Être en retard, c’est une philosophie de vie. Vous l’êtes toujours, ou vous ne l’êtes jamais. Il y a les éternels en retard, et les éternels en avance. Ceci dit, il y a ceux qui sont toujours pile à l’heure, mais je crois qu’ils ont un dérangement mental. Je veux dire, arriver toujours à l’heure dite, si ce n’est pas un crime, ce n’en est pas moins quelque chose qui me choque. Personnellement, je suis presque toujours en retard. Mais, pour ma défense, ce n’est pas de ma faute. Pas toujours. La plupart du temps, c’est parce que j’ai une vie trop active : vous savez, toute ma vie on m’a répété que pour aller dans une bonne université, il faut faire un maximum d’activités extra-scolaire. Or, toute ma vie, j’ai eu la moyenne de justesse. Sauf en français, étant donné que je suis bilingue. Alors, je me rattrapais sur les cours de guitare, de gym, et de patinage. La première fois que je suis allée à Paris, c’était pour assister au Championnat du Monde de Gym, à Bercy. C’est ce jour-là que j’ai eu ma révélation : Je voulais devenir Parisienne.
Enfin, revenons-en à nos moutons. Je suis toujours en retard, mais c’est parce que ma vie est trop remplie. Donc, ce n’est pas de ma faute. Enfin, pas vraiment.
Sauf que ce jour-là, j’avais rendez-vous avec Clément, mon confident. Vous pouvez dire ce que vous voulez, mais il y a des moments où on s’en fiche d’être en avance, et d’autres où on a envie d’y être le plus tôt possible, pour voir la personne. Là, c’était surtout le contenu de son SMS qui m’avait fait peur : « Rejoins-moi au Harry’s New York bar ce soir à 20H. » Rien de plus, rien de moins. Étant donné que la plupart de mes messages n’arrivent pas à tenir en une seule page ( c’est peut-être d’ailleurs pour ça que j’en envoie si peu… ), tous les textos courts me font peur… Mais un aussi sec, envoyé par Clément, c’était quelque chose de vraiment étrange. Et comme toutes les choses étranges, je ne cherchais pas à comprendre directement, je voulais voire la personne en face pour lui tirer les vers du nez. Quelle expression horrible, d’ailleurs. Comme si les gens avaient des asticots dans le nez. Beuuh ! Des fois, il m’arrive de penser que les français ont des expressions vraiment bizarres. Comme « il pleut des cordes », et…
Il faut vraiment que j’arrête. Les gens avec qui je parle disent souvent que je suis très compliquée à suivre. Je parle de quelque chose et puis… Quelque chose d’autre, et puis… Clément, donc. Et j’étais en retard, alors que c’était bien la dernière chose que je souhaitais. Après tout, quand on a rendez-vous avec une personne avec laquelle on se sent tellement bien, on ne veut pas être en retard, si ? Mais, comme je l’ai dit plus haut, c’est une philosophie de vie. Et j’étais toujours chez moi alors que je devais être au bar dans 5 minutes. Dans la ville où habitaient mes grands-parents, ce n’aurait absolument pas été un problème. A Paris, il n’était même pas envisageable pour moi d’avoir une voiture. Je n’aimais plus faire du vélo depuis ma chute, avec mon cousin, lorsque j’avais 12 ans. Alors je prenais les transports en commun. Mais là… J’habitais quand même à un quart d’heure du bar. Un quart d’heure en voiture, je veux dire. Sans les embouteillages.
Machinalement, je sortis mon BlackBerry. Après tout, il faisait exprès de me stresser avec ses SMS tout secs, et puis, je devais quand même couper mes révisions en plein milieu à cause de lui. « Appeler Clément ». Heureusement que le Téléphone existe, tout de même. Comment faisaient nos grands-parents ? Mon grand-père aurait répondu qu’il utilisait un pigeon voyageur. Sa façon quelques peu singulière de critiquer, encore une fois, les New-Yorkais. En fait, il est un raciste, je crois.
« Dis, Clément, ça te dirait pas de me rejoindre au bois de boulogne plutôt ? - Encore en retard ? - Non, pas du tout, c’est juste que… - Je sais quand tu mens, April. »
Maudit soit-il. Pourquoi tous les gens que je connaissais étaient-ils capables de savoir quand j’allais mentir ? Ma sœur le savait avant même que j’ouvre la bouche. Elle me disait « Si c’est pour mentir, tu peux te taire. » Alors, je ne disais rien. Je détestais que les gens puisse faire ça… Savoir quand j’allais mentir leurs procurais une longueur d’avance sur moi. Eh bien, tant pis, j’allais tout lui dire. Et après que je lui ai dis que j’étais en train de réviser, il m’appris qu’il était déjà au parc. Comme s’il savait que j’allais être en retard & que j’allais lui demander cela. Ce n’est pas possible de prévoir le futur à ce point, n’est-ce pas ? Il faudrait être un voyant pour cela, et je n’y crois pas. Une fois, j’étais allée en voir un, à New York. Il m’avait révélé que mon chien allait mourir. Manque de chance, je suis allergique aux chiens, alors autant dire qu’il ne pouvait pas trépasser dans ce cas.
Alors, comme Clément était déjà là, je décida que j’allai sortir et lui épargner le supplice qui était de devoir m’attendre encore longtemps alors qu’après tout, j’étais prête. Plus ou moins. Disons que, après enfilé mes Ben Simon, un gilet, un manteau & mon écharpe, je pouvais y aller. Et bien, ce jour-là, je suis arrivée parfaitement à l’heure au rendez-vous, ce qui, si vous vous souvenez de mon raisonnement, reviens à souffrir d’un dérangement mental. Finalement, je trouve ma philosophie beaucoup moins pertinente.
Et donc, il était là, sur notre banc. En avance, comme toujours. Et moi, je m’apprêtais à le torturer psychologiquement autant qu’il l’avait fait avec moi en m’envoyant cet SMS ce matin.
« Alors ! Raconte, raconte ! Pourquoi cet empressement ? »
J’espérais néanmoins que mon accent américain avait totalement disparu. Parce que sinon, ma supplique pouvait paraître ridicule. Un peu. Beaucoup.
Dernière édition par April I. Anderson le Mar 1 Nov - 22:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Dim 30 Oct - 21:57
April et Clément
Aujourd'hui, Clément avait décidé de parler à April de Maë, il ne lui avait toujours pas dit, parce qu'il avait trouvé que c'était un sujet assez délicat dans un sens. On pouvait dire qu'ils étaient confidents, aucun doute là-dessus, ils se connaissaient très bien, étaient confidents mais ils leur arrivaient aussi de finir la nuit ensemble. Ainsi, parler de la femme qui occupe ses pensées n'était peut-être pas une si bonne idée, si ? Non ? Qu'est-ce que ça pouvait tout compliquer ! Il fallait toujours que tout devienne difficile pour au final ne pas trouver de solution. Quelle belle vie. Il s'était finalement décidé à envoyer un message à April, un message simple, court, assez étrange quand il l'avait relu, mais il l'avait quand même envoyé. « Rejoins-moi au Harry’s New York bar ce soir à 20H. » La journée s'était bien déroulée. Une journée à l'hôpital, avec toujours, une jeune stagiaire. Le soir arrivé, Clément s'était rendu au Bar, arrivé en avance, puis finalement avait commandé une bière, pour ensuite penser au fait qu'elle n'arriverait surement pas à l'heure et encore mieux, qu'elle n'était surement pas encore partie de chez elle ! Il sortit alors du bar, prendre l'air une fois son verre finit et regarda les piétons passer quand il reçu un appel.
