laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre
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Sujet: laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre Jeu 22 Déc - 10:35
Dessin animé, émission de merde, publicité. Je soupirai et éteignis la télévision. Comme si diffuser un programme potable leur était trop difficile. Cela me dépassait. Je me levai d'un bond. Ça ne servait à rien que je m'énerve, personne n'était là pour m'écouter et tout le monde se foutait complètement de l'avis d'un drogué pas bien net. Un mal de tête m'assaillit alors que je m'étais sûrement levé trop brusquement. Je me tins la tête quelques secondes, et restai immobile, afin que les étoiles dansantes devant mes yeux réussissent à s'échapper. Prudemment, je me dirigeai vers la pièce délabrée qui me servait de cuisine, et me servis un verre d'eau. Fade, l'eau était fade. Tellement, comparé au tabac dont j'étais devenu accro. Je vidai mon verre dans l'évier, pris une cigarette et mon briquet, m'assis sur le canapé, mis tranquillement mes pieds sur ma table basse et commençai à fumer. Mmmh, ça, c'était bon. Je me mis à faire de petits ronds de fumée et éclatai d'un rire sale, seul dans mon petit studio.
Enivré par cette bonne cigarette, je sursautai lorsqu'on frappa à la porte. A contre coeur, je posai ma clope dans le cendrier, et entrepris de brasser l'air, comme si cela allait servir à quelque chose, et que la fumée allait s'évaporer comme par enchantement. Je frottai mes yeux en piteux état, lissai inutilement mon survêtement froissé et me dirigeai vers la porte. A part le facteur, personne ne venait jamais me voir. Je me raclai la gorge, et ouvrit prudemment la porte. Mon coeur fit un vertigineux bond dans ma poitrine, et mes yeux s'agrandirent jusqu'à ressembler à des soucoupes. Cassandre. Cassandre Lefèvre se trouvait là, sur le palier, alors que je ne l'avais pas vu depuis la mort de ma petite amie. Je ressentis une petite - une énorme en vérité - pointe de nostalgie. Je baissai la tête et me mis à contempler mes pieds, afin qu'il ne puisse pas voir plus longtemps mes yeux rougis, mon teint blafard, bref mon visage dévasté par la drogue. Que faisait-il là ? Je ne voulais pas lui parler, je ne souhaitais parler à personne. Il me manquait, c'était vrai, mais je m'étais promis de ne vivre que pour Louise. Les autres n'étaient que des hypocrites. D'une voix grave, et agressive, je dis ;
« Qu'est-ce que tu fous là ? »
Je n'avais même pas le courage de lever la tête, et de l'affronter. Au fond de moi, je me sentais soulagé. Il était là, vivant et il avait l'air en bonne santé. Même si j'avais coupé les ponts avec tous mes amis, je ne souhaitais pas qu'il leur arrive quelque chose. Je devais sentir la cigarette à plein nez. Je n'osais même pas imaginer à quel point Cassandre devait être surpris de me voir dans cet état.
« Il ne me semble pas t'avoir demandé de venir ici. »
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Sujet: Re: laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre Jeu 22 Déc - 12:59
“Laissez moi, laissez moi
foutre ma vie en l'air„
Noël approchait à grand pas et le réveillon que j'organisais chez moi également. La famille dans sa totalité se retrouvait dans mon appartement pour les fêtes. Ce qui était une grande première pour moi. L'année dernière j'avais travaillé et l'année précédente, j'étais descendu à Antibes pour les fêtes. Cette année, tout changeait. Je mettais les petits plats dans les grands pour cuisiner un bon repas et pour organiser un excellent moment en famille. Cameron m'avait déjà aidé pour la décoration et je devais bien avouer que sans elle, je n'aurais pas été aussi vite. Je sortais de l'hôpital quand je pensais encore à ce fameux dîner qui me stressait plus qu'autre chose. C'était tout de même Noël et je ne voulais pas tout gâcher par une indigestion de la part de mes parents ou de Cameron. Je pourrais même inviter Sylvain et Marie. Nous serions alors véritablement en famille. C'était une possibilité à ne pas oublier. Je devrais les appeler pour leur demander. En y repensant, je devrais peut-être aussi appeler Erwen ou mieux encore lui rendre visite. Depuis le décès de Louise, je ne l'avais pas revu. Je n'avais pas cherché à le contacter et c'était réciproque. Je me devais de prendre de ses nouvelles. Je me sentais déjà coupable de ne pas l'avoir fait plus tôt mais entre mes problèmes, le travail et beaucoup d'autres choses imprévues, je n'avais pas pu le faire. Quel ami, je faisais !
