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 « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D

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MessageSujet: « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D   « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D EmptyLun 12 Mar - 20:22

« T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D Tumblr_m0rsk44IH41qhhtkko1_500

Deux jours. Ca fait deux putain de jours que j’ai plus fermé l’œil de la nuit. Rien à voir avec les nausées provoquées par ma grossesse, non. C’est juste que j’me sens coupable d’avoir foutu le couple du squelette en l’air par pur égoïsme. J’ai beau me donner des airs de bitch qui a la revanche dans l’âme, j’suis vraiment loin d’en être une. J’peux pas m’empêcher de repenser aux conneries que j’ai balancées à Jack au sujet de Jéricho uniquement dans le but qu’il le largue comme une merde. J’voulais qu’il sache que ce que ça faisait d’être abandonné comme un chien qu’on délaisse au bord de l’autoroute. C’est toujours comme ça que ça se passe. Au début, on les adore, ces petites boules de poils. On croit pas pouvoir s’en passer, on les câline à longueur de temps puis pouf, un beau jour, sans raison particulière, on commence à les trouver encombrantes et on s’en débarrasse. C’est un peu l’impression que j’avais eue lorsque Jack m’avait quittée. Celle de n’avoir été qu’un divertissement à ses yeux. C’est en partie pour ça que je m’étais appliquée à foutre la merde entre lui et JJ. En fait, j’crois que j’ai pas digéré le fait qu’il l’aime plus qu’il m’a aimé. Et j’crois que je le digère toujours pas. J'arrive pas à m'y faire. Réaction totalement ridicule et puérile plus communément appelée jalousie. Maintenant, je regrettais de m’être foutu Jack à dos pour un truc aussi futile. Ca en valait franchement pas la peine, même si je restais persuadée qu’il méritait amplement tout ce qui lui était arrivé par ma faute. C’est pourquoi j’avais décidé de laisser ma fierté de côté pour me rendre à son appartement. J’pense que j’lui devais des excuses même si je m’attendais déjà à me retrouver la gueule devant une porte close. Ca coûte rien d’essayer, hein ?


Mon poing s’abat sur la porte du 16,boulevard Barbès. Personne ne répond. J’en serais sans doute restée là si la lumière de son appartement n’avait pas été allumée. Il était forcément là. J’suis alors prise d’un putain de mauvais pressentiment. Il ne pouvait pas savoir que c’était moi qui venais de frapper à sa porte. Ca aurait pu être n’importe qui. Le connaissant, il aurait au moins pris la peine de venir ouvrir pour ensuite se faire le plaisir de me claquer la porte au nez. Non, quelque chose n’allait pas. J’en étais à présent persuadée. Après avoir toqué à plusieurs reprises, me chopant toute une série de vent, j’décide enfin de passer à l’acte. La première idée qui me traverse l’esprit est celle de retirer mon t-shirt avant de l’enrouler autour de mon poing, pour imiter ce que j’ai vu dans les films. J’sais pas si cette technique s’avère être efficace dans la vie réelle mais quelque chose me dit que je vais pas tarder à le savoir. Sans plus attendre, j’balance mon petit poing de femmelette dans le carreau de la porte de Jack. Malgré ma force de mouche, ce dernier se brise en éclats dans un vacarme assourdissant. J’passe alors mon bras par le trou béant qui vient de se former à l’endroit où se trouvait la vitre il y a quelques secondes pour ouvrir la porte de l’intérieur. Quand je rentre dans l’appartement, j’découvre Jack affalé dans les escaliers, incapable de se lever. Incapable de faire quoi que ce soit, d’ailleurs. En le voyant comme ça, j’peux pas m’empêcher de le comparer à une grosse larve. Ca ne colle pas avec l’image que j’ai de lui. J’ai toujours eu tendance à le foutre sur un piédestal, et le voir dans cet état ne fait que m’inspirer du dégoût à son égard. Est-ce qu’il sait seulement à quel point il est pathétique ? Bref. Heureusement que j’suis là pour lui remettre les idées en place.

