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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥

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MessageSujet: L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥   L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥ EmptyLun 10 Oct - 21:21

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥ 4948982qv8fsw

Hello Darling, do you remember me ?

Vendredi soir, les cours venaient de se terminer, c’était enfin le Week-End et il était temps de se détendre. Les études de médecines étaient loin d’être de tout repos, mais ce soir je décidais de ne pas m’étaler dans mon lit exténué dans les environs de 22 heures et préférait aller traîner dehors et m’amuser un petit peu, loin de cette odeur d’hôpital (qui ne me déplaisait pas d’ailleurs) et de ces murs trop blancs, trop purs, trop stérilisés pour être un minimum détendu. Une fois avoir fini mes interventions, mes diagnostics et mes cours théoriques je retournais au vestiaire, me changeais en compagnie des autres étudiants sans gêne particulière, question d’habitude, et souhaitais un bon week-end à tout le monde avant de m’enfuir mon sac sur le dos jusqu’à ma voiture.

Je m’empressais de rentrer chez moi, où j’avais tout re-décoré d’ailleurs depuis quelques jours en laissant seulement mon mur de photos et le T-Shirt de Billy dans mon lit en seuls souvenirs visibles. Le reste était caché dans des malles, sous le lit, dans des tiroirs, dans mon ordinateur. Deux ans s’étaient écoulés, je n’avais aucune nouvelle de Billy, je ne savais même pas s’il était vivant ou non, s’il avait refait sa vie avec quelqu’un d’autre, s’il était sur Paris ou même s’il était heureux, rien. Je devais l’oublier, mais c’était beaucoup plus compliqué que ça pour moi, je m’attachais trop vite aux personnes et lorsque le temps de se séparer venait c’était encore plus difficile. Ce n’était pas difficile avec Billy, c’était monstrueusement affreux et j’en souffrais au fond. J’avais appris à mes dépens à garder ce sentiment enfoui en moi, je ne pouvais plus me plaindre à longueur de journée, je devais garder ma souffrance pour moi et c’est ce que j’essayais de faire au maximum, mis de côté les jours où je devais vider mon cœur car il se faisait trop lourd. Aujourd’hui, j’étais tellement sur les nerfs qu’il suffisait d’une seule petite goutte pour faire déborder le vase. Je n’avais pas abandonné l’idée que Billy pouvait revenir, mais je savais que cela relevait de l’extraordinaire, après tout il m’avait laissé et il ne devait certainement n’avoir aucun regret puisqu’il n’était pas revenu, n’avait pas appelé une seule fois, rien, rien et toujours rien. Je soupirais à ces pensées, déposait mon sac sur le canapé et décidait d’aller prendre une bonne douche pour enlever toutes les saletés de la journée et me changer les idées.
Je laissais l’eau couler sous ma peau, les souvenirs s’évaporer pour pénétrer dans mon cœur, et en ressortait au bout de quelques minutes. Une serviette autour de la taille je choisissais une tenue pour la soirée plutôt relax : Un simple jean slim foncé accompagné de converses et d’une chemise que j’allais boutonner seulement à partir du deuxième ou troisième bouton feraient l’affaire. Je me séchais les cheveux, les coiffais, vérifiais les dernières actualités sur mon ordinateur et vérifiais que personne n’avait voulu me joindre, ce qui n’était pas le cas, et sortais de mon appartement pour rejoindre mon chauffeur qui m’attendait dans la voiture en bas. Si une chose n’avait pas changé, c’était bien ça, j’aimais toujours autant avoir mon petit confort après tout ce temps. Je sautais dans la voiture d’un air enjoué, aux côtés de mon chauffeur et le saluais d’un air souriant.

J’étais content de le voir car je le connaissais depuis très longtemps, depuis que j’étais gosse en fait, et il savait presque tout de moi. J’étais content de sortir aussi, on aurait pu me comparer à un enfant qu’on conduisait à un parc d’attractions ou en voyage, et lui ça le faisait toujours rire. J’avais l’air d’un vrai gamin à sautiller partout d’excitation. Ca faisait longtemps que je n’étais pas sorti en fait, trop longtemps que je restais enfermé chez moi à travailler ou à me morfondre. J’étais certes seul ce soir, mais ça n’allait pas m’empêcher de m’amuser. Une fois arrivé devant le lieu de fête, je donnais une tape sur l’épaule du chauffeur et le remerciais. Il était déjà tard, j’avais pris ma douche certes mais j’avais fait une sieste aussi car sinon je n’aurais pas tenu la soirée. Je me dirigeais donc d’entrée sur la piste de danse et en profitais pour me déhancher à bout de souffle. Au bout de longues minutes je m’arrêtais et commençais à boire quelques verres de vodka. Une fille se posa à mes côtés sur un siège de bar et commença à discuter avec moi d’un air séducteur. J’aimais ses yeux, j’aimais le regard qu’elle me faisait, ses yeux perçants à travers les miens, oui j’aimais bien cette fille définitivement.

