Depuis mon retour à Paris, j'avais rencontré une blondinette vraiment adorable, elle et moi avions énormément parlé et on s'était confié l'un à l'autre, elle m'avait parlé de sa vie ainsi de son père et sa mère. A vrai dire je comprenais pas vraiment comment ses parents pouvaient être comme ça avec elle, surtout que c'était une file formidable, mes parents avaient été con avec moi quand j'étais plus jeune, ils étaient plus occupé à voyager et s'occuper de leurs carrière. Le hic c'est que je ne voulais pas que Marie soit malheureuse à cause de ses parents.
Elle m'avait raconté que sa mère était de retour dans sa vie après seize ans d'absence d'ailleurs elle avait toujours pensé que celle ci était morte vu que son père lui avait toujours parlé d'elle au passé. Et Marie ne voulait pas que cette dernière revienne dans sa vie mais vu que son père et sa mère se tournaient autour à ce que j'avais compris, elle n'allait pas avoir le choix. Pour moi c'était sur que son père lui faisait du mal, Marie ne méritait pas ça, et même si Sylvain ne me connaissait pas, j'allais pas laisser ça passer. J'allais le remettre en plus et lui dire ses quatre vérités, je n'allais pas laisser un homme faire du mal à une fille comme Marie..
Il était environ vingt et une heure, Marie était à la maison, enfin dans mon appart, elle y passait énormément de temps mais ça me faisait plaisir parce que d'un côté je la savais en sécurité. Je lui avais dis que j'allais faire un tour pour chercher de quoi manger, mais j'avais décidé d'aller voir son père. Après avoir trouvé son adresse, je me gara juste en bas de chez lui, j'entra puis monta à l'adresse indiqué, une fois devant la porte je sonna et attendis qu'on m'ouvre.
Il ne me connaissait sans doute pas et en faite je ne savais pas à quoi il ressemblait, mais je m'en fichais, ce que je venais faire c'était protéger une ... amie, une fille qui comptait vraiment pour moi. Il fallait absolument que son père comprenne que sa fille avait changé et grandit qu'elle n'était plus la fille d'avant et qu'il avait énormément de chance de l'avoir, et même si je devais lui montrer peut importe j'allais le faire. Au bout de quelques minutes, un homme m'ouvrit la porte, cela devait être lui, je savais pas vraiment comment me présenter à vrai dire...
Bonsoir... Je suis bien chez Sylvain Lefèvre? Enfin le père de Marie?
Demandais je simplement en le regardant en attendant qu'il réponde, je ne baissa pas le retard, j'allais pas le faire et ça risqué pas d'arriver devant un homme qui faisait du mal à une jeune femme qui se trouvait être sa propre fille.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 17:37
Cela faisait déjà de nombreux jours que Marie ne passait plus vraiment de temps avec son père. Leur tentative de réconciliation qui avait pourtant très bien fonctionné, tombait à l'eau depuis l'arrivée d'Amandine. Et Sylvain ne savait plus où donnait de la tête et à qui donner son cœur. C'était comme s'il était prisonnier de ses propres sentiments et cette sensation désagréable ne cessait de lui jouer des tours du côté de son intéroception. Ce matin, lorsqu'il s'était levé, Marie n'était pas dans sa chambre. Alors il avait décidé de ne pas aller à son rendez-vous et de ne pas suivre son traitement symptomatique. Il le regretterait dans quelques jours, mais pour le moment, il tenait encore debout. Son cellulaire était empli de messages vocaux de l'hôpital et même de son médecin, afin de savoir s'il avait eu un empêchement et clarifiant le fait qu'il fallait qu'il les recontacte rapidement pour prendre un nouveau rendez-vous. Mais il était à mille de vouloir le faire. C'était comme si tout cela lui passait au-dessus de la tête. Tant pis. Tant pis. Tant pis. Un début de dépression ? Peut-être... Mais surtout un envie de lâcher du lest, une envie de se dire qu'il pouvait bien vivre une semaine sans qu'on ait à lui faire encore cette satanée transfusion de sang.
Finalement, il décida tout de même d'enfiler des vêtements au lieu de rester vêtu de ce simple pyjama Snoopy enfantin. C'était son préféré. Marie le lui avait offert comme cadeau pour son 33ème anniversaire. Au moins, lorsque Marie viendrait, il ne lui donnerait pas l'impression de végéter. Ce serait cela de gagner. Il enfila les premiers vêtements lui passant sous la main, ne cherchant même pas à se faire beau. Après tout, il était certain de passer la journée seul, alors pourquoi se raser, se coiffer et toutes ses bêtises bouffant le temps à grandes bouchées ? Il fut vite pris de l'idée d'aller ranger un peu la cuisine... Après tout, il ne l'avait pas fait depuis quelques jours et il faisait partie de cette catégorie de la population presque atteinte de maniaquerie, qui a besoin de ranger pour se calmer les nerfs. Et autant dire que ne pas voir Marie rentrer le tourmentait, même s'il y était habitué à présent. Il ne savait pas ce qu'elle faisait, où elle traînait et elle se braquait dès qu'il le lui demandait, alors il préférait se taire et faire comme s'il était normal qu'une adolescente de 16 ans ne se présente au domicile familial que lorsque bon lui en semblait.
Vers midi, il commença à avoir mal à la tête, comme si sa tension venait de monter subitement. Il n'attendit pas longtemps avant d'aller prendre des anti-douleurs et c'en était des puissants, qui pouvaient bien le rendre groggy vue la dose ingurgitée. Il retourna ensuite à son rangement, vidant d'abord les tiroirs du haut, puis entreprenant de nettoyer celle du bas. Il y trouva une bouteille de vodka, se demandant pourquoi il la gardait puisqu'il n'avait pas le droit d'y toucher à cause de sa maladie. Il la posa donc sur le rebord, se demandant à qui il pourrait bien l'offrir et se pencha pour continuer son ouvrage. Ce fut à cet instant qu'il sentit une forte douleur dans son dos et une odeur d'alcool très forte envahir l'atmosphère de la cuisine. La bouteille, mal posée, venait de glisser et de se fracasser en partie contre son dos et surtout par terre. Ses vêtements étaient trompés et s'étaient imprégnés de l'odeur désagréable de cet alcool fort. Il haussa les épaules, légèrement énervé. Certainement était-ce les médicament qui affaiblissaient ses capacités de rangement habituellement incontestables. Sylvain ne s'était jamais pris pour quelqu'un de maladroit. Il entreprit de nettoyer les débris, utilisant un balai puis une serpillère. Une fois chose faite, ses vêtements avaient séchés bien que l'odeur persiste, mais Sylvain préféra terminer son rangement avant d'aller se changer, au cas où il se salirait avec autre chose.
Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte. Il dressa l'oreille, tel un loup aux aguets, se demandant s'il avait vraiment bien entendu...Il finit par se faufiler jusqu'à la porte d'entrée, joyeusement, gardant une bouteille de bière, trouvée dans le fin fond du placard, en main. Si cela se trouvait, Marie rentrait enfin. Il ne l'avait pas vue depuis qu'ils étaient partis se coucher la veille, autant dire qu'elle lui manquait énormément. Malheureusement, lorsqu'il ouvrit grand la porte, il ne s'agissait pas de sa fille. Un homme d'une trentenaire d'années, à la carrure plutôt agréable, se tenait sur le pas de la porte. Sylvain se sentit soudain étrangement mal. Il était décoiffé, mal rasé, puait l'alcool et avait la peau aussi blanche que le mur se tenant devant lui du fait de son anémie. De plus, il gardait une bouteille de bière en main, encore non décapsulée... Lorsque l'homme lui adressa la parole, Sylvain plutôt irrité par la situation ne put s'empêcher de rétorquer, sur un ton plutôt déplaisant : « Oh putain, qu'est-ce qui s'est passé encore? » En vérité, il s'inquiétait pour Marie. Ce n'était jamais bon signe lorsque quelqu'un venait sonner à votre porte et voulait discuter de votre enfant... Intérieurement, Sylvain priait, suppliait le Seigneur qu'il ne s'agissait pas d'un accident et que Marie était tranquillement en sécurité quelque part. Sylvain n'allait jamais à la messe, mais il lui arrivait très souvent de prier le Seigneur, pour le remercier ou pour l'implorer. Lorsque Marie était malade, il le faisait tous les soirs... Faites de moi ce que vous voulez, mais protégez ma fille. Voilà sa seule prière. Et aujourd'hui, tout semblait s'écrouler puisque cette enfant qu'il aimait tant ne le comprenait plus et qu'il n'était même plus capable de la comprendre à son tour.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 18:45
Je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais venu chez le père de Marie, sans doute pour lui remettre les idées en place et le prévenir que s'il faisait à nouveau du mal à sa fille il aurait cette fois quelqu'un pour défendre sa fille. Je frappa donc à sa porte et attendis qu'il ouvre, je vis un homme d'une trentaine d'années, brun avec un bouteille de bière dans la main puis je sentis une odeur de volka. C'était dingue que rien que de voir un homme sans doute alcoolique voir foutre la vie de sa fille en l'air. Il était mal rasé et décoiffé, il avait l'air d'avoir fait la fête toute la soirée et sans doute devait-il avoir la gueule de bois vu la blancheur qu'il avait.