« Dis, Clément, ça te dirait pas de me rejoindre au bois de boulogne plutôt ? - Encore en retard ? - Non, pas du tout, c’est juste que… - Je sais quand tu mens, April. »
Evidemment, elle n'était pas en retard, c'était juste qu'elle n'était pas à l'heure, nuance ... Il sourit tout seul et lui dit qu'il y serait dans quelques minutes pour l'attendre. C'était comme s'il avait déjà prévu qu'elle lui dise ça, d'ailleurs, ce n'était pas la première fois qu'elle lui faisait le coup, bien au contraire. Il se rendit donc aux bois de Boulogne et s'assit sur leur banc habituel. La nuit était tombée mais il ne pleuvait pas, il n'y avait pas beaucoup de nuage, quelques uns, mais pas assez pour cacher les quelques étoiles qui commençaient déjà à apparaitre. Il l'a vit alors arriver au loin et s'assoir assez vite. « Alors ! Raconte, raconte ! Pourquoi cet empressement ? »
Il lui fit une petite moue, très attachante. Apparemment, elle était pressée, il l'avait stressé ? Quand même pas ! Maintenant, elle devait s'attendre à un truc énorme alors que ... Pas vraiment au final, il avait déjà envie de rire intérieurement mais n'en fit rien. « Alors euh, pas de stress, disons que, il y a quelque chose dont il faut que je te parle ... Tu me fais rire, fallait pas que tu stop tout non plus, c'est pas une question de vie ou de mort. » Il lui souriait toujours tout en la regardant.Est-ce qu'il la faisait patienter exprès ? Non, non, vraiment pas, ce n'était pas son intention ! « J'ai juste besoin de me confier et forcément, j'ai besoin de conseil sur ... A propos d'une fille. » C'était surement la première fois qu'il lui parlait de fille sérieusement, il n'était pas vraiment sérieux dans ses relations amoureuses ... Plutôt volage qu'autre chose, donc forcément, April devait être surprise ! La pauvre.
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Mar 1 Nov - 23:24
Et tandis que je m’attendais sa réponse avec impatience, que j’en étais à me demander s’il allait m’annoncer qu’on avait lancé un tueur à gage à ses trousses ( ce qui, pour ma défense, ne m’aurait pas étonné. Rien que de la part de la stagiaire, par exemple. Il faut dire que Clément se comportait vraiment, vraiment comme un con avec elle ), que sa mère venait de revenir à la vie, ou je ne sais quoi d’autre. Il faut dire que, lorsque vous êtes la confidente de Clément, à partir d’un moment, vous en venez à vous attendre à tout. Je crois que c’est l’une des choses que j’aime le plus dans ce « job ». Sauf dans ce genre de cas où, plus le temps passait, et plus je me rendais compte qu’il faisait exprès de me faire stresser. Moi je ne trouvais pas ça très très gentil. Non, finalement, pas du tout. Et moi qui avait eu peur pour lui !
Je dois avouer que j’ai toujours bien aimé cette moue super mignone qu’il me fait lorsque il… Lorsqu’il quoi, d’ailleurs ? Je crois que c’est quand il se retient pour ne pas se moquer de moi. « Alors euh, pas de stress, disons que, il y a quelque chose dont il faut que je te parle ... Tu me fais rire, fallait pas que tu stop tout non plus, c'est pas une question de vie ou de mort. »
Non mais… Vous vous rendez compte, qu’il venait de me dire en une phrase que je le faisais rire, que je n’aurais pas dû stresser et que... Tout ça pour gagner du temps, en fait. Ou me faire encore plus peur. Je jure que, à ce moment là, j’aurais presque été prête à le taper s’il me disait quelque chose du genre « Mon chien vient de s’enfuir » ou « Mon assistante veut démissionner ! Tu comprends ça, toi ? » ou encore d’autres choses presque inutiles. Surtout pour l’assistante, je crois que, à sa place, j’aurais démissionné depuis des lustres. C’est vrai, une fois j’avais fait du baby sitting auprès d’une gamine de même pas 6 ans, odieuse, qui m’avait dit cash que j’étais débile. Je sais très bien que c’était ce que tout le monde pensait, et que, d’ailleurs, je le faisais exprès mais… 6 ans quoi ! Alors j’avais dit aux parents que je ne ferai plus jamais de babysit.
Ce n’était pas longtemps après la disparition de ma sœur, de toutes façons, alors tout le monde compatissait, se disait « Oh, la pauvre ! Ce doit être un tel choc ! »… Moi, je lui en voulais à mort, à Ely. Je sais très bien, comme je l’ai toujours su, qu’elle était partie. Ely, kidnappée ? A d’autres ! Pas une championne de Tae-Kwon-Do comme elle l’était. Ceci dit, comme ce n’était pas un sport très féminin, les gens pensaient en général qu’elle faisait de la gym avec moi. Elle me payait pour que les parents le croient aussi. Que j’étais stupide de la laisser faire tout ce qu’elle voulait pour quelques dollars ! « J'ai juste besoin de me confier et forcément, j'ai besoin de conseil sur ... A propos d'une fille. »
A la simple mention de cette phrase, Clément dût voir tout un défilé d’émotion qui défilèrent sur mon visage. D’abord, l’hilarité. Clément le mec hyper infidèle qui veut se confier & me parler de fille ? Ce devait être une blague. Puis je vis qu’il était sérieux, et ce fut l’incompréhension totale, genre « Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Il est tombé du lit ce matin ? » et puis, je compris, alors ce fut l’illumination. Et puis, le rembrunissement, parce que je n’aimais pas ce qu’il allait me dire. Et le stress parce que, non, il avait pas fait ça quand même ? « Non non non non non, surtout, ne me dis pas que tu en as mise une enceinte & que tu veux que je l’aide parce qu’entre fille on se comprend ou je ne sais quoi, parce que l’avortement, je suis genre méga-trop-contre ! C’est dégueulasse de faire ça à des petits bébés sans défense, peut-être que tu tuerais un futur géni ! Ou… Comme si la mère d'Einshtein avait pu avorter quoi ! »
Hum… A ce moment là, j’espérais juste ne pas m’être complètement trompée, parce que si oui, j’allais encore paraître ridicule. J’avais l’habitude, à New York, parce que je sortais de véritables bourde, mais je m’en fichais, alors, parce que je le faisais exprès. Une fois, une fille m’avait dit qu’elle venait d’acheter une magnifique robe vert anis, et je lui avais demandé : « Vert ou anis ? Non parce qu’une robe de 2 couleurs différentes, c’est vraiment pas beau ! »
Enfin. Soudain, je pris conscience que je devais surement être tombée à côté, parce qu’aucune fille bien censée n’appellerait Clément pour lui dire qu’elle était enceinte. En général, elles étaient plus… Enfin moins… Enfin, amour-propre quoi ! Comment pourrait-on appeler quelqu'un qui a déjà du mal à être fidèle pour lui demander d'être père ? « C’est pas ça, n’est-ce pas ? J’ai encore deviné à côté ? »
Dernière édition par April I. Anderson le Jeu 3 Nov - 10:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Mer 2 Nov - 21:40
April et Clément
Après l'avoir bien fait patienter avant d'avouer quoique ce soit, il vit sur le visage de sa confidente diverses émotions, d'abord l'envie de rire ! Bien évidemment, elle avait due mal à le croire, lui, Mr infidèle par excellence, c'était complètement ... Impossible, pas crédible, illogique, inexplicable, étrange, surprenant et tous ces autres sentiments qui correspondent si bien. Puis, vue l'air sérieux que Clément gardait quand même, elle comprit très vite que ce n'était pas une blague ! Clément imagina alors son esprit en train de réfléchir à toutes sortes d'hypothèses les unes plus timbrées que les autres ! Comme April et c'est d'ailleurs pour cela qu'il tenait à sa petite April. « Non non non non non, surtout, ne me dis pas que tu en as mise une enceinte & que tu veux que je l’aide parce qu’entre fille on se comprend ou je ne sais quoi, parce que l’avortement, je suis genre méga-trop-contre ! C’est dégueulasse de faire ça à des petits bébés sans défense, peut-être que tu tuerais un futur géni ! Ou… Comme si la mère d'Einshtein avait pu avorter quoi ! »