Sans même lui laisser le temps de capter qu’il n’était plus seul dans la pièce, je m’avance vers lui en poussant un soupir de désespoir. Ce mec est irrécupérable. J’suis sûre que même lorsqu’il sera à deux doigts de crever il réclamera encore sa dose de coke. On le changera pas.

    « ENCORE défoncé. A croire que t’es bon qu’à ça. Ca t’est déjà arrivé d’être clean au moins une fois dans ta vie ? Ouais non, bête question, j’te l’accorde. »
    Je m’accroupis alors à ses côtés pour passer mon bras sous les siens afin de l’aider à se relever. « Allez, viens par là. » Inutile de préciser que je peine à le soulever, je suppose ? C’est pas qu’il pèse une tonne à côté de moi, mais c’est tout comme. Je crois que j’vais abandonner l’idée de le transporter à l’autre bout de l’appart’. Je tiens pas à me choper une hernie pour avoir voulu lui venir en aide. « Tu t’sens capable de marcher jusqu’au salon ou t’es confortablement installé là ? »


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MessageSujet: Re: « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D   « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D EmptyMar 13 Mar - 22:43

« T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D Tumblr_lydf5ai1Mw1qhrr3ho1_500

Un pas. Encore un. Ce n'est qu'un pas. Une simple petite avancée. Un éloignement de la douleur. L'illusion éphémère que je ne suis pas encore mort. Je marche sur ce trottoir sans vraiment me rendre compte qu'un simple coup de vent pourrait me renverser. Mon cœur à l'agonie m'oblige à boire cette nouvelle gorgée d'alcool. Le liquide me brûle le palais. Au fond, ça me prouve que je peux encore ressentir des choses. Comment j'ai fait pour en arriver là ? Pour être si bas. Un gémissement traverse la barrière de mes lèvres. L'amour est une pute avec des airs de sainte. Quand on le voit à première vue, on se dit comme ça, qu'il ne peut que nous donner de la force et du bonheur. En effet, au début, c'est ça, on est aveuglé par sa lumière et sa chaleur. Lorsque l'on atteint enfin le summum de l'illusion et du rêve, un poids se pose sur nos épaules afin de nous rappeler que nous ne sommes pas ici pour être des putains d'anges heureux. Non, nous ne sommes que des pantins de nos sentiments. Un mot, un geste, un signe, un regard. Un rien. Vous entendez ? Un rien pour nous détruire. Et toi, t'es là, t'as juste le droit de fermer ta gueule et d'encaisser. Parce que la vie, c'est comme ça, pleins de choses que l'on pense bonnes et qui, au final, ne sont que des poisons de plus. Aujourd'hui, c'est le monde entier qui va bien trop vite pour moi. J'ai juste l'impression d'être un petit grain de sable emporté dans une tempête. Soudainement obligé de suivre le mouvement. Un bruit de moteur m'informe que je suis à deux pas de chez moi. Une vieille peugeot, celle du voisin, faisant le bruit d'un vieux tracteur enrhumé. Vieille et usée. Touchée, elle aussi, par le temps ravageur, ne faisant pas exception à ses dégâts. Un frisson agite mon corps lorsque le vent caresse ma peau. Le froid grignote mon être. Raison pour laquelle ma mâchoire inférieure vient claquer la supérieure. Ma main resserre entre ses doigts la poignet glacée de la porte afin de l'ouvrir. Je trouve bien sûr la bonne idée de la fermer à double tours derrière moi pour ne pas être dérangé. Parce que ces derniers temps, c'est comme ça, je me suis trouvé une passion pour la solitude. C'est au milieu de ce silence ravageur que je me complais. Cœur vide.

« T'es pitoyable. » Bien le bonjour, skeleton.

