▪ Date de naissance : 14/03/1991 ▪ Ville natale : Derby, Angleterre ▪ Surnom : Jo' ▪ Emploi : Pianiste dans un café, étudiant au conservatoire. ▪ Statut : Célibataire ▪ Groupe : L'hymne à l'amour ▪ Avatar : Robbie Wadge
▪ Pseudo : Wanderlust ▪ Note du forum : 19/20 ♥ ▪ Validation : partie pour le staff
Dernière édition par Jono E. Powell le Dim 6 Nov - 22:39, édité 6 fois
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 19:54
« il était une fois... Moi »
novembre 2010 • Derby
On parle des femmes libérées, de tous ces concepts transmis par les mouvements féministes. Sauf que le rôle de la femme n'a pas vraiment changé. Se trouver un mari, faire un enfant ou deux, et s'occuper de lui. Ma mère, est exactement ce genre de femme là. Un diplôme de secrétaire, la plus jolie de son village, elle est montée à la ville pour ses dix neuf ans, se faisant engager dans une grosse boîte informatique. A l'époque, l'informatique, c'était encore la perle rare, on en parlait en frissonnant. C'était l'avenir, ça faisait peur à certaines personnes … et elle, on l'a mise derrière le téléphone à l'accueil, et elle n'a jamais touché de clavier de sa vie. Quand on devient la femme puis l'ex femme du PDG de la boîte, on est vite dégoûtée par technologie. Trois ans de mariage, le temps de lui faire un enfant pas forcément voulu – entendre "moi" -, et se voir verser une pension alimentaire chaque mois. Alors le modèle de la femme contemporaine, qui s'émancipe du noyau patriarcale, je lui crache dessus.
Le soleil est jaune, le ciel est bleu, casse toi pauvre pute
« Jono, descends tout de suite ! » « Ta gueule. » Je pouvais plus la supporter, j'en avais marre qu'elle me demande tous les jours de faire ci et de faire ça, d'aller courir à travers toute la ville pour lui acheter un paquet de clope ou pour lui acheter des tickets de loto ; comme si elle ne savait pas que les bureaux de tabac étaient fermés à minuit passé. « JONO ! » La voilà qui recommence. Elle est aussi têtue que moi, elle ne va pas lâcher si facilement. « Quoi ? » « J'ai plus de clopes ! » Mes mains se crispent légèrement sur mon cahier de leçon. Qu'est ce que j'ai fais pour hériter d'une mère aussi chiante ? J'attrape mon propre paquet de cigarette - à moitié vide au passage - et descend les escaliers quatre à quatre. Elle est là, assise dans son fauteuil rouge à regarder le Keno ; c'est une vraie loque, incapable de faire autre chose à son retour du bureau. En grandissant, j'étais devenu son homme à tout faire. Je lui balance mon paquet qu'elle me rejette en retour. « Tu te fiches de moi ?Je fume que des Camel. Va me les chercher. » Quelle salope ! Je me sors une de mes marlboro et lui souffle la fumée au visage. Et là, pour ne pas changer, elle éclate en sanglots en invoquant tous les dieux, me traitant de fils ingrat et en se demandant pourquoi elle avait accouché d'un rejeton si méchant. J'essaye de hurler plus fort qu'elle, que moi non plus je n'ai pas été gâté niveau maternel, et que je ferais bien de partir vivre chez mon père. Lui, ça fait déjà deux ans que je ne l'ai pas revu. Quand ils ont divorcés, il avait été décidé qu'il me prendrait avec lui un week end sur deux mais le projet avait vite avorté. Il s'était remarié, avait fait de nouveaux gosses, de nouveaux divorces, et ma mère et moi, on était relégués au rend de simples connaissances. Parfois, il m'envoyait des chèques à noël ou pour mon anniversaire, histoire de se donner bonne conscience. Alors j'étais obligé de rester avec elle, sous prétexte qu'elle m'avait porté neuf mois dans son ventre, et je devais céder à tous ses caprices. « Si c'est comme ça, je part vivre chez mon père, et plus jamais tu ne me reverras ! » Je sort de la pièce en claquant la porte, attrape mon blouson Fred Perry et me retrouve dans les rues froides de Derby. On est en automne, il commence à faire un peu froid, et je ne sais absolument pas où aller. Je me sors une nouvelle clope, - la dernière n'ayant pas résisté aux hurlements communs et ayant fini par s'écraser sur le tapis – et commence à marcher droit devant moi. Il doit bien y avoir un bureau de tabac ouvert, ou un bar sinon. Et puis merde, elle va se les acheter toute seule ses putains de clopes. Mon pied tape nerveusement dans un cailloux et je commence à marcher sans réel but, j'erre au gré des rues. Je laisse échapper un léger soupir, tirant une nouvelle latte sur ma clope en relevant légèrement le menton. Complétement seul, paumé dans les rues à regarder le ciel noir, marlboro coincée entre les lèvres, j'me met à tourner sur moi même. Le son de mes pas résonne sur les parvis, et j'arrête de penser. J'arrête de me torturer l'esprit pendant quelques secondes pour ne rien en tirer, laisser le vide, le néant m'envahir. Je laisse les bruits de la ville rythmer les minutes. Le chien qui aboie à s'en arracher la gorge, les pneus des voitures crisser au bout des ruelles, et les murmures de voix s'échapper des maisons. Une nuit en solitaire. A se sentir vivre en se supprimant de la scène. En laissant la conscience de côté pour ressentir. Juste, ressentir. Oublier les hurlements d'une mère trop tyrannique, trop frustrée qui ferait mieux d'aller remplir les caisses d'un des psychologues de la ville. Oublier et continuer à tourner, comme si j'allais m'envoler, loin, dans