A tout les Némo présent dans cette fiche – ben quoi, j’aime Némo, j’y peux rien – je vous souhaite la bienvenue. Tout d’abord, avant de vous laisser pénétrer dans ma vie, je vous préviens : mon frère est con, mes parents sont cons, et je suis carrément débile. Je sais, j’ai oublié ma sœur. C’est fait exprès. Mais, si vous vous attendez à quelque d’intelligent, je vous conseille de faire demi-tour. Mais non, je déconne. Je voulais juste vous faire peur. Je me présente. Je m’appelle Apple, et mon popotin, c’est le meilleur des aphrodisiaques. Je suis la petite dernière d’une famille de trois enfants, ce qui fait de moi une petite princesse, parce que je l’ai décidé, et qu’on ne refuse jamais rien à la petite dernière voyez-vous. J’ai un grand frère, âgé de cinq années de plus que moi. Nous nous entendons à merveille. Bien sûre, comme dans toutes les familles, il nous arrive d’avoir des problèmes, et de nous chamailler. Mais nous nous aimons quand même. Mieux encore, nous nous entraidons. En fait, je squatte chez lui. Mais je sais qu’il aime ça, parce que tout les matins, je lui prépare son petit-déjeuner. Nous sommes très complices vous savez. Et nous l’avons toujours été. Il n’y a pas plus beau que notre relation fraternelle. Je peux même vous dire que si mon frère n’était pas mon frère, il serait l’homme de ma vie. Pour l’instant, il est juste le frère de ma vie, et en quelque sorte mon meilleur ami. Nous serrons toujours là l’un pour l’autre. Oui, je sais, je ne parle pas beaucoup de ma sœur. C’est parce que je n’ai rien à dire sur elle. A part peut-être que quand je la vois, je pourrais lui mettre des baffes. Elle est l’une de ces filles qu’on pourrait étrangler rien qu’en les voyants. Vous savez, les mesdemoiselles je suis parfaite ? Eh bien ma sœur elle est pareil. Quant à mes parents … Ma foie, ils sont mes parents, et je les aime. Mais nous ne nous entendons plus vraiment. Je suis née dans une famille où être différent est un crime, et où il faut absolument être parfait. Sinon, on est mal vu. Quant à moi, je suis un peu au milieu. Je ne suis pas parfaite comme ma chère sœur, mais je n’ai pas aussi mal tournée que mon frère Matt. Je suis le parfait mélange des deux, la sensibilité et la connerie, la douceur et la moquerie, la gentillesse et le sarcasme, la femme parfaite et la feignasse. Voici mon histoire …