Manteau sur le dos, j'entrais dans la première station de métro pour me rendre dans le 5ème arrondissement. Maintenant que j'avais finis ma journée, je pouvais librement aller le voir. Même si je ne le prévenais pas, je savais que je serais bien accueillis chez lui. Comme d'habitude, il serait surement ravi de me voir. Je l'espérais en tout cas. Cela faisait un bon moment que nos chemins ne s'étaient pas croisé et je regrettais de ne pas l'avoir soutenu après la mort de sa petite-amie. Me remémorant l'enterrement de la jeune femme et la tristesse d'Erwen, je faillis louper la station à laquelle je devais descendre. Sorti de justesse, je regardais le métro s'en aller avant de reprendre ma route et de me retrouver à l'extérieur où la fraîcheur régnait. J'avançais dans les rues parisiennes, trouvant facilement mon chemin dans cette foule de touristes qui prenait le trottoir dans son entier. Finalement, je réussis tant bien que mal à me sortir de ce troupeau anglais pour rejoindre la rue Mouffetard. J'arrivais devant l'immeuble en question et alors qu'un des habitants sortaient, je pris la peine de rentrer sans sonner et de monter directement à l'étage désiré. Je frappais à la porte.
La porte s'ouvrit et je fus surpris de découvrir un déchet ou presque devant moi. « Qu'est-ce que tu fous là ? » C'était un déchet hargneux et colérique. Je ne reconnaissais pas mon ami. Que lui était-il arrivé ? J'étais si étonné que je n'arrivais pas à sortir un seul mot. Erwen était si... et il avait cet odeur si... Je ne pouvais même pas mettre de mot sur la scène qui se déroulait juste devant moi. C'était si contradictoire avec notre dernière rencontre que j'en venais même à me demander si c'était bel et bien Erwen Pradeau que j'avais en face de moi en cet instant. « Il ne me semble pas t'avoir demandé de venir ici. » Apparemment, c'était bien lui. Il m'avait reconnu. J'écarquillais grand les yeux, fixant sans relâche cet ami que je ne reconnaissais pas. Lui même sembler gêné que je sois venu malgré ces paroles qu'il me lançait de manière agressive au visage. Il n'osait pas me regarder ni même poser une fois son regard sur moi. Je le trouvais pathétique mais je ne comprenais pas comment il avait pu en arriver à ce stade. Qu'est-ce qui s'était bien passé dans sa vie pour qu'il en soit là ? « Je suis venu de mon plein gré et je pense avoir eu raison de le faire. Tu t'es vu, bordel ! » D'un coup, l'odeur nauséabonde de la cigarette et de la fumée fraîche arriva jusqu'à mes narines et je ne pus m'empêcher de reculer de quelques centimètres face à ce goût amer que j'avais désormais dans la bouche. « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? Pourquoi tu es si...pourquoi tu es tombé si bas ? » Il ne voulait pas me laisser entrer. Tant pis ! Je forçais alors le passage pour pénétrer dans son studio. Je soupirais. Dans un premier temps, j'éteignis directement le chauffage pour ouvrir une fenêtre. L'odeur qui trainait était mortelle. « Expliques-moi ! Je suis ton ami, tu peux tout me dire comme avant. Je suis là pour toi et je regrette même de ne pas être venu plus tôt. Tu en aurais bien eu besoin. » Je m'installais alors sur le rebord de la fenêtre et j'observais l'appartement d'Erwen. Moi-même qui n'aimait pas faire le ménage, mon appartement était bien plus clean que ce studio en miteux état. Je posais à nouveau mon regard azuré sur le propriétaire des lieux. « C'est à cause de ce qu'il s'est passé avec Louise ?... » Lui demandais-je gentillement. Je ne voulais pas le brusquer. Je voulais simplement comprendre pourquoi il était ainsi.
