◭ saint-johns, samantha

(sam) mayline

Âge, date et lieu de naissance ⇝ 12 juin dix-neuf cent quatre vingt-neuf, paris, 16ème arrondissement, vingt-deux ans. Statut ⇝ célibataire insensible. Nationalité ⇝ franco-américaine. Métier/Études ⇝ déscolarisée, hôtesse dans un night club (le queen's). Sexualité ⇝ hétérosexuel instable. Groupe ⇝ la javanaise.

SURNOM blondie, salope, sam', garce ORIENTATION SEXUELLE hétérosexuel malgré ces dérapages d'ivrognes avec quelques amies qui n'ont jamais dépassé le french kiss CLASSE SOCIALE aisée SITUATION FAMILIALE gamine unique, gamine née avec une cuillère en argent dans la bouche, gamine d'avocat, gamine de parents divorcés, gamine d'un père 'ricain aux mœurs légères, gamine d'une belle mère de quatre an son aîné, gamine d'une mère alcoolique et dépressive, gamine d'une mère alzheimer placée dans un centre spécialisé pour maladies neurodégénératives CROYANCES aucune, athée mais pratique certains cultes païen tel que noël LOISIRS la fumette, la défonce tranquille, les grasses mat', emmerder l'autorité, les lucky stricke, les sorties, les soirée de beuverie, les amis, appliquer l'adage 'la vengeance est un plat qui se mange froid', l'amour physique, glander, faire chier son monde, les fous rires débiles, faire la conne, dormir, se tourner les pouces, faire chier calie, courir après calie, repousser calie, adorer calie, détester calie, se paumer dans son illogique, bouffer fast-food, faire la tournée des bars, se foutre de la gueule des cons, râler, jouer à la console, se foutre du politiquement correcte UNE JOURNÉE ORDINAIRE métro, boulot, téquila, gin, vodka, la baise facile, lucky stricke, dodo AMBITION POUR L'AVENIR reprendre ces études, voir de temps en temps sa mère, dire merde à son père, avoir un boulot stable, une belle baraque, se taper le mari de la voisine DÉCEPTION/ÉCHECS ces études, son paternel, sa vie, sa famille PEURS la solitude, finir vielle et conne, l'enfermement, l'exclusion sociale SEX/DRUG/FUCK fume un peu trop, boit un peu trop, couche un peu trop, veut tout voir, tout essayer, à déjà touché à tout et continue de toucher à n'importe quoi CASIER JUDICIAIRE vierge malgré quelques infractions FILMS FAVORIS les tontons flingueurs, le parrain, le silence des agneaux, bébel LIVRES FAVORIS what ? STYLE DE MUSIQUE/ARTISTES PRÉFÉRÉS pop-rock, nirvana, coldplay, queen, telephone, simple plan, ben harper, various artists PAYS VISITÉS suisse, canada, usa, londres

Votre pseudo sur le net ⇝ babycakes. Où avez vous connu OLLP ⇝ bazzart est mon ami. Age ⇝ 23 balais. Présence sur le forum ⇝ fréquente mais absolument pas régulière au vu de mon travail de nuit (ce qui fait que je vis légèrement en décalée...). Votre avatar ⇝ marloes horst.

Pour nous aider ⇝

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[color=#0080FF]▬▬[/color] <b>Marloes Horst</b> ◈ Samantha M. Saint-Johns