Il paraît qu’a cinq ans, on vit comme dans les comptes de fée. Je ne suis pas vraiment d’accord. Moi, j’ai une sœur. Et à cette époque de ma vie, j’avais surtout une sœur pour briser mes comptes de fées. Mon poing tambourina légèrement contre une porte. Mais aucun son n’indiquait que qui que ce soit se trouvait dans la chambre. Je réitérais. Toujours rien. Pourtant, je savais bien que quelqu’un se trouvait dans la chambre. J’ouvris donc, sans attendre qu’on m’invite à entrer, et m’assis sur le lit de ma grande sœur. « Qu’es-est-ce que tu fais ? ». « Merde, Apple, tu vois pas que je travaille ? ». Pardon. Franchement, j’avais oublié qu’à quinze ans, un samedi soir, on faisait ses devoirs, au lieu de sortir en boîte avec ses amis. « Mais … t’avais dis qu’on ferrait quelque chose toutes les deux ce soir ». Mes yeux de chien battu se fixèrent sur elle. Mais ça ne lui faisait aucun effet, comme d’habitude. « Ouais ben j’ai changé d’avis. Maintenant sort d’ici ». La mine boudeuse, je sortais de la chambre de ma grande sœur, et claquait la porte derrière moi. Levant les yeux au plafond, je le fixais un moment en silence. Si j’allais embêter mon frère à la place ? Oui, excellente idée ! Retrouvant mon entrain, je sautillais jusqu’à la porte de la chambre de mon frère en souriant. Sans prendre la peine de frapper, j’ouvris et souris d’un air triomphale. « Bouh ! ». Aucune réaction. Pff, ces mecs je vous jure ! « Je peux rester avec toi ? Claire m’a mise dehors ». Il soupira. A son air vaincu, je savais que j’avais déjà gagné la bataille, sans même livrer combat. Un petit sourire, et le tour fut jouer. « D’accord, mais tu touches à rien ! ». Et voilà, comment du haut de mes cinq ans, j’appris comment faire céder les gens rien qu’avec mon charme.
Mais pour en revenir à ma sœur et à mes comptes de fées, je pourrais vous racontez d’autres anecdotes. Je me rappelle encore de l’Halloween de mes cinq ans. Je mettais déguiser en princesse, et pour être honnête, je me trouver à croquer. Un vrai petit bonbon. Je courrais dans la cuisine pour montrer mon œuvre à ma famille. « Mattyyyy regardeeee ». Je tirais sur la manche de mon grand frère pour attirer son attention. « Quoi ? ». Je levais les yeux au ciel. « Pfff ! Bah mon costume ! ». Je me dandinais devant lui, soulevant ma robe et tournant sur moi-même pour lui faire admirer mon costume. « T’es une princesse ? ». Non, un ogre, ça ne se voit pas ? « Vouiiii je suis belle ? ». Je plantais mes yeux brillant dans les siens. « Magnifique ». Un immense sourire se dessina sur mes lèves, jusqu’à ce que ma sœur entre dans la cuisine. « Vous faites quoi les nains ? ». J’arrêtais de sourire. Je n’aimais pas être dans la même pièce que ma sœur. Elle avait toujours le don de casser le moral des troupes. Mais je fis un effort. En même temps à cinq ans, ce n’est pas difficile de faire des efforts, tout le monde il est beau, tout le monde il est mignon. « Claiiire regarde, tu veux bien m’aider ». Je m’approchais d’elle en souriant de toute mes dents – même s’il m’en manquait deux ou trois – et recommençais le même numéro que pour mon frère précédemment. « J’ai pas le temps La ! Et puis quoi ? T’es une princesse et alors ? » Je ne me laissais pas abattre pour autant. C’est incroyable à quel point on est tenace à cinq ans. « Teu plait aide moi pour mettre ma couronne ». Je tirais sur le bas de son t-shirt et la suppliait avec mes yeux de chien battu. « Je ne peux pas je vais à une boum et Sarah doit venir dans pas longtemps ». Pff. Ces grandes personnes je vous jure ! « Attend ma Sarah ? ». Eh voilà, c’est repartit. « Ce n’est pas ta Sarah d’abord et oui ! ». Oh surtout, faite comme si je n’étais pas là, c’est pas comme si c’était la première fois. « Mais elle a mon âge ». Et alors ? On s’en fiche ! Laisse la partir, histoire qu’elle arrête de casser l’ambiance. « Et alors ? Elle est très mature pour son âge contrairement à d’autre ». Je suppose bien sûre qu’elle parle pour elle, cette espèce de cruche. « C’est marrant de faire la tournée des maisons ». Eh ouais, je confirme ! « Habiller en singe sans façon ». Vous voyez, quand je vous dis qu’elle est méchante. Comme si elle, elle n’avait jamais eu cinq ans, et ne c’était jamais déguiser en princesse. J’ai des photos qui prouvent le contraire ! « C’est César d’abord ». Vous voyez comme il est gentil mon frangin en comparaison. Il va lui kicker son ass ! Mais euh … quelqu’un voudrait bien me dire qui est César ? « C’est quiii César ? ». « Bon je vous laisse les nains ». Ah parce qu’elle n’était pas encore partie ? Et puis naine … Matty était presqu’aussi grand qu’elle, même avec cinq ans de moins, alors elle pouvait toujours parler ! J’attendis d’entendre la porte se fermer. « Matty c’est qui César ». Je plantais mes yeux dans les siens. « Pomme.. César c’est celui qui dirige la planète après la mort des hommes. Aller viens ». Matty prit ma main. J’adorais mon surnom. Pomme. C’était vraiment trop mignon. « Et bah je suis une princesse singe alors ? ». J’entrepris d’ébouriffer mes cheveux, pour ressembler à une princesse singe.

Mais heureusement pour moi, j'ai finis par grandir …


A 13 ans :

« Je t’aime Apple. Je sais que j’ai une mauvaise réputation. Mais tu peux me croire, je suis sincèrement amoureux de toi ». Forcément, des mots aussi gentils, un regard aussi doux … J’y avais cru. Mais qui ne l’aurait pas cru hein ? Surtout à treize ans, quand on est fragile et naïve. Aussi, quand ses lèvres glissèrent dans mon cou, je ne cherchais pas à le repousser. Quand ses mains passèrent dans mon dos, pour dégrafer mon soutien-gorge, je n’opposais aucune résistance. Pire encore, je me surpris moi-même à avoir le courage de déboutonner son jean. J’avais la sensation d’être trop jeune pour faire ce genre de chose. Je m’étais toujours dis que j’attendrais … au moins jusqu’à mes seize ans. Mais ma meilleure amie avait raison : ce genre de chose ne se prévoit pas. Ca arrive, et puis c’est tout.