Il ne put s'empêcher de rire, d'un rire sincère bien évidemment, aucunement moqueur, seulement ... Lui ! Avec ce que venait de dire April, c'était obligé. Non, il n'avait pas mit une fille enceinte ... D'ailleurs une pensée étrange lui traversa l'esprit. Avec toutes les coucheries qu'il avait fait, il n'avait jamais mit une femme enceinte, du moins, pas qu'on lui ait dit, en même temps, s'il y en avait eu, elle n'aurait pas couru lui annoncer, il n'était déjà pas du genre fidèle, alors paternel ? Même pas la peine ! « C’est pas ça, n’est-ce pas ? J’ai encore deviné à côté ? » Il lui sourit en arrêtant de rire. Non, ce n'était pas vraiment ça ! Pas exactement du moins. « Euh ... On ne peut pas dire que ce soit ça ... Enfin, je dis pas que c'est faux, si ça se trouve j'ai un gosse quelque part mais ... J'en sais rien, d'ailleurs, ça serait assez étrange comme situation ... Tu m'imagines, moi en père ? »
Il fit une pause et lui fit un clin d'oeil en souriant ! Ca serait le ponpon comme on dit, bam, quelqu'un qui débarque et lui annonce qu'il est père ... Ca serait la cerise sur le gâteau, un énorme coup de responsabilité dans sa vie sociale ! « Donc, en fait, ça fait un moment que je joue à un jeu dangereux avec une femme, elle bosse avec moi et ... Je crois que je me suis fait prendre à mon propre jeu, mais bon, je tiens à ma liberté sans y tenir, c'est un gros dilemme en fait. Et pour ce genre de chose, je me tourne vers toi ma chère. » Il se rendit compte de tout ce qu'il disait, il était vraiment perdu, ça lui ferait du bien de parler avec April, ensemble, ils déliraient souvent et puis, elle savait lui changer les idées. C'était un avantage considérable d'avoir une personne comme ça dans son entourage. Ca aidait énormément. « Eclaire moi de ta lumière ! Je crois que j'en aie besoin. »
Et ensuite, pensa-t-il, ils feront autre chose ... Elle avait pas dit qu'elle avait des révisions ? Il pourrait toujours aller chez elle, il serait discret, ça l'amusait de la voir travailler, réviser, chose qu'il ne faisait plus ! Lui maintenant, il prenais en compte d'autres travailles ! Apprendre, il en savait déjà beaucoup, même s'il est vrai que tous les jours, il en apprenait toujours un peu plus, de tout, qui servait soit pour un seul cas, soit parfois, ça revenait. Le seul travail qu'il faisait vraiment c'était des tas de recherches sur la leucémie pour Ella. Cette jeune femme qu'il compte sauver, c'est sa cousine, la soeur qu'il n'a jamais eu. Elle était trop jeune pour souffrir autant, c'était son médecin personnel et il voulait être aussi celui qui lui sauverait la vie, car soyons honnête, elle pouvait mourir, chose qui le détruirait littéralement, il aurait tellement mal quand ça arrivera qu'il faisait tout pour la sauver. Ainsi, c'était son principal travail quand il avait du temps libre, ce qui était rare ! Comme maintenant où il était avec sa confidente April, c'était de bons moments qu'il passait avec elle. Ainsi, maintenant, il attendait la réaction d'April, il attendait patiemment ce qu'elle allait encore lui sortir, lui dire, il pouvait s'attendre à tout ce qui pouvait déranger certaine personne. Mais pas lui, il aimait beaucoup ce caractère là, ne pas s'attendre à ce que la personne peut dire, c'était imprévisible, excitant et ça donne envie de voir la personne aussi. Bon, il est vrai qu'elle pouvait aussi sortir des choses plus grosse que Paris ! Mais c'était hilarant au moins, ça le faisait rire et il n'allait pas cracher dessus, bien au contraire.
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Jeu 3 Nov - 0:20
April & Clément
Tout d’abord, Clément commença à rire. Je suppose que s’imaginer père devait être étrange, surtout si… Oui, bon, vous comprenez, je crois que, depuis que je le connais, je ne l’ai jamais vu rester avec une femme plus de… Hum… Deux semaines, si je me souviens bien. Peut-être un peu plus, mais pas beaucoup. Et ; même s’il était resté avec une fille plus longtemps, sincèrement, je doute qu’il lui aurait été fidèle. Pas que je le crois incapable du moindre sentiment, non ! Il travaillait beaucoup pour rétablir la santé d’Ella, et je savais très bien que si elle mourrait, cela reviendra presque à prononcer sa mort, à lui ! Oui, il était vraiment capable d’aimer des gens, à vouloir les protéger. Les surprotéger, même, parfois. Mais comment lui en vouloir ? Il ne le faisait que parce qu’il tenait aux gens.
Enfin bref. Je savais bien qu’il était capable d’éprouver des sentiments, à partir du moment que ce n’était pas de l’amour. Si un jour il m’annonçait qu’il était tombé amoureux d’une fille, je crois que je m’étoufferais. Non, j’en suis sure. Après, je ferais un petit coma, disons d’une ou deux journées, et puis après j’irais demander à l’heureuse élue si elle voulait l’épouser avant qu’il change d’avis. Non non non, j’ai oublié une étape ! D’abord je testerais sa jalousie pour voir si elle était vraiment amoureuse de lui. Et puis j’enverrais quelqu’un tester la jalousie de Clément... Quoi que, non. Le simple fait qu’il prononce la phrase « je l’aime » servirait de preuve. Bon, donc, je la demande en mariage et, ensuite, j’exige de lui que je sois sa témoin. Je gère !
Mais, bon. De toutes façons, ce serait impossible, vu qu’il n’est pas capable d’aimer une fille. Enfin, je crois, quoi. Je m’en serais rendu compte depuis le temps, non ? Et voilà que Clément vint me tirer de mes réflexions. « Euh ... On ne peut pas dire que ce soit ça ... Enfin, je dis pas que c'est faux, si ça se trouve j'ai un gosse quelque part mais ... J'en sais rien, d'ailleurs, ça serait assez étrange comme situation ... Tu m'imagines, moi en père ? » Nan, franchement, Clément, père ? Comment j’avais pu croire une seconde à une chose aussi impossible… Quoi que ! Il serait tellement mignon, en prenant son fils par la main pour l’emmener au Zoo… Ou, mieux ! En apprenant à son gamin adolescent comment draguer des filles ! Malgré moi, j’explosai de rire. « Oh que oui ! Je t’imagine tellement bien en train de disputer ton fils parce qu’il a cassé un bol alors qu’il voulait mettre la table pour faire plaisir à papounet ! » Et pourquoi un fils, d’abord ? Et s’il avait une fille ? Encore mieux ! « Oh non non non ! Mieux ! Aller casser la gueule à un ado qui aurait prit ta fille pour une conne & qui l’aurait trompé ! » Clément en papa poule… L’image était tellement… Inattendue, craquante, impossible, et tant d’autres choses à la fois que je sentis un sourire attendri se déposer sur mon visage…
Et, mais… Il n’étais pas sensé me parler de quelque chose d’important ? A propos d’une fille ?… Si elle n’était pas enceinte, alors… Alors quoi ?! J’avais beau essayer de réfléchir, mon cerveau s’était arrêté sur l’image de Clément le papa poule… Et puis, qu’est-ce qui pouvait lui importer à ce point là, et en parlant d’une fille ? « Donc, en fait, ça fait un moment que je joue à un jeu dangereux avec une femme, elle bosse avec moi et ... Je crois que je me suis fait prendre à mon propre jeu, mais bon, je tiens à ma liberté sans y tenir, c'est un gros dilemme en fait. Et pour ce genre de chose, je me tourne vers toi ma chère. » Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il entendait par « Je crois que je me suis fait prendre à mon propre jeu » ? Hein ? Que c’était elle qui la draguait ? Non, ça, tout le monde pouvait le faire… Alors… Alors…
La révélation me frappa avec l’effet d’un coup de poing… Clément était amoureux, mais il hésitait à cause de sa liberté. Non, retour en arrière… Il était… AMOUREUX ? Clément ? Oui, comme je l’avais prévu, je ne manqua pas m’étouffer… Entre deux toussotements, j’essayais d’imaginer les conséquences de cette révélation… Et là… DES ENFANTS ! Oh non, pitié, plus JAMAIS de baby-sitting ! Mais, des minis Clément… Je pourrais peut-être être la marraine ? Oh, ce serait tellement trop cool !
