« Tu es belle quand tu es odieuse. Je rêve de ton corps, je rêve de ta bouche. Je te veux près de moi, je veux que tu me touches. je rêve de ta peau et de tes mains. je ne pense qu'à toi, je ne bosse plus, je fous rien. Je suis à toi je te veux je pense à nous. Je te désire, tout le temps, partout. tu es mon grand projet et je te suivrai n'importe où, parce que je t'aime, parce que tu me rends heureux. parce que des fleurs dans une cuisine c'est joli. » Je l'a regardais dans les yeux, des yeux complétement défoncé par la drogue, je planais, j'étais bien, voilà tout. Théodora me regardais, septique, il est vrai que je lui faisais des déclarations d'amour à chaque fois que j'étais stone. Je l'entendis soupirer profondément, mon attitude la déconcerté, pourtant je venais de lui faire une déclaration d'amour digne de Shakespeare.. non ? Bon peut être pas mais je n'étais pas loin. En temps général je n'étais pas un romantique, mais la drogue me donnait de l'inspiration, c'était génial. « Parce que les fleurs dans une cuisine c'est joli ? Tu te fous de ma tronche Louis... Tu déteste les plantes, à par celles qui se fume ! » Dit-elle avec un sourire amusé, elle n'avait même pas retenu un seul mot de ma déclaration, j'étais sur le cul. Je tirais une grosse taff sur mon join, pour finalement lui recracher à la figure. Valentine me regardais agacé. « Arrête de fumer cette merde Louis... pour moi, pour me montrer que ce que tu viens de me dire n'était pas des paroles en l'air. » Elle me regardais avec ses yeux de chien battu, son regard qui me faisais complètement fondre. Arrêter de me droguer ? Il en était hors de question, même pour elle, je n'étais pas capable de faire une chose pareil. Après avoir fini de fumer, je posais mes lèvres sur celle de Théodora afin de l'embrasser intensément, j'évitais totalement le sujet... comme d'habitude. Elle répondit à mon baiser. Cela faisais plus d'une heure qu'on glandait dans mon lit alors qu'il était presque dix-sept heure, je ne travaillais pas ce jour là. Je la plaquais sur le lit sauvagement pour l'embrasser dans le cou, c'est à ce moment que tout bascula. « Je ne rigole pas Louis, je veux que tu arrêtes de fumer cette merde ! » Je me stoppais net, relevant légèrement la tête pour la regarder. « Tu sais très bien que c'est impossible pour moi Théodora. » Je vis son regard se décomposer en quelques secondes, elle semblait déçu de ma réponse. Je sentis son corps se débattre sous le mien, comme ci elle voulait partir. Je me décalais sans attendre, ni une ni deux Théodora venait de se lever du lit, l'air énervé. « Tu es toujours sous l'effet de la drogue, quand tu me parles, quand tu m'embrasses, quand tu me dis que tu m'aimes... Je n'en peux plus Louis, je n'en peux plus, tu comprend ça ! » Une larme dévalait sa joue, je la regardais impuissant. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi faire non plus, j'étais en plein milieu d'un gouffre. « Et comme d'habitude tu ne répond pas quand je te parle de chose sérieuse, comme ci tu me prenais que pour assouvir tes pulsions sexuelles ! » C'étais la phrase de trop, comment elle pouvait dire ça ? Moi qui l'aimais comme un fou. Il est vrai que j'étais pas quelqu'un de très démonstratif en public mais ce qu'elle venait de dire frôlait la connerie. « Je t'interdis de dire ça Théodora ! » Dis-je en me levant également du lit, nous étions tout deux en sous vêtement. « C'est la drogue qui te fais m'aimer Louis, rien d'autre. » Dit-elle d'un ton assez méchant. La colère me prit, mon impulsivité reprit le dessus. J'étais incontrôlable dans ses cas là. C'est la que je levis la main sur Théodora, l'obligeant à s'écrouler brutalement sur le lit. J'étais capable du pire comme du meilleur. Elle se redressait, une main posait sur sa joue, les yeux en larmes. Ce n'était pas la première fois que je levais la main sur Théodora, toujours à cause de la drogue. Celle-ci me pardonnait à chaque fois, elle m'aimait, je le savais. « C'est la dernière fois que tu posera la main sur moi Louis, la dernière ! » Sur ses mots je vis Théodora se rhabiller en deux secondes, prendre ses affaires et claquer la porte. Je m'assis sur mon lit, cachant mon visage avec mes mains. C'est après que je regrettais mes actes, mais il était trop tard, Théodora était partit.