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 Euphorie et autres conneries _ Grayson.

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Euphorie et autres conneries _ Grayson. Empty
MessageSujet: Euphorie et autres conneries _ Grayson.   Euphorie et autres conneries _ Grayson. EmptyJeu 3 Nov - 1:19

Spoiler:

Le soir. C’était un moment dérangeant, triste et mauvais quand on ne faisait pas quelque chose au moment de cette journée. Comme faire la fête par exemple. Ou baiser dans d’autres cas. Ou même se droguer. Bref. Moi dans mon cas, c’était le moment d’emmerde. J’étais dans la rue entrain de marcher comme un vieux clodo sans amis, sans maison. En fait j’avais une maison mais je n’éprouvais pas le besoin d’y retourner. Je me sentais bien, tranquille et libre d’aller où je voulais. Et ce soir, cette nuit, je voulais aller voir des gens que je connaissais et que j’avais perdus de vue. Pas la peine de chercher où ils habitaient, le destin allait me guider tout seul. Je faisais philosophe, c’était drôle. Surtout que je n’en avais rien à foutre du destin ou autre. S’que j’voulais c’était mon bonheur et celui de ceux que j’aimais. Ce que je voulais aussi, c’était me taper des mecs, et des meufs. Je faisais le mec trop gentil bonhomme qui pensait qu’à lui. Mais au fond, j’étais pas mal égoïste et je le vivais bien. Je ne savais pas ce que j’avais ce soir mais je me sentais étrangement euphorique. Peut-être parce que je sentais que j’allais faire une rencontre plutôt bonne ? Les lumières des lampadaires se confondaient de plus en plus et j’avais la sensation de tourner toujours au même endroit. Les bars me donnaient tous envie mais autre chose me disais d’aller voir ailleurs. Enfin j’atteignais une rue que j’avais prise au hasard. Elle me faisait penser à quelque chose. Cette rue, je l’avais déjà vue et déjà prise pour aller, chez quelqu’un que je semblais connaître, sauf si je planais à dix mille degrés et que je ne savais pas et que j’hallucinais complètement ; mais c’était peu probable. Enfin, quoi que.

Un problème ? Oui j’en avais un. Qu’est-ce que je foutais ici ? J’étais calme mais inquiet. J’avais dû perdre mes esprit ou je ne sais quoi parce qu’en quelques secondes je ne savais plus où j’étais. Je n’avais rien pris ce soir pourtant. Sa se trouve j’avais une mémoire merdique. En fait ce n’était pas grave, maintenant que j’étais ici, j’allais continuer. Sa servais à rien de retourner en arrière. Il me fallait trouver quelqu’un. Un ami… Oui, quelqu’un que j’avais beaucoup aimé habitait dans le coin et je devais lui rendre visite. Peut-importe l’heure, je le devais. Pour plusieurs raison. J’étais en manque de lui. Cette phrase semblait suspecte dite comme ça. Sa tête, son corps, ses paroles … Il me manquait. Cela faisait peut-être un ou deux mois que l’on ne s’était pas vus ? J’en savais rien. Mais bientôt j’allais le revoir alors j’étais content. Grand gamin que j’étais. Mes réflexions se perdaient dans tous les sens, je ne savais plus ce que je faisais, ce que je disais. J’allais sur le trottoir de droite, puis sur celui de gauche, je zigzaguais entre les voitures, et disais bonjour à tous les gens qui s’avançaient vers moi pour rentrer chez eux. J’avais l’impression de voler et d’être le roi du monde. La nuit était vaste, il faisait tout noir et aucun nuage ne cachait l’horizon. La lune se distinguait bien, elle était en face de mes deux yeux et je la fixais, essayant de me souvenir de son nom. << Mais tu t’appelais comment déjà ? Et comment j’ai fait pour l’oublier ton prénom ? >> C’était bien con de ma part. C’était un jeune homme impossible à oublier et voilà que j’avais à nouveau un trou de mémoire. Je me tournais alors vers un mur et énervé, je tapais ma tête contre. De l’euphorie à la colère, mes sentiments se brouillaient sous le noir interminable de la galaxie. Mes yeux clos et serré, comme mes poings, j’avais mal. Je forçais sur ma pensée, juste pour un prénom. C’est qu’il devait surement être quelqu’un que j’aimais beaucoup. << Merde ! Mais c’est … C’est Grayson. >> Grayson, enfin ce mot, se prénom sortit de ma bouche. On aurait dit quelqu’un qui venait de perdre un proche tellement j’abusais mais que pouvons-nous contre l’amitié, l’amour et tout le reste ? Son regard se fixa soudainement devant un immeuble. Ses yeux de nouveaux ouverts, brillant comme pas possible, on pouvait voir le reflet de l’immeuble de Grayson. Ah, enfin.

Je le savais que le destin allait me guider quelque pars. Et heureusement que c’était ici. C’était une des personnes qui comptait le plus pour moi. Je me souvenais de cette rencontre, du moment intense qui c’était passé entre lui et moi. Je me souvenais de nos discutions. Je me souvenais de tout, finalement. Il suffisait juste d’y penser assez fort. Une porte assez large se présentait devant moi, Jason M. Crowers. Un interphone. Je sonnais ou j’entrais comme ça ? Si la porte était possible à passer sans à avoir l’autorisation d’une personne, bien sûr. Je m’approchais d’elle pour la pousser, mais rien à faire. Sa se trouve il n’était même pas chez lui, ou peut-être qu’il faisait quelque chose de plus intéressant que ma pitoyable visite qui n’était pas prévue. Je m’assis sur le palier par terre, quelques minutes, fixant la rue, hésitant à partir dormir, à attendre, sonner ou partir en soirée, m’éclater. La dernière solution me semblait la plus tentante mais je me disais aussi que je manquerais quelque chose si je ne venais pas le voir, Maintenant. Je me relevais et appuyais sur son nom. Je n’avais plus qu’à attendre sa réponse. S’il ne voulait pas de moi, je n’avais plus qu’à partir, qu’à tout abandonner. Sa se trouve, il m’avait oublié lui aussi, et c’était une de mes peurs. Je n’avais même pas réfléchis à ce que j’allais lui dire.
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