Non non non. Avant les enfants, il y avait le mariage. Comme prévu, ce serait moi qui devrait demander à Mlle Sans-Nom d’épouser mon Clément. Et là… Je fais quoi si elle dit non ? HEIN ? Je fais quoi si elle dit non ? Je sais ! Je la tape, jusqu’à ce qu’elle dise oui ! Ceci dit… Peut-être que si je lui rends sa chérie couverte de bleus, Clément ne serait pas super content… Mais si je lui dis qu’elle l’épouse, je serais pardonnée, non ? Mais… Je fais quoi si c’est lui qui veut pas ?
Et puis, je me rendis compte que je me posais toutes ses questions parce que je ne pouvais plus respirer… Vous comprenez, j’étais en train de m’étouffer, alors… Mon cerveau n’était pas très bien hydraté. Cela ne lui serait pas venu à l’esprit de m’aider, à Clément ? Après tout, c’était à cause de lui si j’étais en train de stresser comme une folle. Non mais, sérieusement, je fais quoi si ils ne veulent pas se marier ? Hein ? J’avais déjà choisi ma robe pour le mariage ! Elle aurait été Rose, ma couleur préférée. Et noire, aussi, parce que, quand même, ça à quelque chose de triste le mariage. C’est la fin de la liberté, en quelques sortes.
Et les enfants, je mettrai quoi pour leur Baptême ? Peut-être que j’arriverai à convaincre Clément d’appeler sa fille Elyna, comme ma sœur… Je serai la marraine de ma sœur, quoi ! N serait-ce pas trop cool ? Bien sur que si !
Au fait, il ne m’avait pas demandé un truc, genre mon avis, mes conseils ? Mais, pour les lui donner, je devais me remettre de mon étouffement ! Je veux dire, j’étais déjà en train de délirer sur leur mariage, leurs enfants, tout ça, mais lui, il en était encore à douter à cause de sa liberté… Encore une chose à ajouter à la liste de chose à faire avant d’aller lui demander si elle voulait l’épouser ! Trop de travail pour moi, tout ça !
H.S : Désolée, j'étais partie dans mon délire - ce qui, quand on joue quelqu'un comme April, est très très très facile - ce qui fait que ça nous fait pas beaucoup avancer mais... Je changerai rien parce que c'est parfait the way it is
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Jeu 3 Nov - 22:04
April et Clément
Elle était du même avis, mais ne put s'empêcher d'imaginer le scénario. Du April tout craché ! D'ailleurs elle le lui confia, déjà, rien qu'à sa tête, il pouvait le voir, mais elle le lui dit, ce qui ne fit que confirmer ce qu'il pensait ! « Oh que oui ! Je t’imagine tellement bien en train de disputer ton fils parce qu’il a cassé un bol alors qu’il voulait mettre la table pour faire plaisir à papounet ! ... Oh non non non ! Mieux ! Aller casser la gueule à un ado qui aurait prit ta fille pour une conne & qui l’aurait trompé ! » Il resta sur le cul pendant un petit moment, s'imaginant faire ça ... C'était tout à fait possible, surtout pour une petite fille, il se voyait très bien en père poule, mais genre super protecteur qui ne lâche rien et qui surprotège sa fille ... Ce n'était pas impossible, certes, mais il n'y avait pas que ça à faire ! C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait du mal à se voir père ... « Je trouve que c'est pas impossible ... Mais si ce n'était que ça, élever des enfants ! »
Du coup, il imagina April en mère ! Une mère dévergondée, excentrique, tellement différente, spontanée ! Il sourit à cette pensée. Il l'a voyait bien disputer ses enfants pour ensuite complètement oublier de quoi elle parlait ! C'était elle tout crachée. Puis il décida qu'il était temps de lui annoncer. Pendant un moment il crut la perdre, elle était devenue assez blanche, peut-être un peu trop pour qu'il le voit dans la nuit surement, il se rapprocha alors d'elle et posa sa main sur la sienne toujours en la scrutant, elle semblait complètement ... Elle n'était plus là, plus devant lui, elle ne le voyait plus, elle pensait à autre chose, elle avait une respiration saccadée, à croire qu'il venait de lui annoncer qu'il allait mourir demain, c'était la même chose apparemment, et c'était complètement compréhensible, parce que Clément aimer ? Non, il dirait plutôt tenir à une fille, c'était juste ... Impensable. Sa plus longue relation n'avait même pas duré trois semaines. Mais ce n'était pas qu'il n'avait pas aimé ces femmes, c'était juste que c'était à sa manière à lui. Elles n'avaient pas été contre à chaque fois, il avait prévenu qu'il n'était pas un mec fidèle, mais elles avaient pensé qu'il changerait pour elles. Grosse erreur.
D'où la réaction d'April qui faisait maintenant de l'apnée, un peu plus de temps et elle allait tomber dans le coma et il allait devoir la réanimer en lui faisant du bouche à bouche. C'était surement la première qu'il lui parlait d'une fille et il venait de comprendre qu'il n'allait pas devoir recommencer de si tôt ! Il posa alors ses mains sur les joues d'April pour l'encadrer et la fixa droit dans les yeux en plongeant ses yeux bleus dans ceux de sa confidente qui était hors circuit ! « April ? April ?! » Il voulut pendant un moment la baffer légèrement, pour qu'elle reprenne conscience, mais il ne voulait pas qu'elle lui saute dessus ensuite non plus ! Il hésita puis finalement lui déposa une légère tape sur la joue, très légère, qui n'eut d'ailleurs aucun effet ! « April, arrête maintenant, c'est flippant ! » Il la secoua alors légèrement, puis de plus en plus fort, mais elle ne semblait pas vouloir revenir parmi les êtres conscients de Paris. Elle restait dans ses pensées, chose qui ne rassurait guère, mais dont il pouvait être habitué si on y pensait bien, April n'était pas comme tout le monde, elle était différente et c'était pour cela qu'il l'appréciait énormément d'ailleurs.
Maintenant, il se sentait seul, les quelques passants devaient les prendre pour des fous ... Enfin, pour changer, généralement, quand ils étaient tous les deux, beaucoup de choses étaient différentes ! Il essayait toujours de la faire revenir en se demandant à quoi elle pouvait penser ! Elle devait déjà être partie loin dans ses scénarios possibles et irréalisables ! Il resta encore quelques instants à se demander quoi faire. une main toujours sur sa joue, l'autre vint lui tapoter légèrement le dos, pour lui faire reprendre un peu de souffle, puis finalement, il replaça sa main sur la joue d'April et lui donna une tape vive et sèche pour qu'elle se réveille. Il l'a vit alors cligner des yeux, doucement. Elle revenait enfin, et croyez le ou non, il était bien rassuré ! « April, tu m'entends ? Ca va ? » Il était toujours très près d'elle, essayant de capter toutes ces réactions pour savoir ce qu'elle allait faire maintenant, mais c'était bien une chose imprévisible ! Impossible de savoir si elle allait éclater de rire, pleurer, lui sauter dessus, lui sauter à la gorge pour l'avoir frapper, le taper pour qu'il se réveille, il n'avait strictement aucune idée, il pouvait s'attendre à tout, et dans un sens, il avait très envie de savoir ce qu'elle allait faire, car il préférait largement qu'elle le frappe plutôt qu'elle lui refasse une crise de moitié étouffement et moitié coma ! C'était bien trop stressant pour lui !
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Jeu 3 Nov - 23:36
Et puis, petit à petit, tout revint à la normale. Enfin, par tout, je veux dire, si Clément ne m’avait pas giflée. Giflée quoi ! Non mais carrément ! Pour qui il se prenait ? Alors que j’étais sur le point d’aller demander à celle qui devait probablement être la femme de sa vie ! Je veux dire… Au point de me demander si je pensais qu’il devait abandonner sa liberté ? Et après il me tape quoi ! Il aurait mérité que je le tape en retour. Ceci dit… Il méritait aussi que je fasse péter le champagne aussi, non ? Mon Clément, amoureux ! C’était un événement de la plus grande importance ! Sauf qu’il voulait mon avis sur sa liberté, ou je ne sais quoi. Mais ça sert à quoi, au fond, d’être libre ? C’est comme la popularité sans amis, la célébrité sans talent, tout ça, quoi !
