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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Twaggle ○ you can leave your hat on.

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MessageSujet: Twaggle ○ you can leave your hat on.   Twaggle ○ you can leave your hat on. EmptyLun 6 Fév - 21:16

Twaggle ○ you can leave your hat on. 2gsldev

Je somnole, le menton posé dans le creux de ma main et les yeux rivés à mon écran d'ordinateur. Il faudrait que je me lève, que je me lave et m'habille et surtout que je mange. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas mangé. Hier midi ? Plus ? Je n'ai même plus la notion du temps, j'ai passé la journée enfermée dans ma chambre, rideaux tirés, affalée sur mon lit et musique à fond. La solitude me manque parfois, je me souviens des heures passées sans bouger de mon tapis à tchater sur skype avec Clem, elle-même à moins d'un mètre de moi, ces heures où aucun mot n'était échangé oralement. Cette époque est désormais révolue mais je m'en rappelle comme si c'était hier et non pas trois ans auparavant. Je prends mon téléphone et envoie un sms à Dénys, lui proposant de sortir ce soir. Je ne sais pas pourquoi je l'ai choisi lui. Parce que je suis sure que je recevrai une réponse positive peut être.
Et en effet, elle l'est. Je m'oblige donc à me trainer jusqu'à la douche, à enfiler la première robe qui me tombe sous la main et à me maquiller. Il le faut. Je me relaisse ensuite tomber sur mon lit, manquant de m'assomer sur l'écran de mon ordinateur. Tristan me parle. Andrea encore et toujours. Je réponds de plus en plus vite, le ton monte, je sens que je m'énerve bien que mes mots restent légers. Le sujet est trop grave pour que je montre mon agacement. Je quitte finalement la conversation les nerfs en pelote. Je dois me calmer ou c'est ce pauvre Dénys qui va prendre. Je suis d'ailleurs en retard, pas le temps de manger je grignoterai là bas. 

Je descends rapidement après m'être chaussée et avoir attrapé une veste et mon sac. Sans un mot à ma mère je sors et attrape un taxi. J'appuie mon front à la vitre et regarde le paysage défiler, perdue. Je ne sais plus quoi faire, je sais qu'il me ment, j'en ai la certitude et même si je ne peux pas le forcer à me dire la vérité le peu de confiance qu'il m'accorde me blesse énormément. J'essuie mes yeux d'un revers de main et me compose un visage joyeux. Je jette un coup d'oeil dans le rétroviseur du taxi. J'ai atteint un tel niveau dans le domaine du mensonge que je parviens à rayonner alors que mon coeur est plus serré que jamais. 
Le véhicule s'arrête devant la fameuse boite de strip-tease. J'y pénètre sans faire attention au sifflement qui accompagne mon entrée. Bande de connards. J'avance au milieu de la foule sans regarder autour de moi. On me frôle, on sourit sur mon passage mais je n'en ai rien à faire, je veux juste boire. Je rejoins le bar rapidement. « Je vais prendre un whisky-coca, avec un seul glaçon. » J'adresse un sourire éblouissant au serveur avant de prendre mon portable dans ma poche, exaspérée. Mais qu'est-ce qu'il fout ? C'est n'est qu'à ce moment que je vois sa réponse. Il est déjà pris ailleurs. Je lâche un juron et bois mon verre d'un trait. « Un autre. » Les whisky s'enchainent, je m'autorise une pause pour aller faire un tour sur la piste. Rien. Je lâche un sifflement méprisant avant de sortir de là. Je sais où je veux aller.
Un nouveau taxi me dépose dépose devant le Chabanais. Peu de gens savent que des affaires s'y déroulent encore occasionnellement. Je fais partie de ces gens. Je pénètre dans le batiment sur autorisation un vigile placé à l'entrée et descends les première marche le ventre noué. C'est la première fois que je viens dans un endroit pareil. C'est exactement comme je m'y attendais. Un sourire amusé aux lèvres, je m'avance dans la première salle d'un pas assuré mais lent. J'avise un danapé libre et m'y installe, photographiant chaque détail afin de pouvoir re-dessiner cette ambiance une fois rentrée chez moi.
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MessageSujet: Re: Twaggle ○ you can leave your hat on.   Twaggle ○ you can leave your hat on. EmptyMer 8 Fév - 18:00


tu l'as séquestrée, bâillonnée, ligotée.