Je demanda donc si j'étais bien si c'était bien lui et si je ne m'étais pas trompé d'endroit, il me demanda ce qui c'était passé encore. Alors c'était bien lui, son père, la personne qui lui faisait le plus de mal et celui à qui je voulais lui faire comprendre que ça devait s'arrêter.
Rien, il se passe rien, enfin j'dois vous parler, enfin si je peux à moins que vous ayez prévu de faire la fête.. dis je en regardant sa bouteille qui se trouvait dans sa main.
En faite vous allez prendre le temps de m'écouter, vous me connaissez sans doute pas, je m'appele Mathias, je suis ... un ami de Marie
ajoutais je en le regardant, c'était un peu bizarre de lui parler sans le connaître surtout qu'il ne savait sans doute pas que sa fille et moi on était beaucoup plus que des amis. Mais Marie était une personne formidable que j'adorais tout simplement, personne ne savait pour elle et moi, c'était encore secret vu qu'elle était beaucoup plus jeune que moi et nous ne voulions pas créer des histoires.
Vous inquiétez pas, elle dort chez moi enfin elle passe son temps chez moi, elle va bien enfin aller bien c'est un grand mot. Vous vous rendez compte de ce que vous faite?
demandais je en le regardant, c'est vrai que je savais pas s'il comprenait que le fait que son père et sa mère se rapprochent faisait du mal à Marie, puis j'étais persuader que Sylvain avait fait du mal à Marie. Je savais pas quoi, mais Marie avait l'air d'avoir vécu quelques chose de traumatisant mais je ne savais pas quoi et je ne savais pas encore qui avait fait ça, même si j'avais pensé à son père.
Je vous préviens que plus jamais vous lui ferrez du mal, compris? La prochaine fois que ça se repasse, je vous jure que vous aurez à faire à moi d'accord? Alors faites votre vie, vous êtes un idiot, comment vous pouvez faire du mal à votre propre fille, surtout une fille aussi formidable, généreuse... Vous préférez faire passer vos histoires avec des femmes et avec l'alcool à ce que je vois, enfin surtout vu l'odeur et votre tête, au lieu de privilégier votre fille.. Vous devriez avoir honte
dis je en le regardant sans baisser mon regard, j'allais certainement pas faire ça, je n'allais pas faire ça surtout que jamais je n'avais baisser les yeux. J4en avais connu des mecs comme lui, des dealers bien plus costaud que lui, bien plus dangereux que lui. Et c'était pas lui qui allait me faire peur, j'allais tout faire pour Marie, je ne voulais plus jamais qu'il lui fasse du mal tout simplement parce qu'elle comptait énormément pour moi et dans ma vie vu que c'était la personne qui me comprenait le plus.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 20:38
Sylvain lança un coup d’œil sur l’horloge du salon, avant de ne reposer un regard un peu ahuri sur son invité surprise. De larges cernes sous les yeux de notre jeune chauffeur de bus laissaient pressentir une fatigue accrue et sa peau pâle n’en était que plus contrastée. Sylvain écouta attentivement les propos de son interlocuteur… un ami de Marie ? Oui, pourquoi pas. Après tout, il avait bien copiné avec une certaine personne de 17 ans, même plus que copiner, alors pourquoi interdirait-il à son enfant d’aller voir des hommes d’une trentaine d’années ? Bon, sur le coup, ce détail ne le choqua pas, il préféra simplement envoyer un sourire. Ami n’était pas amant, et même si le fait que sa fille aille souvent se réfugier chez cet homme, d’après ses dires, lui paraissait suspect, il préféra occulter cet état de fait. Mais bien vite ses traits se durcirent. On lui parlait en des termes qu’il n’arrivait pas à saisir. Prenant un air étonné, frustré comme tout, il finit par prendre la parole à son tour : « Non, mais vous vous croyez dans un roman de science-fiction ou quoi là ? Vous débarquez chez moi alors que je ne vous connais absolument pas, vous m’annoncez être un ami de ma fille, puis vous m’accusez de lui faire du mal ? Et en plus, vous finissez par me menacer ? Non mais vous vous êtes vu un peu ?» Ce dernier cas était le pire. Sylvain se sentait véritablement agressé. D’autant plus qu’il venait d’être traité injustement. L’homme se tenant face à lui, qui avait dit porter le prénom de Mathias, le prenait pour un fêtard nymphomane et alcoolique. Mais le fait qu’il dise que le trentenaire faisait du mal à son enfant, cela ne plut guère à Sylvain. Posant une main contre sa hanche, il posa un regard franc et direct sur celui qui venait de parler : « Bon, alors, quand vous aurez terminé de débiter ce flots de conneries, je crois qu’on pourra discuter. Parce que là, désolé, mais je ne comprends rien à votre baratin. Vous ne me connaissez même pas et vous venez me faire une leçon de moral ? » Il secoua la tête, avant de ne tendre la bouteille de bière à Mathias. « Prenez-moi ça, et entrez. » lorsqu’il fut débarrassé de la bouteille, Sylvain invita son interlocuteur encore inconnu au bataillon à s’asseoir sur le canapé. L’appartement était nickel de propreté, ce qui n’aurait pas été le cas si le jeune homme venait de se lever après avoir fêté toute la nuit durant. Sylvain s’assit à côté de Mathias en ne lui adressant pas même un sourire. Ce type, c’était qui exactement ? Qu’est-ce qu’il venait faire ici? Posant sa tête contre le dossier particulièrement mou du canapé, il poussa un soupire afin de reprendre un peu ses esprits. Il faut dire que les antidouleurs avaient un effet soporifique sur lui et qu’il était légèrement groggy. Il valait donc mieux qu’il surveille sa langue tant qu’il ne savait pas pourquoi cet homme était venu le voir. Sinon, il risquait de mal tomber. « Alors, dîtes-moi… Pourquoi m’accusez-vous de faire du tort à ma fille ? » Oh c’était certain, il n’allait pas laisser ce gaillard l’insulter. Il avait élevé Marie seul, il s’était saigné pour elle, pour lui donner tout ce dont les enfants de son âge avaient besoin. Il avait été là à chaque moment difficile, il avait toujours été là. A présent, elle l’écartait de sa vie, mais elle restait sa fille, sa bataille, la personne qui lui donnait envie de vivre. Elle avait besoin de lui, il était son père. Il était celui qui la bordait avant qu’elle ne s’endorme, celui qui l’embrassait pour la rassurer. Il était le preux chevalier qui avait débarrassé sa chambre de tous les monstres ayant pu la hanter !
Sylvain passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer un petit peu alors que son téléphone fixe retentit. Il ne répondit pas, préférant attendre que Mathias ne parle à son tour.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 21:25
J'étais devant le père de Marie en lui disant ce que je pensais de lui, notament qu'il faisait que du mal à sa fille, c'est vrai, je savais grâce à Marie que ce dernier préférait s'occuper de ses histoires avec toutes les nanas qu'il pouvait plutôt que de prendre soin de sa fille. Ce qui devrait être la première chose qui devrait l'intéresser s'il avait été un mec censé. Il me demanda pour qui je me prenais et surtout si je me croyais dans un de mes roman, je ne pus m'empêcher de rire ironiquement, puis je l'écouta attentivement jusqu'à la fin.
