, en revanche, quand mes amis doutent ainsi de l’amour que je peux leur porter, ça devient impossible à gérer. Parce que Clémence ne se rend pas compte visiblement, qu’en parlant ainsi, c’est moi qu’elle blesse.

« Clém’ … »

Je la suivais des yeux, plus calme, ne bougeant plus. J’avais le visage baissé, mais juste le regard relevé, vers elle.

« Je voudrais pas… Paraître lourd. Mais… Je sers à quoi moi ? »

Je me coupais un petit instant, juste le temps d’inspirer, relever mon visage, passer mon regard sur le plafond tout en me mordillant la lèvre, visiblement très mal à l’aise. Puis les yeux toujours rivés sur le plafond, j’avais repris, brisant le silence qui venait de s’installer :

« Non parce que j’ai légèrement l’impression d’être shooté là. Tu ne me préviens que deux jours après, tu m’appelle pas au secoure avant, et maintenant tu me sous entend te ficher de ce que je peux ressentir, et n’en faire qu’à ta tête… Ca fait mal. »
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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptyMar 7 Fév - 19:21

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Je me demande encore ce qui fait le plus mal. Me faire engueuler par un ami ? Mes bras qui me brulent et ou je ne peux rien faire ? Le manque de ma famille, mes amis ? Je ne sais plus rien, j’ai beau réfléchir dans ma tête mais je n’arrivais pas a parler ou même me justifier sur ce que j’avais pu faire. De toute manière, personne ne peut comprendre, personne appart moi. « C’est égoïste. » Ce mot résonnait dans ma tête encore et encore, pourquoi tout le monde me disait ça ? Pourquoi tout le monde pensait que j’étais égoïste ? Je ne le suis pas mais merde, ils n’essayaient pas de comprendre non plus. Je ne suis pas égoïste, je cherche juste un moyen de m’échapper, de retrouver une enfance meilleure, ou même mon enfance que je n’ai pas eu, retrouver mes parents, mes amis de Marseille mais non ils pensent tout que je suis en dépression.

« JE SUIS PAS EGOISTE ! »

Je prenais une grande respiration la c’est sur j’étais énervée et ça n’allait pas allez en s’arrangeant. Je le regardais, oui il était important pour moi c’est sur, c’est comme un frère. Ce n’est pas comme mon meilleur ami parce que Pacôme il est unique, c’est le mien, il est adorable, et je ne sais pas comment vous dire. Je dors avec lui, je peux tout faire avec … Alors qu’avec Ziggy, c’est différent avec lui je peux rire, pleuré, faire l’idiote à n’ en plus finir, c’est comme un grand frère une seconde famille, et je ne veux surtout pas le perdre mais en même temps, c’est compliqué … « Tu ne peux pas dire ça… Jericho, moi… J’sais pas ce que les autres en penseraient Clémence, mais moi… J’ai besoin de toi ! J’ose même pas imaginé si ne t’étais pas là ! Oué on s’engueule pour un rien, on rit pour un rien. » Je soupirais, je ne savais pas quoi dire, quoi répondre, j’étais comme paralysée. Il me manquerais aussi mais j’en ai besoin, de partir, m’évader et la vie ça me dégoute beaucoup trop en ce moment … « J’te laisserais pas faire ça Clémence. » Comme si il avait le choix. Je le regardais sans répondre mais mon regard en disait long. Il ne pourrait pas m’en empêcher et il le sait aussi bien que moi, c’est totalement impossible. Jéricho, Ella, ils ont tous essayés la première fois et aucun n’a réussit alors. Je restais assise sur mon canapé, enfin plutôt affalée et le regardais. J’avais envie de rire avec sa tête un peu étrange genre c’st une catastrophe naturelle ou humanitaire. « Ecoute… Si tu te sens trop seule ici, viens chez moi. Ou je vais chercher Cloé moi-même… Mais arrête tes délires ! Je sais que t’as vie n’est pas rose, mais la mienne l’a pas été non plus, et pourtant, j’ai pas chercher à me noyez dans la cuvette de mon chiotte. » Je soupirais et mon énervement revenais.