Alors, je me tournai vers lui, l’air très sérieux, genre tueur en série dans sa vie de tous les jours. Il ne se rendait vraiment pas compte de sa chance, le petit ! Être amoureux, même si on hésite à sacrifier sa liberté, c’est merveilleux. Après tout, il pourrait même avoir des enfants normaux des enfants…
Moi aussi, j’ai été amoureuse, une fois. Sauf que pour nous, c’était impossible, scandaleux… Et le pire que nous puissions faire aurait bien été d’avoir des enfants. Vous imaginez, une tribu d’enfant trisomique ou autres, à cause de parents égoïstes, qui se trouvent être… Cousins ? Non non non, Clément n’avait aucune raison de ne pas se lancer. Le pire qui puisse se passer ce serait que sa future femme & lui découvrent qu’ils ne sont pas faits pour être ensemble. Et, dans ce cas, je serai là pour lui… Donc, il devait se lancer. Et une fois que j’aurai fini ma déclaration à l’amoûûûr, on irait prendre le champagne chez moi, et après, dodo. J’étais fatiguée. C’est épuisant, un coma-étouffement. D’ailleurs, il n’étais pas sensé durer une ou deux journées ? Ooooh, raté.
Je pris alors une grande inspiration, parce que j’étais sure que j’allais faire genre ma plus longue tirade de la journée. Je crois que Clément commençait à stresser, à cause du fait que je n’ai toujours pas réagi. « Bon. Je me vengerai du fait que tu m’aies tapé plus tard, j’ai quelque chose de trèèèès important à te dire… » Je me décidai à prendre son visage dans ma main, afin d’être sure qu’il entende et comprenne chaque mot que je m’apprêtais à dire. « Clément… Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as… Après tout, ta fille, elle n’est pas de ta famille, n’est pas une sérial-killeuse… Ceci dit, je te verrais bien en couple avec une fille qui mettrait du poison dans ton café… Enfin bref. La liberté, après tout, c’est rien. Juste une idée préconçue. Si veux vraiment être avec elle, si tu en es sur, alors… Rien ne devrait te retenir. Rien ni personne. »
Décidément, cette journée était éprouvante. Entre mon semi-coma & mon discours… Vivement que j’aille au dodo. Mais, là, tout de suite, j’avais envie de faire un câlin de la chance à Clément, dont j’étais vraiment fière. Alors je le fis, et le serrait très fort… Parce qu’après tout, je crois que le simple fait qu’il m’ait parlé de cette fille était quelque chose de vraiment dur pour lui. Jamais il n’avait même réfléchi au fait de perdre sa liberté pour une fille.
Et puis, je décidai qu’il était temps de le laisser respirer… Il était grand temps, d’ailleurs, parce que, vu sa tête, je crois que je n’étais pas passée loin d’avoir ma revanche. D’ailleurs, qu’allais-je bien pouvoir inventer pour lui faire payer ? Peut-être qu’une petite visite à sa chère & tendre, pour lui faire un petit check-up de toutes les petites manies du grand manitou de l’hôpital… Non, ce serait cruel. Je n’allais pas le priver si tôt de celle qui… Qui… Bref, que pourrais-je bien faire d’autre ? Oh ! Je pouvais faire tomber la salière dans les pâtes ! Oh oui ! Mais après m’être servie. Il fallait que j’arrive à lui faire penser à autre chose comme… Oh, comme l’éléphant rose par la fenêtre ! Sure, il ne se douterait de rien. Après tout, c’est courant, les éléphants roses, à Paris, non ? Non ? Eh bien, il faudrait. Parce que les éléphants… Roses… C’est une des choses les plus magnifiques que j’aie vu de toute ma vie ! Avec les flamands roses… Ou alors, je confonds les deux, ce qui ne m’étonnerait pas du tout, parce que, finalement, je ne me souviens pas avoir vu d’éléphant rose autre part que sur les cartes d’anniversaires que m’envoyaient ma grand-mère, tous les ans. Je crois qu’elle en avait acheté une vingtaine pour moi, et une vingtaine avec les lapins bleues pour Ely… Elle a dû être déçue quand ma sœur a disparu, et qu’elle a du jeter le reste de son stock de cartes lapins.
Où en étais-je… Ah, oui ! Le sel dans les pâtes ! Je pense que c’est une excellente idée, mais, parfois, Clément me rattrape côté intelligence… Je ne pense pas que je ne le sois pas, non, bien sur, mais je ne suis pas sure qu’il se laisserait prendre au coup de l’éléphant rose. Un copain médecin m’avait dit que, lorsque les gens avaient peur de la piqure, ils leurs demandaient de regarder quelque chose, et les patients ne savaient même pas qu’ils étaient piqués. J’avais trouvé ça horriblement méchant pour les gens. Vous imaginez, vous, votre médecin vous demande de regarder la vache en tutu rose, à l’autre bout de la salle, et vous, tout content vous y croyez et bah… NON ! Ce n’était qu’une ruse sournoise, vicieuse, sadique. La déception totale quoi !
Oui, après tout, je l’aimais beaucoup, mon Clément, et je n’avais vraiment pas envie qu’il ait la déception d’apprendre que, NON, les éléphants roses n’existent pas autre part que sur les cartes d’anniversaires. J’allais d’ailleurs le vérifier à l’instant. « Clément ? Tu crois que les éléphants roses existent ? »
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Sam 5 Nov - 13:16
April et Clément
April revint enfin à elle, pour le plus grand plaisir de Clément qui fut beaucoup plus rassuré ! Bon, il risquait d'avoir des représailles du fait qu'il venait quand même de lui mettre une claque pour qu'elle revienne à elle, mais il avait toujours une petite explication pour ça non ? « Bon. Je me vengerai du fait que tu m’aies tapé plus tard, j’ai quelque chose de trèèèès important à te dire… » Il ne put s'empêcher de sourire, c'est bon, aucune séquelle de sa semi coma et de ... Bref' aucune séquelle ! Elle était bien revenue à elle. « Oula, attends, avant je tiens à te dire que lorsque les patients débloquent, font des crises ou autres, la meilleure manière c'est la gifle, alors ne pense pas que c'était une partie de plaisir ... Même si j'avoue que c'était ... Bref'. » Il lui fit un beau sourire pour se faire pardonner et il l'a vit alors prendre son visage dans ses mains pour capter toute son attention, même si elle l'avait déjà ! Après ce qu'elle venait de lui faire, aucun doute il veillait à tout pour éviter une rechute occasionnelle.