Non mais n'importe quoi, je me prends dans la vie, parce que tout simplement quand votre vie va mal, elle vient me parler, se confier à moi tout me dire, alors je sais ce que je raconte. Mais ouvrez les yeux quand même, elle veut pas de sa mère dans sa vie et vous qu'est ce que vous faites, vous la laissez revenir, mais écoutez un peu votre fille et ses besoins. Elle aurait besoin de son père, et de temps mais vous préférz penser qu'à vous! Et ouai je vous menace et ça vous dérange? Je tiens énormément à votre fille alors je ferrais tout ce que je peux pour la protéger
dis je en le regardant, Sylvain posa sa main contre sa hanche et me posa un regard franc sur moi, peut être essayait-il de me déstabiliser? Il me répondit que quand j'aurais finit mon monologue on pourrait enfin parler, parce qu'il ne comprenait pas ce que je lui racontais et que je ne le connaissais pas, je le connaissais pas mais je connaissais sa fille, et je savais ce qu'il lui faisait endurer. Et je trouvais qu'il y avait quelques chose de louche sous toute cette histoire.
Ouai je vous connais pas, c'est vrai, mais j'en sais sur vous énormément même, et vous regardez, vous dites que vous êtes un père idéal mais vous ne connaissez même pas les connaissances de votre fille. Et puis toute façon, vous la connaissez pas, vous ne savez pas qui elle est, que c'est une fille formidable
répondis je en lui tenant tête, il voulait me faire peur en me regardant comme cela mais cela n'allait pas changer. Il me tendit la bierre et me fit entrer dans son appartement, je découvrir un appart' vraiment bien rangé en tout cas beaucoup plus que le mieux. Je m'installa sur le canapé, Sylvain s'installa à côté de moi en me demandant pourquoi je disais qu'il faisait du mal à sa fille.
Mais, vous comprenez pas, votre fille veut pas que vous retourniez avec sa mère, enfin elle veut pas de cette femme dans sa vie et ça lui fait mal de voir que vous préférez avoir une femme qui vous a abandonné que de l'avoir elle. Parlez à votre fille, parlez lui, c'est plus la petite fille d'avant, elle a grandit muri, c'est une femme forte mais ... elle veut pas partager sa vie avec sa mère voila ce que ça fait. Elle a mal de voir que vous, vous pardonnez aussi rapidement, de voir que sa mère passe maintenant avant elle.
dis je en le regardant, Sylvain passa une main dans ses cheveux, il tenta je crois de se coiffer, il avait pas l'air de s'être préparé, enfin vu l'heure ça m'étonnait pas vraiment.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 22:21
Le téléphone sonnait et sonnait encore et encore, mais Sylvain ne posait son regard que sur Mathias. L’autre finit par lui répondre, de manière plutôt insolente. Sylvain arqua les sourcils et laissa échapper un rire franc. Marie allait voir ailleurs pour se confier, alors ? Elle n’était pas bien ? Elle lui en voulait de vouloir être heureux ? Eh bien, voilà qu’il l’avait bien éduqué cette puce, il l’avait pourrie gâtée, voilà tout. Il laissa sa main trainer dans ses cheveux alors qu’il regardait Mathias d’un mauvais œil. « Vous ne savez rien, non. Rien, sinon vous ne diriez pas tout ça. Marie c’est la prunelle de mes yeux ! Je lui ai donné ma vie, je la lui ai donné depuis toujours…je l’aime. » Il fixa un point du vide, alors que le téléphone cessait de retentir et que le répondeur s’allumait automatiquement. « Vous êtes chez Sylvain et Marie Lefèvre » retentissait alors dans la pièce. Sylvain poussa un soupir. C’était un message de répondeur qu’il avait enregistré avec sa fille alors qu’ils étaient encore soudés comme les doigts de la main. Une voix féminine laissa un message à la suite, après le bip sonore : « Bonjour, Sylvain. Je vous rappelle que vous aviez rendez-vous ce matin pour votre traitement. Vous ne vous êtes pas présenté, et je pense que vous êtes au courant des conséquences. Rappelez-nous rapidement, c’est une question de jour. Vous êtes le seul à pouvoir décider, mais, s’il vous plait, ne vous arrêtez pas en si bon chemin… » C’était une des infirmières qui s’occupait traditionnellement de lui lors de ses transfusions. Oui, il connaissait parfaitement les conséquences de l’arrêt de son traitement symptomatique car il pouvait aller jusqu’à la mort vu que le traitement curatif ne fonctionnait pas encore. Il poussa un nouveau soupir. Il aurait dû répondre, au moins, cela aurait évité que sa vie soit étalé face à cet inconnu ayant pris place sur son canapé.
Il posa un simple regard sur Mathias, sans effectuer ne serait-ce un seul et simple commentaire sur ce qu’ils venaient tous deux d’entendre. Au moins, l’autre verrait bien qu’il n’était pas alcoolique et que son teint blême n’était pas dû à ce qu’il avait pu penser en le voyant au premier abord. « J’ai élevé Marie seul, et cela n’a jamais été facile, j’ai beaucoup galéré, j’ai tout sacrifié. Mais ça valait le coup, pour son petit sourire charmant, pour elle, pour son bonheur. Je n’aurais pas hésité à me suicider si c’était ce dont elle avait besoin. Aujourd’hui, j’avoue que l’on ne parle plus beaucoup et ça me désole. Elle ne me comprend plus. Si vous pensez que je ne sais pas à quel point elle est formidable vous vous mettez le doigt profondément dans l’œil ! Je sais qu’elle est généreuse, séduisante, adorable, qu’elle est vraiment merveilleuse. Mais maintenant, je crois qu’elle n’arrive pas à saisir que j’ai quand même le droit à un peu de bonheur non ? J’ai quand même le droit de choisir moi-même la femme avec qui je veux partager ma vie ? Je pardonne trop facilement, grand bien m’en fasse ! Elle ne veut pas de sa mère dans sa vie ? Mais pourquoi ? Elle ne la connait même pas ! D’accord, elle nous a abandonné, d’accord, elle nous a peut-être détruits en partie, mais elle est revenue… Tard, mais revenue. Cela ne veut pas dire qu’elle nous aime, qu’on lui manquait ? je suis un simple chauffeur de bus en arrêt maladie, elle est une grande styliste de renommée…Qu’aurait-elle à voir avec moi si ce n’était pas de l’amour ? » Un nouveau soupire accompagné d’un geste de la main. La manière dont cet homme parlait de Marie, l’avait frappé et lui avait arraché un sourire. Il ne pouvait avoir de doutes sur la consonance de leur relation. Il y avait une complicité si intense et il pouvait la ressentir à travers cet inconnu. Elle lui racontait tout et Sylvain savait que sa fille en disait pas sa vie à n’importe qui, même perdue. La colère avait laissé place à une drôle de compréhension. « Vous et Marie…Vous n’êtes pas simplement amis, n’est-ce pas ? » demanda-t-il. Il envoya un nouveau sourire complice avant de n’ajouter : « Ne vous inquiétez pas, je ne vous jugerai pas. Je suis peut-être surprotecteur, mais…j’ai confiance en ma fille. Si elle vous aime, c’est qu’il doit y avoir quelque chose. De toute manière, je ne peux pas me permettre de juger, moi… pensez juste au préservatif quand il le faut, j’veux pas être grand-père et puis elle est trop jeune. »
Il rit un instant. Eh bien oui il était cash et franc, peut-être même vulgaire et provocateur, mais que voulez-vous ? Le meilleur moyen de protéger sa fille était de connaître son petit copain… Même si celui-ci avait deux fois son âge. S’il se trompait à ce sujet, cela le rassurerait tout autant, mais il attendait de la franchise de la part de son interlocuteur. Alors, la vérité prônerait! « Puisqu’elle ne veut plus de moi comme confident…je suis content qu’elle ait trouvé quelqu’un d’autre. Au moins, je la sais …heureuse. Dommage que je ne suis pas dans la mesure de lui apporter ce qu’elle veut…j’aurais aimé être quelqu’un de meilleur… mais je suis ce que je suis, voilà tout. Et j’aime Amandine. Elle ne pourra pas m’enlever ce sentiment. Je ne peux pas choisir entre ma fille et la femme que j’aime, ce serait m’arracher le cœur de ma poitrine. J’ai essayé de l’expliquer à Marie, mais elle est aussi butée que moi, ça n’arrange pas les choses ! »
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 22:42
Le téléphone sonna, il ne prit même pas la peine de décrocher, on entendit donc la voix de Marie qui avait fait le message du répondeur, sa voix me faisait sourire, Sylvain me regarda en me répondant que je ne savais rien sinon je ne diraias pas ça et que MArie était la prunelle de ses yeux et qu'il l'aimait.