« Oh oui Ziggy, je sais que t’as vie a pas été facile mais t’as surement pas eu la mienne, d’accord. Moi j’ai pas connu mon père parce qu’il est mort le jour de ma naissance, j’ai été violée et ma mère a été assassinée par ce même homme, je me suis enfui de Marseille et d’ailleurs je n’ai même pas était a l’enterrement de ma mère. Alors pense que je ne devrais pas faire ça si tu veux, mais pense d’abord a ce que je ressens et ce que j’ai besoin. »

Je le regardais puis baissais la tête et entendais sa phrase, qui me fit assez mal au fond de moi, la j’étais blessée et profondément. « Ziggy .. t’as pas le droit de dire ça .. tu sais très bien que t’es mon ami et que je tiens a toi dis pas ça .. » J’avais les larmes aux yeux et le regardais puis baisais la tête. « Non parce que j’ai légèrement l’impression d’être shooté là. Tu ne me préviens que deux jours après, tu m’appelle pas au secoure avant, et maintenant tu me sous entend te ficher de ce que je peux ressentir, et n’en faire qu’à ta tête… Ca fait mal » Je soupirais et retenais mes larmes, j’hésitais a répondre et finalement ne disais rien, ayant les larmes dans la voix.
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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptyDim 12 Fév - 19:01

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« JE SUIS PAS EGOISTE ! » Je savais que ça allait l’énerver. Pourtant, je ne reviendrais pas sur mes mots. Elle avait cette sensation d’être incomprise, et pourtant, je la comprenais parfaitement. Je crois qu’on passe tous au moins une fois dans notre adolescence, par ce passage ou l’on croit qu’on ne pourra jamais connaître pire, et qu’on a l’envie de tout lâcher. On croirait que ce nuage noir ne s’en ira jamais, et qu’on le surmontera jamais, et la seule envie qu’on a, c’est de s’endormir pour ne plus jamais se réveiller. Si, je la comprends très bien. Mais le problème, c’est que quand on est enfermé dans cette spirale infernale, on ne se rend pas compte qu’on fait du mal aussi à notre entourage. Les gens autour de nous, qui nous voient nous dégrader, ils ne le supportent pas. Ils se sentent inutiles, ils se sentent coupable, et surtout, ils ont peur de nous perdre. C’est ma situation là, face à elle. C’est vrai que c’est peut-être bête et méchant de lui dire qu’elle est égoïste, mais c’est la stricte vérité. N’a-t-elle donc pas pensé à nous, en essayant de s’ôter la vie ? La mort, c’est bien plus facile pour celui qui s’en va, que pour ceux qui restent, et qui doivent continuer à se battre seul.

