❥ Dwyer Ruben Edward

Âge, date et lieu de naissance ⇝ né le 31 octobre 1989 à Liverpool en Angleterre Statut ⇝ jamais posé Nationalité ⇝ anglais Métier/Études ⇝ gérant d'un bar Sexualité ⇝ hétérosexuel Groupe ⇝ la javanaise

⇝ Ruben a quitté l'Angleterre pour oublier la femme qu'il a mit enceinte, il ne se doutait pas une seule seconde des personnes qu'il allait rencontrer ici, encore moins le fait que sa soeur allait le rejoindre en France.
⇝ Ruben a toujours le sourire, quoi qu'il arrive, car il dit et répète tout le temps "because it's always". Parce que c'est toujours comme ça, parce que c'est lui, et que ça changera pas.
⇝ Se sachant riche et ayant un caractère plutôt casse-cou, Ruben adore enfreindre les règles, il pense que tout lui est permis et son petit monde doit toujours bien tourner.
⇝ Il ne dit jamais ce qu'il pense, beaucoup plus intelligent qu'il n'y parait, il sait très bien que s'il peut jouer au con autant qu'il le fait, c'est bien parce qu'il a un minimum d'intelligence sous sa boîte crânienne.
⇝ Très complexe, il ne compte quasiment que sur sa soeur, sachant pertinemment qu'elle le sauve de toute les situations possibles. D'ailleurs, il adore Madison plus que tout et la reprend souvent à l'ordre sur sa manière d'agir, ce qui ne lui ressemble pas vraiment.
⇝ Il croit en Karma, et dès qu'il se manifeste, il ne peut s'empêcher de s'en réjouir et de se tenir à carreaux pour une nouvelle manifestation.

Votre pseudo sur le net ⇝ batmaaan
Où avez vous connu OLLP ⇝ par un membre du forum, je crois
Age ⇝ 19 ans
Présence sur le forum ⇝ assez régulière
Votre avatar ⇝ jack o'connell
Pour nous aider ⇝

Code:

[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Josh O'Connell</b> ◈ Ruben E. Dwyer

- Tu sais pourquoi j'ai du mal dans la vie ?

C'est une question rhétorique, parce que je la vois plisser un peu ses yeux et regarder au loin. Bien sûr qu'elle le sait, elle sait toujours tout. Je la vois tourner sa tête vers moi, un sourire sur ses lèvres, et les petites fossettes qui creusent ses joues me font sourire. Y a ses cheveux rouges que j'aime bien aussi, ça lui donne un air de p'tite sirène. Même si au début je comprenais pas pourquoi elle faisait ça, je me sentais... trahis ? Je lui ai dis cash, tu me vois me balader avec la tête couleur feu rouge, poupée ? Elle m'a répondue qu'il était temps de grandir. Elle a pas tout à fait tort.

- Tu sais pourquoi t'as réussit à avoir une vie ?

Elle me dit toujours la même chose, et je fais toujours la même chose. Je la regarde en haussant un sourcil, rit et tire sur ma clope. Je sais que c'est grâce à elle, mais elle me le répète trop, ça me fait chier de savoir que j'ai toujours été perdu d'avance. Déjà bébé, on me diagnostique une hémiparésie, de quoi commencer ta vie comme un super zéro. Alors je m'assois à ses côtés, sur le petit muret en pierre devant le bar, il fait nuit et y a du monde à l'intérieur, c'est la fête tout le monde s'éclate. C'est la vie en Angleterre. Je sens dans mon dos l'air frais qui signale la présence de la rivière, je tire sur mon joint, regarde mes pieds, murmure sur mon ton de vainqueur qui cache en vérité juste un looser :

- Paralysie du côté gauche du cerveau. Impossible pour moi de marcher, impossible même de me lever. Tu sais qui m'a sauvé la vie ?

Je saute de mon mur, me tourne vers elle, et d'une main lui tend le joint, de l'autre je la montre, elle, et sa chevelure de feu. J'ai déjà un sourire sur les lèvres.

- Elle s'appelle Madison.

Et Madison sourit en fumant, elle répond rien, elle sait que c'est grâce à elle. Mon héroïne ? Ouais, c'est ma soeur. C'est rare que les héros des mecs ce soit une nana, sauf si elle est bonne, mais on juge pas sa soeur sur un critère de bonne ou pas. Et comme j'suis ce genre de mec macho, branleur de base, celui pue la défaite, j'l'assume même pas. Alors je le dis quand on est seuls, quand on fume des joints ensemble, quand on regarde notre groupe de potes qui marche vers nous, quand il y a juste elle et moi. Juste Madison et Ruben. Noisette et Ecureuil.

chapt.two

ils connaissent pas l'rap, les portables, le shit, la despé. ► hellsangels.

- Qui vous a envoyé ici ?
- L'agence imobilière du bar, ils pensent que je suis trop immature et un peu... dérangé.

Un rire. Je détourne la tête, pianote des doigts sur l'accoudoir et attend. Mes yeux bleus fixent intensément les rideaux, comme s'ils allaient me donner une solution ou une issue de secours. Et plus je les regarde attentivement, plus je remarque qu'ils sont carmin. Tu vois, carmin comme les cheveux de ma soeur. Et quand je pense à elle, c'est un sourire qui dessine mes lèvres, bêtement, idiot au plus haut point. La honte surtout, parce que la nana en face me regarde derrière ses lunettes et... et j'me rends compte que j'la baiserais bien, en faite. Je me redresse sur mon siège, comme fasciné d'un coup, j'vais lui faire croire qu'elle a un quelconque intérêt avant de passer à l'attaque et...