Peut être que je ne sais pas tout mais j'en sais quand même, et j'ai jamais douté de votre amour pour elle, jamais j'en douterais en tout cas
dis je en le regardant simplement puis on entendit le message de la personne qui appelait. C'était une voix féminine qui parlait d'un traitement que Sylvain n'avait pas pris la peine de prendre, je ne savais même pas que ce dernier était malade, peut être c'était pour ça qu'il avait cette tête là... Je venais d'apprendre une chose assez personnel, je le regardant simplement ne sachant quoi dire sur le moment puis je me repris
Faudrait peut être y aller non ...? Si vous le faites pas pour vous faite le pour Marie même s'il y a un froid là, je suis sur qu'elle aurait pas envie de savoir que vous n'allez pas à vos rendez vous
me contentais je de répondre en le regardant. Puis Sylvain reprit en m'avouant qu'il avait elevé Marie seul et que ça n'avait pas été facile pour lui, et qu'il c'était sacrifié pour tout ça. Que sa fille ne le comprenait pas mais que lui aussi avait le droit à une part de bonheur et de choisir la femme avec qui il voulait être sans devoir l'écouter. Et que même si la mère de Marie les avait abandonné, elle était revenue même s'il était trop tard, elle était là, il avait raison dans le fond mais je comprenais Marie d'un côté revenir comme ça c'était sans doute trop facile.
Oui vous avez le droit d'être heureux mais prenez votre temps, ce que MArie comprend sans doute pas c'est la rapidité, vous foncez tête baisser alors que cette femme vous a laissé tout les deux et comme vous venez de le dire vous avez galéré et cette femme était ou? Ailleurs, oui ailleurs elle vous a laissé, alors oui Marie l'a veut pas dans sa vie, parce que se faire abandonné c'est horrible et je suppose que Marie a l'impression que sa mère va lui prendre son père
répondis je en le regardant en grimaçant légèrement, puis je me ressaisi quand il me demanda si Marie et moi nous étions plus que des amis, je savais pas trop quoi répondre, c'est vrai que Marie et moi nous nous étions retrouvé dans le même lit mais je savais pas vraiment ce qu'on était. Et puis j'avais pa vraiment envie de parler de ça avec son père, il ajout que j'avais pas a m'inquièter qu'il avait confiance en sa fille puis me demanda de penser au préservatif car sa fille était trop jeune.
Mais vous êtes idiot? Vous pensez réellement que je vais vous parler de moi et Marie, ce qui se passe entre elle et moi c'est entre nous, et puis, elle se confie à moi tout simplement, je vois pas ce que ça peut faire on est que des confidents, et puis niveau enfant j'ai déjà un fils pour votre information
dis je en le regardant tout en mentant sur la partie que Marie et moi nous étions que confident, en même temps j'avais pas envie de parler de tout ça avec lui ma vie amoureuse était vraiment beaucoup trop compliqué pour parler à un inconnu. Sylvain reprit en avouant que si sa fille avait trouvé un confident c'était parfait et content et que si elle était heureuse c'est ce qui comptait. Puis il commença en disant qu'il aurait adoré être meilleur, mais qu'il aimait Amandine et qu'il ne pourrait pas choisir entre les deux et qu'il c'était expliqué avec sa fille sans succès.
Et bien si vous l'aimez c'est sans doute ce qui compte, mais... vous allez sans doute perdre votre fille, alors ouai, elle sera heureuse mais sans ses parents et croyez moi je sais ce que ça fait et d'un côté ça vous détruit énormément, mes parents n'étaient pas la pour moi donc je sais ce que ça fait
avouais je en le regardant dans les yeux.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mar 4 Oct - 23:24
Sylvain avait fini par baisser les yeux. Au moins, Mathias ne semblait plus le prendre pour un salopard, du moins il lui avoua ne pas douter de son amour pour sa fille. C’était rassurant s’il savait qu’il dégageait autant de tendresse à son regard. Lorsque Mathias tenta de rentrer encore davantage dans sa vie privée en lui formulant son avis quant au message laissé sur le répondeur, Sylvain lui lança un regard encore davantage noir que ceux qu’il avait pu lancer jusque-là.
« Non mais…Ce ne sont pas vos affaires. » Il avait dit cela sur un ton fortement désagréable comme s’il était sur le point de donner un coup de poing à son interlocuteur, mais il n’en fit rien. Au contraire, il se cala davantage dans son canapé. « Ce n’est qu’un traitement d’appoint. » finit-il par annoncer. Il était décidé à ne pas donner plus de détails à cette personne qu’il ne connaissait pas, mais qui disait connaître toute sa vie. Il écouta le reste des répliques de Mathias, ne se laissant pas intimider, relevant les yeux sur lui. « Si Marie a tellement peur que sa mère me vole… Alors pourquoi elle…s’en va ? Pourquoi elle n’est pas là en ce moment pour m’expliquer tout cela à votre place ?» Bonne question. Il se demandait vraiment si Marie avait encore des sentiments envers son père ou si, à présent qu’elle se trouvait quasiment adulte, elle n’en avait plus besoin que d’un point de vue financier. Cette idée lui faisait du mal et comme tout ce qui lui faisait plus ou moins de mal, il décida de l’occulter pour le moment. « Vous ne savez pas mentir. » répondit-il simplement à Mathias lorsque celui-ci finit par lui dire qu’il n’y avait rien de plus entre lui et Marie que des confidences. Il était le père de sa fille et si un type venait la défendre ainsi, c’est qu’il tenait beaucoup à elle et si elle se confiait si avidement, c’est qu’elle tenait bien plus à lui qu’à un ami. Après tout, il connaitrait le fin mot de l’histoire un jour. Il se contenta donc d’envoyer un sourire en coin plutôt provoquant et lourd de sens. « La rapidité ? Vous pensez vraiment que je ne m’en rends pas compte ? Pour moi aussi tout va très vite, mais c’est que… je me laisse transporter… Je… je ne veux pas écarter Marie de ma vie, je veux qu’elle reste près de moi, comme tous les papas du monde en rêvent ! D’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ma vie, comme si vous étiez quelqu’un que je dois convaincre… je ne vous connais même pas. » Il poussa un nouveau soupir. Il se sentait déjà mal. A croire que le fait de louper son traitement était véritablement une mauvaise idée. Il aurait pensé avoir la pèche encore quelques jours. « Je l’ai quand même bien élevée pour qu’elle soit si …formidable, non ? J’aurais au moins réussi ça dans ma vie. » conclut-il. « Et vous… Vous faites quoi dans votre vie ? » demanda-t-il. Autant discuter un peu maintenant qu’ils étaient assis ensemble dans ce salon. Il lui jeta un regard plutôt sympathique, avant de n’ajouter : « Vous pouvez la boire si vous voulez, moi je ne touche pas à l’alcool… » Il parlait de la bière qu’il lui avait tendue auparavant, bien évidemment. L’odeur imprégnant sa chemise indiquait le contraire et il s’attendait à une grande remarque de la part de son interlocuteur, comme quoi il était un menteur, mais il avait les armes en mains pour lui répondre. Il n’avait rien à se reprocher, il n’était pas alcoolique.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mer 5 Oct - 10:08
Le téléphone sonna mais Sylvain n'y prêta pas attention peut être s'en fichait-il, celui si avoua qu'il aimait sa fille, j'en doutais pas mais il avait une drôle de façon de le montrer. La sonnerie du téléphone s'arrêta puis on entendit le message du répondeur annonçant qu'il était bien chez Marie et Sylvain, sa petite voix me fis sourire. Puis la personne laissa un message en annonçant que Sylvain n'avait pas été à son rendez vous pour son traitement, à ce moment là je compris que ce dernier était malade, c'était donc pour cela qu'il avait un ton clair. Je lui dis qu'il fallait qu'il y aille pour Marie, mais ce dernier le prit mal en répondant que c'était pas mes affaires, je le fis légèrement énervé et désagréable.