Environ une heure plus tard …

Finalement, j’avais eu tord. Pourquoi paniquer ? Tout c’était bien passer. Enfin bien … Au début, ce fut douloureux. Mais la douleur laissa vite place à … Bref, vous n’avez pas besoin des détails, bande de pervers, circulez, y a rien à voir ! Non mais ! Je n’avais cependant pas prévu une chose : la douleur que mon pauvre petit cœur subirait. Allongée dans le lit, je regardais Dylan. Environ trois secondes plus tard, il se releva et se rhabilla. « Tu t’en vas ? ». Il ne daigna même pas me regarder. « Je te parle ! ». Enfilant son t-shirt, il se tourna vers moi. « T’es mignonne Apple, mais franchement … j’ai connu mieux. Si j’avais su que tu étais vierge … Enfin bref. Allez, boude pas. Si un jour t’as plus d’expérience, viens me voir, ce sera peut-être mieux. Tu m’excuseras, j’ai rendez-vous avec Stacy. Bye ». Je clignais des yeux plusieurs fois. Non je ne rêvais pas.

Une demi-heure plus tard, chez moi.

« Pomme t’es où ? ». Enfermée dans ma chambre, depuis que j’étais rentrée. Allongée sur mon lit, je déversais toute les larmes de mon corps. Et mon frère avait beau gueuler mon nom dans toute la baraque, je n’avais aucune envie de lui répondre. « POMME ». Je serrais la mâchoire. S’il rentrait dans ma chambre, il allait se faire incendier. J’allais le tuer de mes mains. Qu’il me foute la paix ! J’enfonçais ma tête dans mon coussin, jusqu’à ce que la porte s’ouvre violement. « Pomme’ j’ai un truc à te dire … qu’est ce qu’il se passe ». Je me soulevais sur mes coudes et le foudroyait du regard. « Fiche moi la paix. Laisse-moi tranquille ! ». « Apple dit moi ce qu’il se passe ? ». Je reconnaissais bien mon frère … Aussi têtu que moi. Il ne lâcherait pas. Sauf que moi non plus je n’avais pas l’intention de lâcher. « Rien, je n’ai rien, strictement rien ! Maintenant laisse moi tranquille s’il te plait ! ». Il me toisa avec inquiétude. Oh non, s’il jouait les frères inquiets, on en avait pour un moment. « Ah ouais tu pleures par sadisme ? C’est drôle je ne vois pas d’oignon. Raconte ». « Matty arrête ! ». Je me redressais sur le lit, et m’assis en tailleur, tête baissée. « Non pas jusqu’à ce que je sache pourquoi tu pleures. C’est l’autre abrutie ? ». Je relevais la tête vers mon frère, mais ne parler toujours pas. « Alors c’est lui ! J’en étais sûr, c’est qu’un connard, je vais lui faire sa fête ». Je pris la main de mon frangin avant qu’il ait l’idée de se barrer pour aller tabasser l’autre connard. « Arrête Matty. C’est ma faute, pas la sienne ! ». Il me regarda, avec les yeux de quelqu’un qui ne comprends strictement rien. « Ta faute ? De ne pas voir que c’est un crétin ? Non parce que j’en suis un et tu me supportes donc t’es immunisé ». Je me tortillais sur place, mal à l’aise. « C’est à cause de moi, je suis trop stupide et surtout conne ». Je me mordillais la lèvre. « Je t’interdis de dire ce genre de chose. C’est qui se mec pour te faire dire de tel truc sur toi ? C’est lui le con …»Non vraiment, pour lui avoir céder aussi facilement et m’être fait avoir en beauté, c’était vraiment moi la conne. « Matt c’est ma faute, j’ai été nul ». Il ne pigeait rien. J’avouais ne pas être très claire. Mais en même temps, je n’étais pas prête à voir sa tête quand il saurait … « Ou est ce que tu as été nul ? ». Vous croyez qu’il faisait exprès de ne pas comprendre ? « Au lit Matty, j’ai été nul au lit ! ». Silence. C’est sans doute le temps que ça monte au cerveau. « PARDON ?! ». Je levais les yeux au ciel. « Fais pas comme si t’avais pas compris ! ». Je le regardais, n’osant plus bougée. Après tout, il restait mon frère. Normalement c’est avec une sœur qu’on parle de ce genre de chose. Mais en même temps, je ne risquais pas de compter sur ma sœur moi … « T’as couché avec lui ? » . Une larme roula sur ma joue. Mon dieu, quel cœur d’artichaut. « Oui je suis amoureuse de lui et je pensais que s’était réciproque. Il me disait qu’il pourrait attendre et moi je pensais qu’il était mon Dylan et tout. Finalement maintenant il sort avec cette pimbêche de Stacy Sanderce ». Jamais, ô grand jamais, je n’aurais cru que perdre sa virginité c’était aussi douloureux … « Pomme d'amour je t’ai mis en garde contre ce genre de mec. Tu ne m’écoutes pas ? Je suis pourtant un exemple ». Bah oui, mais je l’aime mon idiot de frère … Je dois être attirée par les cons au final. Mais là n’est pas la question. « Désolé j’ai oublié de lire mes notes pendant qu’il déboutonné mon soutif ». « Je vais le castrer ». « Matty ! ». « Pomme’ désolé mais, tu crois que je peux supporter de voir ma petite sœur qui vient de se faire avoir par un crétin de pacotille. Écoute si tu racontes ce que je vais te dire à quelqu’un je te euh... tu verras ce qu’il t’arrivera. Aucun mec ne mérite de faire du mal à fille surtout pour sa première fois. Je suis con de les faire souffrir certes mais, on n’a pas le droit de faire souffrir ton petit cœur à toi. T’as pas le droit de faire couler des larmes pour un trou du cul. Croit moi à l’heure actuelle, il ne pense pas à toi. Il est plutôt content d’avoir rajouté une fille de plus à son tableau. Mais dit toi un truc, un mec comme ça et bah ça finira pas président, suffit de me voir. Non sans rire si tu pleures pour se mec ça veut dire qu’il a gagné ! Tu veux sérieusement lui donner le bon rôle ? Alors relève la tête et montre que t’es une Vaughn ! ». Je posais ma tête tout contre lui et séchais mes larmes. « Merci Matty chéri. Heureusement que je peux au moins compter sur toi.. Il déposa un bisou sur mon front et je lui souris. « Oh j’allais oublier j’ai perdu froggy à un pari ». Je le regardais et je pouffais. Ah, ce Matty …


