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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan

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MessageSujet: Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan   Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan EmptySam 7 Avr - 1:18

Lendemain difficile. La soirée a beau avoir été parfaite et à l’image de toutes celles qu’on a pu passer dans le passé, mes doutes deviennent de plus en plus réels. La situation me rend triste, et l’ironie est telle que je ne l’avais surtout pas vue venir. Moi fou amoureux d’Andrea Leroy Duchesne ? Je me serai pendu pour moins que ça si on m’avait balancé un tel truc au visage il y a de cela seulement quelques semaines. Je ne comprends pas, et je ne comprendrais sans doute jamais pourquoi. On se détestait tant et nous voilà réduit à passer nos nuit dans les bras de l’autre à la recherche d’une sécurité envoûtante qu’on ne trouve plus nulle part ailleurs. Je suis mordu, définitivement et ironiquement et pourtant la lucidité me crie que tout finira par s’arrêter et que la désintoxication reste une solution radicale mais effective. Je ne crois pas au coup de foudre alors pourquoi continuer. Les sentiments ca va, ca vient, mais ça ne dure pas, tout le monde le sait, j’espère juste que je m’en remettrais. Je me connais instable, fragile, l’aimer plus serait définitivement nocif pour quelqu’un comme moi. Je suis con, horriblement stupide et je fais rarement les bons choix, mais celui là manque clairement de détruire ma famille, et je le sais depuis notre première fois. Le plaisir qui m’a irradié, la culpabilité ensuite, vivre dans ce mensonge finira forcément par nous causer du tord. Alors que je passe ma main dans ses boucles, je réalise que mon égoïsme lui a volé une vie beaucoup plus simple. Je soupire et me lève, tombe sur son téléphone posé sur la table. Je m’en saisis et parcours le répertoire jusqu’à la lettre T.

Mes mains tremblent mais je sais ce que j’ai à faire. Il faut que je lui laisse sa chance. Coucher avec lui jusqu’à ce qu’il ait son année ne l’aidera pas à avancer dans la vie, et ma lettre pour Oxford est posée sur la table en verre. J’envoie un sms à Tim, lui arrange difficilement un rendez vous avec Andrea après lui avoir dit qu’il ne savait plus ou il en était et qu’il pensait faire une grosse erreur. En admettant que ce soit possible entre nous, ce n’est sûrement pas le moment pour ça. Je vais maintenant tenter d’être un cousin, sa vraie famille, pas un type qui pousse l’homme qu’il aime à commettre des actes incestueux et répréhensibles. Je sors sans le prévenir, laisse ma lettre sur la table, suppose qu’il comprendra de lui même que continuer ainsi n’est plus possible pour nous. Je ne nierais pas mes sentiments, ce serait de toute évidence un mensonges éhonté de prétendre n’avoir jamais rien ressenti ou même joué avec son cœur. Je l’aime, mais la situation impose plus de distance, du moins pour l’instant. Aller à Oxford tous les deux pourrait régler partiellement la situation, nous offrir du temps supplémentaire, mais le problème reste et restera toujours le même. Tim viendra ce soir, et j’espère qu’il saura faire ce qu’il faut, je lui reconnais au moins le mérite d’avoir été un petit copain digne de ce nom pour Andrea, même si sa présence de nouveau dans l’appartement me rendra malade à coup sur. Les grincements du lit, la paranoïa et la souffrance signeraient alors leur grand retour dans mon esprit malade, mais le poison doit cesser de se répandre.

Il est une heure du matin, l’alcool agite mes muscles engourdis. Je sillonne paris rêveur, incapable de la moindre émotion. Tout est presque calme ici, seules les lumières dansent avec élégance. Je perds la notion du temps et de l’espace, mais là ou il y a de l’insouciance, les erreurs dominent et je ne saurais dire quoi de sortir ce soir ou larguer mon petit ami était la moins bonne idée. Une lame s’enfonce dans ma chair et des types se saisissent violemment de mon portefeuille. Comme quoi, connaître paris ou ne pas la connaître ne change rien. Je m’effondre sur le sol avec une douleur atroce dans l’abdomen. Mon téléphone a disparu, évidemment. Je crie dans la rue, prie pour que quelqu’un entende. Des journées comme celle-là on saurait s’en passer.

