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 No he can't read my poker face w/ Andrestan

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MessageSujet: No he can't read my poker face w/ Andrestan   No he can't read my poker face w/ Andrestan EmptyLun 5 Mar - 11:10

Immense joie pour commencer, grand soulagement, liberté, puis manque, terrible. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a bien pu se passer. Une semaine seulement s’est écoulée et j’ai l’impression d’être passé par tous les stades possibles. Il est parti, j’ai fêté ça comme il le fallait, saccagé l’appart, invité des filles, des mecs, bu autre chose que de l’eau, fumé autre chose que des clopes, mais rien n’y a fait. Au début c’était cool, ensuite l’enfer. J’ai fait les cent pas, parlé seul, et je me suis surtout retrouvé avec ce que j’ai fait. J’ai couché avec lui, et si je peux aisément agir comme si de rien était lorsqu’il m’offre sa haine quotidienne, il m’est difficile de composer avec ce fait avéré et l’idée qu’il puisse avoir une quelconque importance pour moi. Franchement ? Andrea Leroy Duchesne me manquer ? A moi ? Ca semble tellement improbable. Je me plais à croire que je me suis fatalement habitué à vivre avec quelqu’un, que ce qui me manque réellement c’est une présence quotidienne et que je pourrais aisément le remplacer par Hannah ou Leo, même Caro, mais que quitte à détruire une relation mieux vaut en piétiner une qui ne compte pas. Andrea sera toujours mon cousin, quoi que je lui fasse, et il ne pourra jamais me détester plus qu’il me déteste actuellement. Je me convainc de choses que je sais fausses, mais lorsque la nuit tombe, je ne me rappelle que de son corps contre le mien, ma chair contre sa chair, le plaisir résultant de cet acte sordide. Je l’ai aimé une nuit, le problème est là et pas ailleurs.

Une question revient alors sans cesse ; Et s’il ne rentrait pas ? Je lui ai donné toutes les raisons de supplier ses parents de mettre un terme à cette colocation et je ne vois pas pourquoi il ne profiterait pas de ce moment stratégique pour négocier sa situation, à sa place je l’aurais fait, il pourrait donc totalement y avoir songé. Est-ce qu’il ressent la même chose que moi ? Ce n’est pas quelque chose que je saurais dire, mais après cette semaine passée seul, je suis persuadé d’une chose, je ne veux plus qu’il s’en aille, je veux qu’il reste avec moi. Mon regard se perds sur le décor et je constate que personne n’aurait envie de vivre dans un tel chantier, même pas moi, s’il doit rentrer ce soir alors il faut qu’il apprécie son retour, d’une manière ou d’une autre, sans pour autant que j’ai à m’abaisser à lui dire que j’apprécie son insupportable présence. Rien ne doit changer entre nous et nous ne devons plus récidiver, mais je veux qu’il reste avec moi cette année.

Alors je l’ai fait, ironiquement pour lui faire plaisir. Je me refuse cependant à penser ainsi, et encore plus à l’avouer. Je peux lui concéder que l’environnement est plus agréable ainsi sans doute. Il est dix huit heure, je dresse la table assez machinalement alors que l’excitation qui agite mon cœur et mes muscles refuse de se taire. Je cuisine même, conscient qu’il me faudra une excuse pour justifier tout ça, mais pour l’heure la seule chose à laquelle je pense, c’est à l’éventualité qu’il ne revienne pas, et il ne faudrait sûrement pas compter sur un message de sa part. Je ne peux décemment pas lui en envoyer un non plus, alors il n’y a plus qu’à attendre, trouver une explication logique à tout ces préparatifs parce qu’il n’y en a aucune qui puisse justifier ça sans user d’un mensonges effronté. Je perds l’esprit sans doute. La serrure cliquette, mon cœur s’agite, je suis attablé devant ma connerie, il faut mentir maintenant. Il ne comprendra pas, inutile de le laisser attaquer le premier. « J’avais un rendez vous ce soir, la fille à annulé, tu peux manger avec moi si tu veux, ce serait con de gâcher, on a un budget commun pour les courses. » Je souris malgré moi, l’ironie s’approprie mes traits, mais je n’ai jamais été aussi heureux de le voir. Mon muscle cardiaque réagit trop violemment, je devrais sans doute voir un généraliste, ça fait quelque semaines que j’ai l’impression que ça déconne à ce niveau là, et faut jouer avec la santé. Je prends une inspiration et me sers un verre de vin blanc pour m’occuper les mains, on est dimanche soir, c’est encore le week end, et je promets d’essayer de ne plus boire en semaine. « Et dire que j’ai fait tout ça pour rien, tu vois ça paye pas d’être gentil Andrea. Les filles sont toutes des garces. » Je ricane, avale une gorgée de vin sans le quitter des yeux.