A 17 ans :


« Papa ? J’ai besoin de … cinquante dollars ». Je faisais le tour dans ma tête. Ouais, cinquante dollars ça devrait largement le faire. J’aurais peut-être même encore de quoi m’acheter des bijoux. Ah, je ne vous ai pas dis ? J’ai dans l’intention de faire du shopping ! « Tu rêve ! Tu n’auras pas un rond ». Hum … Première étape, le déni. Comme toujours. Je fis alors ce que je savais faire de mieux : lui faire les yeux doux. « S’il te plait. J’ai vraiment besoin de m’acheter des nouveaux vêtements. Tu ne voudrais quand même pas que ta petite fille doive porter des vieux trucs tout moches pour aller à l’école et que tout le monde se moque d’elle ? ». En voyant sa tête, je pus constater que j’avais touché une corde sensible. Mais pas pour longtemps … « Tu sais, a ton âge, ta sœur avait un petit copain très respectable, de bonnes notes, et on peut presque dire qu’elle était fiancée. Pourquoi est-ce que tu n’essaierais pas d’être un peu plus comme elle ? ». Ma mâchoire se crispait, je sentais que j’allais encore une fois m’énerver. Je détestais d’être comparée à Claire, la petite miss perfection, qui ne l’était pas tant que ça au final ! Bon, ok, elle avait trouvé un super boulot, elle avait eu un super mariage, mais il fut un temps, où elle n’était pas mieux que moi. Elle aussi, elle buvait, et elle fumait. Et je pouvais vous assurez qu’entre mes deux ainés, j’ai à peu près tout testé : l’alcool, les drogues douces, les drogues dures et le sexe. Bah, oui, il faut dire qu’ils ne m’ont pas franchement servis de modèle. Seulement, aux yeux de mes parents, ma sœur à toujours été la meilleure. Sans compter que Matty, était le vilain petit canard. Après tout ce qu’il avait fait subir à mes parents … Quoi qu’il en soit, il restait difficile pour moi de trouver une place dans cette famille. Mes parents avaient déjà tout vu, de la trop parfaite au trop imparfait. Moi … je restais la petite dernière. Longtemps, j’en ai souffert. Et puis, j’ai finis par apprendre à en tirer partie, pour vider le compte en banque de papa-maman. Comme quoi finalement, être la dernière, ce n’est pas toujours un problème. Cependant, si je pouvais reprocher une chose à mes parents, c’est de m’obliger à vivre ici ! Et je leur avais plusieurs fois fais la remarque. Bien qu’au final, je m’en fichais pas mal : tant qu’ils me foutaient la paix et qu’ils me donnaient du fric, je m’en contentais. Mes parents avaient bien tenté de devenir plus strict avec le temps, mais il n’en restait pas moins que étant seule à la maison, j’étais leur seule princesse à choyer. Bien que comme toujours, je restais dans l’ombre de la reine Claire ! « Tiens, ton argent. Arrête de bouder va ! ». Encore une fois, j’avais gagné. Mon père avait céder … Mais encore une fois, je n’en avais fais qu’a ma tête. Au lieu de rentrer avec un sac chargé d’habit, j’étais tout simplement rentrée avec un piercing sur la langue. Comme quoi, tout se paye !