TU SAIS... J'AVAIS L'IMPRESSION D'AVOIR TOUT ENTRE MES MAINS. J'AVAIS LA SENSATION QUE TOUT ALLAIT BIEN. ILLUSION. MENSONGE. Mais tu sais, je reste une gamine naïve. Corrosive et versatile, je brûle tout ce que je touche, m'enflammant pour mieux m'éteindre, étouffer par l’asphyxie d'une vie à la dérive. Vie de merde. Fuck. Mais l'alcool mon ami me tient compagnie. M'aide à avancer, à mieux reculer pour pouvoir mieux sauter. Ce soir encore elle est là. Ombre parmi les ombres sur la table basse du night club. A moitié vide. A moitié pleine. Cadavre parmi les cadavres de pyrex. Charmante bouteille au liquide clair. Acide et amer sur la langue. J'aime. J'adore. J'abuse et m’enivre. Et j'emmerde tout ceux qui me prenne pour la pute du coin. L'alcoolique. L'ivrogne. J'assume. J'assume et les envoie tous ce faire foutre. Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. Hell. D'ailleurs toi même tu t'en balances. N'est ce pas ? Pourquoi est ce que tu me souris ? J'aime pas ta gueule pourtant je ne te lâche pas. Oui, reste un peu plus prêt de moi. J'aime ce qu'il y a dans ton pantalon. Entre tes lèvres. Sur ta langue. Alors moi aussi. Je souris. D'abord léger. Puis plus assuré. Et je te laisse venir l'ami. Viens, laisse toi glisser contre le vieux vinyle sombre et dégueulasse de la banquette. Viens contre moi. Ton corps écrasant le mien. Cette bouche charmante caresser la mienne pour mieux la ravager. Délicieusement. J'en ai besoin. Shitass. Attends. C'est quoi déjà ton nom ? On se mange la bouche depuis vingt bonnes minutes mais j'arrive pas à remettre un nom sur ton charmant minois. Quoique. L'ignorer me permettra de mieux t'oublier. Et mouillé, le baiser, l'alcool, la chaleur, la musique lourde et entêtante me font tourner la tête. Tu sais, cette sensation pareille à un rêve. Et je m'engourdis dans la boisson et l'étreinte tandis qu'un rire idiot s'échappe de mes lèvres. Conneries inside. Je le sais mais ce soir j'en ai besoin. Vitalité urgente. Elle qui n'est pas là. Elle qui m'échappe et me blesse jusqu'en me foutre en l'air. Pourtant je l'aime. Comme une sœur. Une de celle que je n'ai jamais pu avoir. Je l'aime. Je la déteste. Tellement. Et j'aimerais pleurer pour pouvoir mieux m’excuser mais le mieux que je puisse faire est de rester maladroite et déconnectée de la vie sans trop l'entraîner dans mon enfer personnel. Calie. Blondie. La mienne. Ma moitié. Si semblable à moi mais tellement éloignée. J'aimerais me rapprocher un peu plus. Me raccrocher. Comme avant. Comme au collège et tout reprendre du début. Recommencer du bon pied et ne pas merder. Mais je suis lâche. Le courage n'a jamais fait partie de ma vie. Je préfère fermer les yeux et me manger le mur. Violemment. Durement. A en pleurer. J'ai conscience que plus le temps passe, plus elle s'éloigne de moi. Excusant de moins en moins mes dérapages, mes débauches. No limit. Mais j'ai besoin de dépasser la limite pour oublier cette vie si vide. Cet appartement vide. Oublier le visage de cette femme qui se trouve être ma mère mais dont je suis pour elle une totale inconnue. Ses « bonjour madame » me tue et m’écorche un peu plus, me faisant perdre et glisser dans les paillettes et strasses pour mieux sombrer dans mes paradis artificiels. Oublier cette femme ainsi que cet homme. Juste un géniteur jamais là, trop occupé à New York à sauter sa pétasse de secrétaire. Juste un banquier, prêt à me passer des milles et des cents pour me rendre heureuse, pour tenter de combler cette vie tellement vide. Mais je préfère la meubler autrement. Par des hommes. Par des coups d'un soir. Par la drogue et la baise facile. Rance. Dégueulasse. Dégradante qui me fait un peu plus glisser et perdre contenance. Mais devant elle. Cette fille si charmante, celle qui illumine un peu mieux mes journées, mes nuits, de par ses rires et sourires, je serais la fille sage... quoique un peu décalée, ne pouvant totalement refouler son coté déjanté. Il faudrait peut être que je le lui dise. Que je dise à cette nana qu'elle est mon monde. Malgré nos gueulantes. Nos séparations déchirantes. Froides et poignantes. Nos retrouvailles chaudes et réconfortantes. Aimable et aimante.
Putain. Pendant un instant, j'ai envie de partir d'ici. Partir loin de ce bruit assourdissant et de rentrer sagement chez moi et me coucher. Me coucher pour pouvoir dormir toute une année et tout oublier. Seulement tu sembles percevoir mon trouble et me prends la main, me forçant à bouger mon cul de cette banquette. Equilibre précaire, je chancelle alors que tu glisses un bras autour de ma taille me permettant ainsi de m'appuyer contre ta personne. La chaleur de ton corps à quelque chose de réconfortant et tu me fais passer devant toi, me faisant visiter les chiottes des mecs. Quoi ? Jt'ai jamais dis que je les connaissais déjà ? M'engouffrant dans le seul cabinet de libre, je m’appuie contre le mur. Glacial. Et je te regarde, détacher. Tu me suis, pénètre dans les toilettes, fermant consciencieusement la porte. Mon regard se perd le long de sa nuque. Si attrayante. J'aimerais y apposer un baiser brûlant mais déjà tu te retourne, revenant vers moi. Devant mon regard sombre s'agite un sachet. Si blanche. Et je souris. Merde, tu ne peux pas savoir comment tu peux me faire plaisir. Je tends le bras. Je le veux. Pour moi. Rien qu'à moi. Mais déjà tu l'éloignes, loin de ma porter, au dessus de ta tête me lassant venir contre toi pour pouvoir mieux me saisir de ton bras. L'envie de jouer me frôle, te secoue. Et tu te permets de me toucher. De m’effleurer. Tu me plais. J'aime. Et je me laisse un peu plus aller, allant te donner ce que tu semble attendre. Prend. Prend tout. Et en contre partie, laisse moi prendre un peu de cette promesse que tu détiens entre tes doigts. Exta', coke, amphet'. Je souris. Rien à foutre. Je ne suis pas là pour rester sage. Je veux juste prendre ce qu'il y a prendre ce soir et tout oublier par la suite. Un sourire frais et entêtant étire tes lèvres alors que je m'empare du sachet. Et j'embrasse cette bouche purpurine, m'attaquant d'abord à ces lèvres. Mordre, lécher, sucer, apprendre à les connaître, reconnaître, encore et encore avant d'aller plus loin, glisser dans cette cavité humide pour un baiser profond et j'ai chaud. Tellement chaud alors que je me glisse entre ses cuisses, mon ventre venant se coller contre son bassin en une caresse suggestive. Vagina girl. Putain, je me fais l'effet d'une salope de première mais je ne peux m'en empêcher, la lâcheté, la facilité m’empêchant d'y mettre fin comme de mettre fin à mes jours. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et persécuter des cons... Jusqu’à ce que j’en crève... L’humanité souffre. Et je souffre avec elle. Hell.