« Oh oui Ziggy, je sais que t’as vie a pas été facile mais t’as surement pas eu la mienne, d’accord. Moi j’ai pas connu mon père parce qu’il est mort le jour de ma naissance, j’ai été violée et ma mère a été assassinée par ce même homme, je me suis enfui de Marseille et d’ailleurs je n’ai même pas était a l’enterrement de ma mère. Alors pense que je ne devrais pas faire ça si tu veux, mais pense d’abord a ce que je ressens et ce que j’ai besoin. » C’est une manie chez les jeunes, de toujours penser qu’ils sont les plus malheureux du monde ? Okay elle n’a pas eu la vie rose, mais merde, elle n’a pas grandit en plein milieu du désert africain non plus, sans eau potable, et sans même un grain de riz pour déjeuner. Ca m’agace franchement ce genre de réflexion. Ceci dit, avec elle, je ne pouvais pas non plus me permettre de rétorquer n’importe quoi, en vue de ce qu’elle a subit. Oué, c’est vrai, elle a une histoire tragique. Le genre de truc qu’on ne voit normalement que dans les films. Mais merde, faut pas se laisser abattre. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Moi je me suis toujours accroché à la vie, et dieu seul sait à quel point elle n’a pas été facile. Même si je fais parti de la jeunesse dorée d’Israël, j’étais loin d’être heureux là bas. Mes parents décidaient de mon look, de mes paroles, de mes mots, de mes études, de ma façon de vivre, l’heure ou j’me couchais le soir, l’heure ou j’me levais le matin. Ils ont été jusqu’à me dégoter une pétasse toute retouché en me forçant à l’épouser. Bon presque à l’épouser, puisque j’ai quitté le pays pour fuir cette chose qu’était ma fiancée. Puis quand je suis parti, il a fallut assumer mes actes. Je me suis retrouvé seul et paumé à Paris, sans une seule connaissance, sans même parlé la même langue que le monde qui m’entourait. J’étais complètement seul, une famille qui refusait de m’adresser la parole même au téléphone, un père qui voulait m’assassiner même à distance. J’étais à la rue. Difficile à croire quand on me voit aujourd’hui non ? La plupart des gens qui me connaissent ne se doutent même pas que je ne suis pas Français à la base. Mon accent à beau me trahir, ça passe souvent inaperçu. Et j’ai pourtant enjambé toutes mes galères, je me suis trouvé un job que j’aime, je me suis fait des amis que j’aime et à qui pour rien au monde, je ne ferais subir ma disparition. Le bonheur fini toujours par frapper à notre porte. Et Clém le connaîtra aussi, ce serait vraiment c*n de partir avant de le rencontrer, il ait tellement de bien.

« Ziggy .. t’as pas le droit de dire ça .. Tu sais très bien que t’es mon ami et que je tiens a toi dis pas ça .. » Fuyant son regard baissé, j’avais tout de même eu le temps de remarquer qu’elle avait été touché par mes mots, les larmes menaçant ses yeux. C’était aussi l’effet recherché. Je voulais la toucher, l’émouvoir, afin qu’elle comprenne qu’elle est importante pour moi, et que je ne veux pas la laisser partir. Je ne pourrais de toute façon pas m’y résigner. S’il le faut, je suis prêt à la suivre 24h/24h, abandonnant ma vie, pour être certain qu’elle ne fasse pas de connerie. Je sais qu’elle le regretterait. Enfin, si une fois mort, on est capable d’avoir des regrets, parce que c’est plutôt suggestif. Mais l’idée est là. Elle est jeune, avec un bel avenir devant elle, et je sais que quand elle sera plus mûre, elle regrettera d’avoir tenté ça dans son adolescence. C’est juste un mauvais pas à passer, au quel on passe tous. Et quand on grandit, on se dit qu’on a été bien con.

Devant son silence, et le mien, j’avais finalement relevé mes yeux vers les siens. J’avais si mal au cœur de la voir dans cet état. Je crois qu’il n’y a rien de pire dans la vie, que de voir nos amis, ceux qui nous sont chers, se détruire, et ne rien pouvoir faire pour les en empêcher. Parce que je sais bien que je ne peux rien faire, autre que mes mots. Essayer de lui ouvrir les yeux. Mais si elle reste bornée et buté, je ne pourrais rien faire de plus. C’est à elle de nous écouter, et de faire le bon choix. Mais c’est difficile à admettre. J’aimerais tellement avoir de supers pouvoirs pour changer les choses, la rendre heureuse, ne plus la voir souffrir. Je crois que je n’ai jamais autant hais quelqu’un, que son ex petit ami, à cet instant précis. Parce que quelque part, j’ai l’impression que toute sa tristesse du passé est remontée, à cause de lui. Et moi, je ne peux rien faire pour lui redonner le sourire. C’est moche. Je m’en sentais même coupable. Soupirant, essayant moi aussi de contrôlé mes émotions, j’avais finalement totalement rejoins Clémence, pour aller déposer mes deux mains sur ses hanches, la tirer vers moi, puis glisser mes deux mains autour d’elle pour l’enlacer totalement, et la serrer contre moi. Je nichais ensuite mon visage dans son cou, pour y déposer un baiser, sans la lâcher.