Ouai c'est pas mes affaires bien sur! Mai t'sais quoi c'est facile de foutre sa vie en l'air et crois moi j'en sais quelque chose alors fais le, fout tout en l'air. Moi j'ai tout fichu en l'air, et crois moi si je pouvais revenir en arrière je le ferrais
répondis je en le regardant légèrement énervé parle fait que Sylvain se fichait de tout ça sans doute. Après tout je pouvais lui faire la moral à propos de ça, j'avais perdu la garde de mon fils à cause de l'alcool et la drogue, et j'avais avoué des choses à ma meilleure amie ce qui allait sans doute tout changer. Puis Sylvain reprit en disant que si sa fille avait tellement peur que sa mère lui vole son père pourquoi n'était-elle pas là, et pourquoi c'était moi à la place de cette dernière.
Elle ne sait même pas que je suis là, elle sait rien, elle pense que je suis partie chercher à manger. Marie en a marre de s'expliquer et préfère se priver pour vous laissez heureux sans doute, je ne sais pas je ne suis pas elle, mais ce que je sais c'est qu'elle vous en veut de la laisser, de l'abandonner
dis je en le regardant sincèrement, puis Sylvain demanda si Marie et moi on étaient plus que des amis, je savais pas vraiment ce qu'on était elle et moi, je mentis donc en disant qu'on était que des confident mais son père remarqua mon mensonge. Il me répondit d'ailleurs que je ne savais pas mentir ce qui me mis dans un rage folle, que ça pouvait-il lui faire, il retournait la discussion sur ça alors qu'on parlait de lui, de plus il me regardait avec un sourire qui commençait légèrement à m'agacer. Je me leva du canapé afin de me calmer puis me dirigea vers la fenetre.
Ma vie est compliquée et je pense qu'en autant cas tout cela vous regardes, je m'en fiche si vous ne me croyez pas peut importante, parce qu'on est pas en train de parler de Marie et moi mais de vous et votre fille alors arrêtez de tourner le sujet là
répondis je légèrement énervé, il avait le don de m'agacé et cela je ne savais pas pourquoi, je me calma légèrement afin de ne pas faire n'importe quoi mais je lui en aurais bien mise une, cela m'aurait fait un bien fou et pour le coup je lui aurais remis les idées en place. Puis on parla de la rapidité dont se passait son histoire avec son ex, et du fait qu'il voulait que sa fille reste à côté de lui aussi. Je le fis soupirer, il avait l'air bizarre je ne savais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Il reprit en disant qu'il l'avait elevé et qu'il en était plutôt fière, puis tout en me regardant, il me demanda ce que je faisais dans la vie.
Et bien oui elle est superbe votre fille, alors ouai ça je peux pas dire que vous l'avez mal elevé bien au contraire. Mais si vous voulez votre fille réfléchissait à vos gestes et tout ce qui suit. Je suis écrivain, j'ai écris un bouquin lorsque j'étais à Londres d'ailleurs ça fut un succès et là je suis en train d'écrire le prochain
dis je en le regardant avec un leger sourire, c'était normal qu'il me demande ce que je faisais après tout il ne savait rien de moi. Sylvain me regarda et ajouta que je pouvais boire la bière, je lui fis un signe de tête pour lui réponde négativement, c'est vrai qu'en ce moment, tout ce qui contenait de l'alcool je l'évitais et même si c'était qu'une biere, je posa donc cette dernière sur la table du salon où je vis une photo de Marie et son père au temps où ils étaient plutot heureux.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mer 5 Oct - 21:03
Mathias commença soudainement à le tutoyer au sujet de sa maladie, ce qui ne plut pas vraiment à Sylvain. Ce dernier crut même se lever et lui foutre un bon coup de pied où il fallait, mais il préféra croiser les bras et s’aplatir sur son canapé. Foutre sa vie en l’air ? Non, il n’avait pas cela dans ses projets pour l’instant… Il ne pensait simplement pas au lendemain, pas pour le moment. Il avait l’impression de se trouver face à un mur, un mur si haut qu’il ne pourrait jamais le franchir. Marie lui avait clairement signifié qu’il devrait choisir entre elle, sa propre fille, et la femme qu’il aimait. Il se demandait si c’était la jalousie qui la poussait à agir ainsi ou si elle pensait préserver son père d’une telle manière. Pourquoi ne pouvait-elle pas l’accepter comme il était ? Il n’avait pas encore décidé de vivre avec Amandine tout de même ! « Je ne fiche en rien ma vie en l’air, c’est juste que je serais un peu patraque pendant quelques jours. De toute manière, on n’arrivera jamais à me soigner, le traitement ne fonctionne pas. Alors franchement, tout ça, c’est vain, y a rien à en dire. Vaut mieux attendre tranquillement ce que ce cher bon Dieu a décidé de vous concocter.» Ce qu’il pouvait être sincère dans ses paroles. Il était vraiment clair que Sylvain ne se présentait pas là dans son meilleur jour. Sentant sa chemise du bout du nez après l’avoir tiré jusqu’à ses narines, il finit par l’enlever, se mettant torse nu. « Purée, ça empeste, j’arrive plus à supporter cette odeur… » Il jeta la chemise à l’autre bout de la pièce et elle vînt atterrir simplement contre un fauteuil, le fauteuil rouge qui devait avoir le même âge que Marie puisqu’il se trouvait déjà dans l’appartement de ses grands-parents. Lorsque Mathias recommença à fuir le sujet en ce qui concernait sa relation avec Marie, Sylvain laissa tomber la galette. Tant pis si cet homme, ce trentenaire, faisait des choses malsaines avec sa fille. Après tout, Sylvain avait pu faire pire lorsqu’il avait seize ans…Il ne voulait même pas se souvenir de son enfance et de son adolescence. Tout lui avait paru rose, mais il ne s’en souvenait qu’en partie, comme si son esprit d’occultation était parfait. Le jeune chauffeur de bus se leva pour rejoindre Mathias près de la fenêtre. Il ouvrit celle-ci grandement, laissant entrer quelques rayons de Soleil dans cette pièce qui lui paraissait si triste ces temps-ci. « Je réfléchis à mes gestes… Enfin, j’essaye. Mais j’en ai assez… des fois, j’aimerais juste…ne pas être là, ne pas être moi. J’aimerais que tout cela se termine vite, tu vois ce que je veux dire ? » Et hop, il s’était permis de le tutoyer comme son interlocuteur l’avait déjà fait. Ce qu’il était en train de formuler n’était pas vraiment rassurant puisque cela sonnait comme une véritable tentative de suicide. Bref, c’était un homme plutôt détruit, inquiet et ne sachant comment se retrouver sur cette terre qui avait à faire avec Mathias.
« Dans tous les cas, je voudrais que tu saches que je n’ai jamais fait de mal à ma fille… Elle a changé à un moment donné. Je n’ai jamais su pourquoi… J’ai cru qu’elle s’était faite agressée ou quelque chose comme ça, mais elle ne m’en a rien dit. Alors je ne sais pas, ce devait être sa crise d’adolescence. » Un nouveau sourire. Puis, il baissa les yeux, jetant un œil par la fenêtre. C’était comme si son être commençait à vagabonder légèrement, avant qu’il ne finisse par reprendre ses esprits. « Alors vous écrivez des bouquins ? Des bouquins sur quoi ? » Autant commencer à le connaître un peu mieux à présent. Sylvain avait besoin de parler, de voir du monde, c’était indéniable.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mer 5 Oct - 21:50
Quand j'entendis le message visiblement d'un medecin ou alors d'une infirmière, je lui dis qu'il n'avait pas à foutre sa vie en l'air et qu'il devait penser à sa fille, je savais pas trop ce qui se pensait mais je savais ce que c'était de foutre sa vie en l'air. Sylvain était sur son canapé en me répondant qu'il ne fichait pas sa vie en l'air que c'était pas grand chose qu'il serait juste patraque pendant quelques jours. De toute façon selon lui le traitement ne fonctionnait pas et qu'il fallait mieux attendre ce que dieu voulait pour lui ce qui m'énerva légèrement.