« Clément… Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as… Après tout, ta fille, elle n’est pas de ta famille, n’est pas une sérial-killeuse… Ceci dit, je te verrais bien en couple avec une fille qui mettrait du poison dans ton café… Enfin bref. La liberté, après tout, c’est rien. Juste une idée préconçue. Si veux vraiment être avec elle, si tu en es sur, alors… Rien ne devrait te retenir. Rien ni personne. » Telle était la question. Est-ce qu'il en était sûr ? Est-ce que ce qu'il ressentait était fort, aussi fort que les autres, plus fort ? Il n'en savait strictement rien, tout ce qu'il savait c'est que lorsqu'il se sentait mal et qu'il pensait à elle, c'était comme un petit réchauffement, comme lorsqu'un rayon de soleil se pose sur votre peau et vous réchauffe, mais c'était le même effet lorsque Ella lui souriait ou encore losrqu'April partait dans ses délires impensables, c'était la même chose. En gros, il tenait à elle, mais peut-être qu'elle ne tient à lui. « Non, elle n'est pas une tueuse à gage, enfin, peut-être qu'elle a une double vie, qu'elle est espionne, qu'elle travail pour interpole et qu'en fait elle ne fait que m'utiliser pour sa couverture ... Enfin, je raconte n'importe quoi quand je suis avec toi en fait ... »
Il éclata de rire et April se jeta dans ses bras. Il l'a réceptionna et il ne s'attendit pas à ce qu'elle serre aussi fort ! Mais ça lui fit plaisir, il la garda dans ses bras jusqu'à ce qu'elle se décide à le lâche pour le laisser respirer. Petite vengeance ? Peut-être qui sait ! « Non, mais le problème, c'est que je ne sais pas où j'en suis et en plus, elle est ... C'est mon double au féminin, tout ce qu'elle veut c'est s'amuser, donc au final, je me suis fait avoir je pense ... Merde, je suis vraiment c** ... Elle s'en fiche en fait, elle joue comme je jouais avec toutes les autres » Clément se rendit alors compte de ce que ça pouvait faire de jouer avec une personne, pas qu'il allait arrêter, parce que sa vision de vie c'était que pendant un moment, elle avait du plaisir, de la joie, certes, la rupture était difficile, mais c'est tout au final non ? « Je pense que je vais profiter du moment et que je verrai bien comment ça se passe, il faut juste que je fasse attention et que je ne m'attache pas trop ... Au pire, tu me réconforteras ! Ca serait bien marrant ça tiens, moi, en train d'être mal pour ... Une femme ! »
Il sourit doucement car ça ne lui était jamais arrivé, enfin, peut-être une ou deux fois, mais jamais très très longtemps, car il n'avait jamais accordé énormément d'importance dans ses relations amoureuses, ça venait et ça repartait et il laissait faire, il s'en fichait, donc finalement, une déception amoureuse, il ne sait pas ce que c'est, il en a surement causé, mais lui, ce sait pas ce que c'est. « Clément ? Tu crois que les éléphants roses existent ? » Venait-elle réellement de changer de sujet en parlant d'éléphants roses ... Pas de rire, non, ce n'était pas une blague ! Lui, ne put s'empêcher d'élargir son sourire tout en lui prenant la main. « Finalement, tu as peut-être quelques séquelles de ton demi-coma-étouffement ! Non, je ne crois pas aux éléphants roses ma chère, où alors, c'est toi qui l'aurait teinté, tu en serais capable en plus ! » Vue comment elle était du genre à créer des choses farfelues, si un jour Clément voyait un éléphant rose, il penserait immédiatement que c'est April qui est derrière tout ça, c'était comme ça quand on connaissait une personne telle que April Anderson.
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Sam 5 Nov - 17:21
Clément doutait. C’était donc ça ? Ce n’était pas tant qu’il était lui-même surpris de ressentir quelque chose vis-à-vis de cette demoiselle, c’était surtout sa peur d’être lui-même un jeu. J’eus du mal à ne pas lui lancer un regard mauvais en lui faisant remarquer que, après tout…Ce n’était que justice. Mais non. Voilà ce qui arrive lorsque deux séducteurs s’approchent trop près l’un de l’autre. Peut-être même que cette fameuse demoiselle se posait exactement les mêmes questions. Moi, en tant que spectatrice extérieure, qui ne la connaissait pas, je ne voyais pas comment elle s’y prenait pour le faire douter à ce point. Non mais, sérieusement. « Non, elle n'est pas une tueuse à gage, enfin, peut-être qu'elle a une double vie, qu'elle est espionne, qu'elle travail pour interpole et qu'en fait elle ne fait que m'utiliser pour sa couverture ... Enfin, je raconte n'importe quoi quand je suis avec toi en fait ... » J’essayais vaguement de me retenir d’exploser de rire, mais mes résolutions ne tinrent pas longtemps. Oui, effectivement, j’avais tendance à faire cet effet-là, aux gens, et encore plus à Clément. « Toi, qui servirais de couverture ? Ce serait tellement impossible ! » Ben, oui, c’est vrai. Mon confident ayant une fâcheuse tendance à ne pas rester plus de 3 semaines avec une fille, comment pourrait-il être une couverture ? Et, surtout, il devait être l’une des personnes les plus intelligentes que je n’ai jamais connu. A part peut-être Ely.
« Non, mais le problème, c'est que je ne sais pas où j'en suis et en plus, elle est ... C'est mon double au féminin, tout ce qu'elle veut c'est s'amuser, donc au final, je me suis fait avoir je pense ... Merde, je suis vraiment c** ... Elle s'en fiche en fait, elle joue comme je jouais avec toutes les autres » Encore une fois, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. J’avais beau essayer de me retenir, le voir… Comme ça.. Comme toutes celles à qui il avait brisé le cœur. Vous croyez au Karma ? Moi oui. Je pense aussi qu’il a un drôle de sens de l’humour. Très limite, parfois. Comme là. Il y a encore un proverbe français débile… « L’arroseur arrosé », je crois… Ou quelque chose du genre. « Comment pourrait-on jouer avec toi, Clément ? Tu comprendrais trop vite. Toi ? C** ? Effectivement, tu dis n’importe quoi quand tu es avec moi. »
Je ne pense pas que le Karma de Clément soit si bas que ça. Effectivement, il était comme… Un trou noir affectif, mais il y avait aussi le fait qu’il sauve des vies, tout les jours. Et tout ce qu’il fait pour Athena, pour Ella, pour moi… Non. Son Karma doit être… Un petit peu positif. Au moins. Eh bien… Après la question sur les éléphants roses, il subirait celle sur le Karma. « Je pense que je vais profiter du moment et que je verrai bien comment ça se passe, il faut juste que je fasse attention et que je ne m'attache pas trop ... Au pire, tu me réconforteras ! Ca serait bien marrant ça tiens, moi, en train d'être mal pour ... Une femme ! » Est-ce qu’on peut seulement éviter de s’attacher à quelqu’un ? L’amour, c’est quelque chose qui ne se contrôle pas, n’est-ce pas ? Sinon, j’aurais choisi quelqu’un d’autre qu’Antoine. Quelqu’un comme… Comme… Quelqu’un d’autre, c’est tout. Ceci dit, j’aimais bien sa nouvelle philosophie. Et, il avait raison, quoi qu’il se passe, je serai là pour lui. A part peut-être s’il décide que quelqu’un ferait une meilleure témoin que moi à son mariage, ce que je ne risquais pas d’apprécier. Surtout que ma robe serait tellement belle…
Mais… Mais… Était-ce moi, ou… ? Est-ce qu’il avait dit comment elle s’appelait ? Non, je ne croyais pas. Pourtant, si je voulais pouvoir aller la demander en mariage, il fallait bien que je sache qui elle était… Mais si ! Si je me trompais & que je demandais à quelqu’un qui ne serait pas la bonne personne ? Non mais, vraiment ! Genre… A sa stagiaire ? « Bonjour, est-ce que tu veux épouser mon Clément ? »… Là, je pourrais presque parier que la réponse serait un énorme NON avec la tête genre « complètement tarée celle-là ». Alors, je me retournais vers mon confident les yeux comme des points d’interrogations, et… « Tu crois au Karma ? Et elle s’appelle comment ? » Hum… Oui, bon, d’accord, les deux petites phrases mises bout à bout n’avaient aucun sens mais… « Sans folie pas de raison, il faut les deux ensembles »… Ne dîtes pas non, tout le monde ne peut s’empêcher d’être d’accord avec ça. Et puis, n’étais-je pas une artiste ? Nous nous devons de montrer le monde sous un angle nouveau à tout un chacun. Personnellement, je le montrais toujours sous l’angle de la folie, et de l’enfance. Quoi de mieux ? Vous croyez aux ondes positives aussi ? Moi oui. Je crois en beaucoup de choses, de toutes façons.