Aujourd'hui :


Je vis maintenant avec trois garçons..Mes colocataires depuis … un moment. J’ai arrêté de compter le temps. J’aime vivre avec eux. Ils sont les seules personnes que je considère comme ma famille avec mon frere biensûr. Et vivre avec eux ça me plait. Je n’aimais pas vivre avec miss perfection dans les parages. Nous nous chamaillons sans arrêt. Mais en même temps, nous sommes frères et sœurs, je suppose que c’est normal. Ou peut-être pas. Quoi qu’il en soit, je préfère vivre avec Joshua,Morgan et le colocataire super sexy Jéricho. Même s’il vaut mieux que je ne lui dise pas ça, sinon, il risque de frôler la mort mon pauvre coloc'. « Mo' l’est où Jéricho ? ». Je vous assure que cette visite est en tout bien tout honneur. Je vous promets que je n’ai aucune idée derrière la tête. Vous ne me croyez pas ? Ca tombe bien, moi non plus je ne me crois pas. « Dans sa chambre. Rêve ». Je regardais Morgan, telle une innocente qui ne comprenait pas de quoi il parlait. Pourtant, lui comme moi savions parfaitement à quoi je jouais. « Quoi ? ». Avec un peu de chance, j’arriverais à le convaincre que je n’avais aucune idée derrière la tête. Avec beaucoup de chance même. Parce que Mo', bien que con quand il voulait s’y mettre, n’était pas né de la dernière pluie pour autant. « Tu me prends pour un abrutie ». Abrutis, ce n’est pas vraiment le mot. Mais c’est dans cette idée là en effet … « J’allais juste lui dire bonjour ». Au regard que me lança mon colocataire, je compris à peu près immédiatement qu’il n’y croyait pas. Et en même temps, j’avouais ne pas être très convaincante. « Mais bien sûr et moi je suis la vierge marie. Et puis d’abord t’as pas des devoirs à faire ? ». C’est dans ces moments que je me dis que peut-être que chez mes parents, ce n’était pas si terrible. C’était des fois mieux qu'avec des garçons.embetants pour rester polie. « Sérieux, des devoirs ? ». Non mais là, il abusait un peu quand même. Ok, j’avais poursuivit mes études, que par miracle, mes parents avaient accepté de me payer, sûrement dans l’espoir que je ressemble un jour à Claire. D’accord, ce que je faisais me plaisais. Mais des devoirs, sérieusement ? « Ouais ? Tu sais le genre de chose que les profs donnent ». Sérieusement, des fois, j’ai comme des envies de l’étrangler. Comment un seul être peut-il être aussi agaçant ? « Mo' t’es lourd ». Et encore, le mot est faible ! J’avais d’autres mots bien plus approprié en tête, mais je les gardais pour moi. Il m’agaçait, n’empêche qu’il m’avait offert l’asile. Dans tout les sens du mot d’ailleurs. « Ouais je sais j’ai pris deux kilos ». Je grognais, de mécontentement, et lui lançais un coussin en pleine poire. Trainant des pieds, je rentrais dans ma chambre et claquais violement la porte. Je mis la musique à fond. Qu’est-ce qu’il m’emmerde ce coloc'. Qu’est-ce qu’il fait chier mMo'. Qu’est-ce qu’il est con Mo'. Mais qu’est-ce que je l’aime mon emmerdeur de chieur de con de colocataire !