Bordel mais vous êtes sérieux la ? Vous êtes vraiment plus idiot que je le pensais! Vous avez une fille, vous pouvez pas dire que vous allez attendre que Dieu qui selon moi ne ferra rien de spécial pour vous, faut vous bouger si vous voulez vous en sortir!!
dis je en posant mon regard sur lui légèrement énervé, il aurait bien mérité que je lui colle mon poing dans la figure. Sylvain senta sa chemise qui empestait la volka à plein nez c'était vraiment désagréable même pour moi alors pour lui je ne voulais même pas imaginer le truc, il la retira et la jeta à travers la pièce, elle tomba contre un fauteuil. Sylvain me posa des questions sur MArie et moi, j'avais pas envie d'en parler avec lui déjà que je ne savais pas moi même ce qu'on était, j'allais certainement pas parler avec un homme que je ne connaissais pas. Je me leva donc pour éviter de le regarder quand on parla de ça, d'ailleurs je me plaça devant la fenêtre, Sylvain se plaça à coté de moi puis il ouvrit cette dernière.
Sylvain me répondit qu'il avait réfléchis à ses gestes et qu'il essayait toujours même si c'était difficile, qu'il aimerait ne pas être lui et surtout que tout se termine. Je me demanda de quoi il pouvait parler de tout se terminer, une envie de mourir? A vrai dire je n'espérais pas vu que je trouvais ça lâche, c'était la pire des choses qu'il pouvait me dire, une envie de mourir.
Que tout se termine? Comme par se donner la mort? fuir c'est ça, j'trouve ça tellement lache, d'ailleurs je ne savais pas que vous l'étiez!
dis je en riant légèrement énervé par ce type, puis il enchaina en me disant qu'il n'avait rien fait de mal à sa fille et qu'il avait cru pendant un moment que cette dernière avait été attaqué pendant un moment mais qu'elle ne lui avait pas parlé et qu'à partir d'un moment elle avait changé.
Elle a changé...? Je sais pas enfin je pensais que c'était vous qui avait fait un truc... mais peut être qu'il s'est passé un truc non ? Enfin j'sais pas faudrait qu'elle me parle mais ça elle ne l'a pas fait
répondis je en regardant dans le vide, puis il me demanda quel genre de bouquins, c'est vrai que c'était plutôt sympa de sa part qu'il me demande ça
Et bien j'en ai écris un, enfin c'est un bouquin autobiographique... et d'ailleurs j'en suis à mon prochain. Je sais pas trop quand il sera fini mais en tout cas mon premier a vraiment bien marché donc j'en suis fière
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Ven 7 Oct - 22:51
La réaction de Mathias face au propos de Sylvain fut plutôt virulente. Mais le trentenaire n’y fit même pas attention, préférant se taire simplement. Son interlocuteur n’avait décidément rien compris. Sylvain n’avait aucun espoir… C’était cela qu’il était en train de formuler. Il savait que Dieu ne ferait rien pour lui… Enfin, il se pouvait qu’un miracle intervienne, mais le traitement aux corticoïdes ne lui faisait aucun bien. Alors, autant rester calmement à attendre que le temps fasse son ouvrage. Si cela se trouvait, il était condamné, et puis c’était tout. Pourquoi s’obstiner lorsque tout nous montre qu’il n’y a rien à attendre ?
Sylvain se pencha sur le rebord de la fenêtre. Il se disait qu’il aurait bien aimé reprendre le boulot. Au moins, cela lui éviterait de se morfondre seul dans son appartement, surtout depuis que Marie lui faisait la tête. Il se sentait parfois vidé de son essence vitale. Finalement, après avoir jeté un œil sur la rue, où les voitures ne cessaient de circuler dans une longue danse infinie, il poussa de nouveau un soupir. « Je suis fatigué. J’ai l’impression de tourner en rond. Une fois ça redémarre puis ça s’arrête avant de ne faire marche arrière. C’est comme si je n’en pouvais jamais sortir. C’est très… douloureux. Vous me dîtes que j’ai une fille…mais elle m’en veut, elle ne veut plus de l’homme que je suis…. Alors… Pour ce que ça changerait pour elle… je ne m’en fais pas, elle a toute la vie devant elle. » Il regardait par la fenêtre durant son long discours, comme si ses yeux tentaient en vain de trouver un horizon perdu derrière les immeubles de la capitale française. Marie lui manquait, la petite fille qu’elle avait été et même cette adolescente désobéissante qu’elle était quelques mois plus tôt. Maintenant, elle n’était qu’une ombre qui venait chercher quelques affaires ou faire des passages rapides. A chaque fois, il avait la sensation de lire dans ses yeux qu’elle le haïssait… Il tentait de se convaincre qu’elle l’aimait encore, mais il n’y parvenait pas. Et le jour où sa fille le haïra vraiment, que lui restera-t-il ? Plus rien…Rien. Rien. Rien. Le néant absolu. « La lâcheté n’est qu’une question de point de vue. On a toujours peur de l’inconnu, et la mort, c’est l’inconnu. Il faut donc un peu de courage pour l’affronter, ne pensez-vous pas ? » finit-il par ajouter. Et oui, Sylvain avait toujours eu un point de vue étonnant vis-à-vis de la mort. D’ailleurs, lorsqu’il était enfant, elle le fascinait, elle l’envoûtait. Un jour, il avait demandé à son père ce que l’on devenait quand on mourrait, son père n’avait pas su lui répondre. Alors il avait demandé s’il pouvait essayer pour voir… Et il a fini chez le pédopsychiatre. C’était inutile car ce n’était qu’un bambin qui ne se rendait compte de rien à l’époque ! « Non mais sérieusement, qu’est-ce que vous aviez imaginé sur moi et ma fille ? Vous pensez que je lui ai fait quoi ? » Il avait carrément oublié le bouquin de Mathias dont celui-ci était en train de lui parler. Sylvain était véritablement troublé par ce qu’il venait d’entendre… Comment Marie pouvait-elle parvenir à parler de lui d’une telle manière que l’on finisse par croire qu’il lui ait fait du mal ?
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Sam 8 Oct - 13:30
Sylvain avoua qu'il aimerait bien reprendre un boulot pour éviter de se morfondre tout seul chez lui surtout depuis que ça fille et lui étaient en froid, , puis il avoua qu'il était fatiguée et qu'il tournait en rond depuis longtemps, c'était dommage quand même cette histoire avec sa fille surtout que ce dernier pouvait arranger les choses s'il l voulait vraiment...
Et bien pourquoi vous ne reprenez pas votre travail à mi-temps? Je ne sais pas ce que vous faisiez avant mais qui sait c'est peut être possible non? Et en ce qui concerne Marie, même si elle ne vous parle plus pour le moment, je suis sur qu'elle préfère vous savoir, vivant et en bonne santé, quand même vous êtes son père et même si vous ne vous parlez plus.
répondis je en le regardant avec un léger sourire, après tout c'était vrai et sur terre on avait que deux parents et même s'ils n'étaient pas géniaux c'était important. Je me fis rire à penser cela, moi qui était en froid depuis des années avec mes parents, je conseillais cela alors que même moi je ne le faisais pas. Puis il enchaîna en avouant que la lâcheté était une question de point de vue et qu'on avait toujours peur de l'inconnu ce qui était vrai, moi j'étais aussi ce genre de personne a avoir peur de ce qui pouvait m'arriver et bien sur selon lui il fallait du courage pour affronter les choses.