les étoiles. La tête chavire, les images se bousculent et je tangue entièrement, posant les fesses sur le goudron, allongeant le dos sur la surface froide. Je ferme les yeux, éclatant de rire. C'est absurde. Je devrais rentrer et affronter le Dragon. J'sens une pression sur ma main, comme des doigts qui se glissent entre les miens. Léger soupir, je tourne le visage vers ma gauche, rencontrant celui de Mateus, couché lui aussi. Les deux perdus sur leur bout de trottoir. On pourrait très bien se faire écraser, ça ne changerait rien, on resterait là à se regarder sans se parler. « J'vais m'en aller. » Je fronce légèrement les sourcils, hochant légèrement du menton sans vraiment comprendre. « J'ai reçu ma lettre, accepté aux Beaux Arts. Je pars dans quelques jours. » Mateus partait, et tout foutait le camp. Les choses changent toujours, on a beau les retarder, il y aura forcément ce moment où tout explosait, irrémédiablement. Fini les années à se planquer dans des cabanes construites mains, à draguer dans les bars, trop bourrés pour faire la différence entre un mec aux cheveux longs, et une nana en jean. Mon meilleur ami se redresse légèrement, s'accoudant sur ses avants bras. « Tu devrais le suivre tu sais. » Suivre Lalli. Ses lèvres se posent quelques secondes sur les miennes, et le brun se relève en éclatant de rire. « On s'reverra peut être. » Peut être oui.
Paris • 2011
Love sucks. J'sais qu'on le voit affiché partout sur les affiches de Vampire Diaries et de pleins d'autres séries à la con mais c'est vrai. L'amour, ça craint un max, parce que suivre ce pouilleux de prince charmant jusque de l'autre côté de la Manche et se retrouver à la rue deux mois après, c'est franchement galère. Je parle en connaissance de cause ? Ouais, totalement. Il s'appelle Lalli ce petit enfoiré. Arrivé un an après la fin de mes années lycée, il m'avait parlé de la France, son foutu pays, comme d'un paradis sur terre. Les p'tites américaines, ça les fait rêver la France vous comprenez ? Quand on vous parle du berceau des Gainsbourg, Léo Ferré et toute la clique. Et trop fleur bleue quand on tombe sur son premier amour, on pourrait partir à l'autre bout du monde, sac à dos sur le dos, laissant un mot sur le frigo pour annoncer son départ à papa-maman et vas y, file moi mon billet d'avion, on décolle ce soir. Lalli vivait à Paris depuis quelques années. Il avait ce petit accent craquant, ponctué d'expressions bien à lui, un comportement louche mais adorable. Une coupe comme celle qu'on voit sur les mannequins, visage fin, classe importée de Londres, Milan et toutes autres capitales de la mode confondues, ça avait été un choc quand il avait débarqué, pour la première fois, dans les rues de Derby, la bouche en cœur. Le crush parfait, l'amourette d'ados attardés, j'avais les yeux qui brillaient rien qu'en prononçant son prénom. La foutue princesse avec une paire de valseuses. Sombre connard, deux mois à peine après notre arrivée à Paris, je me faisais planter comme la pire des merdes. Sans cérémonie, ni grande explication. Et moi, ben moi j'me prenais la pluie parisienne en regrettant celle de mon Angleterre. Fuck Forever.
Dernière édition par Jono E. Powell le Dim 6 Nov - 22:36, édité 17 fois
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:00
bienvenue
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:01
OUUUUUUH bienvenue \o/ et bon courage pour ta fiche bel étalon !
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:06
Mais c'est quoi tous ces canons ?! Bienvenue !
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:08
En fait, vous vous êtes donné le mot pour débarquer en force avec des célébrités de folie. Je dis aime. Bienvenue Jono (aa)
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:12
Bienvenue
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:23
Bienvenue !!
Bon courage pour ta fichounette !
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:24
Merci à vous pour cet accueil
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:25
EPOUSES MOI ! EPOUSES MOI ! EPOUSES MOI ! ROBBIE
je meurs. Enfin, bienvenue à Paris bel homme, sexy mâle, beau gosse. et bon courage pour ta fiche :)
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:26
SIRI Viens, je t'épouse tout de suite
Merciii
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 20:30
GOSH ROBBIE. Ton pseudo me dit un truc, mais je sais pas quoi... :roll: Bienvenue en tout cas (+babyshambles dans le titre )
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 21:41
Bienvenue parmi nous :)
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 21:48
... -> Bienvenue
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 22:13
Han, merci L'accueil est merveilleux
Joshua ... (Josh )
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 22:15
En plus Jono c'est tellement classe comme prénom. *va chercher un prêtre pour le mariage*
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 22:20
ROOOOOOOOOOOOOOBBIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Ho myyyy je veux un lien ! Bienvenue !
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 22:33
Bienvenue parmi nous :)
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Sujet: Re: JONO ϟ Fuck Forever Dim 6 Nov - 22:38
emily-ann : Avec plaisir pour le lien Sky est tellement belle