Il rit, légèrement sceptique mais pas suffisamment pour paraître désagréable, disons simplement que sa surprise se traduit sans doute par un certain malaise. Je fixe mon verre avec un intérêt certain, je ne suis pourtant pas aviné. Sa présence a comme un effet étrange que je ne saurais décrire avec aisance. J’ai le cœur au bord des lèvres et la désagréable sensation d’être fiévreux. L’épidémie de gastro-entérite est terminée et je ne peux malheureusement pas me rabattre sur cette option. Je bois une nouvelle gorgée sans l’attendre alors qu’il commente. « Pour le coup, elle ne sait pas ce qu’elle rate. »
ironie sans doute , je n’en demandais pas moins de mon meilleur ennemi préféré. Il a la haine dans le sang, comme moi, et nous avons le même, je le connais mieux que personne et je pourrais m’en féliciter. Nous sommes tellement proches que même le dédain ne parvient pas à effacer l’intérêt porté l’un à l’autre. Je suis heureux parce qu’il est de nouveau là. Le jeu peut continuer.
Nous sommes face à face, et lui s’autorise également un verre. Un puis deux, c’est une sans doute une très mauvaise idée. Je me saisis de son assiette sans trop réfléchir et le sert sans commenter, lui ajoute sur la ton de la conversation en réponse à ma précédente réplique. « Tu dois vraiment l’apprécier, celle-là » Je relève la tête et le fixe tout en apportant mon verre jusqu’à mes lèvres. Je le repose ensuite délicatement, vide. « Je la déteste, seulement c’est assez vide quand elle est pas là. » Je suis conscient de la dangerosité de la révélation mais préfère vite éluder, il n’y a pas de sel sur la table. Je me lève me dirige vers la cuisine ou je cherche assez fébrilement l’objet. Lorsque je réapparais, je m’arrête une minute près de lui avant de déposer l’assaisonnement sur la table. Je regagne ma place sur une sensation étrange. Je plante mon regard dans celui d’Andrea alors que la fatiguée imbibée d’alcool rends déjà mes propos plus directs. « Et toi tu as une petite amie Andrea ? » Je hausse les épaules, me sers un nouveau verre. Je ne sais absolument pas à quoi je joue, si j’essaye d’être sympathique ou si je m’enfonce dans quelque chose que je contrôle absolument plus. Boire est sans doute la moins bonne idée que j’ai pu avoir ce soir. Je serais incapable de dire pourquoi je ne me contente pas de l’éviter, ce serait facile, tellement facile, il suffirait que je sorte, comme d’habitude.