Je pense qu'on a tous peur de quelques choses, et que c'est pas si facile de trouver du courage mais on doit faire des efforts dans la vie, enfin moi j'en ferrais toujours mais en ce moment j'ai peur, et je sais que je pourrais rien y faire parce que c'est comme ça.
avouais tout simplement et surtout très sincèrement, c'est vrai que j'avais peur de deux choses et c'était plutôt compliqué, je pouvais pas vraiment lui en parler parce que cela concerné ma vie et mon passé. Puis je lui avoua que j'avais pensé que c'était lui qui avait fait du mal à sa fille mais il me demanda ce que j'avais pu imaginer, en faite je savais pas ce qui me passait par la tête mais vu comment Marie avait parlé de son père j'avais pu tout imaginer.
Je sais pas tout, en faite je me méfis de tout et de tout le monde et quand je vois comment votre fille me parle de vous, je me suis demandé ce qui pouvait la rendre comme ça. Alors ouai j'ai pensé à tout parc que je sias pas elle me dit rien mais je suis sur qu'elle cache un truc
dis je en le regardant, c'est vrai que ce qui apportait au moment présent c'était de savoir ce qui se passait pour elle surtout savoir ce que Marie pouvait bien caché à tout le monde...
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Mer 12 Oct - 21:23
Sylvain avait légèrement la tête qui tourne du fait de tout ce qu'il devait surmonter en ce moment, il avançait en survivant peu à peu à des chocs émotionnels profonds. Tout d'abord, les disputes avec sa fille, puis leur réunification...Ensuite l'arrivée d'Amandine dans sa vie, ce retour si inattendu que le trentenaire s'était longuement demandé s'il ne s'agissait pas d'un simple rêve. A l'origine, il avait plutôt pensé à un cauchemar, mais les sentiments avaient vite repris le dessus et le jeune homme s’était vite rendu compte qu'il ne pouvait s'empêcher d'aimer la mère de son enfant. Ils avaient vécu ensemble près de deux ans, avant qu'elle ne l'abandonne avec Marie. Ce n'était pas rien, c'était une période importante de sa vie sur laquelle il n'avait jamais véritablement tiré un trait. Il aurait peut-être dû, mais il ne l'avait pas fait, et, à présent, il ne pouvait s'empêcher de se jeter à corps perdu dans une relation plausible avec Amandine. Une relation certaine. Cette fois-ci, si elle décidait de s'en aller, ce ne serait même plus la peine de se relever. Sylvain serait détruit, totalement. Il y croyait et c'était l'une des croyances qui le rendait fort, qui le poussait à vivre avec sa maladie. Mais si, en cette matinée fraîche, un pâle soleil brillant au-dessus de la capitale, il avait réussi à louper son rendez-vous médical. Ce n'en était qu'un parmi d'autres, il était maître de son destin et de son corps. S'il ne voulait pas de cette transfusion sanguine, c'était son souci et non celui des membres de sa famille. C'était difficile à dire, mais chacun est maître de sa destinée. On peut se laisser mourir si l'on veut...Ce n'est qu'avancer l'irrémédiable, le certain, l'avenir de tout être humain dans ce monde, sur cette terre pourtant si belle. Sylvain lança un regard souriant sur Mathias lorsque celui-ci lui répondit. C'était amusant comme il pouvait être naïf à ce moment-là...Cet homme, ayant la trentaine, paraissait ne pas comprendre que le père de Marie n'avait aucune chance de ne rien faire pour l'instant.
« Oh...Je suis conducteur de bus. Je ne peux pas reprendre le travail dans mon état, c'est certain. Ce serait jouer avec la vie de nombreuses personnes : la mienne, mais surtout celle de mes passagers. Imaginez un peu si je fais une crise ou si je perds connaissance au volant ? Ou alors si je m'endors, tout simplement ? Non, c'est une mauvaise idée. Tant qu'ils n'auront pas la certitude que je suis quasiment guéri, ils me laisseront en arrêt maladie, à tourner en rond toute la journée parce que Marie me manque. » un nouveau soupir s'échappa d'entre ses lèvres entrouvertes. Sylvain poussait beaucoup de soupirs ces temps-ci, peut-être la lassitude y étaient pour quelque chose, mais certainement la gêne respiratoire y était pour beaucoup aussi. Ses organes et ses muscles étaient mal alimentés en oxygène, alors son corps faisait comme il le pouvait. « Oui, je sais qu'elle m'aime...Mais je me demande parfois si je n'aurais pas dû la donner à l'adoption lorsqu'elle était bébé. Elle aurait peut-être eu une bien meilleure vie. Pourtant, elle n'a jamais manqué de rien, j'ai veillé sur elle toute ma jeunesse. Elle est ma vie, c'est tout... Vous pensez que je dois vraiment avoir des remords pour avoir été si égoïste, pour avoir voulu la garder, l'élever, alors que les services sociaux m'avaient conseillé autre chose ? »
Il jeta un regard vague par la fenêtre, repensant aux mots qu'il venait de prononcer. Il n'avait pas vraiment réfléchi, ils étaient sortis tous seul. La véritable question était formulée parmi cet amas de paroles...Est-ce que Marie serait mieux sans lui ? Il avait des doutes à ce sujet. Il reposa les yeux doucement sur Mathias, qui avait formulé d'autres propos. Il lui disait avoir peur...Mais de quoi ? Sylvain pensa franc de poser quelques questions...
« Qu'est-ce qui vous fait si peur ? Vous savez, je peux peut-être vous aider et puis, vous connaissez tout de ma vie... Partagez donc un peu la vôtre avec moi... Vous verrez, je ne sais pas que parler, je sais aussi très bien écouter. » Un léger clin d'oeil en direction de son interlocuteur avant de pousser un énième soupire. Il était vraiment très las, mais alors, vraiment, vraiment très las. Et son petit cœur commençait à lui faire des misères à battre si vite. La tachycardie, cela va pour un instant, mais au bout de quelques minutes, on s’essouffle. Il finit par fermer les yeux un instant, passant sa main contre son visage, s’appuyant sur le rebord de la fenêtre. Il se sentait vraiment mal. La veille et l'avant-veille, il avait aussi eu ce genre de réactions, mais ce n'était pas si violent, si virulent. Il finit par se décider à se rassoir sur le canapé, posant sa tête contre le dossier.
Il reposa finalement son attention sur son interlocuteur. Mathias semblait avoir remarqué son moment de faiblesse, même si Sylvain avait tout fait pour ne rien laisser paraître. Il décida même de reprendre la parole, après avoir repris sa respiration.
« Alors...Vous pensiez que je lui avais fait du mal ? Du genre...que je la battais ? Ou alors que je l'avais touchée d'une manière...enfin, pas comme un père devrait faire avec sa fille ? Je sais qu'elle cache quelque chose, je l'ai remarqué...Mais cela n'a rien à voir avec moi. » Il avait écarquillé les yeux, mais un sourire persistait sur ses lèvres. Il ne voulait pas montrer sa fatigue, ni sa peine. En effet, il était peiné, peiné de penser à ce que Marie pouvait dire sur lui. « Qu'est-ce qu'elle a bien pu vous raconter à mon sujet pour que vous pensiez une chose pareille ? Elle...Elle vous a dit quelque chose ? Elle vous a fait entendre que j'étais...violent ? »
Il commença légèrement à gesticuler sur le canapé, ne se sentant pas à son aise. C'était lourd, très lourd et toute la pièce se faisait lourde à son cœur. Il se cala davantage contre le dossier mou et rouge du sofa, avant de ne pousser encore un soupire. Décidément. « Vous n'avez pas le droit de penser une chose pareille. » conclut-il en fermant doucement les yeux.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Jeu 13 Oct - 11:49
C'est vrai que je ne connaissais pas cet homme, j'avais juste entendu parlé de lui et je n'avais pas eu écho qu'il était malade, je lui dis en le regardant qu'il pourrait faire un métier à mi temps, enfin c'est sur que ça dépendait du métier qu'il faisait avant et cela même je ne le savais pas. J'enchaina ensuite sur le fait que Marie préférait le savoir en bonne santé même si elle ne lui parlait pas, en même temps c'était son père, et pour tout enfant ça comptait cela, enfin pour moi ça comptait même si je ne parlais plus à mes parents j'espérais toujours qu'il allait bien. Sylvain tourna son regarda vers moi avec un léger sourire sur les lèvres, afin de me répondre qu'il était chauffeur de bus mais que c'était certain qu'il ne pourrait pas reprendre son travail car cela serait jouer avec la vie des autres personnes, ce qui était vrai. Il ajouta aussi que tant qu'ils ne seront pas qu'il est guérri il le laisseront tourner en rond toute la journée et qu'il penserait toujours à sa fille qui lui manque.