Un rire nerveux traverse la barrière de mes lèvres. Ça fait combien de temps, maintenant ? Hein qu'il me dit ça ? Déjà trop. Mais il n'a pas compris que tous ses reproches n'y feront rien. Mon âme se refroidit. Mon cœur se resserre de façon anormale. Dégoût, again. Ma vue pourtant floue parvient à détecter les seringues posées sur la table. Et, dans un soudain élan de folie, je les attrape pour les planter une à une dans mon bras. Quand on s'appelle Stride et qu'on est complètement désespéré on a tendance à en vouloir toujours trop. On pose aussi tous ses espoirs sur la drogue comme si c'était le seul échappatoire à sa pitoyable tristesse. Il faut peu de temps à dame héroïne pour s'imprégner de mes veines. Vertiges. J'veux aller me coucher mais à la place de ça, je me ramasse dans les escaliers comme une grosse merde. Mon corps n'essaie même pas de se rattraper. Bonjour l'arcade explosée. Comme si je n'avais pas assez de bleus comme ça. Faut dire que sur Paname -comme partout ailleurs- les dealers sont pas commodes. J'me suis même retrouvé avec un flingue entre les dents et le pire dans tout ça, vous savez ce que c'est ? C'est certainement mes yeux qui n'ont pas lâché un seul instant les doigts de ce type, les suppliant d'appuyer sur cette foutue détente. Etre un homme mort m'a fait jubiler. Masochiste. Je le suis jusqu'aux os. C'est avec Jéricho je trouvais cette douleur dont j'avais tant besoin. Lorsque nos corps s'unissaient, je pouvais sentir les flammes de l'enfer brûler mon visage. Sa peau, sous mes doigts, ne semblait que des morceaux de verre et pourtant, je ne cessais jamais de la caresser. L'enfer, c'était ça. C'était beau. Destructeur. Quelqu'un frappe à ma porte. Retour sur terre. Arrachage de pensée. Dérapage. Je ne prends même pas la peine d'aller ouvrir. De toute façon, même si je le voulais, j'pourrais pas. Loque humaine.

Puis, plus rien. Le silence, à nouveau. Ephémère.

Un violent bruit m'emmène à la conclusion que l'on vient de défoncer ma porte. En temps normal j'aurais gueulé. « ENCORE défoncé. A croire que t’es bon qu’à ça. Ca t’est déjà arrivé d’être clean au moins une fois dans ta vie ? Ouais non, bête question, j’te l’accorde. » Alecto. En temps normal je l'aurais envoyé chier mais, rien n'est normal. Oh non rien. Y a qu'à me regarder avec mes yeux vides. La mort s'est dessinée sur les traits de mon visage pâle. La blonde tente de me relever, j'l'aide pas, non je laisse mon corps me lâcher. Mes jambes tremblent tellement que j'peux pas quitter le sol. « Allez, viens par là. » On va où ? Se boire une bière dans un bar, comme avant ? On va chez toi s'envoyer en l'air comme deux gros porcs ? Où ? « Tu t’sens capable de marcher jusqu’au salon ou t’es confortablement installé là ? » J'comprends à peine ce qu'elle me dit. Alors, d'un geste las, je pose ma main sur son bras pour la ramener vers moi. On va aller nulle part, t'es une menteuse. Tu sais faire que ça, mentir. Mes yeux se plongent dans les siens. Ses yeux bleus qui m'ont toujours fait le même effet. Même avec toute la haine du monde, ils m'hypnotisent toujours autant. Je reste là, à la fixer sans gêne. Puis, soudain, sans crier gare, un gémissement traverse la barrière de mes lèvres sèches. J'repousse Alecto comme si elle me faisait du mal.

    « Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu viens ? » J'lui laisse pas le temps de répondre que déjà je reprends la parole. « Tu veux remuer la merde, c'est ça ? Mais dégage, j'veux plus te voir. C'est TOI. Tu m'as laissé tomber comme un chien. » Jouer la comédie est tellement simple. C'est un don chez moi. Remords. Mon visage plongé dans mes mains, mon regard refuse de croiser à nouveau celui de Lecto. « C'est pas vrai. Je t'ai pas laissé tomber. T'es une menteuse. J'ai pas joué. T'es une menteuse. J'voulais pas te faire de mal. T'ES UNE PUTAIN DE MENTEUSE ! » Essaie donc de te voiler la face, Jack.