NB : Je ne suis pas mort, mais tu vas galérer à me retrouver mon amour, parce qu'on m'a volé mon portableee.
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MessageSujet: Re: Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan   Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan EmptyDim 8 Avr - 23:38

Je m’éveille tardivement, fatigué par la soirée de la veille qui s’est achevée à l’aube. L’accord tacite qui empêchera désormais nos corps de se mêler n’a pas été violé, j’ai du me contenter de sa tendresse pour un moment et prendre sur moi pour ne pas répondre aux vagues de désir auxquelles mon corps ne cesse de me soumettre, insistant, accroc.
Je tourne la tête mais ne le trouve pas ; il n’est pas ici. Je m’étire, rejette les couvertures pour m’extirper du lit. Mon esprit est embrouillé, confus, incapable de faire la différence entre une réalité que j’avoue effrayante et tout le reste, qui tient du domaine du désir qui est tout aussi effrayant et qui a en plus le don d’être fortement réprimé. Je sors de la chambre et le cherche, soucieux. « Tris ? » Est-ce qu’il a cours ? Sans doute pas, nous sommes samedi. Je cherche mon portable, mon cœur s’accélère notablement, comme inquiété par cette soudaine absence qui pourtant ne lui ressemble pas. Je m’agite, une impression étrange m’étreint. Je me mords la lèvre, sursaute en entendant mon portable vibrer sur la table. Il m’indique un nouveau message… de Tim ? Je fronce les sourcils et m’empare de l’objet pour lire ce que mon ex petit-ami trouve soudainement à me dire. A ce soir. Quoi ? L’historique des messages déroule devant mes yeux et je recule de quelques pas, incapable d’appréhender ce qu’il vient de se produire. Est-ce que ? Mes yeux se portent sur une lettre posée là également, et soudainement, tout devient beaucoup plus clair. Son admission à Oxford, sa lettre de motivation plus exactement. C’est ça, la lettre. C’est pour ça, la discussion d’hier soir sur les relations sexuelles, c’est pour ça qu’il a rappelé Tim pour moi, c’est pour ça qu’il est parti. Je serre les poings et recule jusqu’au fauteuil pour m’y laisser lascivement tomber. Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Est-ce que la vie n’était pas assez difficile comme ça pour que je m’amourache en plus de mon cousin et qu’il finisse par me fuir parce que de toute évidence, c’est la seule solution raisonnable à notre problème ? Fallait-il seulement qu’en plus de devenir le fils prodigue mais honteusement bipolaire, je devienne le fils gay et incestueux ? La déception dans les yeux de mon père me revient en mémoire en même temps que je me figure Tim en train de passer la porte de notre appartement et je me crispe, laissant mon rythme cardiaque accélérer de manière informelle. J’envoie un message à Tristan, pour le supplier de rentrer. Je n’ai jamais été aussi faible que depuis que j’ai laissé mon cœur l’aimer, c’est une chose dont je suis parfaitement conscient.

Mais il ne répond pas. Mes appels sont ignorés, mes sms restent sans réponse. J’inspire, tente de calmer l’agitation qui règne entre mon cœur et mon cerveau en me disant qu’il habite ici, qu’il finira par me confronter et qu’il n’a pas d’autre choix, mais le cœur n’y est pas. Je meurs de peur, la sensation qui s’insinue en moi, et qui essaye de m’habituer au fait que nous risquons une séparation définitive, m’oppresse et me bouffe au-delà de l’imaginable.
Je sors de ma torpeur et m’habille à la hâte, la journée ne sera que studieuse, il faut que je puisse oublier tout ce qu’il risque de se passer. Il faut que j’attende, et le seul moyen de rendre l’atteinte indolore est de me jeter corps et âmes dans autre chose, qui me prendra moins la tête, sera plus aisé.

Je planifie ma journée à la seconde près, toujours à l’appartement au cas où il décidera de rentrer. Je déjeune rapidement, travaille les partiels, les examens, bien que les vacances approchent. Je lis le journal, erre comme une âme en peine, avale des calmants, me repose, retourne travailler. Je ne suis qu’automatismes et surtout, je reste incapable de comprendre quel mécanisme tordu pousse mon cœur à tant d’autoprotection.
Le soir arrive bien vite, malgré moi ; l’angoisse gagne un cran. Je ne veux rien de plus avec Tim mais l’envoyer balader une fois de plus me semble tellement cruel que je ne saurai agir de la sorte une nouvelle fois. Je le laisse donc arriver, puis entrer. La conversation tourne au vinaigre d’abord ; il veut comprendre. Et je ne suis pas en mesure de lui donner les explications qu’il attend, simplement parce que moi-même, je ne suis pas capable de comprendre. Pourquoi je l’aime, pourquoi je le désire, pourquoi son absence me bouffe et pourquoi mon corps semble si irrémédiablement dépendant ? Je n’en sais rien. Je soupire, le laisse déverser sa colère, puis son désespoir. Je le laisse s’approcher de moi, chercher mon soutien, un geste. Chercher n’importe quoi. Je le fixe quand ses lèvres s’accrochent aux miennes, suppliantes, illégitimes. Je ferme les yeux quand ses mains encadrent mes hanches, que mon cœur cesse de battre, qu’il semble avoir retrouvé ce qu’il était venu chercher. Je crois sombrer, je suis enfoui sous des kilomètres de profondeur d’eau, incapable de nager jusqu’à la surface pour le retrouver, lui. La vie doit elle-être si injuste que je doive me résoudre à vivre perpétuellement un mensonge, sans jamais pouvoir m’en sortir ? Est-ce que la douleur va finir par s’atténuer, est-ce que je vais finir par contraindre mon cerveau ? Est-ce que c’est la solution ? Tristan a toujours été le plus expérimenté de nous deux. Dans tous les domaines qui ont trait aux sentiments, aux relations en général. Est-ce que je dois lui faire confiance, est-ce que je l’étouffe, a-t-il besoin de retrouver sa liberté, de me rendre la mienne ? Ma tête me fait mal, tellement mal que j’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes. Tim finit par quitter l’appartement, d’un accord tacite nous ne coucherons pas ensemble. Pas pour l’instant. Je ne peux pas faire ça. Je fixe la porte d’entrée et prend ma tête entre mes mains. C’est impossible, de vivre de résignation. Impossible.