Il fait sombre, mes pas claquent contre le sol. Bordel, il fait froid. J'me demande pourquoi j'ai choisit ce travail, j'avais tellement d'opportunité différentes de celle-ci, pourtant j'ai préféré m'exposer ainsi. C'est con, je suis con. Qu'importe, j'ai en général l'opportunité de gagner pas mal de thune, si jamais je tombe sur une personne généreuse. Même ça m'est rarement arrivé, j'espère toujours. Finalement, je garde quand même de l'espoir, simplement en voyant des personnes très attirantes qui s'intéressent à moi. C'est une des raisons stupides à laquelle je m'accroche, pour ne pas regretter tous les choix qui m'ont menés à cette vie de merde que je n'ai jamais voulue. Qu'importe, d'un côté j'avais préféré prendre ma vie en main plutôt que d'me plonger dans des bouquins remplis d'inepties qui ne m’avanceraient à rien dans ma recherche de la vie parfaite. Certes, je ne l'avais pas, j'en étais même très loin. Au fond, je me demande si je n'aurais pas tout foutu en l'air, trop étreint de suivre chaque instructions données à la lettre, au dépend de mes propres besoins. J'ai toujours fait ce que je voulais, tout du moins après ma pseudo rébellion contre mes géniteurs, et leur manière de penser. Je l'avait cherché, pourquoi m'en plaindre. Après tout, j'avais des foules qui payaient pour m'observer éveiller en eux des envies ardentes, et je trouvais en général toujours une personne agréable -physiquement parlant, le reste je m'en tape totalement-, alors pourquoi me plaindre. Je me vois mal enfermé dans un bureau qui empeste l’antiseptique, les yeux rivés sur un écran à me défoncer la rétine. Je me vois mal dans un métier stable, qui demande une once de sérieux. C'est pas mon genre, c'est tout. D'un même coté, j'ai pas vraiment le choix, c'est l'une de mes seules sources de revenue, je peux pas me laisser crever de faim, en même temps. J'aurais pût tomber sur pire, même si c'est pas le job le mieux payé. Le mieux, je pense que c'est que j'ai l'occasion de fréquenter des endroits intéressants, pour ainsi dire. Maisons closes, boîtes de strip-tease, toute sortes d'endroits bien peuplés, en général. J'ai des bonnes fréquentations, oui. Même si la plupart sont payantes. Je frissonne légèrement, ce putain de froid me transperce comme des aiguilles. Qu'importe, j'suis enfin arrivé. Ce lieu que je fréquente plutôt journellement m'extirpe un léger rictus s'apparentant à un sourire. Poussant doucement la porte d'arrière, je m'emplis les poumons de cet endroit si familier. Je suppose que la plupart de mes collègues sont déjà entrés en scène, même si j'ignore le moment où je dois faire mon apparition. Les cris semblent déjà emplir la salle, la soirée risque de s'avérer amusante. Où simplement banale, même si mon subconscient soutient fortement la première hypothèse, bien que j'aie toujours quelques doutes. Je suis parfait, je vais gérer, je vais leur marcher sur la gueule. J'ai l'habitude, les choses s'enchaînent rapidement et je me retrouve finalement sur la scène, me dêvetissant lentement en observant avec une once de délectation les yeux de l'assemblée glisser en suivant mes mains et leur gestes langoureux. Finalement, je me retire rapidement après avoir quitté la moitié de mes vêtements.