Je tente de me relever, mes jambes s'effondre. Ultime effort pour tenter de lutter contre cette dose trop forte pour un corps si malade. Les battements de mon cœur, quant à eux, s'accélèrent comme jamais. J'aurais pourtant tout donné pour la foutre à la porte. Pour qu'elle garde gravé en elle cette image du connard que je suis. Qu'elle se dise 'Jack m'a foutu à la porte.' Mais à la place de ça, je suis affalé sur ces marches glacées tentant de retenir tant bien que mal des cris plaintifs. Parce que c'est excessivement douloureux de se rendre compte qu'on a merdé sur toute la ligne. Mais ce sont les risques à prendre, non ?
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« T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D Empty
MessageSujet: Re: « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D   « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D EmptyMer 14 Mar - 1:07

Lorsqu’il me ramène vers lui, j’suis partagée entre l’envie de me débattre et celle de me laisser faire. J’ai pas envie qu’il pose la main sur moi. Pas dans cet état-là. Mais vu que j’suis une putain de faible, je me laisse faire sans dire un mot, complétement blasée. Pendant tout le temps que ses yeux sondaient les miens, j’ai soutenu son regard. J’en ai juste marre de baisser les yeux pour pas le contrarier. Marre d’agir exactement comme il le veut juste pour ses beaux yeux. Marre d’avoir l’impression d’être une putain de marionnette dont les ficelles reposent entre ses mains. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne m’impose absolument rien. Je me comporte en pantin de mon plein gré et je crois que c’est ça qui me frustre le plus. Cette impression de perdre le contrôle de mon corps une fois qu’il se trouve à proximité. J’ai jamais ressenti ça avec quelqu’un d’autre et autant vous dire que cette réaction qui m’échappe complétement me met hors de moi. « Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu viens ? » Je ne m’attendais pas à ce qu’il prenne le temps de me poser la question. A vrai dire, j’étais persuadée qu’il allait me foutre à la porte avant même que je n’aie pu en franchir le seuil. Malheureusement pour lui, il n’était pas en état de le faire. S’il tentait quoique ce soit contre ma personne, j’aurais le temps d’esquiver trois fois avant même qu’il ne me touche. Ses réflexes étaient tellement ralentis par la drogue que je n’avais aucun souci à me faire de ce côté-là. Bref, je décide de lui laisser la parole, comprenant de suite que cela ne servait à rien de l’interrompre tant qu’il n’aurait pas dit tout ce qu’il avait à dire. « Tu veux remuer la merde, c'est ça ? Mais dégage, j'veux plus te voir. C'est TOI. Tu m'as laissé tomber comme un chien. » A ces mots, j’écarquille les yeux. Il est sérieux, là ? En plus de retourner le couteau dans la plaie en remettant notre rupture sur la table alors qu’il sait pertinemment bien que ce sujet me touche particulièrement, il ose m’accuser ? Il manque vraiment pas de culot. J’suis prête à tout laisser passer venant de sa part mais je ne peux pas supporter le fait qu’il m’accuse à tort et à travers J’ai bien envie de lui remettre les pendules alors, là maintenant, tout de suite. D’ailleurs, je profite de son état de faiblesse pour me lancer. Les seuls moments où je me sens puissante à côté de lui, c’est quand il est défoncé jusqu’à la moelle et qu’il n’est pas en état de se défendre. Parce que oui, en plus d’être une menteuse, j’suis une putain de lâche. « C'est pas vrai. Je t'ai pas laissé tomber. T'es une menteuse. J'ai pas joué. T'es une menteuse. J'voulais pas te faire de mal. T'ES UNE PUTAIN DE MENTEUSE ! » A l’entendre parler, j’ai l’impression de me trouver face à un possédé. Si je m’étais écoutée, j’aurais déjà téléphoné à un exorciste, ou à l’asile, au choix. Bref, quoiqu’il en soit, il était clair que Jack n’était pas très bien dans sa p’tite tête. Mais je n’allais pas pesé mes mots pour la cause. Ca faisait trop longtemps que je me contenais. J’avais juste envie d’exploser, là.