Un pari fut lancé : Je devais faire un strip-tease devant tout le monde. Je n’étais ni trop pudique ni pas assez, j’aimais m’amuser et particulièrement lorsque mon taux d’alcoolémie commençait à être élevé. Je rigolais donc assez fort à sa proposition, mon rire masqué par la musique techno qui martelait ma tête, et l’entraînais sur la piste de danse où je la laissais se faire draguer tandis que je montais sur une piste surélevée. Une fille en bikini s’y trouvait, vraiment très belle, et attirait mon regard. J’aimais être séduit. Je m’approchais de cette demoiselle et commençait à me donner en spectacle. Je déboutonnais ma chemise et tournais autour d’elle tel un rapace autour de sa proie, avec un regard charmeur, et descendais mes mains sur mon torse avant d’enlever ma chemise complètement sous les sifflets des demoiselles attirées par mon numéro.

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MessageSujet: Re: L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥   L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥ EmptyMar 25 Oct - 1:14

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Je tire une taffe sur ma cigarette allumé, observant les lumières et le décor s’installer. La rave commence à prendre forme, je peux déjà imaginer la réussite de la soirée que nous organisons depuis presque 3 semaines. Pourtant je ne ressens aucune excitation, aucune joie. Je souffle, lasse et fais quelques pas dans le vide, les yeux fixé sur le gravier. Lorsque je me suis réveillé ce matin, j’avais comme un affreux goût d’amertume. Cela fait un peu plus d’une semaine que j’ai rencontré Ella, après deux longues années de silence. Son regard humide, je m’en souviens encore. Comme de la violence de ces mots et des sensations qui m’ont parcourue. Elle m’a craché tout ce qu’elle avait sur le cœur, sans concession, sans détours. Elle était pourtant si juste. Mon ancienne amie m’a complètement retourné l’esprit et le cœur. Moi qui me pensait insensible et tout puissant, je me retrouve aujourd’hui dans un océan de souvenir qui me donne la nausée. J’aurais aimé pouvoir dire que j’ai tout oublié de mon histoire avec Aaron, pouvoir souffler à qui veut l’entendre que de toute façon je ne l’ai jamais aimé. Mais c’est faux. Complètement faux. Je repense encore et encore à la saveur de ses baisers, à la douceur de notre étreinte. Il me manque. Je passe une main dans mes cheveux, m’appuyant contre une rambarde tendit que je conseil un artisan quant au positionnement d’une partie du décor. D’apparence, rien n’a changé, d’apparence, je reste le même Cheshire qu’ils connaissent depuis si longtemps. Je reste vif, sociable, mystérieux. J’reste ce même enfoiré. Pourtant au fond, je ne sais plus vraiment ce que je dois penser. Je souffle de nouveau, écrasant ma cigarette sous la semelle de ma chaussure et repart vaguer à mes occupations. La soirée lavera mon esprit de tout remord. Il suffira que je me trouve un nouveau garçon à mettre sous mes draps et tout aura disparu. Je repenserais à la nuit torride que nous aurions passé et plus rien n’existera. Je souris, rejoignant mon équipe. J’ai encore du boulot, pas le temps de pensé à ces choses-là. Alors les heures défilent, les préparatifs avance et bientôt Paname diurne laisse place à la nuit. Je fais face à un miroir, m’observant dans celui-ci. Une jeune femme, Sophie me semble t’il passe une main paisible dans mes cheveux, terminant de me