« Non. » répond il simplement. Je ne cille pas, continue de le fixer avec un intérêt plus que soutenu, alors que mon corps réagit étrangement à la révélation. Il doit y avoir une explication logique, c’est certain. « Je préfère me concentrer sur autre chose pour l’instant » Je hausse les épaules, me satisfais de sa réponse, éprouve même un certain plaisir à cette idée. Un silence s’installe ensuite, et j’ose à peine respirer. Quelque chose d’anormal est en train de se produire. « J’ignorais que tu savais cuisiner. » déclare t-il seulement rompant l’épais silence qui s’était construit autour de nous. « Je fais ça quand je suis stressé. » ou quand j’attends désespérément quelque chose, quelqu’un. « Tu as passé de bonnes vacances ? »


Dernière édition par Tristan W. Faure le Mar 6 Mar - 0:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: No he can't read my poker face w/ Andrestan   No he can't read my poker face w/ Andrestan EmptyLun 5 Mar - 15:06

Je ne sais finalement pas ce qui est le pire. Devoir rester à l’appartement et le détester ou faire semblant d’être le fils parfait que mes parents pensent et espèrent que je suis. Tout devient prétexte à inquiétude ; quand mon père m’adresse un regard sévère, quand ma mère me pose une question, la culpabilité lancinante ravage toutes mes capacités d’auto-conviction et s’efface au profit du souvenir douloureux du plaisir ressenti. Le haïr, assister à sa propre destruction et subir la mienne est aisé quand l’acte ne nous concerne que tous les deux, la tâche relève d’une catégorie plus délicate quand il faut la masquer aux yeux du monde. La semaine est un enfer, le retour le sera tout autant, la seule solution envisageable semble être la fuite, elle ne sera pourtant jamais retenue. La paranoïa me bouffe le cerveau depuis sept jours, refusant de me laisser ne serait-ce qu’une seconde de répit. Et si quelqu’un l’apprenait ? L’a-t-il raconté, s’en est-il vanté ? Est-ce qu’il fait changer les serrures pendant que je ne suis pas là ? Est-ce qu’il supplie son père de le laisser vivre en paix ? Est-ce qu’il reçoit tous ces gens douteux pour s’envoyer en l’air dans notre appartement ? Les questions fusent, les réponses ne me seront jamais données. Ma mère s’inquiète parfois, se demande si les cours par correspondance ne seraient pas une solution plus bénéfique que la cohabitation forcée dans un univers qui n’est pas le mien. Elle ne reçoit que la force négative de mon père qui refuse la solution de facilité en prônant l’excellence de la faculté d’Assas, je me cache derrière ses arguments en prétendant être d’accord alors même que je ne l’ai jamais soutenu sur la moindre question. J’ignore pourquoi, le besoin pressant de retrouver l’appartement est violent. Comme si malgré l’enfer et la pression, le lieu était devenu ma maison, avec les affects que cela implique. Pourtant je ne suis pas le bienvenue, et je devrais haïr la situation, mais le résultat des sentiments ressentis est bien différent de ce à quoi on pourrait s’attendre.

La voiture freine en bas de l’immeuble. Mes parents se tournent, mon père fait la gueule depuis qu’il m’a laissé conduire sa voiture, ma mère m’adresse un sourire légèrement inquiet. Ils ont un avion à prendre, dans quelques heures, Paris n’habitera des Leroy-Duchesne plus que moi et ma culpabilité que je pourrais enfouir de nouveau sous le masque de la haine que je prétends constamment ressentir alors que mon cœur lui me crie l’inverse. Le besoin est trop vif, l’inquiétude trop marquée pour que tout ça ne soit qu’innocent. J’ignore ce qu’il se passe, je ne suis même pas certain de vouloir y mettre des mots. Quel serait l’intérêt ? La situation se résume par ma parfaite humiliation et ne trouve d’autres origines. Je me mens, constamment. Je suis incapable de déterminer ce qui est vrai et ce qui est faux. Je soupire, descends de la voiture après de brefs adieux et m’empare de mon sac dans le coffre. Mon pas est lent, mesuré. S’il n’est pas là ? S’il est sorti ? Mon cœur panique à l’idée, je secoue la tête. S’il n’est pas là je m’en porterai sans doute mieux. Je déglutis en appelant l’ascenseur, laisse la porte ouverte quelques secondes avant de monter dedans. La panique que je ressens est liée à sa possible absence, le monde tourne décidemment à l’envers. Je grimpe, appuie sur l’étage et laisse l’appareil s’élever en fourrant mes mains dans mes poches.

