❥ Stride Dreamcatcher Jack 'Skeleton'

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 26 ans, 20 Novembre 1985. Statut ⇝ Célibataire. Nationalité ⇝ Anglaise. Métier/Études ⇝ Projectionniste. Sexualité ⇝ Hétérosexuel. Groupe ⇝ Un autre monde.

Ses mains tremblent comme à chaque fois que l'adrénaline s'empare de ses veines. Il sourit sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Peut-être la beauté morbide des choses ? Ou bien le claquement des dents de l'adversaire terrorisé ? Cette sensation de puissance qui n'appartient qu'au grand vainqueur. « Skeleton. » Et, cette voix, terriblement fragile lui donne envie de laisser l'atmosphère s'alourdir. Les supplications caressent son système nerveux. « J'appuie sur la détente et c'est ta cervelle qui s'écrase sur les murs. » Pas une seule émotion. Pas l'ombre de la peur. Toujours ce même voile d'euphorie ancré dans la moindre parcelle de son corps tatoué. Jack -car tel est son vrai prénom- plante le canon entre les deux yeux bleus de cet innocent. C'est tellement jouissif de voir un homme se pisser dessus parce qu'il a peur … peur de vous. Restreint à la simple vision des images de sa vie. Posséder entre ses propres mains la vie d'un inconnu. Encore une fois, Jack ne pense qu'à l'instant présent, celui où ses doigts tiennent fermement ce foutu flingue. Puant la mort et la folie. Il cale entre ses lèvres une cigarette, juste pour calmer les battements de son cœur. Parce que Jack, tu sais, c'est un grand fumeur. Clope sur clope, poumons encrassés. Il touche à ce qu'il ne faut pas. C'est sa façon à lui de se sentir vivant, de devenir quelqu'un. Douce nicotine. Jack sourit. Ce même sourire toujours dessiné sur ses lèvres lorsque la mort rode. Cela fait si longtemps qu'il attend ce moment. Rien n'arrive par hasard, c'est ce qu'il dit si souvent. Même pas ces corps sans vie autour de lui. Jack se mord la lèvre inférieure. Lorsque la première larme coule sur ce visage terrifié c'est une explosion qui caresse ses tripes. Un feu d'artifice. Grandiose. Il rit tandis que ses mains tremblent un peu plus. Impatientes d'appuyer sur cette foutue détente. Ce n'est qu'une vie de plus, enlevée aussi sauvagement que les précédentes. « Je t'en supplie. » La phrase de trop. Le petit détail de plus, qui, à lui seul ne signifie rien. Ajouté à d'autres petits détails sans conséquence, il devient déclencheur de l'avenir. De la moindre erreur. La balle traverse le crâne, celui-ci explose comme une pastèque que l'on aurait lancé contre un mur. Le liquide rouge s'écrase sur le t shirt blanc de Jack. Sa bouche s'ouvre, un cri muet s'échappe. Celui de plaisir, de la victoire. Skeleton se retourne, sourire aux lèvres. Le chaos qu'il a causé soulève et éloigne le poids posé sur son âme. C'est terminé. La bataille est terminée. La balle est à présent dans son camp. Jack passe sa main sur son crâne rasé, s'approche du groupe d'hommes masqués. Complices de cette descente en enfer. « Magnifique les mecs. » Ils sont cinq, cinq a avoir ce même sourire satisfait accroché aux lèvres. MAGNIFIQUE. MAGNIFIQUE. Jack tourne sur lui juste pour contempler une dernière fois les cadavres qui l'entourent. « IT'S FUCKING AWESOME. » Ses yeux sombres bouffés par la folie se posent sur les autres types. Après avoir soigneusement formé un cercle autour de l'homme tatoué chacun d'eux pose son flingue contre son crâne. « Bam. » Jack sourit. « 3,2,1 … GO. » Le sang coule à n'en plus pouvoir. Des bruits retentissent lorsqu'un corps tombe au sol. Skeleton passe sa main sur son visage recouvert du sang de ses complices. Il ne peut s'empêcher de rire avant de quitter cette rue morbide. Rien n'arrive par hasard. Même pas ce premier meurtre, cette première balle tirée.

Je suis Dreamcatcher, destructeur du monde des rêves. Du votre. Maître de la fatalité et du chaos. J'ai volontairement tué tous ces hommes, femmes, enfants. Si c'était à refaire, je le referais, sans hésitation.

Petit plus;

Jack s'appelle normalement Dreamcatcher mais, après la mort de ses parents, il a préféré qu'on le nomme par son second prénom, Jack. Pour tourner une page sur le passé douloureux.

Il a été à la tête d'une fusillade à cause d'un jeu en ligne qui a empiété sur la réalité. Son pseudo n'était autre que Skeleton.

Jack a quitté l'Angleterre pour réduire ses chances d'aller en prison. Mais, on le sait tous, le passé nous rattrape toujours.

Voue un culte à Jack l'éventreur.

Il s'est fait tatouer le corps pour ressembler à son personnage virtuel, peua près la mort de ses parents.

En fait, Jack n'est un autre qu'un homme qui a perdu la tête. Devenu fou à cause d'un simple jeu et de la perte de ses parents.