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Sujet: Re: laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre Ven 23 Déc - 11:20
Je savais très bien que Cassandre avait largement eu le temps de voir mon visage. Malgré cela, je gardais la tête baissée comme un enfant pris en flagrant délit de grignotage avant le dîner du soir. J'imaginais assez bien ses yeux écarquillés, et son air surpris. « Je suis venu de mon plein gré et je pense avoir eu raison de le faire. Tu t'es vu, bordel ! » Cette phrase résonna dans ma tête et me fit l'effet d'un violent coup de poing dans le ventre. Oh oui, je m'étais vu. J'avais regardé mon état se dégrader de jour en jour sans réagir, pensant qu'avec ce que j'avais vécu, c'était tout à fait normal que je foute ma vie en l'air de cette manière. Je le vis reculer et levai légèrement la tête. Si l'odeur de la cigarette le dérangeait, il ne valait mieux pas pour ses petites narines qu'il entre dans mon studio. C'était une vraie infection, comme si personne n'avait daigné faire le ménage, ou tout simplement aérer depuis plusieurs mois déjà. En vérité, je ne voyais pas l'utilité de faire le ménage. Je fumais tellement que je ne remarquais plus cette odeur de tabac qui me répugnait tant autrefois. Mais il n'y avait pas que cela, un bordel pas possible régnait dans la pièce. Des vêtements entassés, des vases cassé que j'avais eu la flemme de ramasser. Il m'arrivait parfois d'être tellement sur les nerfs, qu'il fallait absolument que je casse quelque chose. Mes vases ou mes verres étaient donc les victimes de mon agressivité soudaine et pas si passagère que cela. Je pensais parfois m'être calmé, mais une petite phrase déplacée, une légère remarque réussissait à me mettre dans une colère monstre. Je grognai ;
« Je n'ai absolument pas besoin de toi, je vais très bien. »
Ou comment mentir inutilement. Mauvais, très mauvais argument. Bien sûr que non, je n'allais pas bien. Cela semblait évident. La phrase plus appropriée aurait peut-être été « J'ai besoin de toi, je suis pathétique ». Mais jamais je n'aurais voulu l'avouer, j'étais bien trop fier pour cela. J'avais horreur d'avouer mes faiblesses. Lorsqu'il me demanda pourquoi j'étais tombé si bas, je ne répondis rien. Je préférais me taire, plutôt que d'éclater en sanglots devant Cassandre. J'étais faible, tellement faible ... J'avais peut-être le physique d'un gros dur à cuir, mais le reste ne suivait pas. Je marchais sur un fil, je pouvais me casser la gueule à chaque instant. Cassandre força le passage et entra dans mon espace de vie. Je détestais cela, que l'on me force à quelque chose. Je sentis la colère monter en moi. Je me retournai, tel un robot. Je le vis éteindre le chauffage. Comme si cela était un réflexe, je me mis à grelotter. J'avais si froid dans ce studio pourtant surchauffé ... Ah là, c'était la meilleure, il ouvrit la fenêtre. Celle ci grinça, il était vrai que je ne l'avais pas ouverte souvent. Tel un gosse, je passai derrière lui et rallumai le chauffage. Je m'approchai de Cassandre, et lui parlai cette fois en le regardant dans les yeux. Je me retenais de piquer une crise, et de me mettre à lui hurler dessus. Les voisins du dessous avaient l'habitude de m'entendre m'énerver.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu culpabilises de m'avoir laissé tomber, alors tu viens jouer au grand frère ? T'es mon ami ? Mon cul ouais. Tu n'étais pas là lorsqu'elle est partie. Elles, elles l'étaient. »
J'attrapai mon paquet de cigarettes sur la table basse et en allumai une. J'étais provoquant, comme un adolescent défiant son père. Il était vrai que le regard que je lui lançais était meurtrier. Qu'allait-il faire ? J'étais accro à la drogue, et ce n'était pas en un claquement de doigts que tout allait s'arranger.