J’erre un moment, entre la télé, la douche, et les différentes pièces de l’appartement qui ne me sont pas insupportables pour des raisons évidentes d’effluve de souvenirs divers. Notre relation n’a jamais été simple. Je me souviens de la première fois dans le canapé, de l’humiliation qui s’en est suivie et de l’enfer psychologique, des disputes, du désespoir vif d’incompréhension. Je me souviens nos mauvais timing, le fait qu’il m’attende toujours et finisse par partir au moment où moi, je me décidais à arriver. Je me souviens nos réconciliations, l’assouvissement de mes désirs les plus chers et finalement, l’inconscience, l’inconstance. Sa présence bénéfique à mes côtés, son amour incommensurable, son don de lui-même au-delà du compréhensible. Je me souviens de ses caresses, chacune d’entre elles, je me souviens de ses baisers, de sa haine parfois, de son amour surtout. Chaque sensation électrisante quand son corps entrait en contact avec le mien, la foule de sentiments qui se lève alors. J’inspire, ferme les yeux et me laisse emporter à la détresse du rejet motivée par les choix raisonnables que la vie nous impose à tous les deux.

Les heures passent, je crois m’assoupir et me réveille, installé dans le canapé. Il est presque trois heures du matin, et toujours aucune trace de sa présence. Il est déjà parti plusieurs jours sans prévenir mais il ne m’aurait pas fait ça, pas comme ça. Pas après avoir orchestré mon retour à une vie normale. En admettant même que j’accepte de me livrer aux bras de Tim pour retrouver le chemin d’une vie tranquille et qui cadre avec les prétentions de mes parents, j’aurais toujours besoin de lui. Pour supporter l’atrocité du destin, pour qu’il m’épaule. Pour qu’il me donne la force de le faire, chaque jour un peu plus fort. Il ne m’aurait pas fait ça. Je sors mon téléphone, essaye de rappeler. Mais je tombe directement sur la messagerie. Je laisse un message, puis deux, puis trois. Repose mon téléphone devant moi, incapable de comprendre. L’issue s’avère tragique, je traque facebook dans l’attente d’une nouvelle, d’un signe quelconque de qui que ce soit. Mon désespoir se transfère sur Carolyn que j’appelle avec insistance avant qu’elle ne daigne décrocher. Sa réponse est négative ; non, elle n’a pas vu Tristan, non elle ne peut pas m’aider. Elle me donne, de mauvaise grâce, le numéro de téléphone d’Evan, mais je doute que ce soit la piste à suivre. Pas comme ça, pas si vite. Pas sans en avoir parlé avant. Je me risque pourtant à l’essai, me faire très agréablement envoyer me faire foutre par un Evan visiblement très occupé.
Les solutions deviennent inexistantes, je ne sais plus ce que je suis censé faire. Rien ne marche, mon instinct me hurle que tout ceci n’est absolument pas normal et qu’il y a un problème, un problème que je ne peux pas résoudre étant donné que je n’en connais pas la substance. Je me lève, enfile ma veste et attrape mes clés de voiture. J’essaye d’appeler Christine, qui doit sans doute être en train de faire la fête. Je me vois mal contacter Gregory pour l’instant, Laureline est à Oxford loin de toute nouvelle probablement dispensable. Je suis perdu, sans réponse, je n’ai même pas le temps de réfléchir à ce qu’il convient de faire. Je démarre la voiture et roule, en direction de nulle part et partout en même temps, cherchant un signe, n’importe quoi qui me mènerait à lui.