Ma vengeance, vous dîtes ? Non, cela faisait bien longtemps que j’en avais oublié l’idée. C’est tout le temps comme ça, je ne devais surtout pas remettre quoi que ce soit à plus tard, parce qu’alors, j’oubliais jusqu’à l’existence de cette idée. Aussi, je fus plutôt surprise lorsqu’il me répondit : « Finalement, tu as peut-être quelques séquelles de ton demi-coma-étouffement ! Non, je ne crois pas aux éléphants roses ma chère, où alors, c'est toi qui l'aurait teinté, tu en serais capable en plus ! » Moi, des séquelles ? D’un demi-coma-étouffement ? De quoi parlait-il ? Bof, ceci n’avait aucune importance. « Teindre un éléphant en rose ? Oooh ouais ! Ca c’est du projet ! Je t’ai dit que je voulais faire une exposition une fois que j’aurai mon diplôme ? Il me faut cet éléphant ! Tu crois que je pourrais faire une expo sous un chapiteau ? »
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Dim 6 Nov - 10:54
April et Clément
« Toi, qui servirais de couverture ? Ce serait tellement impossible ! » Il réfléchit quelques instants ... Non, ce n'était pas impossible, si on prenait dans l'optique que justement on pensait que ce n'était pas possible et qu'on le faisait finalement, c'était l'idée de contradiction, personne penserait que ça fonctionnerait, donc je le fais quand même, mais c'est juste un jeu. Il stoppa très vite ce flots de pensées qui ne voulaient rien dire ! Bref', ce n'était pas envisageable de toute manière car Maëlys n'était pas une tueuse à gage, donc il s'en fichait pas mal à la fin de la possibilité d'une couverture. « Mouai ... »
C'était comme si la roue avait tourné, que toutes les femmes qu'il avait lâché sans raison venaient lui faire comprendre ce qu'elles avaient ressenti, être pris pour un jouet, bon, ce n'était pas désagréable non plus, ça le serait quand on lui dirait que c'était la fin, comme il l'a fait de nombreuses fois. « Comment pourrait-on jouer avec toi, Clément ? Tu comprendrais trop vite. Toi ? C** ? Effectivement, tu dis n’importe quoi quand tu es avec moi. » Il éclata de rire avec elle. Oui, il comprendrait vite. Il avait l'impression qu'elle était sincère, mais il y avait toujours un petit doute, un petit doute qu'elle même devait sentir à son égard ! Vue le nombres de femmes qu'il a déjà eu dans son lit rien qu'en comptant celles de l'hôpital, peut-être qu'au final, c'était elle qui avait peur ? Se prendre la tête comme ça, ce n'était vraiment pas son genre et pourtant qu'est-ce qu'il était en train de faire là ? C'était exactement ça, ce qui prouvait le fait qu'il était vraiment à côté e la plaque, il fallait qu'il se réveille maintenant, ou alors, il serait dans une mauvaise position à la fin.
« Hum ... Surement oui, je le verrai ... ou alors, je ne veux pas le voir ! » Il éclata de rire, qu'est-ce que ça pouvait être compliqué ! Un léger silence s'installa les laissant à leurs pensées. Il fallait juste qu'il ne s'attache pas, mais est-ce que c'était vraiment contrôlable ? Il n'en savait vraiment rien, mais il avait quand même cette petite idée du fait que dans quelques semaines, peut-être serait-il déjà lassé ? Depuis quand leur jeu dur ? Un petit moment déjà ... Affaire à suivre. « Tu crois au Karma ? Et elle s’appelle comment ? » Il tourna son regard vers elle, analysant ses deux questions. Avaient-elles un rapport logique ? Non, pas vraiment ! Elle avait juste voulu les placer et hop, elle les avaient dit en même temps. Il lui sourit alors. Le Karma, qu'est-ce que c'était exactement ? Cette histoire des mauvaises actions qui sont accumulés et finalement un jour on les paye ? Mais avec tous les gens qu'il sauve, il ne devait pas avoir un si mauvais karma. « Si je crois au Karma ? C'est une bonne question ça April, pas vraiment. Tu sais, j'ai plutôt des croyances orientées vers la science moi. »
Il lui fit un beau sourire craquant auquel personne ne pouvait résister. Son nom ? Maëlys, un prénom qui commençait vraiment à occuper la majorité de ses pensées ! « Maëlys, elle s'appelle Maëlys. Pourquoi, tu comptes aller la voir ? » Il vit alors une expression étrange sur le visage d'April, et hésita quelques instants avant de demander quoi que ce soit. « Tu en connais une ? Je demande ça, parce que tu fais une tête de ... Déterrée ? Ouai, c'est ça. Ca va ? » Hum, c'était très étrange cette expression sur son visage. Soit elle détestait vraiment ce prénom, chose qui n'était pas impossible venant d'April, ou alors elle en connaissait une et était en train de l'imaginer avec Clément, chose assez réalisable dans la la tête de sa confidente. Il était de plus en plus impatient qu'elle lui dise ce qui venait de lui passer par la tête, il n'était pourtant pas curieux d'habitude, enfin, un peu, comme tout le monde, mais là, comme ça concernait quelque chose autour de son prénom, il avait comme une horrible envie de savoir. C'était ainsi.
« Teindre un éléphant en rose ? Oooh ouais ! Ca c’est du projet ! Je t’ai dit que je voulais faire une exposition une fois que j’aurai mon diplôme ? Il me faut cet éléphant ! Tu crois que je pourrais faire une expo sous un chapiteau ? » Comment changer de sujet en trois leçons ? Non, il ne savait pas qu'elle avait une idée d'expo en tête ! « Vraiment ? Franchement, il te faudrait un énorme chapiteau pour faire entrer un éléphant dedans ma belle ... Et encore, un éléphant à Paris, franchement, c'est du projet. T'es vraiment pas croyable. » Il suffisait de dire quelque chose pour qu'elle parte dans ses délires et c'était vraiment divertissant.
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Mer 9 Nov - 18:28
Hum.. Non, Clément n’avait pas vraiment l’air convaincu de l’impossibilité du fait qu’il serve de couverture. Eh bien, tant pis pour lui, mais moi, j’étais sure & certaine que ce n’était même pas dans le domaine du possible. Limite, voir un bateau dans la rue des champs élysées, ce serait plus possible. Non mais je veux dire… Vraiment ! Ceci dit, je dis ça, mais si je voyais un bateau dans cette fameuse rue, je dirais que je verrais mieux le contraire... Tiens, ça me fait penser, il faut vraiment que j’aille voir ce film, là, avec l’inondation dans Paris… Un monstre à Paris ! Oui, c’est ça. Bref. Il ne me croyait pas, et c’est ça le principal… Pfeuh !
Enfin, donc, Clément. Je rêvais ou… Il était vraiment en train de se prendre la tête comme ce n’est pas permis à cause d’une seule & unique petite demoiselle ? Ce devait être… Une superstar. Ou une véritable Bombe. Je me demandais un peu comment elle avait fait pour faire qu‘il ait l‘impression de l‘aimer. Et comment elle faisait pour le faire douter à ce point. Un Don Juan aussi, alors ? J’avais pris ma décision : j’allai la suivre dans tous ses déplacements pour savoir ce qu’elle faisait comme trafic. Peut-être était-elle une sorcière ? Petite, j’avais eu du mal à arrêter d’y croire. Le pire avait été pour Bloody Mary : il avait fallut que ma nourrice m’oblige à tourner trois fois devant le miroir en scandant « Bloody Mary » et que je voie que rien ne se passait pour que je comprenne que les gens ne cherchaient pas à me piéger mais que, non, il n’y avait pas de fantôme prêt à nous tuer… Ma croyance envers les sorcières, les lutins, les fantômes, les licornes n’avait pas tardé à suivre non plus. Malheureusement, il en fut de même pour Santa Claus et la teeth’s fairy, et Nancy s’en mordit les doigts. Bien fait.