« Je ne te propose pas de verre, je n'ai que du whisky. Et ferme cette putain de fenêtre, je suis gelé. »
Provocation, encore et encore. Malgré cela, j'avais dis vrai pour le whisky. Seule l'alcool réussissait à me faire ressentir à nouveau des sensations. C'était pourquoi j'avais définitivement banni les jus de fruit de mon frigo. J'avais énormément changé, Cassandre ne devait même pas me reconnaître. Avant, jamais je ne me serais permis de lui parler sur ce ton agressif et provocateur. Je m'approchai de la fenêtre afin de la fermer. J'étais prêt à le faire bouger de force si il le fallait, mais je ne souhaitais plus grelotter de cette manière.
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Sujet: Re: laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre Ven 23 Déc - 13:44
Je ne comprenais définitivement plus rien. Où était donc passé le Erwen que je connaissais ? Où était caché celui qui avait toujours le sourire et qui était la gentillesse incarnée ? Cet homme n'était qu'un inconnu pour moi. Le ton qu'il employait et la manière dont il me fuyait ne faisaient pas de lui ce jeune homme que j'avais toujours connu. Aujourd'hui, il n'était qu'une épave de lui-même, un déchet qu'il fallait recycler pour qu'il redevienne la personne que j'appréciais. « Je n'ai absolument pas besoin de toi, je vais très bien. » Je soupirais. C'était encore plus désespérant que je ne l'imaginais. Il n'allait pas bien. C'était évident pour tout le monde et le nier ou ne pouvoir le dire à haute voix le perdrait. Il avait besoin d'aide, besoin de soutien que se soit de ma part ou de sa famille. J'entrais alors dans son appartement et ouvris la fenêtre après avoir éteins le chauffage. Déjà qu'il devait perdre tout son argent dans la clope, je ne voulais pas lui en faire perdre pour le chauffage.
L'air frais pénétrant enfin dans le studio, je me me sentais déjà beaucoup mieux. Respiré cet air frais venu de l'extérieur était certainement un véritable miracle pour ce logement qui n'avait pas dû sentir la fraicheur extérieur depuis bien longtemps maintenant. Mais sans que je ne puisse rien faire, Erwen passe derrière moi et ralluma le chauffage comme si cela changerait quelque chose avec la fenêtre d'ouverte. J'arquais un sourcil face à ce geste que je ne comprenais pas. D'accord, il avait peut-être froid mais qu'il mette un pull dans ce cas car son appartement avait besoin d'air. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu culpabilises de m'avoir laissé tomber, alors tu viens jouer au grand frère ? T'es mon ami ? Mon cul ouais. Tu n'étais pas là lorsqu'elle est partie. Elles, elles l'étaient. » Il attrapa son paquet de cigarettes et je voyais en lui la colère qu'il me portait en cet instant. Cependant, je ne comptais pas baisser les bras alors qu'il s'en allumait une dans la lancée. Je l'attrapais du bout des doigts et la jeter par la fenêtre. « Et arrête cette merde ! Maintenant, je suis là et si tu ne veux pas de moi, je m'en contrefous royalement ! » J'avais ce ton insistant, sincère et pourtant brusque. Je voulais qu'il comprenne que j'étais là pour lui et que je n'étais pas prêt de partir. « Et quoi que tu fasses, je serais là. Tu peux me foutre à la porte, ne pas me répondre, je sais que je serais toujours plus fort que toi vu l'état dans lequel tu es. » Je savais que je pouvais toucher un point sensible. Erwen n'avait plus toute sa force et je mettais sa faiblesse à mon avantage pour lui venir en aide. Je ne savais si c'était bien mais j'avais de nobles intentions en agissant de la sorte. Je voulais retrouver mon petit protégé, le jeune homme que j'avais toujours connu. « Je ne te propose pas de verre, je n'ai que du whisky. Et ferme cette putain de fenêtre, je suis gelé. » Je restais silencieux et le regardais simplement faire. Il ferma alors la fenêtre. Je secouais légèrement la tête. Il me provoquait et se jouait de moi. Pour lui faire comprendre que je n'étais pas là pour rien, je me devais peut-être d'entrer dans son jeu. Je devais regagner la confiance que j'avais perdu. Il avait toujours eu confiance en moi et je voyais très bien que ce n'était plus le cas et que le jeune Pradeau avait les idées brouillées. « Je veux bien un whisky, dans ce cas. Et sans glace. » Répondis-je finalement en fixant Erwen. Je voulais voir sa réaction. Je voulais l'aider et rester auprès de lui malgré tout ce qu'il se passait. J'étais désormais disponible pour lui et je ne m'en irais que lorsqu'il serait à nouveau lui-même.