Votre pseudo sur le net ⇝ Sucrette, fin voilà j'suis de retour, vous me manquez quand même. Vieux Cerbi' le retour (:
Où avez vous connu OLLP ⇝ Y a un bail maintenant, je m'en souviens plus.
Age ⇝ 17 Y.O.
Présence sur le forum ⇝ 5/7.
Votre avatar ⇝ Rick Genest.
Pour nous aider ⇝

Code:

[color=#FF0080]▬▬[/color] <b>Rick Genest</b> ◈ D. Jack 'Skeleton' Stride

Dreamcatcher, douze lettres données à une vie pitoyable et sans issu. On dit que tout le monde possède sa propre étoile, celle qui vous protège. Vous promettant joie, amour et argent. C'est aussi cette même étoile qui décide et contrôle chaque geste de l'être humain. Et si, lors de votre naissance, cette petite étoile avait, quant à elle, malencontreuse oublié de naître ? I live in the castle of horrors.

Je ne me souviens presque pas de mon enfance. J'en garde pourtant un bon souvenir. Les baisers de la part de ma mère lorsque je n'allais pas bien. Les encouragements de mon père lorsque je baissais les bras. L'amour et la tendresse. Ouais, juste ça, rien que ça. Cette sincérité dans l'air. J'me souviens parfaitement de ce sentiment d'invincibilité que je ressentais. J'étais dans ma petite bulle d'amour, entouré des deux personnes que j'aimais le plus au monde, mes parents. Nous partions chaque été découvrir le monde dans un grand van coloré. A ma naissance, maman avait écrit en grand Dreamcatcher sur le côté gauche du véhicule. Je me souviens encore de ces grandes lettres bleues. Elle avait un cœur énorme, bien trop grand pour qu'il ne soit complètement comblé. C'est peut-être pour cela qu'elle accueillait des SDF à la maison. Papa avait tendance à rechigner mais, face au bonheur de sa femme à aider les autres, sa colère s'estompait. J'allais rarement à l'école. Tout simplement parce que je préférais rester avec ma mère. Puis aussi parce qu'on me voyait comme le fils du couple de drogués. Ouais, maman n'avait cessé de consommer de la drogue pendant sa grossesse. Et, par simple miracle je n'avais pas eu de séquelles. C'est en voyant ma 'bouille d'ange' comme elle disait si souvent qu'elle avait pris conscience de l'importance de la vie. Je peux en témoigner, M'man s'est calmée sur la consommation de stupéfiants peu après ma naissance. Personne ne la croyait mais je m'en foutais parce que moi, je savais ce qu'elle valait. Tout comme mon père d'ailleurs. C'est pourtant certainement ce regard que portait les passants sur notre famille qui m'a fait devenir un tueur. J'ai cessé d'aller en cours à mes seize ans pour finalement me refermer complètement dans ma bulle. Je préférais rester dans ma chambre toute la journée à jouer sur internet plutôt que me recevoir des remarques plein la gueule. J'étais trop fragile pour cela. Lorsque je me connectais sur ce putain de jeu de guerre, j'oubliais les soucis et les préjugés. Je devenais puissant, celui que bien sûr je n'étais pas dans la vie réelle. Ce jeu était pour moi une façon de devenir quelqu'un. J'ai pourtant fait fausse route. Sans m'en rendre compte, je coupais petit à petit le cordon avec mes parents jusqu'à complètement fausser le lien qui nous unissait. Puis, lorsque l'été de mes dix huit ans a sonné à notre porte, j'ai refusé de partir avec eux pour découvrir le monde. Étant plus jeune j'aurais tout donné pour les accompagner. Pas cette année là. Je les ai donc regardé fermer derrière eux la porte d'entrée. Je n'ai même pas pris la peine de leur faire un signe de la main en guise d'au revoir. Si j'avais su que c'était la dernière fois que je le voyais, je l'aurais très certainement fait. J'étais juste trop jeune et con. Lorsque qu'au bout du fil on m'a annoncé la nouvelle, j'ai laissé s'écraser l'appareil au sol. Je n'ai cessé de courir à vive allure jusqu'au lieu de l'accident. Le van était là, tel un accordéon. On pouvait encore voir le 'dreamcatcher' fièrement dessiné sur la taule. Tandis qu'il portait en lui le deuil de deux personnes. Ce fut pour moi ma première confrontation à la mort. Douloureuse, destructrice.

J'ai soudainement regretté d'avoir …. de n'avoir rien fait en fait. Le pire dans tout ça, c'est que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Alors j'ai fait ce que je savais faire de mieux, jouer. Encore. Toujours. J'étais le genre de type à pisser dans des bouteilles pour ne pas rater une seule étape de mon jeu. En quelques mois, Skeleton était devenu le plus puissant guerrier de la plateforme. Son équipe le considérait comme une sorte de 'dieu'. C'est pourquoi, suite à un coup de tête j'ai claqué tout le fric de mon héritage pour me faire tatouer le corps entier. J'étais enfin près pour la bataille, la vraie. Après avoir passé de longs mois à discuter avec des internautes aussi fous et désespérés que moi nous avons décidé de passer à l'étape supérieure. Les pixels et morts irréelles ne me suffisaient plus. Nous avons alors procédé à une véritable boucherie humaine dans une rue fréquentée de Londres. Encore une fois, par pur miracle, j'ai quitté Londres pour réduire mes chances d'être retrouvé. Fin non, les flics ont toujours pensé que tous les tueurs s'étaient suicidés. Je pense l'enquête close seulement, on sait tous que le passé nous revient toujours en pleine gueule. J'ai donc posé pied à Paris. Je n'ai plus touché aux jeux en ligne depuis des mois. C'est une nouvelle vie qui s'offre à moi.