coiffer. Je lève mes yeux vers elle et lui offre un sourire. Elle me le rend. J’aime bien cette fille. Elle me fait un peu penser à Ella, à sa joie de vivre, pourtant si fragile. Nous avons imaginé la rave Party à partir des contes de Charles Perrault, un univers plus sombre, plus décadent. Ainsi j’ai choisi de m’habiller dans l’esprit du grand méchant loup de ses contes, une coiffe représentant la gueule de l’animal sur le crane. Sophie vint à moi pour m’aider à passer la veste de mon costume sur ma peau nu. « Alors Sophie, as-tu déjà vu loup plus séduisant ? » Elle émit un léger rire et je la laissai se préparer à son tour afin de rejoindre le cœur de la fête. J’entends d’ici la musique, vibrante, agressif et psychédélique. J’entends des cris, des gémissements, des rires. J’entends tout ça et soudainement, mes tracas de ce matin disparaissent. Je suis chez moi, aucune douleur n’a d’importance dans cet univers. J’entre au cœur de la fête, des corps sont collés à moi et la chaleur ambiante m’étouffe, me faisant suffoquer. Des mains se baladent sur mon corps et je parcours la foule des yeux, repérant habitués et visages familier. Depuis ma séparation, les rave-party de Cheshire cat se sont classé parmi les plus prisé à Paname. J’avoue ressentir une certaine fierté. J’allai me poser au bar, discutant avec celui qui préparait les cocktails quand le numéro d’un garçon attira notre attention. Je senti mon ami se rapprocher du creux de mon oreille « la soirée promet d’être une grande réussite. Regarde-le celui-là, il est déjà complètement torché ! » Je ricane et laisse mon regard vagabonder sur le corps du garçon. Il a des hanches et une chute de rein familière. Je fronce les sourcils, me rapprochant du spectacle. Je siffle, agacé de ne pas pouvoir m’hisser plus prêt du podium lorsque je reconnais le garçon. Oh non, pas l’un de mes amants, non bien sur que non. Mais le seul et l’unique : Aaron. Je le vois se dévêtir, allant de plus en plus loin tendit qu’une gonzesse se frotte à lui. Je le vois s’amuser, sans moi et ça me blesse. Profondément. Je repense alors à tout ce que m’a dit Ella, aux dégâts que j’ai causé chez mon ex petit ami. Il est peux être temps de grandir et de faire un pas en avant. D’affronter les choses. Je m’avance, poussant ceux qui se mettent en travers de ma route et grimpe rapidement sur le podium. Je baisse légèrement la tête afin de ne pas me faire voir par aaron et me tourne vers la minette en Bikini qui semble me reconnaitre sous ma coiffe d’animal, s’approchant doucement de moi, espérant que le spectacle lancé par Aaron devienne encore plus sensuel. « Descend de là, c’est à moi de jouer, veux-tu ? » Ma voix rendue rauque par la colère est sans appel. Je ne veux pas d’elle ici. Il n’y a pas de réelle résistance. Bonne joueuse elle s’écarte et s’en va chasser une nouvelle proie tendit que je me tourne vers la mienne, levant la tête pour le regarder dans les yeux. « Alors Aaron, on s’aventure dans la gueule du loup ? » mes doigts caressent un instant son visage alors que je souris de façon mutine. Secrètement bouleversé de me retrouver si proche de lui. Cet homme a véritablement bousculé ma vie.
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MessageSujet: Re: L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥   L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés. ~ Bébé Chaussure. ♥ EmptyMar 25 Oct - 2:04


Hello Darling, do you remember me ?

