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| Sujet: Je suis absente à moi-même. [ 100% ] Jeu 1 Déc - 12:13 | |
| Amétys DianeJACQUET « fiche technique »▪ Date de naissance : 05/06/1988 ▪ Ville natale : Paris, France ▪ Surnom : Aucuns ▪ Emploi : Je fais rien et j'veux rien faire. ▪ Statut : Célibataire ▪ Groupe : Javanaise ▪ Avatar : Julia Johansen
▪ Pseudo : Néna ▪ Note du forum : 18,5/20 ▪ Validation : partie pour le staff
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« il était une fois... Moi » "Mort sur le coup. Mort. Je crie l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je crie ce qu'on a vécu, ce qu'on aurait pu vivre encore. Je crie ce qu'il est. Était. Ce qu'il aurait pu devenir. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour, mon amour, mon amour... " | L. Pille |
Cela fait environs 8579 jours que je suis sur cette Terre. Et 334 qu’il est partit…
Mais commençons par le commencement. Je suis née à Paris un certain dimanche 5 juin. Ma mère est Finlandaise et mon père Parisien. Pour éviter de passer les vacances de noël seul à Paris, il avait décrété qu’il irait en Finlande. D’après ce qu’il me raconte depuis toujours, ils se sont rencontrés dans un pub et on discutés jusque tard dans la nuit, ma mère était assez jeune et venait d’une famille très modeste, mon père lui était ce qu’on peut nommer de « fils à papa ». Malgré leurs différences financière, ce qui frappa mon père dès l’instant où elle entra dans la pièce, ce fut ses cheveux flamboyant. Depuis ce jour ils ne se sont jamais séparés. Ma mère, Leena accepta directement de suivre Paul à Paris. Peu de temps après leur mariage, je vis le jour. Une enfance sans histoires. Je n’ai jamais manqué de rien, ni d’argent, ni de fringues, ni de nourriture, pour tout dire j’avais tout. J’ai toujours eut ce que je voulais. Peut-être trop.
Je n’ai jamais vu des gens s’aimer autant et aussi longtemps que mes parents, cela fait 30 ans qu’ils sont mariés et on dirait chaque matin qu’ils se rencontrent. Bref, maternelle, primaire, collège, lycée réputé, entouré de la haute bourgeoisie parisienne. Des amis, des histoires futiles comme n’importe quel adolescent. Les vacances à se faire doré le cul au soleil, un verre de champ’ à la main. Des petits copains en pagailles, il me semble que j’en changer toutes les semaines. Les soirées bobos dans les appartements de 900 m carrés, du vin de pôpa, d’la beuh et tout le gratin réunit pour une nouvelle soirée. Tous les week ends, le même scénario. Alors que papa maman pense que « quelques amis passent boire un coup à la maison » ou plutôt pendant que papa maman ferment fort les yeux sur ce qu’il se passe dans leur chère cocon. Sans importance…
Je décrochai mon bac S, et décida de lâcher la physique, les maths, la bio’ et tous ces calculs que me donnaient envie de vomir. Moi je voulais faire du mannequinat. Je ne laissai aucuns choix et mes parents, et débuta ma carrière de mannequin à Paris. Cela fut facile, forcément quand on a un père qui possède tous les bons numéros, ça aide. Les photographes étaient tous amoureux de mes cheveux et je m’éclater, séance photo, cigarette, défilé, champagne, salade. Les contrats s’enchainèrent jusqu’à mes 21 ans.