« Qu’est-ce qu’il faut faire pour que tu retrouve le sourire …. »

Moi, je serais prêt à tout.
Relâchant doucement mon étreinte, j’avais reculé mon visage pour me trouver face au sien, et rencontrer ses yeux. L’une de mes mains remonta alors le long de son corps, pour aller se poser sur sa joue, et mon pouce caressa le coin de son œil si humide, trahissant de sa tristesse.

« Je sais que … Moi comme n’importe qui, on ne pourra pas décider pour toi. Mais …. Ne fais rien sans réfléchir. Pense à nous. C’est souvent plus dur pour celui qui reste, que pour celui qui part. »

Celui qui s’en va est sûrement serein, alors que ceux qui restent, n’ont plus qu’à se noyer dans la tristesse, le désespoir, et surtout, le manque. Le vide. J’aimerais tellement qu’elle le comprenne.
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MessageSujet: Re: Let me be your hero. ft Clémence.   Let me be your hero. ft Clémence. EmptyMer 15 Fév - 15:27

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Je ne savais plus comment agir. A ce moment même j’étais partagée entre pleurer pour essayer de me sentir mieux, crié tellement fort qu’il ne comprendrait pas ou avouer que j’ai besoin d’aide et un peu plus chaque jour. Une chose est sur, la dernière option ne sera jamais prise, jamais je ne pourrais avouer a quelqu’un que j’ai besoin d’aide pour me relever et pouvoir avancé dans la vie. J’ai dix sept ans et j’ai encore toute la vie devant moi, bien sur je regrette mon geste un peu plus chaque jour quand je sens que ça me brûle mais ce que je regrette c’est d’être encore la parce que j’ai l’impression que ma vie est encore pire qu’avant. Toute les personnes que je connais me prenne sois pour une dépressive sois pour une enfant capricieuse qui ne sait pas ce qu’elle veut. Je sais ce que je veux, je veux une autre vie pas la mienne je veux juste être heureuse une fois dans ma vie. Besoin d’être aimé, qu’on me dise que tout va aller pour le mieux désormais et plus les jours passent, plus je me dis que tout ça n’est qu’illusion comme dans les Walt Disney. Je regardais Ziggy et ne savais pas vraiment quoi dire. « Qu’est-ce qu’il faut faire pour que tu retrouve le sourire …. » Je le sentais près de moi et essayais de ne pas pleurer alors que je le savais, j’allais finir par craquer. Je soupirais doucement histoire de respirer du mieux que je pouvais et le regardais avec un tout petit sourire malgré tout.

« Tu peux rien faire Ziggy. Je sais pas, personne ne peut rien faire, j’aimerais juste une vie différente même si je sais que si j’avais pas eu tout ça dans ma vie j’habiterais encore a Marseille et pas ici, je ne vous connaitrais pas mais »

Je le regardais malgré tout et ne savais pu trop quoi dire, je ne savais pas si je pouvais tout lui dire. Mais finalement après tout ça je décidais qu’il pouvait tout savoir étant donnée qu’il était mon ami, enfin je crois bien qu’il l’est.

« Ziggy .. Je veux juste qu’on m’aime, me sentir aimé. Oui je sais c’est totalement idiot, j’ai dix sept ans mais je n’arrive pas a m’en sortir toute seule. Je sais, j’ai besoin d’aide j’en suis totalement consciente mais jamais j’irais chez un psychologue ou quoi. Je fais comme tout les jeunes de mon âge, je souris même quand ça va pas .. comme ça tout le monde croit que je suis heureuse et ça dérange personne. Je voudrais juste une fois me sentir aimé vraiment aimé. »

Je me levais et me reculais donc de lui, allant jusqu'à ma télévision et l’allumais tout en mettant les clips, j’eu un petit sourire en entendant la chanson que je chante tout le temps en ce moment « Ai se eu te pego – Michel Telo ». Je l’écoutais et me retournais acquiesçant de la tête, j’allais y penser c’est bien vrai, je lui promets , de toute manière je ne recommencerais pas tant que mes blessures de l’autre fois me ferait encore mal. Je m’asseyais sur ma table et ne disais rien.
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