    « Non mais j’hallucine, t’es complétement barge mon pauvre ! Pourquoi j’suis là ? Parce que j’estimais avoir des explications à te faire. Mais tout bien réfléchi j’crois que c’est toi qui me dois des excuses. » Mais des excuses pourquoi ? Pour m’avoir frustrée ? J’sais même plus ce que je dis. Je me laisse entrainer par ma colère. « T’as même pas été capable de me larguer correctement. Sinon comment t’explique que j’te coure encore après comme ça hein ? Comment t’explique ça putain ? »J’prends pas en compte le fait qu’il est complétement défoncé et qu’il ne doit certainement pas comprendre un traitre mot de ce que je suis en train de lui balancer à la gueule. Quoiqu’il en soit, je continue sur ma lancée. Putain que ça fait du bien de vider son sac. Alors comme ça c’est moi qui l’ai laissé tomber comme un chien ? C’est drôle, j’apprends des choses dont j’étais même pas au courant. « Tu peux dire c’que tu veux, ça y changera rien. Comme d’habitude, c’est toi seul le fautif de l’histoire. Toi seul qui as tout fait foirer, arrête de tout me coller sur le dos, bordel. Remballe toutes tes conneries et dis moi. Dis moi que j’ai été qu’un putain de jouet à tes yeux. C’est le moment ou jamais, allez, vazy, crache, j’sais que ça te brûle les lèvres. Et montre-toi convaincant surtout si tu veux plus qu’on traine dans tes pattes, moi et ton futur raté de gosse. »


Gosse. Ce mot m’arrache un frisson. J’arrive toujours pas à me faire à l’idée que j’vais être mère. J’me sens pas du tout prête pour ça. Si j’ai accepté de garder ce gosse, c’est parce que j’ai eu la naïveté de croire que Jack allait m’aider à surmonter tout ça. J’avais pas tardé à comprendre que j’pouvais faire une grosse croix dessus. Mais c’pas grave. J’vais survivre. J’ai toujours survécu jusqu’ici, alors pourquoi pas cette fois hein ? Ouais, c’est ça. J’vais pas me laisser aller. J’vais montrer à cette tapette que j’suis plus forte que lui. Aaah, fierté quand tu nous tiens. En parlant de fierté, voilà l’autre squelette qui essaie tant bien que mal de se lever. Sûrement pour prouver qu’il lui restait encore la force de me virer de chez lui. Ca ne m’empêche pas de me précipiter en avant pour le rattraper lorsque ses jambes se dérobèrent sous lui. Vieux réflexe. J’ai pas envie qu’il se fracasse le crâne contre les marches d’escalier alors que cet accident peut être évité. C’est tout moi ça. J’suis encore incapable de lui souhaiter du mal, même après tout ce qu’il m’a fait subir. J’ai beau trouver son comportement de masochiste pathétique, j’crois qu’au fond de moi, j’suis pas mieux. Sinon, pourquoi je m’obstinerais à revenir inlassablement vers lui alors que je sais dès le départ que je vais me heurter à un mur ? Personne ne le saura jamais. Bref, je le repousse en arrière afin de le garder assis. A ce rythme là, il se sera rompu le cou avant la fin de la soirée. Et personnellement, j’ai d’autres projets que celui de lui tenir compagnie au service des urgences de l’hôpital.

    « Bouge pas. Si tu continues, tu vas finir ta soirée à l’hosto, c’est vraiment ça qu’tu veux ? »


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MessageSujet: Re: « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D   « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D EmptySam 5 Mai - 5:44

Soiiiiirboooon, où en est le rp s'il vous-plaît ? <3
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MessageSujet: Re: « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D   « T'es comme une merde dans du papier cadeau. » feat Jackosipute 8D Empty

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