Les yeux rivés sur les personnes dans la salle, j'observe les quelques personnes installées au bar, en général seules. Pourtant, mon regard s'arrête sur une brune. J'esquisse un léger sourire en l'observant en détail, me fichant éperdument de ce que pourraient bien penser les autres. De plus, ils sont tous venus pour m'observer moi, donc ils n'ont aucun jugement à me porter. Je suis persuadé que la plupart l'ont tout autant reluquée que moi. Bref. La soirée risque d'être plus distrayante qu'au départ, beaucoup plus si je mets mes plans à exécution. Bizarrement, elle semble seule. Je fronçe un sourcil, plus qu'incrédule. C'est stupide, à moins qu'elle ne joue les femme inaccessibles. J'adore ça. Finalement, la sulfureuse brune se relève avant de quitter la pièce, regagnant la rue. Non, je ne compte pas la laisser m'échapper si simplement, pas question. Même si la moitié du club était plutôt bien remplie, je préférai de loin m'amuser avec elle. Plissant les yeux, j'observe sa silhouette se mouver à l'extérieur, attendant probablement un taxi, où n'importe quel autre moyen de transport. Dans tout les cas, elle risque fortement de m'échapper si je ne me bouge pas le cul tout de suite. Soupirant, je me précipite par la sortie, enfilant rapidement mon jean sans prendre la peine d'enfiler un haut. De toutes manières, je vais probablement la louper si je me rhabille totalement. J'peux pas faire le con, en plus je suis persuadé qu'elle appréciera fortement cette vue que je lui laisse sur mon torse. Dehors, j’ignore le vent froid qui m’extirpe un petit frisson, contractant mes muscles pour refouler un surplus de froid. Bordel, j’ai froid. Jamais je n’ai songé à ce petit détail légèrement entravant, mais qu’importe. Mes yeux glissent lentement, cherchant ses formes envoûtantes du coin de l’œil, j’observe le taxi s’éloigner dans la pénombre. Brusquement, j’interpelle aussi un taxi, le sommant de poursuivre l’autre. Il me prend forcément pour un con, mais bref, il s’éxecute tout de même, pour la thune probablement. Qu’importe, je m’en contre tape.

Le trajet paraît court, tandis que je soupire en croissant mes bras contre mon torse contracté, il fait tout de même plus chaud ici. Mes doigts glissent contre le siège, sentant l’étoffe du bout des doigts tandis que la pluie commence à ruisseler contre la vitre du véhicule. Temps de merde. Putain, j’aurais quand même dut prendre mon tee-shirt avec moi, je vais choper la crève. Finalement, j’entends le bruit du moteur qui se coupe, et j’ouvre avec empressement la porte de la voiture, sans prendre la peine de payer le chauffeur. Je réprime un soupir en entendant ses cris de protestation filtrer à travers la portière qui se referme en un claquement sec. Il ne risque pas de sortir, je suppose en observant le rictus qui lui échappe en observant le bâtiment dans lequel s’est engouffrée la belle brune. Le Chabanais, tiens. Je sens qu’elle va me plaire, même si je doute fortement qu’elle soit au courant des pratiques qui sont encore présentes ici. J’ai probablement déjà eût l’occasion de venir ici. Le vigile me laisse naturellement passer, lui tapotant l’épaule en entrant. Dès que mon pied effleure le sol de la première pièce, un mince sourire étire mes lèvres lorsque mes yeux se posent sur elle, apparemment captivée par la pièce et les images qu’elle en tire. Mais, pourquoi ? Qu’importe, je me tape légèrement de qui elle est, pour l’instant je suis simplement attiré par son corps, que je meurs littéralement d’envie de découvrir plus. Beaucoup plus. Doucement, je m'approche doucement d'elle et me poste devant l'objectif, me collant contre pour lui boucher la vision. Esquissant un sourire, je glisse lentement ma main contre son bras en venant me coller contre elle. Si elle est venue, ici, c'est pour s'amuser. Dans ce cas elle va être servie.
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