C’est d’ailleurs le soir de mes 21 ans que ma vie bascula… Une énorme soirée était organisée, car mes 20 ans avec quelques amis, me paraissait aujourd’hui bien trop raisonnable, et il fallait rattraper l’an passé. Mon père c’était fait prêter le petit château d’un de ses « amis » pour l’occasion. Tous les « fils de » était avec moi ce soir. De nouvelles personnes arrivées toutes les heures, mais moi je n’attendais que Victor, mon meilleur ami. Aux alentours de 2h il débarqua accompagné, d’un mec qui faisait un peu décalé au milieu de nous. Il s’appelait Yan, c’était un ami d’enfance de Victor, il revenait de Londres. Comme il ne connaissait personne, je me calla dans un gros canapé en cuir à côté de lui, je buvais du champagne, il m’avait demandé du whisky. « -C’est quoi tous ses gens déchirés, il est à peine 2h30 ! Bref, on fête quoi ? -Mon anniversaire. -Ha, c’est à toi tout ce bordel ? -Ouais il parait. -Tu fais quoi sinon dans la vie ? -Je suis mannequin… -A bon, je pensé pas que ça gagné tant que ça un mannequin. Ma foi. » Son arrogance, et son mépris pour tout ce qui l’entourait me rendait folle. J’avais envie de me jeter sur lui, lui dire de sa barrer et qu’il reste… Je n’avais jamais ressenti auparavant ça pour quelqu’un. Une foi mes nerfs calmés, je le rejoignis dans le petit salon, il n’avait pas bougé, sa bouteille bien entamée et lui de même. Son regard vide et mystérieux, m’attirer de façon si forte que je ne pouvais pas gagner contre mes jambes, elles me portaient vers lui, comme aimanté à ce pauvre type. Je saisis sa bouteille, bu une grande gorgée –comme pour me donner du courage-, et m’asseyais à coté de lui. « - J’sais pas si c’est l’alcool, ou si c’est que je n’avais pas fait attention, mais t’es vachement belle comme fille. -Merci. -Et toi ? Tu fous quoi ici ? -Rien, je suis de passage. -Intéressant. Il buvait une gorgée, je buvais une gorgée, nous avions passé la nuit sur ce canapé dans notre bulle, comme si il n’y avait personne autour, comme si on avait 15 ans. Vers 10h tout le monde dormaient encore, ou venait de s’endormir, j’avais du dormir 2h environs, j’ouvris difficilement les yeux, cherchant sa main, mais sur le canapé il n’y avait plus qu’une asiatique qui c’était vomit dessus et moi. Je partis à sa recherche mais dans ces pièces sombres, remplit de cadavres endormis n’importe où, de bouteilles renversaient, et de gerbe sur le parquet, aucunes traces de Yan.
Dans la journée je réussis à joindre Victor, il me donna le numéro de Yan, et nous décidions de passé cette deuxième soirée ensemble. Tard dans la nuit, il me chuchota au creux de l’oreille qu’il devait rentrer à Londres demain soir et qu’il voulait que je parte avec lui. Triste et remuer, je me dis qu’il n’y avait rien qui me retenait à Paris. J’envoyai un texto à mes parents pour qu’ils ne s’inquiète pas, et aux alentours de 18h, nous étions dans le hall de l’aéroport, main dans la main.
Un an de passion, un amour si puissant, qu’il me détruisait, me dévorait à petit feu. Un incessant jeu de jalousie, de séduction, de mensonges, d’entraide, de coups bas, de bagarres, d’amour, encore et encore. De soirées arrosées, de drogues, de dépressions, de fous rires, de tendresses, de coups. Un an à jouer avec le feu. Un an à ne pensait cas lui, et à ne vivre que pour lui.
Mais ce putin de vendredi 31 décembre à tout foutu en l’air ! Un jour de l’an avec une tonne d’amis, des français, des anglais, des japonais, bref de l’alcool, de la drogue. Yan et moi nous étions très violement disputé dans la nuit, tout le reste de la soirée je l’ignorais totalement. Tellement qu’il décida de rentrer. Il en informa une copine, qui venu de suite me prévenir. J’étais tellement énerver contre lui, que je n’y prêtai pas plus attention. Quand l’alcool redescendit, que ma tête cessa de tourner, la musique était finit, tout le monde dormait, je rallumai mon portable. Il était trop tard. J’étais convoquée à la gendarmerie pour identifier le corps d’un homme tué au volant de sa voiture dans la nuit. Ils avaient trouvé une photo de moi avec mon numéro dans son portefeuille, d’après ses papiers il s’appelait Yan Vega.
Et ce n’était pas un homme tué au volant de sa voiture comme on peut lire tous les jours dans les journaux, c’était l’amour de ma vie.
N’arrivant pas à me reconstruire à Londres, j’ai décidée de revenir aux sources, Paris me revoilà.
Dernière édition par Amétys D. Jacquet le Jeu 1 Déc - 21:27, édité 2 fois |
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Ella Maresquo membre✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
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| Sujet: Re: Je suis absente à moi-même. [ 100% ] Dim 4 Déc - 12:18 | |
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