Je sors les clés de ma veste, les enfonce dans la serrure. Tout semble étrangement calme, le signe est de mauvais augures. J’inspire, pousse la porte. Le calme n’est pas lié à sa soudaine désertion, il est là. Je laisse tomber mon sac à mes pieds et me mords un peu la lèvre, inspire. Le soulagement déferle en prenant le pas sur ce que la logique aurait du me dicter. « J’avais un rendez vous ce soir, la fille à annulé, tu peux manger avec moi si tu veux, ce serait con de gâcher, on a un budget commun pour les courses. » J’écarquille un peu les yeux, hoche la tête. Un dîner avec une fille ? Mon inconscient tique, mais je ne commente pas. Tristan ne fait habituellement pas dans tant de préparatifs. L’histoire doit être sérieuse. Ou devait l’être. Je perds la tête, sens la pièce qui tourne, m’avance plutôt pour ne pas me ridiculiser, l’occasion serait trop bonne. Je n’ai pas envie de me battre, pas ce soir. Ce que je ressens me rend assez pitoyable, quoi que ce soit, pour que je ne m’inflige une guerre de plus. Il se sert un verre de vin et je l’imite, me laissant tomber sur la chaise, incapable de décrocher un mot. « Et dire que j’ai fait tout ça pour rien, tu vois ça paye pas d’être gentil Andrea. Les filles sont toutes des garces. » Je ris légèrement, ironique. « Pour le coup, elle ne sait pas ce qu’elle rate. » Je fronce un peu le nez, le fixe en avalant une gorgée de vin sans réussir à détourner le regard. Je ferme finalement les yeux et baisse la tête, retirant ma veste pour la laisser aller contre le dossier de ma chaise. « Tu dois vraiment l’apprécier, celle-là ». J’hausse une épaule distraite, inspire pour calmer mon rythme cardiaque qui s’emballe à l’idée fort déplaisante que je viens de suggérer. Il s’empare de mon assiette qu’il remplit et redépose devant moi, plongeant son regard dans le mien. C’est là que semble se situer le vrai dialogue, par ailleurs, entre nos regards qui se cherchent. Le reste n’a presque pas d’importance, je me sens tellement étourdi. Il porte son verre à ses lèvres et je suis le mouvement avec attention, épiant ses gestes, serrant la main pour m’emparer de ma fourchette. « Je la déteste, seulement c’est assez vide quand elle est pas là. » Il se lève, disparait vers la cuisine et mon cœur accélère ses pulsations, en admettant que ce soit possible. J’étouffe, m’autorise un long soupir, incapable de savoir ce que je suis censé faire ni même comment je dois agir. Il revient rapidement, je tousse. « Et toi tu as une petite amie Andrea ? » Il hausse une épaule, remplit son verre de nouveau, mon geste imite le sien. Je ne dois pas boire, c’est certain, mais la détresse et la panique me pousse à oublier toutes considérations logiques et raisonnables. « Non. » Je secoue la tête, respire un peu. « Je préfère me concentrer sur autre chose pour l’instant ». Je plisse un peu les yeux, avale une bouchée de ce qu’il a cuisiné. « J’ignorais que tu savais cuisiner. » Ma main cherche mon verre comme un échappatoire désespéré, j’avale une longue gorgée.
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MessageSujet: Re: No he can't read my poker face w/ Andrestan   No he can't read my poker face w/ Andrestan EmptySam 5 Mai - 3:27

Soirbooon, rp toujours d'actualité ? <3
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MessageSujet: Re: No he can't read my poker face w/ Andrestan   No he can't read my poker face w/ Andrestan Empty

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