« Hum ... Sûrement oui, je le verrai ... ou alors, je ne veux pas le voir ! » Hein ? De quoi étions-nous en train de parler à l’instant, déjà ? Mince, avec Bloddy Mary & les autres fantômes de mon enfance, j’en avais oublié ce dont nous parlions. Ca m’apprendra. Tant pis, je riais avec Clément quand même, pour ne pas qu’il se rende compte de quoi que ce soit. Ah ah ah. Non, franchement, sa phrase était drôle, même hors contexte.« Si je crois au Karma ? C'est une bonne question ça April, pas vraiment. Tu sais, j'ai plutôt des croyances orientées vers la science moi. » Sacrilège ! Je voulais bien qu’il ne croit pas aux éléphants roses, vu que la seule à y croire était ma sexy, mais ne pas croire au Karma ? Mais bon, je m’étais jurée plus jeune que jamais, ô grand jamais, je n’essaierai de convertir quelqu’un d’autre à ma religion, qui était un mélange de bouddhisme, d’animisme et d’hindouisme. Une croyance qui faisait que je ne croyais qu’en ce qui m’arrangeait, à savoir le Karma, le pouvoir de la nature & la réincarnation. J’avais essayé de croire aussi en Dieu, plus jeune, parce que j’aimais bien la messe de Gospel, mais j’avais découvert que je pouvais y aller sans y croire, et comme cela m’arrangeait, c’était ce que je faisais depuis. Donc, je ne dis rien, contrairement à mes habitudes et parce que je n'aimais pas imposer mes bavardages inutiles, même à mon Clément.
Ceci dit, ne croire qu’en la science, c’était du Clément pas Clément. Un truc de scientifique pas cool, alors que Clément, il était cool. Même si j’étais devenue une fille de la science, j’aurais continué à dire n’importe quoi & à croire en ce qui m’arrangeait ( ou , à défaut de ce qui m’arrangeait, ce que je voulais ) enfin, peut-être pas. J’aurais bien vu, de toutes façons. Être une artiste, c’est tellement plus drôle. Quand on dit des choses fausses, on peut prendre un air inspiré & mystérieux, et déclarer « Es-tu sur que c’est faux ? »… C’est un peu pareil pour la psychologie, en fait. C’est un truc à rendre fou notre entourage.
« Maëlys, elle s'appelle Maëlys. Pourquoi, tu comptes aller la voir ? » Maëlys ? Ah oui, j’en connaissais une. Mais il n’aurait pas pu en choisir une autre ? Non mais, franchement ? Il devait y avoir des milliers de filles à Paris ( disons, en comptant les touristes ) et lui, il choisissait la Seule qui voulait me tuer ? J’étais fichue, anéantie… Je ne pourrais jamais mettre ma magnifique robe rose à son mariage, ni être témoin, ni marraine, ni même baby-sitter… Non, sérieusement, je sais bien que l’amour ne se commande pas mais ça… Tu comptes aller la voir, il avait dit ? Hum… « Non, ne t’inquiètes surtout pas, j’irai pas la voir, ta Maëlys… Tout, mais pas elle.» D’ailleurs, que se passerait-il si j’allais la voir ? Décapitation ? Elle travaillait dans un hôpital, et moi, je les avais en horreur, même si tout le monde tentait de me dire que non, il ne fallait pas, ce n’était pas si terrible… Je suis sure, il y a pleins de matériel pour décapiter les gens là-bas. Peut-être qu’elle préférerait me manger ? « Tu en connais une ? Je demande ça, parce que tu fais une tête de ... Déterrée ? Ouai, c'est ça. Ca va ? » Cette fois, j’explosais de rire. Non, vraiment. J’étais en train de me demander comment elle allait me tuer, et Clément, presque inquiet, me demandait si je la connaissais, sa Maëlys. J’aurais peut-être préféré ne pas lui demander comment elle s’appelait. Désormais, pour moi, Clément ne serait plus amoureux de Maëlys, mais d’une certaine… Alice. Oui, je le voyais bien avec une Alice. Voilà, il ne suffisait plus que de lui inventer une tête… Blonde. Avec des beaux yeux bleus. Encore un effort et je pourrais effacer l’image de Maëlys avec une tronçonneuse qui me poursuivait dans le Bois de Boulogne, pour me voir en train de faire des essayages de robes de mariées avec Alice. Beaucoup plus agréable, croyez-moi.
« Vraiment ? Franchement, il te faudrait un énorme chapiteau pour faire entrer un éléphant dedans ma belle ... Et encore, un éléphant à Paris, franchement, c'est du projet. T'es vraiment pas croyable. » Etait-ce un compliment pour mon idée ? Ou un reproche pour ma folie indescriptible ? Peut-être les deux à la fois. J’offris un énorme sourire à Clément, qui venait de me sortir l’horrible image d’une Maëlys en train de me frapper la tête avec son énorme massue, pour me mettre celle d’un magnifique chapiteau avec Canabis ( le nom de mon futur éléphant, je viens d’en décider ainsi ) dedans. Superbe. « Oui ! Il faut encore que je creuse ce projet, mais j’ai vraiment envie de le faire, tu sais *-* »
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien. Mer 16 Nov - 16:52
April et Clément
« Non, ne t’inquiètes surtout pas, j’irai pas la voir, ta Maëlys… Tout, mais pas elle.» Clément ne put que rire face à la remarque, apparemment, Maëlys n'était pas inconnue à sa confidente, ce qui intensifia la curiosité de Clément qui du coup, voulait bien savoir comment elle l'a connaissait, d'où, ce qu'il s'était passé, ce qu'elle pensait d'elle, enfin voilà, toutes ces questions qu'on se pose quand on sait qu'une personne proche connait la personne à qui on pense sans beaucoup d'arrêt pendant une journée entière ! « J'ai comme l'impression que ce n'est pas ta meilleure amie. » Il avait cependant toujours le sourire aux lèvres, ça ne le dérangeait pas qu'April n'apprécie pas Maë, tant que rien ne changeait entre eux, il n'y avait pas de soucis à se faire, c'est ce qu'il pensait, car après tout, ce n'était pas fait pour durer non ? April devait en avoir conscience, s'il y avait bien quelqu'un qui changeait souvent de femme comme de chemise, c'était Clément. « Non, sans rire, tu connais une Maëlys ? Maëlys Jefferson ? Une petite brune ? » Maintenant qu'elle avait réagit comme ça, il était obligé d'en demander plus, c'était ça nature et puis qui ne voudrait pas en savoir plus franchement ?
« Oui ! Il faut encore que je creuse ce projet, mais j’ai vraiment envie de le faire, tu sais *-* » Et non, elle ne rigolait pas, elle n'était pas du genre voyons ! Elle allait vraiment faire ça, elle avançait souvent sur des coups de tête comme ça et c'était vraiment extraordinaire ! Du moins, c'est ce que pensait Clément, il était toujours bien emballé quand elle avait une nouvelle idée, parce qu'il savait qu'elle allait aller jusqu'au bout et donc qu'elle n'allait pas abandonné à la première erreur ou au premier obstacle. « Tu m'étonneras toujours, c'est fou ça. » Et c'était vrai, elle l'étonnera toujours car elle était tout simplement imprévisible, ce qui pouvait rendre un quotidien morose, habituel, complètement différent, et comment ne pas aimer quelque chose de ce genre ?
Il marqua une petite pause et se rappela du fait qu'elle était en train d'étudier alors qu'il l'avait dérangé. « Dis, tu révisais quand je t'aie demandé de venir. Tu as des examen à venir ? » Il ne se rappelait pas qu'elle lui ait parlé du fait qu'elle avait des examen, ou alors elle ne lui avait tout simplement pas dit ! C'était une option. « Non parce que, si tu veux, on peut toujours aller chez toi pour que tu bosses un peu, un minimum, je ne voudrai pas que tu te ramasses par ma faute. » Il lui fit un beau sourire. Il savait qu'elle n'allait pas se laisser faire, qu'elle n'allait pas ne pas réviser rien que pour lui. Enfin, elle était venue là, mais c'était une question de survie, il l'avait un peu obligé en envoyant un message aussi ... Simple ? Oui, c'était bien le mot ! « Chose qui n'arriverait pas, mais sait-on jamais. » Un petit clin d'oeil et il partit dans ses pensées. Ca lui rappelait quand lui même devait travailler ses cours. C'était une belle époque, mais pour rien au monde il n'y reviendrait. Le stresse des examens, des cours, des profs et tout ça, trop peu pour lui, il préférait nettement maintenant, où il était autonome, il avait un autre stresse à gérer, mais il le préférait clairement. Etre juger, être étudiant, c'était bien, amusant, c'était un bon moment, mais rien à voir avec la vie active qu'il préférait.
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Sujet: Re: Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien.
Clément & April || Allez viens si t'as peur de rien.