Evidemment, rien ne sort. Rien ne vient. J’erre en vain, sans aucun signe de sa présence. J’essaye même la ligne fixe de l’appartement, au cas où, actualise sa page facebook, mais il a disparu, comme soudainement parti de la surface de la Terre. Je perds espoir, me gare dans une place au beau milieu de Paris, laisse tomber ma tête sur mon volant. Qu’est-ce qu’il est en train de se passer ? Quelque chose me dit que ça n’est rien de bon, et la panique pousse mes muscles à céder sous l’impulsions des larmes qui ne demandent qu’à jaillir, de l’oppressant sentiment d’inefficacité, du fait de rien pouvoir faire ni changer, d’être inutile. Je me laisse aller un instant, puis mon téléphone vibre et je sursaute. « Allo ? » « Andrea, c’est Maman ». Mon sang se glace, je ne l’ai pas eu au téléphone depuis que mon père m’a trouvé avec Tim dans sa baignoire. « Tu es assis, mon chéri ? » Mon sang se glace et j’ai la tête qui tourne. Je cligne des yeux avec difficulté, me laisse aller contre l’appui tête pour ne pas céder à la crise d’angoisse qui me menace. J’ai chaud, j’étouffe. « Oui ? » Elle tousse, s’éclaircit la voix. « Je viens d’avoir Gregory au téléphone, le service d’urgence de l’hôpital de Paris l’a appelé tout à l’heure. Ton cousin s’est fait agresser en début de soirée ». Mon cœur arrête de battre, je serre le volant dans mes mains pour ne pas hurler. « Ils ont dérobé ses affaires, les gens qui l’ont trouvé ont donc été incapables de l’identifier. Ce n’est qu’il y a quelques minutes qu’un homme a trouvé une carte d’identité près des lieux. » J’avale ma salive et ouvre ma fenêtre. « C’était où ? » Elle inspire. « Reste à la maison mon chéri, je viendrais te chercher demain matin et on ira à l’hôpital ensemble… » « Maman, c’était où ? » Elle finit par me lâcher le nom de la rue, et je raccroche, envoyant valser mon téléphone sur le siège passager.

L’endroit est glauque. Je suis debout, au milieu d’une marre d’eau qui a vraisemblablement servi à nettoyer le sang de mon cousin. Mes larmes s’écoulent toutes seules sans aucune maitrise de moi-même, et la rage fait bouillonner mon sang d’une horreur que je ne connais que trop bien. Je serre les poings, toise les environs comme si être ici allait m’apporter une réponse quelconque, ce qui bien évidemment ne sera pas le cas. Il a essayé de s’éloigner de moi, voilà ce qu’il a récolté. Et si on décide de rester ensemble, ce sera du même acabit. Qu’est-ce qu’on essaye de nous dire ? J’ai l’impression qu’une espèce de malédiction me trône au dessus de la tête, interminable. Je l’imagine, baignant là, dans son sens. Je me vois le trouver inerte, me jeter sur lui pour le soulever, hurler son nom. Peut être que je le fais. « Tristan… » Les larmes dévalent mes joues. Je jette un œil à mes mains, elles sont pleines de sang. Je les essuie sur ma veste. « Non, non, Tristan ». Je secoue la tête, réfute, respire, reviens à moi, au monde réel. Je reste planté là de longues minutes, et finis par regagner ma voiture en séchant mes larmes.

Chambre d’hôpital. Il est neuf heures du matin, il est allongé endormi devant moi. Je suis arrivé il y a une petite demie heure, et j’ai du lutter pour trouver sa chambre, puis donner un certain nombre de renseignements sur moi, sur lui aux infirmières. J’ai retiré ma veste, bu un café, traqué un médecin, et me voilà installé, figé, à attendre qu’il ouvre enfin les yeux pour que je puisse recommencer à respirer. Quoi qu’on m’ait dit, sa vision ici me soulève le cœur et me bouffe de l’intérieur. Mon envie de revanche est terrible, violente, saisissante. Je veux retrouver les connards qui ont fait ça pour les tuer à mon tour. J’inspire, expire, prends sur moi pour essayer de détendre toutes les tensions qui m’habitent. Un mouvement, je me fige, puis me redresse, déposant ma main sur la sienne. « Tristan ? » Je me mords la lèvre et hausse les sourcils. Réponds-moi mon amour.

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MessageSujet: Re: Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan   Anyways the wind bloooooows w/ Andrestan EmptySam 5 Mai - 5:52

Soiiiiirboooon, où en est le rp s'il vous-plaît ? <3
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