Le voir ainsi m'attristait. Je me demandais même comment la descente aux Enfers avait pu être aussi rapide. La drogue ? J'en doutais. Mais, après tout, tout était possible puisque le jeune homme que j'avais en face de moi n'agissait plus comme celui que j'avais connu autrefois. Entre le cigarette, le renfermement et l'isolement, la drogue pourrait être aussi la cause de son état pitoyable. Cela expliquerait entre autre pourquoi, il avait se regard vide et ces yeux rouges. La fumée y était surement pour beaucoup mais cela n'expliquait pas tout. Je commençais alors à chercher un indice, quelque chose qui puisse me mettre sur la voie : une seringue, un sachet de pilules, de poudre, n'importe quoi. Je retournais son appartement et vu l'état dans lequel il était, cela ne changeait rien à sa propreté. Sous mes pieds, j'entendais du verre se brisait. Intérieurement, je priais pour qu'il ne soit pas devenu l'un de ses drogués car Erwen avait déjà eu beaucoup à subir suite à au décès de sa petite-amie, Louise. Et je me disais que si j'avais été là, si j'avais été un soutien pour lui, jamais cette situation n'aurait vu le jour. Je regrettais cette absence de ma part. Mais ce qui avait été fait était fait. Je ne pouvais plus changer le passé. Je continuais de retourner le studio pendant que l'étudiant me servait ce verre de whisky. Je finis par laisser tomber. Il y avait trop de bordel pour que je puisse trouver quelque chose. « J'espère au moins que tu ne te drogues pas. » Commentais-je alors que j'attrapais le verre qu'il me tendait. J'en bus une gorgée. « Je trouve qu'entre tes cigarettes et ton whisky, tu en as déjà assez fais. » Je me tus quelques secondes, observant mon ami avec insistance tout en tenant ce verre d'alcool dans l'une de mes mains. Je le posais sur la table basse et retirais alors mon manteau. « J'espère pour toi que tu n'en es pas arrivé là. J'en vois tous les jours des drogués et crois-moi, tu ne veux pas finir comme eux. Alors maintenant, dis-moi tout. Pourquoi t'être laissé aller à tout ça ? Tu sais très bien que je ne te jugerais pas. Alors parles-moi. » Je déposais une main sur son épaule, lui prouvant que j'étais sincère et qu'il pouvait se confier à moi. Désormais, j'étais là pour lui et rien ne me ferait reculer.
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Sujet: Re: laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre Mer 28 Déc - 12:18
underco'
Ma cigarette ! Cassandre venait de la prendre et de la jeter par la fenêtre, alors qu'elle n'était même pas entamés. Mais pour qui se prenait-il ? Aux dernières nouvelles, j'étais majeur, et il n'était pas mon père. J'étais donc en droit de fumer si j'en avais envie. De plus, les cigarettes coutaient de plus en plus cher, et en gaspiller une me faisait vraiment rager. Je lui jetai un regard surpris, ne m'attendant pas vraiment à ce qu'il me la dérobe. Je bouillais intérieurement. Je me mordis la langue presque jusqu'au sang afin de ne pas répliquer, ou pire. L'ancien Erwen n'aurait jamais réagit comme ça, il ne lui serait même pas venu à l'idée de gouter à une cigarette. Ce jeune homme là faisait parti des gens qui pensaient que fumer était stupide, et complètement inutile. Que dit-on déjà ? Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis ? En tout cas, je ne pensais plus la même chose aujourd'hui, c'était certain.
Je trouvais qu'il était bien facile pour lui de débouler dans ma vie et de déclarer que dorénavant, il était là pour moi. Il ne devait pas se rendre compte de ce que j'avais enduré pendant plusieurs mois, et cela sans l'aide d'aucun de mes amis.
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Sujet: Re: laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre
laissez moi, laissez moi foutre ma vie en l'air, ft. cassandre