- Votre maladie, comment a-t-elle guérit ?
- Ma soeur. Je réponds, un peu sur la défensive, je m'attendais pas à ce qu'elle parle, et pourtant je devrais, elle est psychologue après tout. Je m'étonne d'un rien, m'enfonce dans mon siège et me calle bien. J'pouvais ni marcher, ni bouger en faite.. Alors que ma soeur commençait déjà à parler, j'arrivais même pas à lever le bras. Et c'est elle qui m'a prise en main. Je marque une pause, hausse un sourcil, je lui déballe pas toute ma vie là, si ? Je sais pas comment elle a fait, elle me bougeait les bras et les jambes, elle éloignait mes jouets pour que je me mette à bouger. Elle m'a sauvé la vie.

- Et pourquoi avoir quitté l'Angleterre ?

Je reste interdit, ne sachant que répondre à ça. C'est un peu comme une bombe, prête à exploser en moi. Je ne peux pas lui dire la vérité, je ne peux pas lui dire que c'est parce qu'il y avait cette femme, dont le prénom a été enfouit en moi à tout jamais, pour que je n'ai plus à m'en préoccuper. Elle avec ses longs cheveux bruns et ses jambes interminables, déjà mariée, avec qui j'ai couché. Plusieurs fois. C'était l'pied. Jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte et décide de tout arrêter, faisant croire à son mari que le gosse est de lui... J'espère juste qu'il a mes yeux, du bleu dans une famille aux yeus bruns, ça risque fort de faire boom. Bimbadabim, bimbadaboom, ouais, j'suis cool. Mais je peut pas lui dire ça, j'ai pas envie, y a que mon père et ma soeur qui savent pourquoi je suis partit. Alors je vais lui dire ce qu'il s'est passé quand j'étais gosse.

- Ma mère s'est barré de la maison. Elle a découvert que son mari adoré avait eu une relation d'un soir avec une nana... D'après notre père, elle parlait pas un mot Anglais et il l'a prit pour une pute. Faut dire qu'il était totalement caisse ce soir là. Je ris un peu à ça, qu'est ce qu'il est con aussi. Alors notre mère a divorcé, c'normal en même temps, et elle s'est barré. C'est vraiment con un mec.

Je détourne le regard, retient mon rire, ouais et moi j'suis le roi des cons, vous n'étiez pas au courant ?

chapt.three

oublie les clichés d'amour de série B, on pourrait p't'être kiffer, t'es p't'être ma destiné. ► hellsangels.

- Yoh, T-Jones.

Je ris déjà, trop heureux de la voir rentrer dans mon bar, trop heureux de la voir s'avancer félinement vers le tabouret face à moi. J'sais qu'elle est là que pour une chose, puisqu'on se voit que pour ça, que pour passer du bon temps ensemble. Sauf que moi, elle me rend dingue, avec ses cheveux blonds qui sentent tout l'temps la vanille, avec ses yeux verts, et son sourire... Je suis foutu, j'le sais bien, et même Madison le sait sinon je serait devenu complètement dingue. Cependant Teddy semble même pas vouloir se confier à moi, même pas me dire une seule phrase un tantinet encourageante qui prouvrait qu'elle m'aime bien. Et quand je lui dis qu'être barmaid ça sert à rien, que moi je peut l'aider... bah elle m’envoie balader.

- Je t'offre un verre ma belle ? Comme d'habitude, je suppose.
- Oui, merci.

Je lui sourit, me détourne, commence à faire sa mixture, commence à me ronger, comme d'hab quand elle est là. Le pire c'est que du coup je rentre dans son jeu, je fais moi aussi semblant de ne pas être attaché à elle, de faire comme si c'était le coup du moment, en attendant de trouver la fille de mes rêves. Je joue au mec blindé de thunes, qui s'en fiche un peu et ... et je laisse rien paraître. Je me ferais pas avoir par cette fille, je ferais gaffe. Et puis je suis pas l'mec qu'elle pense, je lui fais croire que sortir avec moi ça serait pour le pire, je lui jette à la figure ces clichés de prince charmant, de petit ami parfait, d'un sportif ou d'un romantique. Je brûle tout ça, lui balance des mauvais souvenirs en pleine face, mais la fait rêver lorsqu'on couchent ensemble. Après tout on est bon qu'à faire ça, non ?

- Quelque chose de prévue ?
- Non, pas cet après-midi.
- Quitte à rien branler, autant l'faire tout les deux, alors.

Je lui lance un clin d'oeil, lui tend sa boisson qu'elle a commandé et la regarde, la dévore en faite du regard. Oui, ça finira comme à chaque fois, couché sur le bar, dans la réserve, sur une table, ça finira comme d'habitude. Et jamais il n'y aura d'autres rapprochements, jamais elle ne se laisserait avoir, elle est beaucoup trop forte pour ça, beaucoup trop puissante. Teddy. Son regard m'envoûte automatiquement, et avant même qu'elle finisse son verre, j'ai déjà grimpé à moitié sur le bar pour capturer ses lèvres.