D’habitude danser sur les podiums, ce n’était pas tellement mon truc. Je n’aimais pas spécialement me faire remarquer, mais je n’aimais pas pour autant rester dans l’ombre et encore moins dans l’ombre des autres. J’avais bu, peut-être un peu trop oui, mais j’avais l’esprit encore relativement clair. J’étais monté sur le podium et m’étais déhanché sous les cris déjantés des filles sur la piste de danse accompagné d’une charmante demoiselle. Ah les plaisirs charnels, j’y avais tellement peu gouté depuis le départ de Billy. Je me disais qu’il allait revenir, qu’il reviendrait me voir, qu’il allait tenir ses promesses. Mais c’était seulement mensonge sur mensonge, je n’y croyais plus et je me devais de tourner la page, peut-être même de l’arracher et de la bruler à l’air libre pour laisser les cendres du passé s’envoler dans l’air et les regarder se faire transporter au loin. C’était la meilleure solution, je ne pouvais pas rester éternellement à espérer quelque chose alors qu’elle ne viendrait jamais. Personne ne me connaissait ici, c’était une bonne raison, un motif intéressant pour tout recommencer à 0, rencontrer de nouvelles têtes et qui sait se trouver une proie pour la soirée. Mon petit show porterait peut-être ses fruits. Après le départ de Billy j’avais essayé de faire un peu de sport malgré tout, et ma musculature n’avait pas énormément gonflé mais s’était légèrement sculptée au niveau de l’abdomen. Mon strip-tease en intéresserait donc certainement plus d’une, et j’en profitais pour jeter ma chemise dans la foule de jeunes femmes et le observer avec un sourire en train de se disputer pour obtenir la chemise. Je regardais mon acolyte avec des yeux séducteurs, vraiment très jolie décidément, puis j’entendis un sifflement persistant et insistant. J’arrêtais mon strip-tease au niveau du haut et restais en pantalon puis je détournais ma tête du regard de ma partenaire pour le focaliser vers la foule afin de la scruter du regard sans arrêter une seule seconde mon déhanché. Une tête étrange se démarqua, une espèce de loup, ou plutôt quelqu’un déguisé en loup. Original tiens, et c’était lui qui s’imposait ? Fringué comme ça et autant respecté, ça ne pouvait être qu’un des organisateurs de la soirée. Je l’observais se frayer un chemin tout en continuant mon activité, et le regardais s’approcher de nous d’un air curieux. Il monta sur le podium et balaya presque d’un geste, ou plutôt en une parole, la demoiselle qui m’accompagnait. Cela me frustrait, certes, car je commençais à y prendre plaisir mais je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’il me voulait. Je ne reconnaissais pas la personne qui se tenait face à moi, ni la voix grave et assez en colère qu’il dégageait. Pourquoi était-il en colère d’ailleurs ? J’avais enfreint une règle de la rave ? La fille s’éloigna sur le podium, me laissant face à face à cet homme mystérieux, mon déhanché se calma légèrement et j’essayais de comprendre son geste. Je n’eus pas à réfléchir trop longtemps, ses yeux transperçaient les miens. Ses yeux m’étaient plus que familiers, et je croyais les reconnaître avant de chasser cette idée de mon esprit. Ridicule, Aaron tu es ridicule, vraiment. Il prononça mon nom d’un ton normal cette fois-ci. Cette voix, je la connaissais, j’aurais pu la reconnaître entre 1000. Billy. Comment cela était-il possible ? Comment pouvait-il refaire surface d’un coup ? Mon sang se glaça dans mes veines et mon souffle se coupa tandis qu’une de ses mains se posa sur mon visage pour le caresser. Mon corps se stoppa, j’étais comme paralysé, je ne me sentais plus capable d’aucune action, impuissant face à l’homme que j’avais tant désiré revoir pendant tant de temps. Je n’avais pas d’échappatoire possible, je ne pouvais pas descendre comme ça du podium seulement parce que j’en avais envie. Je le fixais tandis qu’un sentiment étrange envahissait mon corps tout entier. Un mélange de stress, d’anxiété, de surprise, d’incompréhension et de colère accompagné d’une dose de sentiments que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Je prenais sa main et l’enlevais de mon visage sans tendresse avant de la lâcher, les sourcils froncés. Billy m’avait manqué, énormément, et à peine avais-je décidé de l’oublier qu’il refaisait surface. C’était injuste, il n’avait pas le droit d’agir comme ça. Il n’avait pas le droit de me faire souffrir comme ça pendant ces deux ans, il ne pouvait pas. Il aurait pu revenir, mais il avait préféré s’éclater à préparer des raves party. J’avais attendu qu’il revienne, trop longtemps attendu, et désormais c’était moi qui fuyait, quel paradoxe. Je le regardais sourire devant moi d’un regard tranchant et déçu avant de marcher un peu plus loin sur le podium. Comment pouvait-il sourire d’un air aussi mesquin et serein ? Est-ce qu’il se rendait compte au moins l’espace de quelques secondes à quel point il avait pu me faire souffrir ? Etant donné son comportement, il ne devait pas vraiment avoir souffert, pas autant que moi. Je ne voulais pas revivre ça, je ne voulais pas manquer à nouveau de couler dans l’océan. On aurait dit que j’étais un jouet qu’on offrait à un gosse qui finalement finissait par le casser car il ne l’aime plus avant de réclamer réparation, je ne voulais pas être son jouet ni le jouet de quelqu’un d’autre.

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