Oui, je vois ils ont raison d'un côté ça serait beaucoup trop dangeureux que vous repreniez le travail, il en est hors de question en tout cas, mais vous savez trouvez vous une occupation, je sais pas quoi mais un truc qui vous occuperez l'esprit pour éviter de trop penser. Cela serait déjà un bon début non?
C'est vrai que lorsque c'était de la vie des autres dont il était question, j'étais quelqu'un de persévérant qui essayait toujours de trouver une solution pour leur problèmes. C'était bizarre dans le fond, parce qu'à ce moment précis j'aidais un homme dont je ne savais rien, et à vrai dire il ne savait rien de ma vie non plus peut être fallait-il mieux qu'il ne sache rien on ne sait pas vraiment comment il aurait pu réagir en apprenant tout ce que j'avais eu dans ma vie et ce que j'avais fais. Sylvain enchaina en me disant qu'il savait que Marie l'aimait mais que s'il l'avait donné à l'adoption elle aurait été plus heureuse, cette phrase me fit sortir de mes gonds, je le regarda méchanment, cette homme ne savait pas ce qu'il disait. A ce moment là je pensais à mon fils dont on m'avait enlevé la garde et qui était dans un orphelinat seul sans moi, Sylvain était un idiot de dire ce genre de chose.
Mais ma parole vous êtes vraiment un idiot, c'est dingue d'être aussi bête que vous à cet instant, c'est ça mettre son enfant à l'adoption, faire ce choix c'est tellement courageux, c'est vrai que c'est le meilleur endroit pour être heureux dis je ironiquement en le regardant légèrement énervé. Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites là? Franchement un enfant ça a besoin de ses parents même si sa vie n'est pas parfaite, tout simplement c'est si difficile à comprendre!
Dis je en le regardant à cet instant j'avais envie de lui mettre mon poing dans la figure mais si je faisais ça, j'allais créer des problèmes à Marie et elle allait sans doute m'en vouloir pourtant cet homme l'aurait mérité. Sylvain me demanda de quoi j'avais peur et ajouta qu'il pourrait m'aider et partager ma vie avec lui vu qu'il le faisait avec moi.
De quoi j'ai peur..? De pas être à la hauteur, j'étais amoureux d'une fille, une fille adorable mais elle en aime un autre, je dois sans doute me faire une raison, j'ai perdu la garde de mon fils et je veux le récupérer voilà pourquoi ça m'énerve d'entendre ce que vous dites la! Et puis maintenant toute ma vie est … bouleversé par .. enfin par quelques choses dont j'ai pas envie de vous parler
répondis je en ayant le regard dans le vide, j'osais pas vraiment lui parler de tout ça, je sais ps c'était sortit d'un coup en même temps avec son histoire il ne pouvait pas me juger. Sylvain enchaina en me demandant si j'avais pensé qu'il aurait pu faire du mal à Marie, ou qu'il la battait, ou qu'il l'avait touché puis il m'avoua qu'il avait vu que Marie avait quelques chose mais que ça n'avait pas de rapport avec lui
J'en sais rien, j'ai pensé à tout, à vrai dire tout m'est passé dans la tête, je sais pas Marie ne me dit rien, et à vrai dire, je sais pas si elle veut m'en parler mais je vais tout faire pour savoir, parce que j'adore votre fille et j'veux l'aider!!
dis je sincèrement en le regardant, c'est vrai que Marie comptait énormément pour moi et que je ferais tout pour elle et pour l'aider, Sylvain me demanda ce que Marie m'avait raconté sur lui..
Elle m'a rien dis de spécial c'est juste que avec tout ce que j'ai connu j'ai pensé à toutes les possibilités, alors elle m'a rien dis de spécial c'est comme ça, enfin j'ai tout pensé même sans pas vous connaître
enchainais je en le regardant, puis je le vis se bouger sur le canapé, il avait pas l'air bien dans le fond, c'est vrai que je venais de le juger comme ça. Alors qu'en faite, j'étais pas le genre de personne à juger les gens mais là je l'avais fais. Sylvain me dit que j'avais pas le droit de le juger, il avait raison c'était vraiment n'importe quoi ce que je venais de faire mais après tout, je voulais protèger Marie, j'avais toujours eu ce côté protecteur et cela n'allait pas changer maintenant.
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle Jeu 10 Nov - 20:51
Reprendre le travail à moitié, en tant qu'agent d’accueil ou quelque chose dans ce goût-là, Sylvain y avait longuement songé. Mais il ne se sentait pas la force. Il aimait conduire, pas vraiment accueillir des gens, souvent fâchés par leur mauvaise journée ou posant des questions stupides. Il était très irritable du fait de son traitement, alors il risquait d'exploser, de gueuler, d'être bien moins qu'aimable, d'être odieux plus que tout. Trouver une occupation ? Oui, pourquoi pas. Mais tout semblait si vain aux yeux de Sylvain depuis que Marie lui faisait la gueule. Il était partagé entre tristesse et joie et ses émotions étaient si contradictoires et si intenses qu'il en souffrait souvent, parfois un peu trop. C'était douloureux et si tendre à la fois. C'était comme une espèce de pierre que l'on vous colle sur la poitrine et que l'on porte des jours et des semaines durant, sans pourtant parvenir à s'y habituer. Cela reste un intrus sur notre corps, sur notre cœur. Il jeta un coup d'oeil sur Mathias, ignorant-même sa question. C'était étonnant, mais il dévoilait sa vie si facilement à cet inconnu qu'il en avait même mal. Alors il préféra se taire cette fois-ci. Mais les mots que son interlocuteur prononça étaient tellement éloignés de ses pensées qu'il ne put s'empêcher de répondre.
« Un orphelinat ? Ça n'existe plus les orphelinats. Elle aurait eu une famille d'accueil, bien sélectionnée et adorable. Elle aurait eu des frères, des sœurs, une mère et un père. Elle aurait eu tout ce dont elle a toujours manqué. Je ne pense pas lui avoir donné assez d'amour, malgré tout. J'ai l'impression qu'en vérité, je fais semblant, mais que je ne sais nullement partager l'amour, tout comme mes autres sentiments. Je joue le jeu, parce qu'il faut bien paraître humain, mais des fois, je regrette. Je regrette que je ne sois pas quelqu'un de meilleur. Quelqu'un de bien. Je ne suis peut-être pas assez humain après tout, ça ne m'étonnerait pas. C'est peut-être la raison pour laquelle je ne comprends plus rien maintenant... »
Être un homme, c'est tout un travail, et ce n'était pas donné à tout le monde. Personne ne pouvait échapper au fait d'être déshumanisé, par la vie, ou alors même dès l'origine. Sylvain songeait à ses propres parents, aux valeurs qu'ils lui avaient inculquées.
Il poussa un large soupir. Et se radoucit en entendant la suite des paroles de son interlocuteur. C'était fou ce qu'il pouvait comprendre sa peine. Perdre son fils. Savoir qu'il est là, si proche et pourtant inatteignable. Rien de pire. Il avait peur de vivre la même chose avec Marie au fil de leur séparation. Elle finirait par l'oublier, tout le monde l'oublierait. Même Mandy, Mandy qui venait de revenir. Des mots et des idées tellement contradictoires traversaient l'esprit de Sylvain. Il ignora les autres répliques du jeune homme, même s'il était rassuré par le fait que Marie n'ait rien dit à son sujet qui puisse laisser croire qu'il était capable de lui faire du mal. Dans le cas contraire, il aurait vraiment été si touché qu'il ne se relèverait pas. Au fond du gouffre et impossible d'en sortir. Voilà tout.
« Si je peux faire quoi que ce soit en ce qui concerne votre fils... n'hésitez pas. » finit-il par déclarer, l'air condescendant. « On ne sait jamais, je ne suis pas bien utile généralement, mais... la vie offre parfois des surprises. »
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Sujet: Re: Tu me connais pas mais faut qu'on parle