" Attendez-moi sous l’orme" Lui avait dit le Roi. Et depuis de jour-là la belle Marion en larmes, la belle Marion en larmes, sous l’orme attend l’amour.

Je suis né à Bristol, dans le plus grand secret, dans un hôpital banal. Je ne vous dirais pas comment j'ai été conçu, je pense que vous savez tous comment on fait. Ma mère est française et elle a rencontré mon père par hasard, dans le métro anglais. Elle m'a toujours dis qu'elle avait eu un coup de foudre en le voyant, que c'était le destin qui avait fait qu'ils s'étaient rencontrés et étaient tombés amoureux. Je crois que je n'ai jamais vu de couple aussi heureux qu'eux. Je n'ai jamais vu une femme aussi comblée par un homme, je n'ai jamais vu de regard similaire à celui que mon père a quand il pose ses yeux sur celle qu'il aime. Je suis donc né dans l’anonymat, mes parents n'étaient pas riches, ni très connus. Mon père ne parlait plus à sa famille depuis longtemps et ma mère était désormais en Angleterre alors elle avait du mal à prendre des nouvelles de ses proches.
J'ai eu la joie de ne pas être fils unique bien longtemps puisque 2 ans après ma naissance, une jolie petite Ely arriva. Quelle casses couilles cette Ely. Une rouquine qui ne fait que me pourrir la vie et pourtant, qu'est ce que je peux l'aimer. C'est mon rayon de soleil, malgré nos nombreuses disputes. Elle a toujours été là pour moi, je lui suis éternellement reconnaissant. On ne dirait pas qu'on est frère et soeur quand on nous voit. Je la prend tout le temps dans mes bras, je ne peux me passer d'elle, c'est simple. J'aime pas qu'on lui fasse du mal. Tous ses ex se sont pris un poing dans la gueule pour l'avoir fais pleurer d'ailleurs.
Depuis quand je sais que j'aime les mecs autant que les filles? Disons depuis toujours je pense. Je me suis retrouvé à reluquer le cul d'un mec à plusieurs reprises et puis, quand tu embrasses un pote accidentellement et que t'as l'impression d'avoir des papillons dans le ventre à la suite, on se pose des questions. Je suis toujours plus à l'aise avec des filles c'est vrai. Peut-être que j'ai encore du mal avec les mecs.
J'ai toujours eu une certaine passion pour la mode. Même si mes parents n'ont jamais bien compris pourquoi, j'ai toujours aimer créer des vêtements. J'ai commencé par faire toutes les tenues des barbies de ma soeur pour en suite, passer à des robes pour ses soirées. Si j'ai décidé de partir à Paris c'est en partit pour ça, pour évoluer dans le stylisme. Je travaille chez Dhiar pour payer mes études et je dois avouer que j'adore ça.
Paris a des millions de choses à m'offrir, alors allons y, fonçons.